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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°849323
simboss
Posté le 05-09-2006 à 12:25:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Fut peut etre parler de repartition, ca changera tout :o

mood
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Posté le 05-09-2006 à 12:25:03  profilanswer
 

n°849699
chibani
Posté le 05-09-2006 à 17:57:29  profilanswer
 


 
La limite de la démocratie, c'est quelle donne un pouvoir de décision à des gens qui n'ont pas commencer le moindre bout de réflexion.
Le problème de JosuaP c'est qu'il donne des avis basés sur rien; pas le moindre argument.  
Autant demander à un singe de pousser sur un bouton oui ou non au hasard.

n°851259
Lalka
_
Posté le 07-09-2006 à 12:52:24  profilanswer
 


les concours des grandes écoles sont scandaleur je trouve aussi  [:yoko54]  
ca interdit l'accés aux meilleurs établissement à des gens qui peut étre réveleront leurs potentiels a bac +4 ou bac +5.
l'entrée a polytechnique ou a HEC ou a l'ENA devrait plus se faire sur la motivation et un dossier que sur un concours injuste.

n°851266
Stef32
Posté le 07-09-2006 à 13:04:15  profilanswer
 

Petite question : si on installe un concours pour l'entrée en université, ceux qui ne sont pas admis, on en fait quoi ?? On les brule comme au Brésil (dider super joke)  :??: Le véritable probleme se situe bien en amont de l'acces aux études supérieures :heink:  

n°851271
simboss
Posté le 07-09-2006 à 13:09:05  profilanswer
 

Stef32 a écrit :

Petite question : si on installe un concours pour l'entrée en université, ceux qui ne sont pas admis, on en fait quoi ?? On les brule comme au Brésil (dider super joke)  :??: Le véritable probleme se situe bien en amont de l'acces aux études supérieures :heink:


 
Tout a fait, une reforme faire unilateralement (on dirait l'ONU :o ) ne donnerait rien, un premier pas serait de vraiment rapprocher lycées et fac, parce que j'ai jamais entendu un prof de lycée dire quoi que ce soit sur la fac.

n°851274
Stef32
Posté le 07-09-2006 à 13:14:25  profilanswer
 

simboss a écrit :

Tout a fait, une reforme faire unilateralement (on dirait l'ONU :o ) ne donnerait rien, un premier pas serait de vraiment rapprocher lycées et fac, parce que j'ai jamais entendu un prof de lycée dire quoi que ce soit sur la fac.


Tout simplement parce que les plus vieux d'entre eux sont completements paumés :o  
 

n°851280
simboss
Posté le 07-09-2006 à 13:41:24  profilanswer
 

Stef32 a écrit :

Tout simplement parce que les plus vieux d'entre eux sont completements paumés :o


 
Enfin le systeme est un peu compliqué, mais ils font quand meme partie de la categorie "cadre et professions intellectuelles superieures" non?
Avec quelques explications ils devraient pouvoir comprendre.
 
Mais il n'y a pas vraiment de volonté derriere, dc les profs motivés font ce qu'ils peuvent, mais ca reste a une echelle microscopique.

n°851348
vyse
Yaissssseee
Posté le 07-09-2006 à 14:47:38  profilanswer
 

simboss a écrit :

Tout a fait, une reforme faire unilateralement (on dirait l'ONU :o ) ne donnerait rien, un premier pas serait de vraiment rapprocher lycées et fac, parce que j'ai jamais entendu un prof de lycée dire quoi que ce soit sur la fac.


 
en France, et selon les discours du Lycée, seuls les pouilleux/ pauvres/ bêtes / con/ pas assez inteligent/ paresseux vont à la fac....
 
La fac c'est devenu n'importe quoi, ça a été totalement étouffé par les prépas (alakon:D). En france, vaut mieux pas dire que t'es à la fac, alors que dire que t'es dans une école d'ingénieur c'est supermegaclasse kikoolol.
 
Aux USA (et à peu près partout dans le monde) c'est différent, la sélection avant la fac permet ensuite d'avoir des établissements qui ont une image de marque bien meilleure. Et ensuite, le fait que les frais d'inscription soient plus élevés fait aussi que les universités sont des endroits plutot hightech on va dire. (enfin bon, le mythe de l'université gratuite en france....maintenant c'est plus de 400 euros l'inscription...)
 
Après ton bac, et dans denombreux cas, par ordre de mérite/paresse/ambition on retrouve :
 
- prépa
- IUT
- et fac
 
 
Je met de côté les fac de médecine et de pharma, qui n'ont pas un fonctionnement similaire à la "vraie" fac.
 
Mon avis sur la question, c'est qu'une sélection, ça impose une réflexion. Mon expérience perso, avant d'aller en pharmacie, j'ai fait une année de fac bidon en science de la matière, car en sortant du lycée, la prépa je n'aimais pas (et j'avais pas le dossier de toute façon), j'étais pris dans un IUT chimie mais la perspective de bosser seulement 2 ans après en tant qu'esclave ne me disait pasnon plus. J'allais donc à la fac sous le regard blazé de mes profs qui en avaient rien à foutre, sans savoir moi même pourquoi j'y allais.
 
Avec une sélection, l'étudiant sera obligé de peser le pour et le contre, se demander si ça vaut le coup de passer tel ou tel concours pour aller à tel ou tel endroit. Et ça évitera les inscriptions à la con en première année de fac, comme on le voit tout le temps, avec limite les 3/4 des effectifs qui sont épurés au bout de 2 ans...

Message cité 2 fois
Message édité par vyse le 07-09-2006 à 14:48:20
n°851376
guguy
Posté le 07-09-2006 à 15:10:56  profilanswer
 

Citation :


La fac c'est devenu n'importe quoi, ça a été totalement étouffé par les prépas (alakon:D). En france, vaut mieux pas dire que t'es à la fac, alors que dire que t'es dans une école d'ingénieur c'est supermegaclasse kikoolol.


 
Il ne faut pas non plus trop généraliser, les UFR de sciences s'en
sortent moins mal que les autres du fait qu'ils sont bien moins
surchargés.

n°851409
alec-psy
Yékrik Yékrak!
Posté le 07-09-2006 à 15:30:57  profilanswer
 

J'ai pas honte de dire que je suis en Fac.
Je serais bien content dd'avoir un diplome  qui ne me force pas à rembourser pendant mes 3 premières année de salaire mon pret etudiant de plus de 20 000€.
 
Le 1° cycl est certe le bordel mais 2° et 3° cycle c'est diférent


---------------
"Avoir la vie devant soi"
mood
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Posté le 07-09-2006 à 15:30:57  profilanswer
 

n°851410
pop_up75
plop plop plop
Posté le 07-09-2006 à 15:31:33  profilanswer
 

Ce qui est drôle, c'est que pleins de gens pensent que le niveau n'est pas le même entre un DEUG MIAS et une prépa, hors le programme est strictement le même (je parle avant LMD, je ne connais depuis).
La seule différence se situe sur le travail fournit. Là, où en Fac c'est à l'étudiant d'aller creuser/chercher les connaissances, bref de se bouger pour dépasser le niveau générale, en prépa, se sont les profs qui tirent les élèves pour leurs faire dépasser le niveau.
Mais au final, les élèves bons restent des élèves bons et les mauvais restent mauvais....Ok, les mauvais à la Fac on en entends plus parler rapidement alors qu'en école d'ingé (surtout si elle est payante), les gars s'accrochent....ou plutôt on les accroche.
 
Juste, j'ai une préférence pour la Fac car le système lycée/colles/devoirs/leçons ne me plait pas.  
 
Pour revenir sur le choix d'une selection, je suis pour mais pas forcement après le bac. Il suffit que les profs de Fac gardent le même programme, le niveau baisse tellement d'année en année au lycée que la selection se fera d'elle même aux premiers partiels entre les gens qui se laissent aller et ceux qui en veulent ;)
 
Pop_up
 

n°851416
vyse
Yaissssseee
Posté le 07-09-2006 à 15:34:07  profilanswer
 

Ouais, sauf que ça fait perdre 6 mois ou 1 an à ces dites personnes ;)
 
C'est comme les concours en médecine et pharma, je trouve ça dommage de faire perdre 1 an, voire 2 ans à certaines personnes, même si c'est le jeu

n°851429
C-O
Posté le 07-09-2006 à 15:44:15  profilanswer
 

vyse a écrit :


La fac c'est devenu n'importe quoi, ça a été totalement étouffé par les prépas (alakon:D). En france, vaut mieux pas dire que t'es à la fac, alors que dire que t'es dans une école d'ingénieur c'est supermegaclasse kikoolol.


 
Je peux t'assurer qu'il vaut mieux se retrouver dans certaines facs que dans certaines écoles d'ingénieurs :D
Et faire une école d'ingé juste pour que ça fasse "supermegaclasse", c'est voir les choses un peu trop superficiellement.

n°851452
C-O
Posté le 07-09-2006 à 15:58:52  profilanswer
 

pop_up75 a écrit :

Ce qui est drôle, c'est que pleins de gens pensent que le niveau n'est pas le même entre un DEUG MIAS et une prépa, hors le programme est strictement le même (je parle avant LMD, je ne connais depuis).


 
Non  :lol: . Considères-tu que: même programme ==> même niveau ?
Dans un programme, il y a des cours mais aussi des exercices. Oserais-tu dire que le niveau des exercices en prépa et en fac sont identiques ?
De toute façon, l'assertion est fausse puisque deux années en prépa correspondent environ à trois années à la fac.
 

n°851549
pop_up75
plop plop plop
Posté le 07-09-2006 à 17:03:38  profilanswer
 

C-O a écrit :

Non  :lol: . Considères-tu que: même programme ==> même niveau ?
Dans un programme, il y a des cours mais aussi des exercices. Oserais-tu dire que le niveau des exercices en prépa et en fac sont identiques ?
De toute façon, l'assertion est fausse puisque deux années en prépa correspondent environ à trois années à la fac.


 
Tu as bien sur fait une prépa et un DEUG pour affirmer celà ;)
Sur le programme de math, je peux t'assurer que le programme est le même, options mises à part ;)
Je le sais, je revisais sur des bouquins de maths destinés aux prépas maths et je révisais mes partiels avec un pote qui était dans une prépa math. J'ai vu des gars qui après 3 ans de prépa, débarquaient et pensaient être tranquillent à la Fac se ramassaient souvent en TD.
 
Pour moi, la seule différence profonde c'est l'approche de l'étudiant par rapport à la matière comme je l'ai dit plus haut. Faut bien comprendre qu'une prépa, c'est comme son nom l'indique pour vous "préparer" aux  
concours d'entrés et souvent les programmes sont modulés sur les annales de ceux-ci. C'est une sorte de bachotage plus soutenu, où les forts seront poussés vers les grandes écoles. A la Fac, l'esprit est completement différent, car on te demande de valider des connaissances (modules). A toi, d'essayer de les approfondir ou non. Ce qui explique pourquoi une grande majorité des DEUG sont reconnus comme étant des B+2, alors qu'une grande partie des prépas ne le sont pas ;) ...
 
De plus, les choses ne sont pas faites dans le mêmes ordres...pas complêtement. Je m'explique. Sur un DEUG MIAS, les profs voudraient que les élèves continuent en FAC pour gagner le saint graal et devenir thésard. Du coup, ils prennent certaines libertés par moment avec le l'organisation du programme et il est possible de trouver dans les licences physiqye/Math ou info des matières que des élèves auront bossées en prépa.
 
En ce qui concerne le niveau, il y a une aspiration des "têtes" dans les prépas, on parle souvent de voies "royales". du coup, effectivement dans les meilleurs écoles on trouvera un niveau bien supérieur à un niveau de DEUG, mais je n'irais pas à le généraliser...non vraiment pas :D.
 
Ah oui, et le programme de Licence de Math va au delà de celui d'une prépa...
 
Encore une fois, je parle avant LMD...car j'ai l'impréssion que tout est plus "coulant" entre les années aujourd'hui.
 
Pop_up

n°851608
simboss
Posté le 07-09-2006 à 17:39:32  profilanswer
 

vyse a écrit :

Ouais, sauf que ça fait perdre 6 mois ou 1 an à ces dites personnes ;)
 
C'est comme les concours en médecine et pharma, je trouve ça dommage de faire perdre 1 an, voire 2 ans à certaines personnes, même si c'est le jeu


 
Oui mais la tout le monde est prevenu, c'est un choix reflechi, et chacun sait quelles sont ses chances.
 
Dans les filieres classiques, a l'heure actuelle qqn ne peut pas savoir en rentrant en 1ere année quels sont ses chances d'acceder a la suite, comment se motiver quand on ne sait meme pas a quoi ca sert? (je ne parle pas seulement pour le passage en seconde année, mais pour toute.

n°851612
the_stooge
Posté le 07-09-2006 à 17:41:08  profilanswer
 

bah le programme de maths est le meme.
Mais les étudiants en fac en maths font "que" des maths.
En prépa, c'est pas vraiment le cas. Pour reprendre un mot de cauchy (?), et caricaturer à l'outrance (caricaturer, quoi), les taupins sont les meilleurs mathématiciens au pays des physiciens et les meilleurs physiciens au pays des matheux.
Tout dépend bien sur de la fac, et de la prépa.
Tu mets un mp* de LLG à côté d'un type en licence à trifouilli les oies III, même si ils ont étudié les mêmes programmes (et encore, c'est à voir), je ne suis pas sure que le niveau soit le meme.
Mais bon, c'est sur que la, il convient de définir ce qu'on entend par "niveau" et franchement, là, je le sens pas.
Pour ce qui est de la reconnaissance bac+2, ce n'est pas une question de niveau mais effectivement de "validation" de ce niveau. Si je ne m'abuse l'admissibilité au concours CCP implique l'équivalence automatique bac+2.

n°851636
C-O
Posté le 07-09-2006 à 18:00:31  profilanswer
 

pop_up75 a écrit :

Tu as bien sur fait une prépa et un DEUG pour affirmer celà ;)


Bien sûr ;)
 

pop_up75 a écrit :

Sur le programme de math, je peux t'assurer que le programme est le même, options mises à part ;)


Cela doit alors dépendre des facs et des prépas (malheureusement, je n'ai pas pu faire toutes les facs et toutes les prépas pour faire la comparaison :D).
 

pop_up75 a écrit :

C'est une sorte de bachotage plus soutenu


Rien qu'une sorte alors hein (regarde les sujets de certains concours pour t'en convaincre :D)
 

pop_up75 a écrit :

Ah oui, et le programme de Licence de Math va au delà de celui d'une prépa...


Oui.

n°851643
Lalka
_
Posté le 07-09-2006 à 18:09:01  profilanswer
 

pop_up75 a écrit :

Tu as bien sur fait une prépa et un DEUG pour affirmer celà ;)
Sur le programme de math, je peux t'assurer que le programme est le même, options mises à part ;)
Je le sais, je revisais sur des bouquins de maths destinés aux prépas maths et je révisais mes partiels avec un pote qui était dans une prépa math. J'ai vu des gars qui après 3 ans de prépa, débarquaient et pensaient être tranquillent à la Fac se ramassaient souvent en TD.
 
Pour moi, la seule différence profonde c'est l'approche de l'étudiant par rapport à la matière comme je l'ai dit plus haut. Faut bien comprendre qu'une prépa, c'est comme son nom l'indique pour vous "préparer" aux  
concours d'entrés et souvent les programmes sont modulés sur les annales de ceux-ci. C'est une sorte de bachotage plus soutenu, où les forts seront poussés vers les grandes écoles. A la Fac, l'esprit est completement différent, car on te demande de valider des connaissances (modules). A toi, d'essayer de les approfondir ou non. Ce qui explique pourquoi une grande majorité des DEUG sont reconnus comme étant des B+2, alors qu'une grande partie des prépas ne le sont pas ;) ...
 
De plus, les choses ne sont pas faites dans le mêmes ordres...pas complêtement. Je m'explique. Sur un DEUG MIAS, les profs voudraient que les élèves continuent en FAC pour gagner le saint graal et devenir thésard. Du coup, ils prennent certaines libertés par moment avec le l'organisation du programme et il est possible de trouver dans les licences physiqye/Math ou info des matières que des élèves auront bossées en prépa.
 
En ce qui concerne le niveau, il y a une aspiration des "têtes" dans les prépas, on parle souvent de voies "royales". du coup, effectivement dans les meilleurs écoles on trouvera un niveau bien supérieur à un niveau de DEUG, mais je n'irais pas à le généraliser...non vraiment pas :D.
 
Ah oui, et le programme de Licence de Math va au delà de celui d'une prépa...
 
Encore une fois, je parle avant LMD...car j'ai l'impréssion que tout est plus "coulant" entre les années aujourd'hui.
 
Pop_up


 
méme programme oui mais seulement dans une matiére va demander a un mec en mias de faire un exo de physique de mp*.....
pour avoir personnelment comparé le niveau des TD et des partiels avec ceux de mes copains en fac je peux t'assurer que les leur était triviaux par rapport aux notres....cela n'empéche pas qu'il ya ait quelque bon à la fac mais c l'exeption qui confirme la régle
un autre exemple qui n'a pas vertu de preuve: une fille de ma sup d'une prepa moyenne de provincre qui a la fin de sa dup en a marre et se casse en deug: elle était dans les derniéres de la classe et a été major de son deug avec une énorme avance...
 

n°851659
guguy
Posté le 07-09-2006 à 18:28:51  profilanswer
 

Ce qu'il faut bien avoir en tête c'est qu'il y a des étudiants qui sont
allé en fac alors qu'ils auraient pu être admis dans une prépa correcte
(aller, moi par exemple ;) ) par choix et ils peuvent s'en sortir
trés bien! Il est claire que le niveau *moyen* en fac est faible mais
ceux qui sont motivés peuvent aller loins (en L3 maths dans ma fac
il y a eu 1 AST X, 2 Centrale Paris et 1 Centrale Province sur une  
promo d'une trentaine d'élèves, on fournit aussi une bonne partie
des prépa agreg d'orsay).


Message édité par guguy le 07-09-2006 à 18:30:20
n°851742
pop_up75
plop plop plop
Posté le 07-09-2006 à 19:30:16  profilanswer
 

Citation :

méme programme oui mais seulement dans une matiére va demander a un mec en mias de faire un exo de physique de mp*.....


 
Et inversement, tous les gars de prépas ne seront pas capable de chier des algos et de coder proprement....bon ok, moi non plus j'aime pas le Caml :lol:...ok, le niveau en méca-electro était franchement minable dans ma promo et je me suis vraiment régaler sur les partiels je dois avouer  :pt1cable:
Franchement, tout dépends des options, des élèves et de leurs implications...
En fait, je me pose en défenseur de la faculté car je n'aime pas trop qu'on mélange fac et fac. Il y a la Fac, les amphis de 3000 personnes et la Fac, dans des classes de 30 élèves maximum.
Les uns sont dans des filières options assedic et les autres sont ce qui reste des scientifiques (les filières disparaissent au profit d'un diplôme à "options" ). Les présences étaient obligatoires, les devoirs relevés et notés et les conditions pour passer étaient plutôt difficile.
 
En fait, quand je regarde les gens qui ont été acceptés en thèse sur mes années de présence (2-3 places maxi pour une filière entière), il y a eu une ou deux personnes venant des mines ou autres gdes écoles et tout le reste c'était des étudiants qui avaient des mentions excellences ou proche en maitrise/DEA.
 
Tu vas dire que c'est logique, je vais te répondre oui :)
 
En fait pour moi, les deux systèmes sont différents mais on ne peut dénigrer l'un par rapport à l'autre car on peut aussi douter honnêtement de certaines écoles "d'ingénieurs" privées avec prépa integrée qui sont à peine reconnues.
 
Enfin bon, pour revenir au sujet, faut ouvrir les yeux et voir que l'université est déjà selective depuis de nombreuses années^( moins pour la 1ère année) et ce n'est pas parce que les années post Bac (collèges, lycées) deviennent ridicules, pour un soi-disant pretexte d'égalité ou je ne sais quoi, que la fac qui est aussi publique tombe dans le même ridicule, car là oui....il existera réellement un monde entre les écoles et le reste..
 
Pop_u

n°851753
Profil sup​primé
Posté le 07-09-2006 à 19:44:38  answer
 

vyse a écrit :


 
La fac c'est devenu n'importe quoi, ça a été totalement étouffé par les prépas (alakon:D). En france, vaut mieux pas dire que t'es à la fac, alors que dire que t'es dans une école d'ingénieur c'est supermegaclasse kikoolol.
 


 
tout à fait faux, les prépas existaient au 19è siècle, il n'y a donc pas d'antériorité de la part de la fac, supprime donc ce passage  :o  ce qui bouffe la fac l'éducation (les prépas exceptées, dans une certaine mesure), c'est la massification, le nivellement par le bas...

n°851754
Profil sup​primé
Posté le 07-09-2006 à 19:45:31  answer
 

Stef32 a écrit :

Petite question : si on installe un concours pour l'entrée en université, ceux qui ne sont pas admis, on en fait quoi ?? On les brule comme au Brésil (dider super joke)  :??: Le véritable probleme se situe bien en amont de l'acces aux études supérieures :heink:


 
petite réponse : plein de métiers ne nécessitent pas d'avoir un bac+5... l'Artisanat, en particulier.

n°869224
chibani
Posté le 02-10-2006 à 15:58:43  profilanswer
 

Impasse de l'université, par Bertrand Le Gendre
LE MONDE | 02.10.06 |  
C'est la rentrée à l'université, synonyme d'ascension sociale pour beaucoup d'étudiants. Mauvais calcul, hélas. Pour 40 % d'entre eux, ils n'obtiendront pas leur DEUG, le diplôme de deuxième année, comme ceux des rentrées 2005, 2004, 2003... A la différence des années précédentes, cependant, le gouvernement semble vouloir sortir de cette impasse, mais à pas lents.
Jacobinisme oblige, l'enseignement supérieur a été dessiné comme un jardin à la française. Le bac général était censé mener aux grandes écoles et à la fac. Le bac technologique conduire aux IUT (instituts universitaires de technologie) et aux BTS (brevets de technicien supérieur). Tandis que le bac professionnel était destiné aux futurs ouvriers et employés, même si cela n'a jamais été dit.
 
Sur le papier, ce système ne manque ni d'allure ni d'ambition. Aucun jeune Français ne doit avoir quitté l'éducation nationale sans une qualification. 80 % d'une classe d'âge est réputée se hisser au niveau du bac et la moitié d'entre elle obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur. Evidemment, ce n'est pas le cas. Au fil des années, cette vision dirigiste, colbertiste, de l'éducation, s'est révélée de plus en plus inadaptée à la "massification" de l'enseignement supérieur, qui conduit 40 % d'une classe d'âge à l'université contre 15 % il y a vingt ans. Des filières sélectives, comme les IUT et les BTS, se sont multipliées, qui ont fait refluer vers l'université, où il n'y a pas de sélection, nombre de lycéens qui n'avaient rien à y faire.
 
C'est le cas, chaque année, de 6 000 titulaires d'un bac "pro" (sur 92 000). Censés accéder directement à la vie professionnelle, ils optent pour un DEUG où leur taux de réussite en quatre ans est inférieur à 17 %. Comme eux, les bacheliers des filières technologiques sont 18 % à entrer chaque année à l'université au lieu de choisir un IUT ou de préparer un BTS. 60 % en sortent sans aucun diplôme, soit 15 000 étudiants.
 
Les titulaires d'un bac général n'en font qu'à leur tête, eux aussi. Beaucoup d'entre eux choisissent d'intégrer un IUT et s'en servent comme tremplin. Ils bifurquent ensuite vers une école de commerce ou une école d'ingénieur. Tant mieux pour leur avenir. Tant pis pour l'équilibre du système, qui prend eau de toute part.
 
Conséquence de ce mouvement brownien : chaque année, 80 000 étudiants quittent l'université sans aucun diplôme. La faute à qui ? A l'opacité du système pour commencer. Elèves et parents se perdent dans le dédale des formations post-secondaires - 22 000 en tout -, aux dénominations parfois obscures comme le BTS "mise en forme des alliages moulés, dominantes coulées non granitaire (moulage sous pression)".
 
Dans les facs, un schéma "LMD" a été mis en place mais, pour ne rien simplifier non plus, il ne s'est pas entièrement substitué au système antérieur. "LMD", en jargon éduc. nat., signifie licence (bac + 3), master (bac + 5) et doctorat (bac + 8). Reconnus dans toutes les universités de l'espace européen - un progrès -, ces trois grades coexistent avec les anciens DEUG et les anciennes maîtrises, qui continuent d'être délivrés aux étudiants qui le demandent. Comment s'y retrouver ? L'orientation scolaire est le talon d'Achille de l'éducation nationale. Elle remplit mal sa mission, faute d'effectifs adéquats. Faute surtout pour les conseillers d'orientation de connaître de l'intérieur le marché du travail. L'éducation nationale compte ainsi moins de 5 000 conseillers d'orientation. Comme il y a 6 millions de collégiens et de lycéens, le calcul est vite fait : chaque conseiller a en charge plus d'un millier d'élèves.
 
 
LA SÉLECTION "PAR LA FENÊTRE"
 
 
Leur formation laisse à désirer. A dominante "psycho", elle ne met pas assez l'accent sur le volet "insertion professionnelle" de leur mission. La plupart des conseillers d'orientation-psychologues, c'est leur dénomination officielle, connaissent mal le monde de l'entreprise, faute, souvent, d'y avoir été en stage. Et, vieux travers, ils se méfient de lui.
 
Eperonné par un taux de chômage élevé - 22 % en 2005 chez les 15-24 ans, contre 18 % en moyenne dans l'Union européenne -, le gouvernement de Dominique de Villepin a décidé de réagir. Il a confié au recteur de l'académie de Limoges, Patrick Hetzel, la charge d'organiser un "débat national université-emploi", dont les premières recommandations ont été formulées en juin. L'une d'elles préconisait la création d'un poste de délégué interministériel à l'orientation, qui a vu le jour mi-septembre. Une autre, parmi les plus intéressantes, suggère la mise en place dans chaque université d'une direction des stages, des emplois et des carrières à l'instar de ce qui se fait dans certaines facs.
 
Echaudé, comme Dominique de Villepin, par la crise du CPE, François Goulard, le ministre délégué à l'enseignement supérieur, multiplie les initiatives pour tirer en douceur le "mammouth" de sa léthargie. Il propose aux élèves de terminale de déposer dès février ou mars leur dossier d'inscription à l'université, et non plus en juillet, comme c'est le cas aujourd'hui. Cela dans les facs qui voudront bien se prêter à l'opération.
 
Même si l'UNEF accuse le gouvernement de vouloir, avec cette réforme, réintroduire la sélection "par la fenêtre", elle va dans la bonne direction. Elle vise à dissuader les titulaires d'un bac "pro" ou "techno" de s'engouffrer dans des filières longues. Et les titulaires d'un bac général de se lancer dans des études sans réels débouchés : "psycho", "médiation culturelle", éducation physique et sportive, etc.
 
L'université est irremplaçable pour les "post-bac", mordus de français ou de maths, qui deviendront profs. Elle prépare convenablement à la vie active les étudiants en licences ou masters professionnels qui ont de bonnes chances, au terme de leur cursus, de trouver un emploi. Mais son premier cycle est le pot au noir.
 
Trop souvent, les enseignants, qui sont une aristocratie, ne s'intéressent aux étudiants qu'une fois franchi le redoutable barrage du DEUG. C'est-à-dire lorsque le tiers état accède, après écrémage, au statut de "vrais" étudiants.
 
Les bacheliers et leurs parents s'accommodent tant bien que mal de cette situation qui laisse à un système injuste et passablement hypocrite le soin de procéder à une sélection qui ne dit pas son nom.
 
Comment expliquer à des parents qui, souvent, n'ont pas fait d'études supérieures que l'université est, pour trop d'étudiants, un miroir aux alouettes ? Et à tous qu'un BTS vaut mieux qu'un parcours incertain à la fac ? La démocratisation de l'enseignement supérieur - la vraie - est pourtant à ce prix.
 

n°869633
chibani
Posté le 03-10-2006 à 10:53:54  profilanswer
 

«Instaurer la sélection à l'entrée de l'université» .
LE CHARISMATIQUE patron de la Sorbonne n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. «On ne peut plus accepter des étudiants titulaires d'un bac professionnel d'ébénisterie qui s'inscrivent en philo. C'est insupportable. Ils courent à l'échec alors qu'il y a encore 16 000 places libres en IUT et en BTS cette rentrée.» Pour Jean-Robert Pitte, il faudrait changer la loi et pousser l'université à «s'engager au plus tôt dans la voie de la sélection». Pour l'instant, il juge positivement les propositions de François Goulard, qui veut que les inscriptions se fassent dès février à l'université. «Nous étudierons les bulletins scolaires et nous instaurerons avec les jeunes un dialogue franc. Si nous croyons que leurs chances de réussite sont nulles, nous n'hésiterons pas à leur dire. Certes, ça ne les empêchera pas de s'inscrire chez nous, mais je crois que ça leur permettra de mieux réfléchir à leurs choix.» À l'écouter, on comprend bien que la situation est compliquée car arrivent désormais en facs ceux qui n'ont été pris ni en classes préparatoires aux grandes écoles, ni en BTS, ni en IUT. Résultat, «nous héritons souvent des élèves les plus moyens des bacs généraux et des bacs professionnels. Un sur deux ne sait pas pourquoi il est là.»

n°869642
leia58
Posté le 03-10-2006 à 11:08:56  profilanswer
 


 
 
Tout à fait d'accord avec toi. Notamment quand on voit le niveau du bac de nos jours, cela fait peur. Enfin rien d'étonnant quand on voit que les élèves arrivent en 6ème sans savoir écrire ou lire correctement!
 
Sur le pb de la fac, je tiens à préciser que certaines facs font surement un écrémage officieux (par exemple on regarde les bulletins, on classe, et on prend les gens jusqu'a ce qu'il n'y ait plus de place). Les places sont quand même limitées à un certain nombre d'élèves (même si c'est pas partout le cas, ca existe).  
 
Et il est vrai qu'il serait bon que les gens ne se présentent pas n'importe où! Dans le cas des sciences, les gens sortant de littéraire n'y vont pas! (ou alors exception très rare) Donc si quelqu'un veut changer radicalement de voie, il est tout à fait logique qu'on étudie le dossier, sans accepter aveuglément la candidature.

n°869658
leia58
Posté le 03-10-2006 à 11:30:04  profilanswer
 


 
 
Ce n'est pas une question que les gens se retrouvent sans rien, bien au contraire! C'est juste faire en sorte d'étudier dans de meilleures conditions. Certaines fac sont pleines à craquer, et les gens ne peuvent même pas s'assoir pour suivre les cours. Ce n'est pas normal! Pas tout le monde peut faire medecine ou avocat ou des sciences ou n'importe quoi d'autre! Donc bon je pense que ca serait pas mal de sensibiliser les élèves avant les inscriptions et de leur faire comprendre qu'ils doivent bien réfléchir avant de commencer leurs études. On ne se lance pas dans minimum 5 ans d'étude comme si on essayait une nouvelle marque de gateaux!
 
Sinon je suis d'accord, il faut remonter le niveau du bac et des études au lycée en général. Ils ont déjà supprimé la méthode globale pour l'apprentissage de la lecture ^^ c'est déjà pas si mal :D faut bien commencer quelque part comme on dit !  :bounce:

n°869670
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 03-10-2006 à 11:48:20  profilanswer
 

De toute façon quand o nrentre a la Fac, c'est pour au moins obtenir une license professionelle, un master voir un doctorat. L'université est calibrée pour des etudes LONGUES et SELECTIVES avec des dossiers des le L2 pour les Licenses pro et en M1.
Le DEUG n'a jamais servi a rien d'autre qu'a se presenter a des concours sur dossier, donc selectionner, donc travail intensif pendant au moins 2 ans.
Ceux qui veulent finir vite et travaillers les BTS et IUT sont la pour cela. Et quand bien même ces derniers voudraient continuer, ils voient leur dossier examiné par les responsables de fillières.
La Fac est DEJA selective. Seulement elle est silencieuse et cela tout le monde le sait.
Au premier cycle le niveau peut etre moyen voir mediocre mais des le MAster, le niveau monte car arrivent les quotas de places, l'orientation recherche ou professionnelle.
Le probleme est plutot: Que faire des perdus en L2?
 
-Deja devenir selectif officiellement avec des quotas d'etudiants par filliere comme en medecine voir une augmentation des droits d'inscription qui inciterais les gens a suivre assidument une formation qu'ils ont payés.
 
-Regrouper facs et prepas avec un concours qui serait commun aux L2/L3/prepas permettant d'avoir des cours communs et de rehausser le niveau des facqueux et de faire redescendre les taupins pretentieux qui prennent les etudiants pour des ratés.
 
-Fusionner les seconds cycles avec les grandes ecoles afin d'avoir encore des cours communs et permettre aux ingenieurs voulant faire une these d'etre directement en contact avec l'UFR dediée tout en faisant profiter aux etudiants du reseau d'influence des grandes ecoles pour les stages et emplois.
 
En resumé ils'agit non pas d'abaisser le niveau des grandes ecoles qui marchent tres bien mais de remonter le niveau de la fac au niveau des ecoles. Laissant les IUT et BTS comme choix "definitif" d'etudes courtes.
 
Bien sur cela prendrait du temps et du courage mais le gouvernement qui voudra s'y attabler devra parler directement aux professeurs, etudiants, parents sans passer meme par des syndicats stupides, ideologues et bornés qui bloqueront toute discussions. J'en veux pour preuve la soi disant discussion post retrait du CPE qui n'a JAMAIS eu lieu sur l'etat des etudes secondaire et universitaires.
 
P.S.: vous pouvez y aller les gauchistes ideologues, je me cache derriere le "grand capital"

n°869678
leia58
Posté le 03-10-2006 à 11:55:49  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

De toute façon quand o nrentre a la Fac, c'est pour au moins obtenir une license professionelle, un master voir un doctorat. L'université est calibrée pour des etudes LONGUES et SELECTIVES avec des dossiers des le L2 pour les Licenses pro et en M1.
Le DEUG n'a jamais servi a rien d'autre qu'a se presenter a des concours sur dossier, donc selectionner, donc travail intensif pendant au moins 2 ans.
Ceux qui veulent finir vite et travaillers les BTS et IUT sont la pour cela. Et quand bien même ces derniers voudraient continuer, ils voient leur dossier examiné par les responsables de fillières.
La Fac est DEJA selective. Seulement elle est silencieuse et cela tout le monde le sait.
Au premier cycle le niveau peut etre moyen voir mediocre mais des le MAster, le niveau monte car arrivent les quotas de places, l'orientation recherche ou professionnelle.
Le probleme est plutot: Que faire des perdus en L2?
 
-Deja devenir selectif officiellement avec des quotas d'etudiants par filliere comme en medecine voir une augmentation des droits d'inscription qui inciterais les gens a suivre assidument une formation qu'ils ont payés.
 
-Regrouper facs et prepas avec un concours qui serait commun aux L2/L3/prepas permettant d'avoir des cours communs et de rehausser le niveau des facqueux et de faire redescendre les taupins pretentieux qui prennent les etudiants pour des ratés.
 
-Fusionner les seconds cycles avec les grandes ecoles afin d'avoir encore des cours communs et permettre aux ingenieurs voulant faire une these d'etre directement en contact avec l'UFR dediée tout en faisant profiter aux etudiants du reseau d'influence des grandes ecoles pour les stages et emplois.
 
En resumé ils'agit non pas d'abaisser le niveau des grandes ecoles qui marchent tres bien mais de remonter le niveau de la fac au niveau des ecoles. Laissant les IUT et BTS comme choix "definitif" d'etudes courtes.
 
Bien sur cela prendrait du temps et du courage mais le gouvernement qui voudra s'y attabler devra parler directement aux professeurs, etudiants, parents sans passer meme par des syndicats stupides, ideologues et bornés qui bloqueront toute discussions. J'en veux pour preuve la soi disant discussion post retrait du CPE qui n'a JAMAIS eu lieu sur l'etat des etudes secondaire et universitaires.
 
P.S.: vous pouvez y aller les gauchistes ideologues, je me cache derriere le "grand capital"


 
+1 !! Bien dit!
Je suis d'accord avec toi... malheureusement en France il faut bi en avoué que les gens, dès qu'on leur parle de changement, ils font la grève au sens propre du terme! Il n'y a qu'à regarder l'exemple du CPE comme tu le disais. Tout le monde s'est mis à gueuler contre cette réforme, alors que ca aurait permi aux gens qui n'ont pas de diplome "d'études supérieures" d'avoir de l'expérience, et donc ensuite d'avoir un travail beaucoup plus facilement. Mais ça ils ne l'ont pas compris! Cela faisait beaucoup rire les personnes avec un bac+5 qui defilaient, alors qu'ils n'étaient pas du tout concernés, et les lycéens qui n'avaient même pas commencé qui avaient une excuse pour sécher les cours. Pas de diplome = pas de boulot de toutes facons... donc faut pas déconner!
 
Seule solution: voter correctement aux prochaines élections ^^ je vous laisse deviner qui ^^

n°869688
arobase6
Posté le 03-10-2006 à 12:14:34  profilanswer
 

Citation :

Tout à fait d'accord avec toi. Notamment quand on voit le niveau du bac de nos jours, cela fait peur. Enfin rien d'étonnant quand on voit que les élèves arrivent en 6ème sans savoir écrire ou lire correctement!


Savais-tu qu'il est interdit de faire redoubler deux fois un élève en école primaire?L'idéologie qui y prédomine désormais c'est de ne surtout pas décourager les élèves afin qu'il n'abandonne pas l'école et qu'ils y restent le plus longtemps possible (idéologie défaitiste franco-francaise)
 
Par ailleurs,un bon moyen de rendre les facs sélectives serait de supprimer les prépas et de regrouper les deux systèmes en un en donnant ainsi plus de moyens(profs/finance) aux facs.(en gros de faire comme dans le reste de la planète) Oui mais:
-les profs de prépas sont attachés à leurs salaires et bloqueront tout changement en ce sens.
-les utopistes penseront que ce système laissera des gens sur le carreau et que c'est injuste.  
 

n°869700
Profil sup​primé
Posté le 03-10-2006 à 12:46:50  answer
 

arobase6 a écrit :


 
Par ailleurs,un bon moyen de rendre les facs sélectives serait de supprimer les prépas et de regrouper les deux systèmes en un en donnant ainsi plus de moyens(profs/finance) aux facs.(en gros de faire comme dans le reste de la planète) Oui mais:
-les profs de prépas sont attachés à leurs salaires et bloqueront tout changement en ce sens.
-les utopistes penseront que ce système laissera des gens sur le carreau et que c'est injuste.


 
Au contraire, cela supprimerait toute sélection : vu que tout le monde en France veut faire des études, tout le monde irait dans les facs (personne n'aura jamais, en France, le courage de dire aux recalés : "vous ne ferez pas d'études supérieures" ), comme cela se fait à présent  :o


Message édité par Profil supprimé le 03-10-2006 à 13:01:15
n°869705
leia58
Posté le 03-10-2006 à 13:05:30  profilanswer
 

arobase6 a écrit :

Citation :

Tout à fait d'accord avec toi. Notamment quand on voit le niveau du bac de nos jours, cela fait peur. Enfin rien d'étonnant quand on voit que les élèves arrivent en 6ème sans savoir écrire ou lire correctement!


Savais-tu qu'il est interdit de faire redoubler deux fois un élève en école primaire?L'idéologie qui y prédomine désormais c'est de ne surtout pas décourager les élèves afin qu'il n'abandonne pas l'école et qu'ils y restent le plus longtemps possible (idéologie défaitiste franco-francaise)
 
Par ailleurs,un bon moyen de rendre les facs sélectives serait de supprimer les prépas et de regrouper les deux systèmes en un en donnant ainsi plus de moyens(profs/finance) aux facs.(en gros de faire comme dans le reste de la planète) Oui mais:
-les profs de prépas sont attachés à leurs salaires et bloqueront tout changement en ce sens.
-les utopistes penseront que ce système laissera des gens sur le carreau et que c'est injuste.


 
Il n'y a pas à supprimer les prepas, là n'est pas la question. Quand aux redoublements, je ne trouve pas ça normal. Quelqu'un qui ne sait pas lire arrivé en CM2, c'est très grave. On ne devrait pas les laisser passer. Et si l'enseignement était fait correctement, et que les parents ne démissionnaient pas au niveau de l'éducation, en pensant que c'est aux profs de la faire, il y aurait moins de problemes. Tu n'as pas le niveau, tu ne passes pas, c'est comme ça. Assez de nivellement par le bas.

n°869746
arobase6
Posté le 03-10-2006 à 13:54:38  profilanswer
 

leia58 a écrit :

Il n'y a pas à supprimer les prepas, là n'est pas la question. Quand aux redoublements, je ne trouve pas ça normal. Quelqu'un qui ne sait pas lire arrivé en CM2, c'est très grave. On ne devrait pas les laisser passer. Et si l'enseignement était fait correctement, et que les parents ne démissionnaient pas au niveau de l'éducation, en pensant que c'est aux profs de la faire, il y aurait moins de problemes. Tu n'as pas le niveau, tu ne passes pas, c'est comme ça. Assez de nivellement par le bas.


Si on ne supprime pas la prépa,quel est l'intéret de faire une sélection à la fac? Quitte à être sélectionné, autant l'être pour avoir le plus de débouchés ensuite. Donc si la fac reste ce qu'elle est tout en effectuant une sélection,tout le monde ira en prépa. Pour attirer les bons éléments vers la fac,il faut se rapprocher du système us ou uk ou les facs ont des moyens,des profs et des débouchés intéressants à proposer.

n°869769
leia58
Posté le 03-10-2006 à 14:05:54  profilanswer
 

lol oui mais la on est en france, les francais sont des conservateurs et ne veulent rien entendre. Donc ca marchera jamais. Des qu'un homme politique parle de changer quelque chose tout le monde crie.

n°869785
leia58
Posté le 03-10-2006 à 14:20:23  profilanswer
 

oui je suis entièrement d'accord avec toi. Pareil pour le CPE... ils ont pas compris que c'était pour aider ceux qui n'avaient pas de diplome, et donc de toutes facons pas d'emploi et pas d'expérience. Mais bon il faut pas demander aux gaucho de réfléchir :D oups pardon (a)

n°869795
Oski
Posté le 03-10-2006 à 14:27:22  profilanswer
 

arobase6 a écrit :

Si on ne supprime pas la prépa,quel est l'intéret de faire une sélection à la fac? Quitte à être sélectionné, autant l'être pour avoir le plus de débouchés ensuite. Donc si la fac reste ce qu'elle est tout en effectuant une sélection,tout le monde ira en prépa. Pour attirer les bons éléments vers la fac,il faut se rapprocher du système us ou uk ou les facs ont des moyens,des profs et des débouchés intéressants à proposer.


Tout le monde n'ira pas en prépa pour la simple est bonne raison que la prépa est sélective sur qui elle admet (et ce indépendamment que la fac le soit ou non). Même avec une fac non sélective comme aujourd'hui, le nombre de recalés de prépas est déjà importants. Ca laisserait donc bien de la marge à l'université pour mettre un minimum de sélection à l'entrée, sans pour autant faire disparaître les prépas, ce qui est beaucoup trop extrême, du moins à court terme.
 
C'est comme ton idéé de fusionner les facs et les grandes écoles afin que les premières profitent des réseaux des secondes. Si tout le monde fait partie du réseau, ce n'est plus un réseau (qui par définition compte un nombre restreint de personnes pour être efficace). Sinon tu peux déjà facilement profiter du réseau d'être français (mais je doute que ca t'ouvre beaucoup de portes si tu ne mets que ça comme argument).
 
Il faut juste veiller à ce que la volonté de profiter de l'avantage de l'autre n'annule pas purement et simplement cet avantage pour tout le monde (ce qui n'apporte rien à un débat qui essaie de faire avancer les choses).

n°869891
lukeg
Posté le 03-10-2006 à 15:48:11  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

-Fusionner les seconds cycles avec les grandes ecoles afin d'avoir encore des cours communs et permettre aux ingenieurs voulant faire une these d'etre directement en contact avec l'UFR dediée tout en faisant profiter aux etudiants du reseau d'influence des grandes ecoles pour les stages et emplois.
 
En resumé ils'agit non pas d'abaisser le niveau des grandes ecoles qui marchent tres bien mais de remonter le niveau de la fac au niveau des ecoles. Laissant les IUT et BTS comme choix "definitif" d'etudes courtes.


ca fait un poil contradictoire en fait, les écoles ne voudraient (voudront?) pas fusionner avec les facs car leur niveau intraseque baisserait (meme si le niveau global augmenterait)
De plus, mon école me permet de faire un master en parallèle de ma derniere année, pour pouvoir ensuite partir en these, et pourrait m'accepter pour une éventuelle thèse aussi, pas besoin de la fac  :D  
 
et réserver les IUT et BTS pour les études courtes, c'est con, les IUT s'en sortent extremement bien ensuite en écoles d'ingés et à la fac (en info en tout cas)

n°870069
philippe06
Posté le 03-10-2006 à 18:01:16  profilanswer
 

lukeg a écrit :

ca fait un poil contradictoire en fait, les écoles ne voudraient (voudront?) pas fusionner avec les facs car leur niveau intraseque baisserait (meme si le niveau global augmenterait)
De plus, mon école me permet de faire un master en parallèle de ma derniere année, pour pouvoir ensuite partir en these, et pourrait m'accepter pour une éventuelle thèse aussi, pas besoin de la fac  :D  
 
et réserver les IUT et BTS pour les études courtes, c'est con, les IUT s'en sortent extremement bien ensuite en écoles d'ingés et à la fac (en info en tout cas)


 
Le problème c'est qu'en IUT t'es presque contraint de poursuivre les études pasque tout le monde le fait, d'ou un risque de marginalisation. Si tout le monde faisait moins d'études et des études plus pro, ca permettrait aux jeunes de gagner des sous plus tôt et surtout ca fairait moins de profs, donc de grosses économies en perspective.

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