Reprise du message précédent :
C'est quoi "juger" ? En fait ?
 
Je ne sais pas.. c'est un profil particulier comme tu le dis. Je dois surement dire des conneries insipides. Je n'en doute pas. Je n'ai pas fait psycho, et je suis trop instable.  
Et lorsque la personne en face est très mal, ça risque d'empirer les choses non ? Surtout elle est demandeuse. C'est bien beau d'être "fort" mais faut avoir les mots justes. Ou pas. Ou juste être là.
En fait j'en sais rien.
 
Maintenant j'aurais bien aimé savoir ce que vous aimeriez entendre...  
c'est tout. Ca me conforterait un peu ou ça me donnerait des indices. Tu vois ? C'est pas clair n'est-ce pas

Si tu n'en sais rien on va pas pouvoir faire grand chose pour toi. Il n'y a pas une dépression. En supposant encore que cette personne souffre de dépression.
Par exemple moi, ce que je demande avant tout c'est que l'on ne me dise rien, qu'on me foute la paix quoi.
 
Par ailleurs tu n'as pas répondu à la question. (mais je ne t'y oblige pas   -ou encore MP, à ta discrétion-)

 
Non je l'ai pas revu, j'y retourne mardi prochain. C'est juste que j'en ai ras le bol de prendre des médocs, j'ai l'impression que ca sert a rien.

 
On dit tous des conneries dans ces cas là. Tu la connais beaucoup mieux que nous, tu es donc le mieux placé pour savoir ce qui lui conviendrait.

Je sais pas trop ce que j'aimerai entendre, je sais ce qui m'insuporte : les "mais tu as touUuUt pour être heureuUuUse" (pense aux petits somaliens qui meurent de faiiiiim) et autres conseils à base de coup de pied aux fesses.
Etre là et écouter, c'est déjà pas mal

 
Ecoute si je me souviens bien, tu es un peu dans mon cas, tu as essayé Prozac, Zoloft, sans grand succès. Bah j'ai vu ma psy aujourd'hui, elle m'a déja parlé d'un troisième médoc au cas où, je pense personnelement qu'il faut déja en essayer plusieurs  jusqu'à trouver le bon.    
Courage en attendant...

 
Oui mais là c'est le 5ème que j'essaie...

 
Dans la même catégorie on trouve : "Il va bien falloir que tu te bouges le cul un jour, espèce de fainéant".  
Ca fait toujours plaisir.    
 
 
'tin je crois que j'ai découragé xeen en fait  

bah non.. faut juste que je sois super-forte et que ma sagesse (je la cherche encore) puisse m'aider. C'est difficile
En tout cas j'ai pas sorti de trucs du genre plus haut c'est déjà ça

pour moi le plus important et ce qui me touche le plus c'est d'entendre des choses comme "je te soutient"....
 
tu voit le truc de base genre "je comprend que tu souffre, ta peine me touche, je suis la je te soutient".... bref montrer a l'autre qu'il est important
 

 
Pluzun
 
Quand j'avais l'impression de vraiment emmerder un pote (un ami, je veux dire), il m'a dit qu'à une époque je l'avais bien aidé aussi.
 
Je me suis dit qu'il ne restait pas juste pour parcequ'il n'avait que d'autres trucs plus emmerdants à faire. Ca m'a fait beaucoup de bien.

 
Sans aller dans la caricature de ce qui a été dit plus haut, des propos même anodins peuvent enfoncer...
Mais après il n'y a pas de discours à tenir à un dépressif, les cas sont différents, un truc qui plaira à l'un fera de la peine à un autre.
On aimerait bien t'aider, mais tes paroles restent assez sybilines, c'est donc dur de te conseiller; pour ce faire je pense que tu devrais exposer le problème plus en détails.

et le pb c'est qu'en général les depréssif sont souvent à fleur de peau
 
(je démarre tjrs au taquet de manière tjrs extreme et impulsive)

 
Tu ne dis rien, faut juste que "ton depressif" sente que tu es là pour aider ou pour écouter, c'est tout. C'est déja bien qqun qui écoute sans dire "ben moi aussi, j'ai ça, bla bla bla mais en plus pire"

Désolée je ne peux pas parler des problèmes de mon amie ici, j'aurai l'impression de la trahir. En fait je crois qu'égoïstement, je cherchais un peu de soutien, quelque part.
Merci de vos conseils, pour elle. La patience m'aidera aussi... je crois qu'elle sait que je suis là, mais j'en fais toujours trop peu, j'ai l'impression.

Bah c'est pas égoïste, c'est pas évident d'aider qq'un qui a un problème, d'une manière générale : pour ma part j'ai longtemps cherché du soutien pour accompagner ma moitié qui était malade. Et je crois qu'on peut aussi généraliser l'importance de la patience.
En tous cas, ton amie a de la chance d'avoir quelqu'un qui cherche à l'aider comme ça !

 
Aucun problème    
Simplement il est important que ton amie soit sûre de savoir si elle est dépressive ou pas.
 
 

 
Si elle sait que tu es là, je peux te dire que ce n'est jamais trop peu. En la matière, il est amha plus facile de faire trop que trop peu. Et puis si tes efforts ne donnent pas tout les résultats que tu aimerais ça n'a rien à voir avec toi a priori, une dépression ne guérit pas par miracle.  

Coucou tout le monde, apres un petit passage à vide et un séjour de 40h dans une prison catalane suite à une arrestation arbitraire, me voila \o/
 
Je suis allé voir mon médecin aujourd'hui pour obtenir une ITT (c pour le dossier judiciaire on va essayer de porter plainte contre la police catalane -oui on a de l'espoir-) et on en a profité pour faire le point sur mon état.
 
Visiblement le seroplex n'a pas fait son effet, j'aurais du me sentir plus motivé alors que la je suis surtout tout le temps fatigué et je reste chez moi à rien faire ou jouer un peu, du coup il m'a prescrit du Prozac et il m'a dit que d'ici 1semaine je devrais me sentir un peu plus boosté *esperons*
 
Vivement le rendez vous chez la psy  
 
Voila c'etait le 3615MyLife ca fait tjrs un peu de bien de le marquer kke part.
 
 

On croise les doigts pour le Prozac.  

 
C'est une question très compliquée. Comme cela a déjà été dit, ça dépend aussi de la personne en face.
 
Néammoins, globalement, je dirais ceci :
 
- Inciter la personne autant que faire se peut d'aller consulter en dédramatisant au maximum la démarche.
- Emmener la personne faire des activités physiques de groupe quand cela est possible.
- De temps en temps, laisser la personne tranquille.
- De temps en temps, ne pas la laisser tranquille au contraire.
- De comporter EXACTEMENT comme si la personne "allait bien". Ne pas dire : "oh, ma pauvre, comme c'est dur pour toi etc... etc...".
 
En bref, se comporter tout à fait normalement, rester froid y compris devant les crises de larmes, mais montrer qu'on est là et qu'on va pas flancher. Les personnes dépressives ont besoin avant tout de repères et de repères "solides". Etre fort, c'est se comporter normalement, le plus normalement possible et donc par exemple, ne pas tout accepter sous prétexte que la personne en face est dépressive.  
 
A un niveau plus élevé, quand la dépression est vraiment très grave, il ne faut plus s'en occuper. Les soins psychatriques sont indispensables et il faut oublier l'idée de se substituer à un traitement ou une hospilalisation. C'est particulièrement vrai par exemple s'il y a une ou des tentatives de suivide. A ce moment là, il faut "laisser tomber" la personne et la confier à des gens compétents. Un des problèmes de la dépression, c'est que le compagnon ou la compagne de la personne dépressive ne peut en fait jamais savoir en quoi elle joue un rôle dans la dépression du conjoint.  
 
Quoi qu'il en soit, il faut tout faire pour ne jamais se substituer aux médecins.

Vous avez jamais eu l'impression que vos médocs faisaient l'effet d'une camisole ? En ce moment, je me supporte plus, à part la colère je ne peux exprimer aucun autre sentiment. J'arrive même pas à pleurer alors que je suis sure que ca me ferait du bien.

Oui, il y a un peu de çà.
C'est le but recherché: niveler les émotions.
Maintenant, je m'aperçois que je me mets moins facilement en colère...

C'est pas le bon médoc, alors. J'avais cette impression avec le Prozac. Avec l'Effexor, j'avais l'impression d'être (enfin) moi-même. Et à part les 3 semaines de sevrage après 9 mois de traitement, c'est ce que je ressens depuis (il y a plus d'un an)

 
Je prends du Zoloft, certes je n'en suis qu'au début du traitement, mais jusqu'à présent je n'ai pas remarqué de difficultés à ressentir certaines émotions. Par contre je suis beaucoup plus irritable depuis que je prends des anti-dépresseurs, ça c'est clair (ça a commencé avec le Prozac, ça continue avec le Zoloft). Pourtant je ne suis pas de nature colérique, bien au contraire.    
Ce qui est embêtant dans l'histoire, c'est que je crois que c'est le seul effet psychique que je ressens.  

 
Niveler les émotions ok, ça permet de relativiser un peu ses sentiments, mais à part la colère j'ai plus aucun autre sentiment. Ca me fait un peu chier de pas ressentir du plaisir à faire certaines choses.

Ca vient plutôt de la dépression, non ?  

Bah avec ma dépression, j'avais des sentiments exacerbés. Là tout a disparu. Je sais pas si ça vient des médicaments ou d'autre chose.

Perso j'ai l'impression que c'est mon état normal.    
 
Franchement, en commencant les AD j'avais une grosse crainte, c'est que mes émotions soient gommées. Et je dois dire que jusqu'à présent je suis plutôt agréablement surpris à ce niveau. Après ces médicaments agissent très différemment suivant les individus, j'en ai de plus en plus l'impression.  

Ah, l'espoir se profile à l'horizon... je passe de mes 2 Effet X-Or 50 à 1 à 75mg (libération prolongée) ! You-ouuuuh !

Ouais enfin attends encore quelques semaines avant de sortir les pompons.      
 

Ouech, surtout que y'a qques mois, quand y'avait eu des problèmes de production d'Effexor 50 (à la moindre anomalie ils détruisent tout le lot...) ma psy avait donné du 75 LP à certains patients en attendant, et chez certains ça avait pas été terrible   MaiIiIiIis bon, elle pense que je vais suffisament mieux pour tenter un truc, quoi.  

Allons allons, sachons profiter de ces petites victoires, je ressors mes pompoms :  
*\o/* **\\o o//** *<o/* *\o>* (tsoin tsoin)(dites, ça se voit que je me fais un peu chier au boulot cet aprèm ?)

Voui, un mois que je l'avais pas vue tiens.

 
Bonne chance pour ce sevrage, donc.    
 
 

 
Et moi ça se voit que je me fais chier chez moi ?    (à guetter une certaine sonnerie de téléphone en plus)
 

 
Malors ? tu lui a dit au revoir finalement ?    
(j'chui con si c'est elle qui te file les médicamments c'est pas forcément une bonne idée )

maaarkiiii    

   
Vaut mieux s'occuper les doigts sur HFR que de tournicoter autour du téléphone.

Ahouinon c'est pas la même en fait, j'ai une psychiatre et une psychana euh liste je crois qu'on dit. Et donc aujourd'hui j'ai vu ma psychiatre - qui m'a d'ailleurs suggéré que c'était peut-être pas optimal d'arrêter les scéances de euh psychanalysthérapie (uh?) en même temps que la moitié des médocs.  
 
Bonbon.

 
Elle a pas forcément faux.    
 

Ouimé c'est pas qu'un problème d'orthophoniste, surtout que ma psychanalyse c'est plutôt une psychothérapie je crois.
Bon, une psychanalyse c'est une (forme de) psychothérapie.
Mais moi je croyais que la psychothérapie analytique c'était exactement la même chose qu'une psychanalyse, mais je viens de tomber sur un site qui dit que c'est encoOoOre autre chose    
 
Bon, j'ai rien compris.
 

Moi non plus !    
 

 
 
Pour parler sérieusement, il me semble que les psychothérapeutes sont les seuls à ne pas avoir besoin de qualifications particulières pour exercer. (je suis donc psychothérapeute autoproclamé c'est cool   )
Conséquence, ils servent parfois de porte d'entrée à des groupes idéologiques ou religieux. Et bien sûr ne sont pas remboursés par la sécu.
 
Mais pour la différence entre psychothérapie analytique et la psychanalyse : l'un fait ça en amateur ?  

Que de questions existentielles

 
Je suis là
 
Le psychothérapeute n'a effectivement pas besoin de qualifications pour exercer, juste une formation tout au plus. Comme les sophrologues, victimologues, hypnothérapeutes, etc...
Ce qui fait qu'effectivement, ça peut virer relativement facilement à des groupes à vidée cosmo-philo-idéo-religio-bizarres...
 
Le psychanalyste a une formation de psychologue, et a suivi une thérapie analytique, avec donc un psychanalyste agréé qui lui a inculqué les rudiments du métier
Un psychothérapeute analytique n'a pas de formation de psychologue, juste une formation à la psychanalyse.
 
Cela dit, in my opinion, une psychanalyse n'a RIEN de thérapeutique. C'est un outil de connaissance de soi, au même titre que la sophrologie est un outil de relaxation.
 
Maintenant, un psychiatre a lui aussi une orientation particulière : il est médecin, donc a une base "commune", purement scientifique, à tous les médecins psychiatres, mais pour le côté plus "psy", peut être d'orientation psychanalytique, TCC, ou autre.
 
C'est très compliqué j'avoue
 
Donc je ne sais pas trop comment tu considères tes 2 thérapies MaîtrePo... ça dépend de chacun. Personnellement, je ne me sentais pas prête pour la psychanalyse, ça demandait d'aller fouiller dans des endroits que je ne voulais pas encore connaître.
 
Je commence ma thérapie TCC jeudi avec un psychiatre d'ailleurs.

faudra nous tenir au courant alors pour cette TCC
 
Bon courage