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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°878842
capitainei​gloo
Posté le 19-10-2006 à 11:41:41  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

ovnix a écrit :

parce que, justement, quand tu as un diplôme doré tu ne crains pas le licenciement... tu trouves très rapidement un meilleur job


 
je ne sais pas si c'est une légende urbaine ou si ca c'est réellement passé : un diplomé de l'X s'est vu refuser l'assurance chomage par les ASSEDIC sous prétexte qu'en sortant de cette école, il ne pouvait pas ne pas trouver de travail.

mood
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Posté le 19-10-2006 à 11:41:41  profilanswer
 

n°878849
Oski
Posté le 19-10-2006 à 11:50:37  profilanswer
 

capitaineigloo a écrit :

je ne sais pas si c'est une légende urbaine ou si ca c'est réellement passé : un diplomé de l'X s'est vu refuser l'assurance chomage par les ASSEDIC sous prétexte qu'en sortant de cette école, il ne pouvait pas ne pas trouver de travail.


M'etonnerait. J'ai un pote de Centrale qui en revenant de ses etudes a l'etranger a demandé le RMi en attendant de commencer à bosser et l'a touché quelques temps. Encore heureux que les procédures soient les mêmes pour tous. En plus l'X en question s'il a existé avait dû cotiser ce qu'il faut, et il serait aberrant de lui refuser ce à quoi il a droit comme les autres.

n°879007
Lalka
_
Posté le 19-10-2006 à 15:57:46  profilanswer
 

capitaineigloo a écrit :

je ne sais pas si c'est une légende urbaine ou si ca c'est réellement passé : un diplomé de l'X s'est vu refuser l'assurance chomage par les ASSEDIC sous prétexte qu'en sortant de cette école, il ne pouvait pas ne pas trouver de travail.


 
ca semble bidon
il ya quelque mois est mort un X qui avait passé 30 ans de sa vie comme clodo
on est comme tous le monde hein  [:spamafote]

n°879124
Fourmi23
Plop !
Posté le 19-10-2006 à 18:06:24  profilanswer
 

Lalka a écrit :

ca semble bidon
il ya quelque mois est mort un X qui avait passé 30 ans de sa vie comme clodo
on est comme tous le monde hein  [:spamafote]


C'est parcequ'il a pas eu son chomage !  :o

n°886775
chibani
Posté le 01-11-2006 à 18:47:05  profilanswer
 

Les priorités pour les universités, par Bernard Ramanantsoa et Jean-Louis Scaringella
LE MONDE | 01.11.06
Agacées ou froissées par le classement de Shanghaï, certaines voix s'élèvent aujourd'hui pour dire que la dualité grandes écoles-universités est un handicap pour la visibilité internationale du système d'enseignement supérieur français. Ces professions de foi, qui resurgissent périodiquement, ne résistent pourtant pas à une analyse sereine et ne doivent surtout pas masquer les enjeux cruciaux de l'enseignement supérieur.
 
Rétablissons d'abord certaines vérités souvent occultées, intentionnellement ou non, dans les débats : la première d'entre elles est la nécessité pour un pays d'avoir des filières élitistes. Elles existent dans tous les pays et ce sont elles que l'on cite en exemple, notamment dans les classements internationaux. Si l'enseignement supérieur doit concerner le plus grand nombre, il est tout aussi important qu'il y ait, dans notre pays comme dans les autres, des "fers de lance" du système éducatif. Les grandes écoles revendiquent, souvent à juste titre, ce statut, mais on oublie aussi de dire avec force que l'université française a aussi ses domaines d'excellence : le droit et l'économie dans certaines facultés, la médecine souvent et les mathématiques avec régulièrement nos médaillés Fields.
 
Il faut ensuite arrêter d'opposer systématiquement les universités aux écoles. On se plaît, par exemple, à rappeler de façon lancinante que les universités ne pourraient pas sélectionner. Cela est vrai si on regarde l'admission dans les universités après le baccalauréat. Mais ensuite on sait bien qu'arriver au niveau master et a fortiori au doctorat dans les universités de renom n'est pas une sinécure et n'est pas accessible à tout le monde. Les modes de sélection sont différents, certes, mais il faut y voir, avant tout, un respect des différents profils.
 
Enfin, reconsidérons le dernier avatar de cette opposition rituelle entre universités et grandes écoles : il faudrait faire absorber un système qui marche par un système qu'on dit aller mal ! Compte tenu de la dissymétrie, le nouvel ensemble n'aurait guère de chances de conserver le caractère d'excellence des grandes écoles et perdrait a fortiori en visibilité internationale. En outre, créer des mastodontes éducatifs n'est pas une solution. Ce n'est pas le nombre d'étudiants qui assure la qualité et la visibilité à une institution. C'est le nombre de professeurs chercheurs, le taux d'encadrement et la qualité des élèves.
 
Enfin, pourquoi vouloir tout uniformiser ? Dans une logique nationale et internationale, l'émulation au sein d'un système éducatif est un puissant aiguillon pour toutes ses composantes en matière de recherche, de qualité des formations et de professionnalisation. C'est parce qu'elles ont été confrontées à d'autres règles du jeu, en France et à l'étranger, que les meilleures grandes écoles se sont ouvertes à la recherche ; et c'est pour les mêmes raisons que l'université s'ouvre progressivement au monde professionnel.
 
La segmentation pertinente n'est plus aujourd'hui de distinguer les établissements suivant qu'ils relèvent de l'université publique ou sont des grandes écoles. A une logique de statut se substitue une logique de métiers : certains établissements développent un corps de chercheurs, avec pour objectif d'être des acteurs internationaux, d'autres, à vocation plus régionale, sont axés sur la délivrance du savoir et l'enseignement. Il convient d'encourager les écoles et universités relevant du même segment stratégique à nouer des partenariats solides. Et défaisons-nous de l'idée que seules les universités font de la recherche. Il suffit de comptabiliser les publications des uns et des autres pour constater qu'il y a chez les uns et les autres des champions comme il y a chez les uns et les autres des "débutants".
 
Nous ne voudrions pas que les appels - aussi légitimes soient-ils - à une meilleure gouvernance des uns et des autres ou à des fusions vécues comme la solution miracle nous fassent oublier les priorités immédiates. En tout premier lieu, il nous faut investir massivement dans l'enseignement supérieur et la recherche en se référant systématiquement à la stratégie de Lisbonne. Toutes les comparaisons internationales devraient nous paniquer. Il y va de la compétitivité de notre pays ! Les moyens manquent et les résultats récents des écoles françaises de gestion sont fragiles quand on sait ce qu'investissent aujourd'hui nos concurrents américains bien sûr, mais aussi espagnols et italiens : HEC devrait recruter plus de cent professeurs permanents pour avoir le taux d'encadrement des meilleures business schools mondiales.
 
L'interpénétration avec le monde professionnel doit être la deuxième priorité. Au-delà de ce que font déjà depuis longtemps les écoles et de plus en plus d'universités (stages, appui des corps professoraux permanents par des enseignants associés ou vacataires poursuivant leur activité en entreprise), il faut que nous créions des chaires d'entreprises et des fondations. En ce domaine, les exemples de Polytechnique ou d'HEC sont probants. Ces structures permettent certes de trouver des financements, mais - plus important - elles permettent, en respectant l'identité de chacun, de faire interagir au quotidien et sur de longues périodes les différents acteurs
 
Ensuite, il est primordial, pour les meilleures de nos institutions, de se confronter à la concurrence internationale. Il nous faut pour cela développer une culture de l'évaluation. Dans cette perspective, les accréditations internationales comme les classements internationaux sont stratégiques. Ils ont pour intérêt essentiel de permettre de se mesurer aux standards internationaux et ensuite d'exister sur la carte concurrentielle mondiale. Dans le domaine des sciences de gestion, les grandes écoles font d'ailleurs figurer la France à une place pour le moins honorable. Les universités devraient accepter d'affronter cette épreuve : celles qui l'ont déjà fait en sont fort satisfaites. Rester dans le "cocon" français sera fatal, même si c'est de mort lente. A ne pas accepter cette confrontation, nous donnons en plus l'image d'une nation frileuse et peu attractive pour les meilleurs élèves et les meilleurs professeurs. Enfin, les formations doivent être internationales dans leurs contenus et multiculturelles par leurs facultés et le recrutement de leurs étudiants.
 
On l'aura compris : l'investissement dans l'enseignement supérieur est, à nos yeux, une priorité nationale, pour le rayonnement culturel bien sûr mais aussi économique de la France. Ne nous trompons pas de combat. La question première est celle des ressources et de la prise de conscience nationale que "le champ de bataille" est mondial.

n°886887
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 01-11-2006 à 20:35:25  profilanswer
 

C'est beau toutes ces paroles mais il faut trouver les financements et  
-Convaincre les syndicats etudiants du bien fondé de la reforme
-Convaincre les "furuts ingenieurs" a grosse tete de se melanger avec le "bas peuple" de la Fac.

n°886894
Rico354
Posté le 01-11-2006 à 20:41:17  profilanswer
 

La séléction à l'université est inévitable... Si on veut les sauver du naufrage. Les grandes écoles et les universités doivent se rapprocher et rassembler leurs synergies pour pouvoir former des pôles de formation et de recherche scientifique qui soient capables de rivaliser avec les + préstigieuses universités anglosaxonnes. Une école d'ingé qui doit rassembler entre 500 et 1000 étudiants n'a aucune visibilité à l'internationale et elle ne fait pas le poids... Il faut regrouper entre 15000 et 20000 étudiants au sein d'un même pôle de formations et peut être autant de chercheur.

n°886895
simboss
Posté le 01-11-2006 à 20:41:33  profilanswer
 

Enfin en l'occurence il ne parle pas de melange.
 
Mais a part augmenter les budgets (ce qu'il faut evidemment faire) il n'apporte pas specialement de solution. Je prefererai un article qui donne des solutions concretes, ou mieux qui parle de la mise en place de ces solutions, plutot que toujours la meme chose a un ou 2 details pres. Tout le monde est d'accord ou presque sur les symptomes, mais concretement, c'est quoi le remede...

n°886910
Rico354
Posté le 01-11-2006 à 20:48:43  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

-Convaincre les "furuts ingenieurs" a grosse tete de se melanger avec le "bas peuple" de la Fac.

Tout dépend de ce que tu appelles "bas peuple", si tu parles des glandues qui chauffent le banc des facs en deug effectivement il n'y aura pas de mélange et il ne faut pas de mélange. Mais si tu parles des gars qui sont arrivés à bac +5 je pense que les "furuts ingenieurs a grosse tete" se mélangeront non sans mal. Mais quitte à changer de système des facs lorsqu'elles seront suffisament proche des grandes écoles.

n°886947
chibani
Posté le 01-11-2006 à 21:23:37  profilanswer
 

La selection et la limitation des effectis apportent la clé du budget. Quand on enseigne a 45000 etudiants en psycho a 500 €/an (c qui est trop peu) alors que seuls 4500 termineront leurs etudes et que l'on a besoin de 450 psi, il est clair que si l'on commencait avec 2000 etudiants, avec le meme budget, on disposerait de plus de 20 000 € par tete de pipe ce qui devient tres correcte.

mood
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Posté le 01-11-2006 à 21:23:37  profilanswer
 

n°886956
chibani
Posté le 01-11-2006 à 21:27:48  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

Tout dépend de ce que tu appelles "bas peuple", si tu parles des glandues qui chauffent le banc des facs en deug effectivement il n'y aura pas de mélange et il ne faut pas de mélange. Mais si tu parles des gars qui sont arrivés à bac +5 je pense que les "furuts ingenieurs a grosse tete" se mélangeront non sans mal. Mais quitte à changer de système des facs lorsqu'elles seront suffisament proche des grandes écoles.


Pas seulement des glandus.  
Je rappelle que selon la presse d'hier qui cite un syndicat etudiant ,40000 etudiantes se prostitueraient. Certaines pour financer leurs etudes, soit. Mais pour d'autres, et cela etait clairement prouvé pour un certain nombre de marocaines, le statut d'etudiant est simplement le moyen d'avoir le visa pour la france et de beneficier de la securité sociale.

n°886976
Rico354
Posté le 01-11-2006 à 21:39:21  profilanswer
 

Justement la sélection va nettoyer les bancs de la fac ce qui serait un moindre mal...

n°886996
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 01-11-2006 à 21:46:19  profilanswer
 

Citation :

Je rappelle que selon la presse d'hier qui cite un syndicat etudiant ,40000 etudiantes se prostitueraient. Certaines pour financer leurs etudes, soit. Mais pour d'autres, et cela etait clairement prouvé pour un certain nombre de marocaines, le statut d'etudiant est simplement le moyen d'avoir le visa pour la france et de beneficier de la securité sociale.


Les étudiantes (françaises ou non) qui se prostituent pour pouvoir se payer leurs études, c'est bien un problème lié au système éducatif.
Les immigrées qui se servent du statut d'étudiant pour pouvoir se prostituer en France, c'est triste, mais ce n'est pas un problème lié au système éducatif, ce serait la même chose si elles avaient un visa tourisme. Je ne vois pas trop le lien avec l'université sélective.

n°887009
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 01-11-2006 à 21:50:44  profilanswer
 

jsais pas vous, mais perso si je dois bosser au mc do à 26 ans, je prefere avoir un doctorat en poche que simplement le bac


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°887037
chibani
Posté le 01-11-2006 à 22:05:07  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

Citation :

Je rappelle que selon la presse d'hier qui cite un syndicat etudiant ,40000 etudiantes se prostitueraient. Certaines pour financer leurs etudes, soit. Mais pour d'autres, et cela etait clairement prouvé pour un certain nombre de marocaines, le statut d'etudiant est simplement le moyen d'avoir le visa pour la france et de beneficier de la securité sociale.


Les étudiantes (françaises ou non) qui se prostituent pour pouvoir se payer leurs études, c'est bien un problème lié au système éducatif.
Les immigrées qui se servent du statut d'étudiant pour pouvoir se prostituer en France, c'est triste, mais ce n'est pas un problème lié au système éducatif, ce serait la même chose si elles avaient un visa tourisme. Je ne vois pas trop le lien avec l'université sélective.


1° le visa de tourisme est virtuellement impossible a obtenir
2° Quand on parle de budget par etudiant, on se referre aux etudiants inscrits. Sont-ce des etudiants réel ou bidon, ? Cela a un effet direct sur sur le budget par etudiant reel.

n°887039
chibani
Posté le 01-11-2006 à 22:06:37  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

jsais pas vous, mais perso si je dois bosser au mc do à 26 ans, je prefere avoir un doctorat en poche que simplement le bac


Il vaudrait sans doute mieux avoir un diplome qui mene a un travail, par exemple dans tous les metiers du batiment.

n°887042
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 01-11-2006 à 22:09:12  profilanswer
 

Remplace visa de tourisme par présence clandestine, c'est pareil.  :heink:  
 
Si c'est pour des raisons de budget que tu t'intéresses au problème de la prostitution, ce n'est pas significatif. Si 40 000 étudiantes se prostituent, et même si elles étaient toutes des immigrées dans le cas particulier que tu décris, c'est un nombre négligeable devant la masse d'étudiants qui ne sont pas dans cette situation. Du point de vue du budget par tête de pipe, c'est donc insignifiant (même si c'est pas le cas d'un point de vue humain).

Message cité 1 fois
Message édité par Bruyere le 01-11-2006 à 22:09:50
n°887132
asimov_sol​enzan
Posté le 01-11-2006 à 23:47:16  profilanswer
 

Perso je suis pas trop d'accord avec l'idée de mettre une sélection à l'entrée de la fac, exemple moi j'ai fait STT au lycée je travaillais pas des masses on va dire... mais derrière ça m'a pas empêcher de me mettre réellement au boulot et de faire une MSG et maintenant d'être en Master Banque, si on avait introduit la sélection des le départ les parcours comme ça deviendraient impossible et dieu sait qu'il y a pas mal de personnes qui sont dans ce cas.
 
Pour ce qui est des facs je pense qu'il faudrait surtout surveiller ce que les profs y font, pour faire ma deuxième année de master j'ai visité pas mal de site internet de fac et c'est hallucinant de voir le nombre de formations qui ne mènent à rien (exemple sympa pour la blague:management des carrières d'artistes à Lyon II) que ce soit dans les filières lettres sports ou tout à déja été dit, mais faut voir aussi les master à la con qu'on peut voir dans les UFR d'éco-gestion ou droit. Et là on se dit "Bordel y a des commissions qui ont validé ces trucs là !?"
 
Et j'en profite pour foutre en l'air la Fac de Saint Quentin en Yvelines où s'est devenu Scandaleux: Cette fac c'est un cas d'école, au moment du LMD ce sont les chercheurs qui ont réellement pris le pouvoir et ils se sont fait leurs propres master et ça va pour eux ils se font plaisir. Il faut savoir que les chercheurs à Saint-Quentin c'est soit Théorie de Management ou Ecologie alors voila le résultat:
 
 
Mention Administration et gestion des entreprises information
masters professionnels :
 Spécialité Administration des entreprises
 Spécialité Gestion des Ressources Humaines (GRH)
 Spécialité Management international de la Parfumerie, de la Cosmétique et de l'Aromatique alimentaire (MIPCA)
 
Mention Sciences du management (C'est ce qui correspond aux MSG)
master recherche :
 Spécialité Evolutions technologiques, organisationnelles et stratégiques (ETOS)
 
masters professionnels :
 Spécialité Management et Qualité Globale (MQG)
 Spécialité Management stratégique et changement (MSC)
 Spécialité Management, Qualité et Conduite d'Affaires (MQCA)
 
Tout ce qui suit c'est Science Eco:    
 
Présentation du domaine information
 
Mention Economie et gouvernance de l'environnement et du territoire (EGET) information
master recherche :
 Spécialité Développement Durable et Intégré (DESTIN)
 
Parcours proposés: Economie écologique - Environnement et Politiques de développement durable (3E-SDP), Développement Socialement Durable (DSD)
 
masters professionnels :
 Spécialité Analyse économique et gouvernance des risques (AEGR)
 Spécialité Sécurité des Transports
 Spécialité Tourisme et environnement
 
Mention Ingénierie du développement durable (IDD)  information
master recherche :
 Spécialité Interactions climat / environnement / société (PERICLES)
 
masters professionnels :
 Spécialité Droit de l'environnement, sécurité et qualité dans l'entreprise
 Spécialité Médiation des connaissances environnementales : partenariats pour le développement durable
 
Parcours proposés: Environnement - Territoire, Entreprise - Partenariat
 Spécialité Sciences et techniques du génie logistique : logistique sur internet, systèmes d'information et NTIC
 Spécialité Stratégies de Développement Durable et Responsabilité Sociale des Entreprises
 
Mention Sciences de l'environnement (SEN) information
masters recherche :
 Spécialité Interactions climat / environnement / société (PERICLES)
 Spécialité Interactions Climat-Environnement et télédétection (ICE)
 Spécialité Planétologie
 
master professionnel :
 Spécialité Qualité de l'air et lutte contre le bruit
 
 
Alors c'est un gachi énorme puisque cette fac se trouve près de la Défense et de Paris donc à priori pour la filière science éco des masters un peu plus "normaux" serait plus indiqués. Résultat après le Deug (qui est resté correct) y a plus personne tout le monde se tire, ceux qui restent sont ceux qui n'ont pas pu partir et je pense pas qu'il soit aisé de trouver un emploi après être passé par un de ces masters, la direction de la fac à d'ailleurs prévu de continuer à aller dans le mur en ouvrant un CFA portant sur l'environnement l'hygiène la santé et la sécurité (des secteurs ou y a quasiment pas de boulot). Le plus révoltant c'est qu'une minorité de profs s'éclatent en ouvrant des masters sans débouchés (eux remarquez ils s'en foutent ensuite ils n'auront pas à aller sur le marché du travail et ils sont payés) et que le conseil général finance, le fric a pas fini d'être balancé par la fenêtre...
   
 
 

n°887134
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 01-11-2006 à 23:48:07  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

Justement la sélection va nettoyer les bancs de la fac ce qui serait un moindre mal...


 
nettoyer les bancs de fac implique que certains qui sont dessus n'ont rien a y faire, or la fac devrait plutot nettoyer ceux qui sont inscrits et qui ne sont justement PAS sur ces bancs.
 
La selection à l'entrée sert a rien, tu peux réussir un exam d'entrée et après rien glander derriere ou même faire le tour du monde ou prendre une année sabatique.
Jusque là la notation des absences sert parfois il me semble pour les boursiers je crois, et j'ai pas souvent vu des feuilles de présence circuler en amphi :D
 
Je pense quand même que toute personne qui suit de manière assidue les cours doit avoir sa chance, même si son niveau est ric rac. Je pense pas que le probleme soit les gens qui ont un faible niveau et qui "travaillent".
 
On amalgame aussi plusieurs choses, on amalgame les filière surchargées qui déboucheront sur pas grand chose, avec ceux qui s'inscrivent à la fac juste pour avoir la mutuelle (par exemple) et des reducs.
 
Certains n'ont jamais mis les pieds à la fac à entendre leur discours.

n°887136
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 01-11-2006 à 23:51:47  profilanswer
 

Citation :

Je pense quand même que toute personne qui suit de manière assidue les cours doit avoir sa chance, même si son niveau est ric rac.


Quelqu'un qui travaille comme un fou sans arriver à rien, c'est vraiment dommage pour lui, mais au final, niveau capacités acquises, il n'est pas différent de quelqu'un qui ne fout rien.  [:angefox]

n°887138
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 01-11-2006 à 23:55:48  profilanswer
 


 
je suis d'accord avec le début concernant la selection, car ce cas est celui de pas mal de monde, mais ton analyse sur la pertinence des masters c'est de la merde :D
tu te base simplement sur le fait que tu penses que ça mènera a rien pour dire que c'est naze, alors que t'en sais absolument rien. :non:


Message édité par basketor63 le 01-11-2006 à 23:56:12
n°887142
asimov_sol​enzan
Posté le 02-11-2006 à 00:07:18  profilanswer
 

Faut simplement être réaliste: J'étais dans la filière gestion je peux te dire que c'est pas la joie, avoir la tête sur les épaules sa fait pas de mal de temps en temps, tu crois franchement qu'avec Master Management et Qualité Globale (MQG) ou
Master Management stratégique et changement (MSC) ou encore Master Management, Qualité et Conduite d'Affaires (MQCA)  t'es bien parré pour la vie active ?  
 
Si tu veux faire de l'environnement c'est une école d'ingé qu'il faut faire et avoir des compétences rélles (et encore ça recrute pas des masses) mais pas une fac de sciences éco, pareil pour la qualité...
 

n°887172
alec-psy
Yékrik Yékrak!
Posté le 02-11-2006 à 02:33:52  profilanswer
 

Un peu HS je me suis toujours demander qu'est que cela voulait bien signifier management de la qualité. Devrait pas y'en avoir des masses!


---------------
"Avoir la vie devant soi"
n°887176
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 05:04:51  profilanswer
 

asimov_solenzan a écrit :

Faut simplement être réaliste: J'étais dans la filière gestion je peux te dire que c'est pas la joie, avoir la tête sur les épaules sa fait pas de mal de temps en temps, tu crois franchement qu'avec Master Management et Qualité Globale (MQG) ou
Master Management stratégique et changement (MSC) ou encore Master Management, Qualité et Conduite d'Affaires (MQCA)  t'es bien parré pour la vie active ?  
 
Si tu veux faire de l'environnement c'est une école d'ingé qu'il faut faire et avoir des compétences rélles (et encore ça recrute pas des masses) mais pas une fac de sciences éco, pareil pour la qualité...


 
j'ai souvent halluciné en entendant les intitulés de Master que certains personnes que j'ai pu rencontré avaient fait, mais bon au moins ils bossaient :D
En informatique les intitulés sont tous plus bidons les un que les autres et au final on fini presque tout en SS2I a faire des trucs qui ont vraiment peu de rapport avec le Master. Des trucs vraiment pas complexes d'ailleurs souvent.

n°887177
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 05:11:44  profilanswer
 

alec-psy a écrit :

Un peu HS je me suis toujours demander qu'est que cela voulait bien signifier management de la qualité. Devrait pas y'en avoir des masses!


 
j'en sais rien mais ça doit quand même être suffisament abstrait pour s'adapter à des process métiers que l'on retrouve dans beaucoup de boites.
 
Enfin il me semble que c'est ça les masters surtout.
 
Les entreprises avec la frilosité extreme actuelle, prétendent que la fac forme pas, juste parceque ce qu'ils veulent c'est des gens completement formatés, à leur boite si possible, mais ça c'est pas possible.
Le seul moyen serait d'avoir des stages en alternance, c'est le moins risqué pour une boite.
Vous verez si on retourne au plein emploi un jour (ahah) les boites commenceront à ce dire que tient ptetre que ce diplome "exotique" serait un plus pour la boite. :D
 
 

n°887214
chibani
Posté le 02-11-2006 à 09:51:06  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

Remplace visa de tourisme par présence clandestine, c'est pareil.  :heink:  
 
Si c'est pour des raisons de budget que tu t'intéresses au problème de la prostitution, ce n'est pas significatif. Si 40 000 étudiantes se prostituent, et même si elles étaient toutes des immigrées dans le cas particulier que tu décris, c'est un nombre négligeable devant la masse d'étudiants qui ne sont pas dans cette situation. Du point de vue du budget par tête de pipe, c'est donc insignifiant (même si c'est pas le cas d'un point de vue humain).


Pour faire simple, je souhaiterais qu'il y ait a la fac les memes procedures qu'en ecole de commerce:
1° selection a l'entrée.
2° controle des presences; 3 absences = exclusion définitive.
3° autonolie complete des établissements pour effectifs, cout scolarité, criteres d'acces, embauche controle et débauche du personnel
4° statut de droit commun pour le personnel = pas de fonctionnaires a vie.
 
Le nombre d'etudiant en premiere année serait divisé probablement par dix et a budget constant les moyens par etudiants grandioses.
 
Ce n'est pas du reve; ca exite ailleurs dans le monde et en france dans les ecoles, alors!

n°887215
chibani
Posté le 02-11-2006 à 09:52:17  profilanswer
 

asimov_solenzan a écrit :

Perso je suis pas trop d'accord avec l'idée de mettre une sélection à l'entrée de la fac, exemple moi j'ai fait STT au lycée je travaillais pas des masses on va dire... mais derrière ça m'a pas empêcher de me mettre réellement au boulot et de faire une MSG et maintenant d'être en Master Banque, si on avait introduit la sélection des le départ les parcours comme ça deviendraient impossible et dieu sait qu'il y a pas mal de personnes qui sont dans ce cas.
 
Pour ce qui est des facs je pense qu'il faudrait surtout surveiller ce que les profs y font, pour faire ma deuxième année de master j'ai visité pas mal de site internet de fac et c'est hallucinant de voir le nombre de formations qui ne mènent à rien (exemple sympa pour la blague:management des carrières d'artistes à Lyon II) que ce soit dans les filières lettres sports ou tout à déja été dit, mais faut voir aussi les master à la con qu'on peut voir dans les UFR d'éco-gestion ou droit. Et là on se dit "Bordel y a des commissions qui ont validé ces trucs là !?"
 
Et j'en profite pour foutre en l'air la Fac de Saint Quentin en Yvelines où s'est devenu Scandaleux: Cette fac c'est un cas d'école, au moment du LMD ce sont les chercheurs qui ont réellement pris le pouvoir et ils se sont fait leurs propres master et ça va pour eux ils se font plaisir. Il faut savoir que les chercheurs à Saint-Quentin c'est soit Théorie de Management ou Ecologie alors voila le résultat:
 
 
Mention Administration et gestion des entreprises information
masters professionnels :
 Spécialité Administration des entreprises
 Spécialité Gestion des Ressources Humaines (GRH)
 Spécialité Management international de la Parfumerie, de la Cosmétique et de l'Aromatique alimentaire (MIPCA)
 
Mention Sciences du management (C'est ce qui correspond aux MSG)
master recherche :
 Spécialité Evolutions technologiques, organisationnelles et stratégiques (ETOS)
 
masters professionnels :
 Spécialité Management et Qualité Globale (MQG)
 Spécialité Management stratégique et changement (MSC)
 Spécialité Management, Qualité et Conduite d'Affaires (MQCA)
 
Tout ce qui suit c'est Science Eco:    
 
Présentation du domaine information
 
Mention Economie et gouvernance de l'environnement et du territoire (EGET) information
master recherche :
 Spécialité Développement Durable et Intégré (DESTIN)
 
Parcours proposés: Economie écologique - Environnement et Politiques de développement durable (3E-SDP), Développement Socialement Durable (DSD)
 
masters professionnels :
 Spécialité Analyse économique et gouvernance des risques (AEGR)
 Spécialité Sécurité des Transports
 Spécialité Tourisme et environnement
 
Mention Ingénierie du développement durable (IDD)  information
master recherche :
 Spécialité Interactions climat / environnement / société (PERICLES)
 
masters professionnels :
 Spécialité Droit de l'environnement, sécurité et qualité dans l'entreprise
 Spécialité Médiation des connaissances environnementales : partenariats pour le développement durable
 
Parcours proposés: Environnement - Territoire, Entreprise - Partenariat
 Spécialité Sciences et techniques du génie logistique : logistique sur internet, systèmes d'information et NTIC
 Spécialité Stratégies de Développement Durable et Responsabilité Sociale des Entreprises
 
Mention Sciences de l'environnement (SEN) information
masters recherche :
 Spécialité Interactions climat / environnement / société (PERICLES)
 Spécialité Interactions Climat-Environnement et télédétection (ICE)
 Spécialité Planétologie
 
master professionnel :
 Spécialité Qualité de l'air et lutte contre le bruit
 
 
Alors c'est un gachi énorme puisque cette fac se trouve près de la Défense et de Paris donc à priori pour la filière science éco des masters un peu plus "normaux" serait plus indiqués. Résultat après le Deug (qui est resté correct) y a plus personne tout le monde se tire, ceux qui restent sont ceux qui n'ont pas pu partir et je pense pas qu'il soit aisé de trouver un emploi après être passé par un de ces masters, la direction de la fac à d'ailleurs prévu de continuer à aller dans le mur en ouvrant un CFA portant sur l'environnement l'hygiène la santé et la sécurité (des secteurs ou y a quasiment pas de boulot). Le plus révoltant c'est qu'une minorité de profs s'éclatent en ouvrant des masters sans débouchés (eux remarquez ils s'en foutent ensuite ils n'auront pas à aller sur le marché du travail et ils sont payés) et que le conseil général finance, le fric a pas fini d'être balancé par la fenêtre...


 
 
Il s'agit avant tout de creer ex nihilo une charge de travail pour les enseignants.

n°887218
Oski
Posté le 02-11-2006 à 09:59:12  profilanswer
 

chibani a écrit :

Pour faire simple, je souhaiterais qu'il y ait a la fac les memes procedures qu'en ecole de commerce:
1° selection a l'entrée.
2° controle des presences; 3 absences = exclusion définitive.
3° autonolie complete des établissements pour effectifs, cout scolarité, criteres d'acces, embauche controle et débauche du personnel
4° statut de droit commun pour le personnel = pas de fonctionnaires a vie.
 
Le nombre d'etudiant en premiere année serait divisé probablement par dix et a budget constant les moyens par etudiants grandioses.
 
Ce n'est pas du reve; ca exite ailleurs dans le monde et en france dans les ecoles, alors!


Sauf que les facs etant financees par l'etat et que ce dernier n'etant pas ce qu'on peut appeler riche, m'est avis que meme si on pouvait faire tout ce que tu dis, le budget des universites serait alors bien bien revu a la baisse (forcement : "s'il y a 10 fois moins d'etudiants, il y a besoin de moins d'argent, d'autant plus que les 90% que tu n'as pas pris, il va falloir faire quelquechose avec eux, et que ca va couter de l'argent de leur cote aussi" ).
 
En plus quand on voit comment la France s'enflamme pour des petites reformes pas forcement negatives en plus (je ne veux pas relancer le debat du bien ou non du CPE, mais l'important ici est de voir les reactions que ca a engendre), un projet comme le tien reste a court et moyen terme un projet completement impossible. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas d'accord personnellement.

n°887219
Rico354
Posté le 02-11-2006 à 10:02:44  profilanswer
 

A mon avis le problème des masters c'est qu'ils ne sont pas dotés de toute l'infrastructure d'une école d'ingé. En école d'ingé les profs sont plus impliqués dans ce qu'ils font, l'administration est plus à disposion aux éléves, il y a des assoc', des bureaux des stages et emplois, un réseau d'ancien et des locaux plus confortable et doter en matériel... Bref l'étudiant est bien encadré. Et à mon avis si l'université n'instaure pas de séléction elle ne fera jamais venir les bons éléves dans ses rangs et donc elle n'investira pas dans ses locaux et dans son administration comme le fait les écoles d'ingé. Voila tout.

Message cité 1 fois
Message édité par Rico354 le 02-11-2006 à 10:04:02
n°887221
Rico354
Posté le 02-11-2006 à 10:05:27  profilanswer
 

chibani a écrit :

Pour faire simple, je souhaiterais qu'il y ait a la fac les memes procedures qu'en ecole de commerce:
1° selection a l'entrée.
2° controle des presences; 3 absences = exclusion définitive.
3° autonolie complete des établissements pour effectifs, cout scolarité, criteres d'acces, embauche controle et débauche du personnel
4° statut de droit commun pour le personnel = pas de fonctionnaires a vie.
 
Le nombre d'etudiant en premiere année serait divisé probablement par dix et a budget constant les moyens par etudiants grandioses.
 
Ce n'est pas du reve; ca exite ailleurs dans le monde et en france dans les ecoles, alors!


 
Les iae fonctionnent déjà comme ça... Mais c'est vrai qu'ils ne font que les masters. L'idéal ce serait une structure comme les iae mais à l'échelle d'une université.


Message édité par Rico354 le 02-11-2006 à 10:08:08
n°887224
simboss
Posté le 02-11-2006 à 10:07:21  profilanswer
 

chibani a écrit :

Pour faire simple, je souhaiterais qu'il y ait a la fac les memes procedures qu'en ecole de commerce:
1° selection a l'entrée.
2° controle des presences; 3 absences = exclusion définitive.
3° autonolie complete des établissements pour effectifs, cout scolarité, criteres d'acces, embauche controle et débauche du personnel
4° statut de droit commun pour le personnel = pas de fonctionnaires a vie.
 
Le nombre d'etudiant en premiere année serait divisé probablement par dix et a budget constant les moyens par etudiants grandioses.
 
Ce n'est pas du reve; ca exite ailleurs dans le monde et en france dans les ecoles, alors!


 
Tjs le emem probleme, on fait quoi des autres?
 
On ne peut pas faire une reforme par petits bouts, meme si en l'occurence il s'agit du plus gros bout, sans prevoir des solutions alternatives. Ca ne veut pas forcement dire que certains ne resteront pas sur le carreau, mais avec ce que tu proposes on a plus que 20% des bacheliers qui font des etudes sup.  
En plus une autonomie complete des etablissements n'est pas forcement souhaitable, l'argent vient de l'Etat, il semble logique qu'il puisse en disposer pour mettre en place des politques plus globales (et surtout exercer un controle, je n'ai pas une confiance aveugle dans les vertus de l'autogestion, surtout dans des structures qui n'y sont pas habituées).  

n°887229
Rico354
Posté le 02-11-2006 à 10:15:07  profilanswer
 

simboss a écrit :

Tjs le emem probleme, on fait quoi des autres?
 
On ne peut pas faire une reforme par petits bouts, meme si en l'occurence il s'agit du plus gros bout, sans prevoir des solutions alternatives. Ca ne veut pas forcement dire que certains ne resteront pas sur le carreau, mais avec ce que tu proposes on a plus que 20% des bacheliers qui font des etudes sup.

Ouai mais peut être qu'ils sont que 20% à pouvoir faire des études sup... Inutile d'intégrer les autres 80% ça coûte chére et ça ne sert à rien.
 

simboss a écrit :

En plus une autonomie complete des etablissements n'est pas forcement souhaitable, l'argent vient de l'Etat, il semble logique qu'il puisse en disposer pour mettre en place des politques plus globales (et surtout exercer un controle, je n'ai pas une confiance aveugle dans les vertus de l'autogestion, surtout dans des structures qui n'y sont pas habituées).

Il me semble que tu n'as pas compris. L'autonomie des universités c'est pour mieux répartir le budget. Je pense que chaque université à ses spécificités et ses préférences donc laissons les gérer librement le budget. Mais est-ce que tu sais comme l'état répartit leur budget de ses facs en ce moment ?? L'état établit le budget au métre carré que l'université dispose !!!! Tu crois que c'est une bonne gestion du budget toi!!!

Message cité 1 fois
Message édité par Rico354 le 02-11-2006 à 10:18:09
n°887237
simboss
Posté le 02-11-2006 à 10:28:20  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

Ouai mais peut être qu'ils sont que 20% à pouvoir faire des études sup... Inutile d'intégrer les autres 80% ça coûte chére et ça ne sert à rien.


 
Je n'ai pas parlé de bac+5, mais simplement d'etudes sups. Et meme ds ce cas, en admettant que seuls 20% accedent a des etudes superieures (bel objectif en terme de progres, comme ca on pourra concurrencer la chine avec nos petits bras musclés), il faut au moins reformer le lycée pour ne pas avoir des bacs generaux destinés a des etudes sups sans rien au bout, parce que c'est un beau gachis aussi.
 

Citation :

Il me semble que tu n'as pas compris. L'autonomie des universités c'est pour mieux répartir le budget. Je pense que chaque université à ses spécificités et ses préférences donc laissons les gérer librement le budget. Mais est-ce que tu sais comme l'état répartit le budget de ses facs en ce moment ?? L'état établit le budget au métre carré que l'université dispose !!!! Tu crois que c'est une bonne gestion du budget toi!!!


 
L'autonomie ca n'est pas juste de mieux repartir le budget (va falloir que tu m'expliques comment on fait pour repartir l'argent de l'Etat entre des universités autonomes, c comme si tu demandais ds une entreprise aux gens combien ils veulent etre payés...), c'est surtout laisser le choix de l'utilisation de l'argent. En soi c'est une bonne idée, mais d'apres l'exemple donné si dessus de l'UVSQ ou les masters assez irrealistes se multiplient, il faut laisser un organisme de controle de tout ca, tout en mettant en place une regulation plus simple basée sur l'offre et la demande des etudiants (Je ne fais confiance ni a l'un ni a l'autre laissés seuls, dans les 2 cas on a des exces).
 
Sinon on peut faire un systeme entierement privé, l'argent ne vient plus de l'Etat, et on donne des bourses bcp plus importantes. Mais la on entre ds un debat bcp plus idéologique pour savoir si l'education est un bien comme un autre ou si un pays doit absolument avoir le controle sur celle ci.

n°887251
Rico354
Posté le 02-11-2006 à 10:54:30  profilanswer
 

simboss a écrit :

Je n'ai pas parlé de bac+5, mais simplement d'etudes sups. Et meme ds ce cas, en admettant que seuls 20% accedent a des etudes superieures (bel objectif en terme de progres, comme ca on pourra concurrencer la chine avec nos petits bras musclés), il faut au moins reformer le lycée pour ne pas avoir des bacs generaux destinés a des etudes sups sans rien au bout, parce que c'est un beau gachis aussi.

Je pense que c'est plus un pbl d'orientation des étudiants... Et justement la sélection permet d'orienter les étudiants. Si l'université accepte 800 étudiants en bio alors que le marché n'est pas porteur... Effectivement il y aura beacoup de gachis mais si la fac instaure une séléction par exemple 200 admis en bio on aura effectivement moins de gachis et un meilleur encadrement des étudiants et donc de meilleur débouché
 
 

simboss a écrit :

L'autonomie ca n'est pas juste de mieux repartir le budget (va falloir que tu m'expliques comment on fait pour repartir l'argent de l'Etat entre des universités autonomes, c comme si tu demandais ds une entreprise aux gens combien ils veulent etre payés...), c'est surtout laisser le choix de l'utilisation de l'argent. En soi c'est une bonne idée, mais d'apres l'exemple donné si dessus de l'UVSQ ou les masters assez irrealistes se multiplient, il faut laisser un organisme de controle de tout ca, tout en mettant en place une regulation plus simple basée sur l'offre et la demande des etudiants (Je ne fais confiance ni a l'un ni a l'autre laissés seuls, dans les 2 cas on a des exces).

L'état avec l'aide les collectivités et de la région pourront voter un budget cohérent et en phase avec la politique mené par l'université en question... Mais pour l'UVSQ c'est très très étonnant. Il faudra instaurer des gardes fous (comme partout d'ailleur)...  
 

simboss a écrit :

Sinon on peut faire un systeme entierement privé, l'argent ne vient plus de l'Etat, et on donne des bourses bcp plus importantes. Mais la on entre ds un debat bcp plus idéologique pour savoir si l'education est un bien comme un autre ou si un pays doit absolument avoir le controle sur celle ci.


Ouai et j'irai encore plus loin... Comme il se fait dans beaucoup de pays déjà, les universités peuvent devenir des sociétés anonymes à fond public et privé... A bonne entendeur salut.

Message cité 1 fois
Message édité par Rico354 le 02-11-2006 à 10:55:56
n°887308
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 12:09:01  profilanswer
 

chibani a écrit :

Pour faire simple, je souhaiterais qu'il y ait a la fac les memes procedures qu'en ecole de commerce:
1° selection a l'entrée.
2° controle des presences; 3 absences = exclusion définitive.
3° autonolie complete des établissements pour effectifs, cout scolarité, criteres d'acces, embauche controle et débauche du personnel
4° statut de droit commun pour le personnel = pas de fonctionnaires a vie.
 
Le nombre d'etudiant en premiere année serait divisé probablement par dix et a budget constant les moyens par etudiants grandioses.
 
Ce n'est pas du reve; ca exite ailleurs dans le monde et en france dans les ecoles, alors!


 
Le point où ça coince même si je suis d'accord pour les controles d'absence, (3 c'est peu quand même) c'est que pas mal d'étudiants sont obligés de travailler à côte.
Le traitement au cas par cas reviendrait sans doute à cher.

n°887315
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 12:17:26  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

A mon avis le problème des masters c'est qu'ils ne sont pas dotés de toute l'infrastructure d'une école d'ingé. En école d'ingé les profs sont plus impliqués dans ce qu'ils font, l'administration est plus à disposion aux éléves, il y a des assoc', des bureaux des stages et emplois, un réseau d'ancien et des locaux plus confortable et doter en matériel... Bref l'étudiant est bien encadré. Et à mon avis si l'université n'instaure pas de séléction


 
Je suis pas d'accord en ce qui concerne l'implication des profs.
En fac j'ai jamais vu un prof qui t'envoie bouler en fin de cours si t'as des questions "subsidiaires" :D
Les profs sont même tout à fait disponibles dans leurs bureaux de recherche quand ils ne sont pas à donner des cours, et ils adorent.
J'ai fait deux facs dans deux régions différentres et c'était pareil.
 
Là ou je suis d'accord par contre c'est en ce qui concerne les différences de traitement par l'administration.
Dans ma seconde fac il y a avait une école d'ingé en marge des cursus de fac habituels, on avait les mêmes profs que les ingés, mais en ce qui concerne les aides à la recherche de stage on avait absolument que dalle comme aide de l'administration. Tout reposait sur le responsable de la formation qui d'ailleurs s'est bien démené et entretenait lui même des contacts avec anciens élèves et boites.
 

Citation :

elle ne fera jamais venir les bons éléves dans ses rangs et donc elle n'investira pas dans ses locaux et dans son administration comme le fait les écoles d'ingé. Voila tout.


 
Sous entendu qu'il y a pas de très très bons élève en fac ?
On voit bien que t'as jamais mis les pieds à la fac :lol:

n°887325
Rico354
Posté le 02-11-2006 à 12:26:51  profilanswer
 

En générale ce qui sont bon à la fac raccroche une école d'ingé par la suite...

n°887328
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 12:29:07  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

Je pense que c'est plus un pbl d'orientation des étudiants... Et justement la sélection permet d'orienter les étudiants. Si l'université accepte 800 étudiants en bio alors que le marché n'est pas porteur... Effectivement il y aura beacoup de gachis mais si la fac instaure une séléction par exemple 200 admis en bio on aura effectivement moins de gachis et un meilleur encadrement des étudiants et donc de meilleur débouché


 
On veut faire croire à tord qu'une meilleur orientation ça résoudrait un probleme de chomage, qauf que tu vas pas demander à qqun qui veut faire des études supérieures quelqu'elle soient et qui en a les capacités de combler le manque de main d'oeuvre dans le BTP.
 
Je ne comprends pas pourquoi l'orientation devient subitement un probleme en période difficile. Je comprends pas pourquoi on ne fustige pas les entreprises qui semble subitement dérangées par cet état de fait alors que ça a toujours marché. Je pense que quand on a fait bac+3 ou bac+5 on est suffisament armé pour occuper un certain nombre de postes différents, mais à l'heure ou on parle de ces jeunes qui veulent se refugier dans le public, les entreprises n'agissent vraiment pas de manière moins frileuse en ce qui concerne le recrutement.
 

n°887336
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 02-11-2006 à 12:38:27  profilanswer
 

Rico354 a écrit :

En général ceux qui sont bon à la fac raccrochent une école d'ingé par la suite...


 
Après le deug un certain nombre et surement pas "en général", mais après pas plus que ça.
Avant d'utiliser des "en général" tu pourrais au moins présenter des chiffres.
Je connais des personnes qui sont parties en école après le deug, et certaines personnes disent aussi que c'est pas plus dur.
 

Spoiler :

t'as fait 3 fautes dans cette phrase :D

n°887337
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 02-11-2006 à 12:40:51  profilanswer
 

La condition nécessaire et suffisante pour qu'un système d'universités autonomes puisse marcher, c'est qu'elles soient forcées de publier des statistiques sérieuses et complètes (taux de redoublement, d'abandon, d'insertion professionnelle à diverses laps de temps après l'obtention du diplôme, type de contrat obtenu, travail en rapport avec la formation initiale ou non, salaire, opinion sur la qualité de sa propre formation, etc...) et de s'assurer que ses étudiants en soient bien informés. De cette façon, on peut espérer la disparition des diplômes "pipoteux".

n°887341
chibani
Posté le 02-11-2006 à 12:47:16  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

La condition nécessaire et suffisante pour qu'un système d'universités autonomes puisse marcher, c'est qu'elles soient forcées de publier des statistiques sérieuses et complètes (taux de redoublement, d'abandon, d'insertion professionnelle à diverses laps de temps après l'obtention du diplôme, type de contrat obtenu, travail en rapport avec la formation initiale ou non, salaire, opinion sur la qualité de sa propre formation, etc...) et de s'assurer que ses étudiants en soient bien informés. De cette façon, on peut espérer la disparition des diplômes "pipoteux".


 
La loi oblige les universités a le faire, mais aucune ne respecte cette loi. Que fait le conseil d'etat?

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