Reprise du message précédent :
faudra nous tenir au courant alors pour cette TCC
 
Bon courage

Il me semble qu'il y a quand même maintenant une loi qui réglemente la profession de psychothérapeute.

 
Merci
Je vous tiendrai au courant !
 
 
 
J'avoue que je n'en suis pas au courant, mais effectivement, ce serait assez scandaleux qu'aucune loi n'existe à ce sujet.
 
Cela dit, pour les échos que j'ai eu de certaines psychothérapies, ça n'a pas l'air très au point.

 
Non, à l'origine il y a eu un projet d'amendement déposé par un député, Accoyer, abandonné, puis celui de Mattei, allégé mais qui a connu  le même sort, et à l'arrivée a été adopté  un amendement devenu exangue (j'ai oublié le nom du député en question), qui ne protège pas plus le patient et pour lequel, à ma connaissance, il n'y a pas de décret d'application. Donc, l'exception française, et bien, elle a de beaux jours, encore, devant elle
 
Sinon, petite précision, si un psychanalyste a généralement suivi une formation de psychologue à l'université, ce n'est en aucun cas obligatoire pour obtenir le droit d'exercer, le seul requis c'est d'avoir entrepris lui-même une analyse. Bref il peut ne avoir décroché un CAP coiffeur, abandonné après une première année en psycho, être , tout simplement, autodidacte...

Merci ! J'ai un peu perdu le fil de tout ça depuis que j'ai arrêté les études de psychologie

Bé avec ma psychiatre on parle plutôt du comment je vais bien/mal au quotidien.
Avec ma psychanalytruc (à la base elle est infirmière psy) la réflexion est plus poussée, il arrive qu'on parle de mon enfance tout ça tout ça. Sauf quand ça va vraiment pas, comme y'a qques mois, où là évidement on commence par essayer de ramasser les morceaux, comme avec ma psychiatre. C'est pour ça qu'au fond je me dis que c'est peut-être pas une vraie analyse, parce que finalement on réfléchit souvent à "comment aller mieux", concrètement et en temps réel, et pas à "d'où ça vient".  
 
La thérapie cognitivo comportementale, j'y ai pensé aussi mais ma psy avait l'air de dire que ce serait pas ce qui me conviendrait le mieux. J'ai quand même pris rendez-vous mais outre que j'ai pas vraiment accroché avec cette psy (je me force plus depuis un épisode malheureux avec un psychiatre au faciès de soldat SS) ça collait pas avec mes horaires de travail... et pis pour être honnête, 60 euros par semaine, c'était un peu trop pour ma motivation. Mais le principe de base, avec le petit cahier et les exercices à faire à la maison, ça me paraissait intéressant.

Bon courage pour le sevrage, n'hésite pas à le faire TRES lentement, parce qu'il est dur, mais c'est possible

 
Faudrait vous mettre d'accord.   . J'ai entendu pour ma part d'une histoire de 4 ans d'analyse avec un thérapeute du "sérail".    
 
 

 
Si tu pouvais développer le "autre", merci.    
 
 

 
Même chose, ma psychiatre s'est transformée en psychologue depuis quelques temps. Sans me prévenir par contre.    
 

 
Donc à une époque, tu étais suivie par 3 personnes distinctes : psychiatre, psychologue analyste, psychologue TCC, j'ai bon ?

 
Les 2 quotes ne se contredisent absolument pas
Mais effectivement, un psychanalyste n'a pas nécessairement une formation de psychologue. Cependant, c'est quand même préférable
 

 
A dire vrai, il me semble que ce sont les 2 courants majoritaires. Si tu avais lu mon pavé de l'autre jour tu en saurais un peu plus
Je ne connais pas trop le monde des psychiatres en fait, mais j'imagine qu'il doit y avoir des systémiciens également...
 

 
Ah non, il n'y a pas de transformation...
C'est simplement un psychiatre qui, en plus de pouvoir éventuellement prescrire des médicaments, pratique les thérapies cognitivo-comportementales.
Tu dis que ta psychiatre s'est transformée en psychologue, ça veut dire quoi ? Que tu n'es plus remboursé ?

 
Des systéquoi ?    
 
 

 
Hum ça veut dire qu'un coup elle me demande de raconter ma vie/mon oeuvre (donc analyse   ), le coup d'après c'est comme je vois l'avenir. Bref, c'est un peu bordélique.    
Avant, elle demande juste comment je réagissais au traitement etc... ça restait médical.

Vi quoique on peut pas vraiment dire "suivie" pour la TCC puisque je l'ai vu qu'une fois finalement. Ah, c'était pas une psy(chologue) mais une psy(chiatre), par contre vu qu'elle a des tarifs "hors convention", la sécu rembourse pas des masses (moins de 25 sur les 60 euros, il me semble).

 
Systémiciens, ça se rapproche des thérapeutes familiaux en fait. Il soigne un patient en analysant ses interactions avec les membres de sa famille.
 

 
En même temps, un bon psychiatre ne se contente pas de donner uniquement des cachets hein. Si le vôtre fait ça, enfuyez vous !
Donner des cachets, un généraliste sait le faire. Le psychiatre doit assurer le traitement médicamenteux et la thérapie. Donc discuter, tenter de cerner le problème...
Les antidépresseurs seuls ne servent pas à grand chose dans la grande majorité des cas.

 
Oui, ça fait mal.  
Et les psy qui "connaissent" plusieurs types de thérapies, ça existe pas ces bêtes là ?    
 
 

 
Un analyste, Freud en moins donc.    
 
 

 
Ca c'est bien beau mais c'est de la théorie. La thérapie j'estime que c'est du long terme, lathérapie ça demande un investissement personnel, et le problème c'est que tout le monde ne peut pas, à tout moment se lancer dans une entreprise de longue haleine. Alors moi je préfère ne rien commencer du tout, plutôt que de faire ça avec la tête ailleurs, et arrêter en plein milieu.
Pour gérer l'immédiat, j'espère que je vais arriver à trouver les bons médicamments.  

 
C'est difficile d'être spécialiste dans tous les domaines
Mais beaucoup de psys font des formations dans d'autres courants théoriques oui, en tout cas, c'est ce que je compte faire.
 

 
Du tout ! L'analyste s'intéresse avant tout au passé, aux conflits internes, aux rapports précoces.
Le systémicien s'intéresse aux interactions présentes, actuelles. A ce qui se passe maintenant.
 
Rien à voir.
 

 
 
Oui, et je vois effectivement le traitement médicamenteux, dans certains cas, comme permettant d'atteindre un état où la thérapie peut être envisageable.
Pour les grands dépressifs par exemple, on ne peut pas envisager une thérapie directement. Le traitement médicamenteux servira alors à ramener le patient dans un état plus apte à réfléchir sur lui-même, et sur les choses à entreprendre pour améliorer son état.
Après tout dépend des thérapies également.
 
Je ne me sens pas de débuter une analyse, parce que c'est effectif très régressif, et parfois difficile à supporter, alors qu'une TCC se penche sur des problèmes beaucoup plus concrets, beaucoup plus atteignables. Et on creuse progressivement vers les problèmes plus profonds.

Grosso modo, les systémiciens (Ecole de Palo Alto) s'opposent aux orthodoxes (Ecole freudienne), pour eux, et pour faire dans l'allégorie (elle n'est pas de moi, mais d'une systémicienne) lorsqu'on est perdu en mer, il faut une main sur le gouvernail et un oeil sur le sonar, ils reprochent aux freudiens de ne s'intéresser qu'au sonar. Le freudien cherche plutôt le "pourquoi j'en suis là", le systémicien le "comment en sortir".  
 
Pour aborder la systémique, je conseillerais volontiers deux bouquins de Watzlawick, "Changements" et "Le langage du changement". Le premier se lit trés facilement, d'ailleurs, et suffit largement pour satisfaire sa curiosité

 
au quai.    
 
 

 
Je voulais éditer mais je vois que tu as répondu plus vite que ton ombre.    Juste pour rajouter que amha, je ne trouve pas choquant que traitement et thérapie soient pris en charge par des personnes distinctes, au contraire.

 
Non, pas forcément, je suis d'accord là dessus
 
Par contre je trouve ça choquant, pour ne pas dire inutile, qu'un traitement ne soit pas associé, tôt ou tard, avec une thérapie !

Oui mais les systémiciens croient ils à l'Oedipe eux ?    
 

 
Heu... tu consultes un systémicien ?
 
Non, Oedipe ne fait pas partie du courant systémique.

Je consulte une psychiatre. Visiblement elle a commencé à faire un truc psychologique, mais sans prévenir, sans  même en dire un mot.    
Alors voilà j'aimerais savoir à quelle sauce je suis mangé.  

Bon j'ai revu mon psy hier. Ca a rien donné de nouveau, il continue à me prescrire mes médocs et comme je dors pas il m'a dit que je pouvais continuer à prendre des somnifères. On a pratiquement pas parlé, il m'a même demandé à un moment ce que j'avais d'autre à dire. Question à laquelle j'ai répondu "Rien".

Je le trouve un peu bizarre ton psy, un généraliste ne pourrait pas être pire.    
 
Déja avec un certain nombre de somnifères, il faut pas en prendre plus d'un mois, cf notice (ça peut être méchant ces bêtes là).
 
Ensuite, comme ça été dit par Elegy (je crois), un psychiatre se doit de faire un minimum de psychologie.
 
 
Ce psy tu l'as connu comment ? Il est en libéral/CMP/autres ?

Sinon ce soir je teste pour vous... Zoloft + alcool    
 
   
 

 
C'est mon généraliste qui m'a orienté vers lui. Au début, il m'avait orienté vers quelqu'un d'autre, plus près de chez moi, mais malheureusement cette psychiatre a dû stopper son activité et ne prenait plus de nouveaux patients. En tout cas, j'ai décidé d'arrêter mes anxiolytiques, j'en ai ras le bol de me gaver de médocs. Par contre, je vais surement prendre un somnifère ce soir, j'ai toujours du mal à dormir et pour arranger les choses j'ai choppé un rhume.

 
Je teste Zoloft, alcool et somnifère ! Qui dit mieux ?    

 
Donc en libéral ?    
 

 
Bonne initiative !    
Ca a pas été trop dur ?
 
 

 
Le gros problème avec le somnifère, c'est l'accoutumance.  
Pour info avec ma psychiatre, elle m'en a donné une semaine. Après j'avais toujours du mal à dormir sans. Bah elle n'a pas voulu m'en represcrire pour autant.

 
Avec le somnifère ,t'abuse !
 

 
Donc oui psy libéral. Les anxiolytiques, j'ai commencé aujourd'hui donc pour l'instant c'est pas dur. Et pour l'accoutumance avec le somnifère, c'est pas grave. On verra quand ca ira mieux. Je prends du Noctamide, c'est marqué sur la notice qu'il ne faut pas boire d'alcool mais bon je vais pas me saouler la gueule non plus !

Si ton psy ne te convient pas (et d'après ce que tu dis, il y a de quoi), change-en ! Pour info en Centre Médico-Psychologique (aka CMP) la consultation est gratos.    
(bon pas les médocs, faut pas rêver non plus   )  
 
Perso je ne connait que le Stilnox, ce somnifère est... comment dire   . Bref sur la notice c'est marqué que l'alcool décuple les effets du truc, donc bon je m'en méfie un peu quoi.      
 
 
Edit : Arf j'oubliais, bon courage pour les anxios, tu peux le faire.    

J'ai déjeuné avec un ami psy(chiatre) ce midi, il fait partie de ceux qui pensent (comme moi) qu'un généraliste ne devrait pas avoir le droit de prescrire des antidépresseurs. C'est fou le nombre de patients qui vont chez leurs pharmaciens avec des ordonnances de généralistes bourrées d'AD ou d'anxiolytiques

Tu m'étonnes.    
 
Sur le fond je sais pas quoi en penser, consulter un généraliste permet de soigner malgré tout ceux que le mot psychiatre effraie.  

 
 
En tt cas moi ça y est chui mort.  

J'ai tendance à penser pareil... Notamment pour les gens qui ont un coup dur comme un deuil et qui ont besoin d'un coup de pouce mais qui n'iraient certainement pas voir un spécialiste pour ça : quelques anxios, un somnifère, quelques semaines...  Après bien sûr si ça suffit pas, c'est au généraliste de convaincre son patient d'aller voir son confrère mais bon, c'est pas toujours évident.
 

AH BRAVO ! 20 SUR 20 ! VIVRE LA FRANCE !

toi aussi tu veux rejoindre notre club    
 
Vivre en France c'est pas facile n'empêche    
 

la vie est pourrie où qu'on soit, parole de depressive

 
Il y a certains endroits où ça semble pire qu'ailleurs (cf. taux de suicide en Bretagne ou dans le Nord)

certes, mais le soleil n'arrange pas tout.  la preuve, je suis dans le sud et j'ai toujours envie de me tirer une balle.

 
chui nordiste exilé dans le sud    
 
En Grande Bretagne ça doit pas être pire, Manchester patrie du libéralisme j'aimerai y vivre comme disais mon père      
 
   
 

 
tu n'es pas seule, courage    

Dites au départ du traitement vous aviez l'impression d'être complètement défoncés ? Enfin je veux dire... des absences, se cogner aux murs ou ne pas sentir ses contours correctement, ou commencer 36 trucs sans rien finir, avoir des absences... enfin vous voyez ?   Et cette impression de n'être atteints par pas grand chose ?

cà va être quelque chose ce soir   chui total défoncé désolé    
 
l'imression de boire 36 cafés par jour ouais