Reprise du message précédent :

 
OSEF de la retraite tu peux mourir bien avant et à la retraite tu risques d'être trop faible pour en profiter

J'ai atteint mon objectif, le challenge maintenant c'est de ne pas me faire virer

En commençant à bosser avec mon bac+2, je m'étais dit 5K net/mois à 30ans, soit 10 ans d'XP.
J'ai pas encore atteint ce stade, mais j'ai pas encore 30 ans
Mais ma vision à changer un peu sur ça, et comme certains du topic, je privilégie beaucoup le rapport pression/temps libre maintenant.

Bonjour,
J'ai 8 ans d'expérience dont 1 an tant que coordinateur de projet et 6 mois en tant que chef de projet infra.
Je suis à 46k€ en SSII. Le client (grand compte en IDF) voudrait m'embaucher d'ici fin 2018 en tant que CP.

A votre avis, à combien pourrais-je prétendre ?

Quel genre de parcours ?
Ils restent là bas ? Rentrent en France ?
Comment ont-ils abordé la capitalisation de leur retraite justement ? Est-ce qu'ils ont prévu quelque chose à côté ou se sont-ils tenus à la retraite par répartition ?

Perso à partir de 100k je serais bien content aussi
Je me donne 3-4 ans pour y parvenir

Sans connaitre les avantages, je dirais entre 55 et 70k.

 
C'est une banque, si besoin de préciser est.

 
du genre ingé qui commence sa carriere en suisse et qui fini par y rester 10 ans pour les gros salaires et tout claquer avant de revenir.  
Du coup la retraite francaise c'est un peu cuit, ou en tout cas ca ne sera pas folichon. Bien sur ils n'ont rien anticipé
 
 

Difficile à comparer comme je ne suis pas en France, je vise ~300k euros perso comme niveau de salaire que je souhaite atteindre dans ma carrière. Cela correspond à une position relativement senior en tant que quant ou à Google/FB mais ça reste accessible.

J'ai fait des maths dans un école A+, je travail pour une banque américaine à Londres. Les salaires en front office sont globalement alignés là-dessus: https://www.arkesden.com/compensati [...] yrVL6dKiUk en tout cas avant le niveau VP, j'ai moins de data au-delà. Pour l'instant (2 ans d'xp) j'ai pas bougé.

 

Je me dis sensiblement la même chose. (en province s'entend)
 
Dans mon cas (carrière IT dans le public), avec la joie (:o) de la rémunération à la fonction qui s'installe progressivement dans les différentes administrations, le poste hiérarchique immédiatement supérieur au mien (actuellement chef de service, donc directeur potentiellement envisageable courant de carrière) c'est ... 200 balles brut par mois dans la cible. No joke !
Les 4k net sont jouables aux environs de la quarantaine et, à ce jour avec des conditions qui resteraient identiques, en projection de carrière lorsque j'atteindrai ce niveau de salaire, je ne me vois pas prendre ce type de poste avec la pression inhérente qui va avec + les paquets de problèmes associés + la gestion politique/éjectable du truc pour une augmentation qui serait quasi anecdotique en super net. Il me faudrait d'autres motivations. (ou pas d'ailleurs )
J'imagine qu'à un certain moment, la majorité fait des arbitrages aussi par rapport à la qualité de vie qu'il recherche, le sens de son travail et l'équilibre entre l'épanouissement professionnel/personnel. C'est humain et il me semble que ca peut se faire quand tu as atteins une limite de salaire que tu t'étais fixé pour bien vivre. Encore faut il l'atteindre et avoir la présence d'esprit de s'en rappeler !(éternel insatisfait quand tu nous tiens)
Ca peut aussi correspondre à des moments de vie (parentalité, crise de la quarantaine, rupture, maladie, perte de proches, etc) les phases o|u tu fais des bilans et rétrospections. (ce que dalleurs la société essaye d’inhiber au maximum bien qu'on essaye de nous en faire croire l'inverse)
 
Il y a également une propension à se cacher des vérités parfois trop douloureuse à avouer : notre cerveau nous ment en disant "non non, c'est pas pour moi, pas envie de gérer cette pression, pas intéressant à ce niveau de rem, laisse tomber" juste pour cacher la triste réalité, à savoir l'incapacité réelle à assumer des postes supérieurs ou à responsabilités autrement plus importantes. C'est plus facile de se dire que l'on a les capacités pour mais qu'on ne souhaite pas les exercer poux x raisons plutôt que s'avouer qu'on a atteint sa limite professionnelle, ou pire, subir l'affront d'un revers qui mettrait en évidence ce constat.
 
Et ... c'est pas une heure et le lieux pour parler ça  

 
 
Le salaire qui me permettra d'arriver le plus vite possible à l'indépendance financière, tout en profitant

Ma petit experience , je suis arrivé a mon objectif (85 + 10k en RP) il y a pas longtemps de cela, pendant les 6 Premiers mois plus besoin de regarder le compte en banque, ni de compter quand je sors et il me restait de l'argent sur le compte a chaque fin de mois, la vie parfaite. Jusqu’au moment ou j'augmente inconsciemment mon niveau de vie petit à petit et 13 mois plus tard, je suis juste juste a chaque fin de mois...

Donc rebelotte, je revois à la hausse mon objectif et je pense que ça me fera pareil etc....

Voilà, donc on en revient à ma réponse : le plus possible en fonction de nos contraintes de vie  

 
Mouais, l'incapacité tu la connais lorsque que tu la touche. Et la tu passes un mauvais moment. Ce n'est pas idiot de se trouver bien dans sa zone de confort et d'y rester. Mais ca ne signifie pas une incapacité a assumer des fonctions plus élevées, juste un manque d'envie. Et pour la plupart des gens avec des tetes bien faite , la capacité est directement liée a la dose d'envie.

C’est triste quand même.  
Je mets autant de côté chaque mois que je le faisais en début de carrière il y a un petit paquet d’années. Et même la en prenant un beau boost en changeant de boîte ça ne devrait pas changer grand chose. Ça va coller avec mon début de remboursement de prêt immobilier.  
 
Bref, faites des gosses

 
C'est un peu vrai. Par exemple dans mon cas, ce n'est pas comme si on m'avait proposé de prendre plus de responsabilités    

 
Avec 10 ans d'experience, j'ajouterais quand meme une nuance a ce que tu as dis  en gras: pour moi ce n'est pas une histoire de combat ou de volonte (ca c'est une vision de taupin)mais simplement une question... d'amour !
Ce que je veux dire c'est que passées les premieres annees, tu vois la difference entre ceux qui ont la passion du boulot, et ceux qui n'aiment pas leur boulot/ont une vie en dehors/job = alimentaire, etc.  
Au fur a mesure des annees, le passionné, meme si moins doué a la base, va toucher a tout et emmagasiner beaucoup plus de connaissances, de savoir-faire, etendre son reseau, etc. alors que le blasé va stagner. Jusqu'a un point ou le passioné va devenir intrinsequement plus efficace et compétent que le super-diplomé. Ca se voit sur des longues periodes. D'ailleurs c'est pour ca que certaines personnes deviennent des "experts" par exemple, sans consideration aucune pour le diplome a la base.

 
je remplacerais amour par travail
on peut ne pas aimer particulièrement ce que l'on fait mais y mettre beaucoup d'énergie.  Et je suis entirement d'accord sur le fait que ca se voie sur des longues periodes.

Il y a aussi des personnes non passionnées qui ont juste les dents longues...

Après résumer l'amour de son travail exclusivement aux aspects techniques c'est très réducteur. Le côté humain est très important aussi je pense. Bosser sur un sujet intéressant mais avec des cons, passionné ou pas, tu finis démotivé. Puis tu peux rajouter l'aspect vie perso, la santé, etc. Bref c'est tout un environnement qui détermine la motivation pour moi.

 
Oui la motivation, la passion c'est un peu la meme chose.    
 
Et quelqu'un qui n'aime pas son boulot mais qui y mets beaucoup d'energie, mouais, au debut d'accord mais sur 30 ans moi j'appelle ca un maso

 
Et tu penses que ca n'existe pas?
J'ai envie de dire qu'il y a surement plus de masos que de passionnés, mais ca ne se base pas sur grand chose, simplement il y a quand meme un enorme tas de metiers ou l'interet du job est faible, la paye ne fera jamais de bonds hors du commun, et pourtant certains s'y tuent a la tache quand meme. On peut y voir de l'ambition melée d'aveuglement sur ses perspectives, mais etrangement ca peut durer tres longtemps pour certains.

Je connais pas beaucoup de gens passionés par l’audit financier, en revanche j’en connais un peu plus qui apprecient le salaire

 
La tu investis quand meme aussi dans l'immo en plus, meme au debut la part de remboursement des interets doit pas etre enorme. Du coup l'impression de peu épargner est un peu beaucoup biaisée.

Avec les taux records, je me plains pas vraiment ;-)
Mon salaire est dépensé sans remord

 
Comment tu peux être ric rac avec plus de 6K net par mois  
J'aurais du mal à tout dépenser même à Paris  

 
Y a déjà un beau facteur qui est l'impôt sur le revenu dans la tranche à 41% soit un total de 12000e annuel. Donc j'ai déjà 1000 euro par mois qui part...

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Bah faut faire des gosses pour réduire les impôts  

B'soir,
 
Question pour un ami, quelle salaire serait envisageable pour un "Traffic Manager - Web Marketing" avec 4/5 ans d'expérience en province proche de la Suisse?
 
Merci
 

Tellement français de parler d'abord de l'impôt et pas du logement, de sa bagnole, de ses vacances ou de ses restaus qui, combinés, pèsent sûrement beaucoup plus lourd

OK, on corrige :
"Comment tu peux être ric rac avec plus de 5K net par mois   
J'aurais du mal à tout dépenser même à Paris "
 

Ric rac ça ne veut pas dire galerer à acheter des pates en fin de mois, peut etre juste ne pas pouvoir se faire un double étoilé la derniere semaine alors qu’il en aurait envie. C’est juste une question de niveau de vie, certains dépensent 10k sans soucis

Quelqu'un au Smic se demande comment on peut être limite avec 2000 € net, quelqu'un a 2000 € comment on peut l'être avec 3500€, etc....
 
Chacun ajuste son niveau de vie à ses revenus...

 
tu ne dois pas trouver grand chose  

Je pense qu'il voulait dire "net d'impôts".

 
Ca marche plus tant que ca, c'est plafonné.  
 

 
A la limite trouver une femme est plus rentable, le loyer reste le meme, soit elle bosse et donc rapporte quand meme des sous, soit elle ne bosse pas, donc economie d'impots et de services ( ).  
 
 

 
ce que je veux dire c'est que pour être trouveur, faut être créatif et le mec ne semble pas savoir comment dépenser 5k, il n'est pas très créatif donc il ne doit pas trouver grand chose.
 
je t'explique tout cela car on est vendredi, tu as de la chance.

Bonjour la Cie,
Bon, ça commence sérieusement à me [les] gonfler là
 
Je vous explique,
J'ai comme l'impression que je me fais baiser
Vous savez, un peu de la même manière que sur hfr
 
Topic destiné à parler salaire, il s'agit donc bien sûr du salaire
 
Bon, je commence par le tout-début concernant les offres d'emplois. Je ne parlerai donc pas des candidatures spontanées dans ce post.
Dans les annonces d'emplois, les employeurs/recruteurs :
_ mettent le salaire qu'ils proposent, ou une fourchette de salaire
ou
_ mettent du bullshit : genre : "Salaire en fonction de l'expérience", "Le salaire reste à définir selon le profil" ou ce genre de formule alakon
ou

ou
_ écrivent rien à propos du salaire
 
Je vais prendre mon dernier cas de figure, ma dernière expérience en la matière.
Je réponds à une annonce qui proposait une fourchette de salaire. Je décroche un entretien. Arrivé vers la fin de l'entretien, voilà que débarque la question du salaire de la part du directeur général. Et je réponds en donnant un salaire brut annuel compris dans la fourchette de salaire inscrit sur l'annonce.
 
En ajoutant que ça ma parait raisonnable, et en justifiant que j'ai l'expérience pour le poste dans tel domaine, tel domaine... Et l'investissement personnel sur ce poste car il exige des déplacements hebdomadaire sur plusieurs jours, ce que j'accepte.
Suite à sa demande sur mes prétentions salariales, voilà que le directeur général me rétorque qu'il y a des éléments variable qui s'ajoutent et à prendre en compte tel que l'intéressement et la participation aux bénéfices (1,5k€ + 1,4k€) + une prime personnelle annuelle de 1k€. Les recruteurs le font tous que de citer ces éléments variable pour que le candidat revienne sur son chiffre annoncé. Donc ça ne m'a pas impressionné
Mais j'ai bien vu que ce directeur général "tiquait" sur le salaire, aurait bien voulu que je revienne (à la baisse) sur mon chiffre.
Fin de l'entretien, les 2 recruteurs me disent qu'ils ont d'autres candidats à voir. Du coup, inutile que je pose la question "à partir de quand pouvez-vous me faire un retour ?"
 
Et depuis, plus de nouvelle. Silence radio complet de leur part.
 
Du coup, ça marche comme ça dans le monde du travail d'aujourd'hui : c'est le candidat annonçant sa prétention salariale la plus basse, même encore plus basse que la fourchette de salaire indiquée dans l'annonce qu'est recruté ou quoi ?