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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°2178582
chibani
Posté le 14-04-2009 à 09:27:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

hide a écrit :


D'où l'intérêt d'une orientation efficace dès le lycée...  
 


C'est un des grands problemes. L'orientation professionnelle est archi nulle. D'ailleurs elle est confiée le plus souvent a des phychologues histoire de créer des débouchés artificiellement, ou a des profs qui ne veulent plus enseigner.
L'un dans l'autre, une orientation professionnelle qui ne connait rien au monde du travail.

mood
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Posté le 14-04-2009 à 09:27:56  profilanswer
 

n°2178583
chibani
Posté le 14-04-2009 à 09:30:35  profilanswer
 

Les pistes pour relancer l'emploi des jeunes
 
Marc Landré  
Le Figaro 14/04/2009 |  
Dernière idée de Laurent Wauquiez : des «formations rebonds» pour les jeunes qui se retrouvent sans activité à la fin de leurs études. «Il s'agit de leur proposer des stages commandos, des formations d'une durée de six mois, dans des filières où il y a des besoins, explique-t-on à Bercy. Un bac + 3 en psychologie condamné au chômage faute de débouchés suivrait par exemple une formation commerciale dans un métier porteur.»
 

n°2180573
chibani
Posté le 15-04-2009 à 17:13:36  profilanswer
 

Un vaste trafic de diplômes découvert à l'université
LE MONDE | 15.04.09  
La réussite n'a pas de prix. Plusieurs centaines d'étudiants chinois, inscrits à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'université de Toulon, auraient versé de l'argent pour se payer des diplômes.
 
Saisi d'une plainte d'un professeur de l'Institut, le parquet de Marseille a ouvert, le 26 mars, une information judiciaire pour "corruption passive et active, et escroquerie".
L'instruction, confiée au juge Franck Landou du pôle régional économique et financier de Marseille, s'est accélérée jeudi 9 avril, lorsque les enquêteurs de la brigade financière de la cité phocéenne et de la police judiciaire de Toulon ont perquisitionné les locaux de l'IAE. "Ils ont embarqué toutes les copies d'examen des étudiants chinois des quatre dernières années, a indiqué au Monde Pierre Sanz de Alba, le vice-président de l'université. Ils sont repartis avec une dizaine de cartons remplis de copies."
 
Entendu par les policiers, le directeur de l'Institut, Pierre Gensse, a reconnu avoir été sollicité début 2009 par un étudiant chinois qui lui aurait proposé un pot-de-vin de 100 000 euros en échange de diplômes - des licences et des masters - pour une soixantaine de congénères.
 
Selon une source proche de l'enquête, la fraude s'exercerait depuis quatre ans et serait en constante augmentation. Le faux diplôme serait facturé 2 700 euros pièce, "mais les prix peuvent varier". Toujours selon cette source, au cours de l'année 2008, un étudiant aurait à lui seul "vendu" près de 300 diplômes à autant d'étudiants.
 
L'affaire est née au cours de l'année universitaire 2004-2005, quand un étudiant chinois, inscrit à l'IAE, éprouvait toutes les peines du monde à décrocher sa licence. Dépité, il aurait alors soudoyé une personne de l'IAE avec succès, et fini par obtenir le précieux certificat. De là, lui serait venue l'idée d'en faire profiter des compatriotes désireux comme lui de flatter leur CV. D'autant qu'en Chine un diplôme provenant d'une université ou d'une école française est très couru.
 
En 2008, des étudiants chinois de l'IAE, révoltés par ces pratiques, s'en étaient émus auprès d'un de leurs professeurs. Ils auraient dénoncé ces malversations à leur ambassade et deux d'entre eux ont déposé une main courante au commissariat. Quelques semaines après, en octobre 2008, une étudiante chinoise, qui devait une grosse somme d'argent à un intermédiaire, a été agressée sur le campus. C'est en enquêtant sur cette affaire que les policiers ont fait le rapprochement avec la main courante. Ils ont alors commencé à soupçonner l'existence d'un trafic. Les autorités judiciaires, administratives et universitaires ont été alertées à ce moment-là.
 
 
100 % DE REÇUS
 
 
Il y a deux mois, la direction de l'université de Toulon a procédé à des vérifications. "En février, dès que nous avons su que des soupçons pesaient sur la validité des diplômes de l'IAE, nous avons diligenté une enquête administrative", souligne M. Sanz de Alba.
 
Les premiers éléments de cette investigation interne ont surpris les responsables. "Nous avons constaté des choses troublantes", concède M. Sanz de Alba. Ainsi, la statistique montre un taux de réussite aux examens nettement supérieur dès lors que les candidats sont chinois. "En master d'entrepreneuriat par exemple, on s'est aperçu que près de 100 % des élèves chinois étaient reçus. Alors que pour les autres nationalités, Français y compris, ce taux oscille entre 60 % et 70 %", poursuit le vice-président. Pis, cette année, l'université de Toulon, qui compte environ 650 jeunes Chinois dans ses amphithéâtres - un nombre en constante hausse -, en a accueilli une centaine de nouveaux. "La plupart d'entre eux ne parlaient pas français", déplore M. Sanz de Alba.
 
En Chine, l'accès à l'enseignement supérieur repose sur un système très sélectif. Aussi, de nombreux jeunes restent sur le carreau et cherchent à s'inscrire dans des universités étrangères. Ils s'adressent à des agences qui, moyennant une certaine somme d'argent, se chargent de leur préparer les dossiers, les demandes de visa et autres formalités. L'une de ces agences aurait-elle mis sur le marché une sorte de produit complet avec garantie d'un diplôme à la clé ?
 
Un professeur de l'université de Toulon, qui souhaite conserver l'anonymat, s'interroge : "Depuis trois ans, certains étudiants arrivent à Toulon, et ils assistent rarement au cours. Ils donnent l'impression que le diplôme leur est acquis d'emblée. On les appelle les étudiants touristes", ironise-t-il.
 
Ces dernières semaines, plusieurs personnes travaillant à l'IAE et des étudiants ont été entendus par les policiers. Selon nos informations, certaines d'entre eux ont fait état de fraude possible dans les universités de Pau, de La Rochelle, de Poitiers et dans une autre en région parisienne. "C'est une enquête complexe qui demandera du temps", prévient le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.
 
L'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a lancé une mission administrative afin de démêler, dans "les meilleurs délais", les tenants et les aboutissants de cette affaire.  
 
Yves Bordenave
 
 

n°2183917
ignomo
Posté le 18-04-2009 à 17:48:51  profilanswer
 

Attention à ne pas tomber dans le dérapage : pas de sélection à l'entrée en université, mais réorientation vers des filières "professionnelles" dès le bac type BTS. Ce sera oublier que ces BTS sont eux très sélectifs ! Il est possible que si une sélection en université était mise en place, elle serait bien moins difficile que celle en BTS sur dossier.

n°2201397
Ex-Floodeu​r
La Source
Posté le 03-05-2009 à 14:24:27  profilanswer
 

hide a écrit :


D'où l'intérêt d'une orientation efficace dès le lycée...  
 
Au fait, n'oublie pas que la licence ouvre la porte à certains concours administratifs, par exemple :o


Une orientation efficace dès le lycée, il faudrait déjà qu'elle existe...


---------------
Saint Seiya  || La Livebox || Europe, débats, réflexions
n°2201407
hide
Posté le 03-05-2009 à 14:28:46  profilanswer
 

Ex-Floodeur a écrit :


Une orientation efficace dès le lycée, il faudrait déjà qu'elle existe...


D'où ma remarque [:idee]


---------------
Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2212298
dindon_sau​vage
Posté le 12-05-2009 à 02:26:19  profilanswer
 

il ne faut surtout pas de selection a l'entrée de la fac,c'est grâce a cela que j'ai pu y entrer:
-résultats a partir du lycée plus que médiocre,bac STI (on s'moque pas hein) reçu au rattrapages
-arrêt d'une année a bosser en intérimaire, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire et n'ayant eu aucune information sur mon orientation (vu la conseillere c'etait ptete pas un mal en fin de compte ) je voulais avoir un aperçu des différents corps de métiers et c'est un automaticien qui m'a montré la voie !
-viandage totale en première de fac,j'avais pas la méthode ni le niveau (beaucoup de neuf alors que ce n'est généralement que des révisions/approfondissements pour les S représentés a + ou - 98% dans ma filière)  
-en ce moment j'suis en 2ieme année de licence,ce que je fais me plait,et je devrais être dans les premiers de la promo pour ce semestre  
 
alors oui c'est peut être de l'argent perdu, il y a beaucoup de perte au cours de la premiere année, mais au moins cela laisse une chance a ceux qui n'en ont pas forcément eu de pouvoir faire des études correctes,parce que j'ai vraiment du mal a croire qu'un établissement m'aurait ouvert ses portes avec le dossier scolaire que je trainais :-/
donc oui on peut avoir été mauvais au lycée et se reprendre en main,d'ailleurs si j'ai eu la motivation de m'y mettre c'est surtout grâce a une responsable de TD chimie que j'ai eu pendant un tutorat,elle avait dit qu'elle avait repiqué sa première année et qu'elle avait eu du mal jusqu'en 2iéme année,et que malgré ça elle était maintenant MDC et chercheuse sur le campus,elle nous avait parlé longuement,merci à elle  :jap:  
 

n°2254475
e-v-tooms
Posté le 06-06-2009 à 21:25:23  profilanswer
 

achète toi une vie.

n°2501950
chibani
Posté le 23-10-2009 à 16:22:34  profilanswer
 

Université : non à la gratuité, oui à l’égalité !
par Luc D., Etudiant au CJFA
21.10.09  
L’université paraît aujourd’hui se trouver dans une impasse et le constat est unanime : ce dont ont besoin les facultés, c’est d’argent. Si le problème parait simple, sa solution est en revanche complexe : en effet à la recherche de performance propre à toute structure d’enseignement, l’université française aspire à une exigence d’égalité.
Cette ambition d’égalité se traduisait jusqu’à aujourd’hui par la gratuité de l’enseignement. Cette solution ne semble plus suffisante.
 
En effet elle ne permet tout d’abord pas aux facultés d’avoir un budget décent. Il serait candide voir choquant d’attendre que l’Etat ne vole à leur secours. Candide, car la dette publique ne cesse d’augmenter et que l’Etat surendetté ne possède pas les moyens suffisants. Choquant, car dans la situation actuelle un investissement massif de l’Etat dans nos formations se traduirait par une augmentation et un report de cette dette sur les générations futures (peut-on faire payer à nos enfants le prix de nos études ?)
 
De plus le revers de la gratuité est de transformer les étudiants en simple consommateurs : ils sont là car ils y ont droit. Hors il s’agit de se rappeler que l’éducation n’est pas qu’un droit, mais un cadeau dont l’accès est limité à une partie extrêmement faible de la population mondiale. A ce titre, l’idée de rémunérer l’assiduité scolaire donne envie de vomir lorsqu’on la met en parallèle avec l’image d’un enfant d’un pays défavorisé n’ayant pas accès à l’éducation.
 
Le fait de devoir investir sur soi, d’avoir conscience que ses études ont un coup ne paraît pas à ce titre choquant. Faut-il alors instaurer des taxes d’entrée aux universités comme c’est le cas aux Etats-Unis ? Certainement pas, car ce serait oublier le caractère égalitaire que l’enseignement universitaire doit conserver : les étudiants aux parents bien lotis n’auraient  qu’à suivre leurs études tandis que ceux aux revenus plus faibles auraient du mal à financer leurs études.
 
Alors que faire ? Faut-t-il pester les bras croisés contre la vétusté des infrastructures, les amphithéâtres bondés ? Non, il faut chercher des idées novatrices qui permettraient d’allier performance et égalité.
 
Une idée pourrait ainsi être d’obliger chaque étudiant inscrit à travailler deux heures par semaine pour le compte de l’université. Quelque soit la tâche qu’il effectueraient, que ce soit du service dans un fast-food, du travail dans l’une des bibliothèques de l’université ou encore du tutorat, son salaire serait reversé sur le compte de l’université. En échangeant la cotisation financière par une cotisation temporelle, chaque étudiant se trouverait alors sur un pied d’égalité avec son voisin.
Ceci obligerait certains étudiants à prendre conscience que leurs études ont un coût,  et permettrait une meilleur cohésion au sein de la faculté  tout en donnant à cette dernière les moyens financiers d’assurer sa mission.
http://www.lemonde.fr/opinions/chr [...] _3232.html

n°2508088
MICOS
Posté le 30-10-2009 à 21:40:40  profilanswer
 

arobase6 a écrit :

Citation :

Totalement faux. Un bac + 5 scientifique par exemple donne en général droit à une paye et une carière tout à fait similaire à une école d'ingénieur lambda.


Faudrait donner ta définition d'école d'ingénieur lambda. :o  
Je rappelle à tout le monde la grille de salaire edf-gdf :
20        ECP         17         DEA         16         CESI A  
           ENPC                   DESS                  CESI B  
           ENSM P                ECAM                  CESI E  
           ENST P                EHICS                  CESI L  
           ENSTA                  ENAC                  CESI N  
           EP                      ENSA M                  CESI P  
           ESE                   ENSA R                  CESI R  
19        ENSAE                ENSA T                  CESI T  
           ENSIMAG              ENSAIA                  CUST  
           ENSM N                ENSAIS                  EA  
           ENSM SE               ENSBANA                  EERIE  
           ENST Br                 ENSCP B                  EFREI  
           ESO                  ENSC CF                  EIT  
           ESPCI                  ENSC L                  ENI B  
           INA                  ENSC Mo                  ENI Br  
           ECL                  ENSC Mu                  ENI M  
           IDN                  ENSC Re                  ENI SE  
18        DOCTORAT               ENSC T                  ENI T  
           EN                  ENSCI                  ENITA B  
           ENSAM                  ENSEEG                  ENITA CF  
           ENSC P                  ENSERB                  ENITA D  
           ENSEA                  ENSIA                  ENSAIT  
           ENSEEIHT                  ENSIGC                  ENSSAT  
           ENSEM                  ENSIMEV                  EPF  
           ENSERG                  ENSMM                  ESAP  
           ENSG N                  ENSPM                  ESCM  
           ENSHMG                  ENSPS                  ESCOM  
           ENSIC N                  ENSSPICAM                  ESIAL  
           ENSICA                  ENSTIM A                  ESEO  
           ENSIEG                  ENSTIM D                  ESGT  
           ENSM                  ENTPE                  ESIEA  
           ENSMA                  ESCIL                  ESIP  
           ENSPG                  ESIEE                  ESITE  
           IIE                  ESIM                  ESM D  
           INSA L                  ESTP                  ESME  
           INSTN                  HEI                  ESSI  
           INT                  ICAM                  ESSTIN  
           -                      INSA R                  EUDIL  
           -                      INSA Ro                  ICPI  
           -                      INSA T                  IMAC  
           -                      ISEN                  IRESTE  
           -                      ISEP                  ISIM  
           -                      ISMRA                  ISITEM  
           -                      UTC                  IST  
           -                      CESTI                  ISTG/III  
           -                      CNAM                  IUSI  
           -                      ESEM                  IUSTI  
           -                      ESIGELEC                  MAITRISE  
           -                      MIAGE                  UNIVERSITE DE PARIS XI    
Qu'est-ce que l'on voit?
Bizarrement, ce sont les doctorants qui sont à une hiérarchie comparable aux ingé "lambdas". L'université ici représentée est en dernière place...
Par ailleurs le titre d'ingénieur fait la différence sur le cv, ce qui n'est pas le cas d'un bac+5 universitaire (à part pour les 5-6 masters prestigieux de dauphine, p6 ou sorbonne)


 
Oui enfin pour les doctorats ayant déjà effectués leurs études dans une grande école type Central, les mines...
Idem pour les dess-> Ecole d'ingénieur + DESS

mood
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Posté le 30-10-2009 à 21:40:40  profilanswer
 

n°2575868
chibani
Posté le 06-01-2010 à 15:33:04  profilanswer
 

"C’est un article paru fin décembre dans la revue en ligne de la Conférence des grandes écoles (CGE) qui a relancé le débat sur la démocratisation de l’enseignement supérieur. Dans ce texte, le président de la CGE, Pierre Tapie, par ailleurs directeur général de l’Essec, « désapprouve, d’une manière générale, la notion de “quotas” », en faisant explicitement référence à l’objectif affiché un mois plus tôt par le premier ministre François Fillon, celui de compter 30 % de boursiers dans les « prépas » dès la rentrée 2010. Une réaction que Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, a qualifiée d’« antisociale » dans l’édition du Monde datée de mardi 4 janvier."
 
La remarque de bon sens serait me semble t-il de demander quel est le pourcentage de boursiers en general , hors grandes ecoles. Il serait juste que ce taux soit le meme pour les grandes ecoles qu'à l'université par exemple.
 
D'après les chiffres disponibles, seuls 10% d'etudiants en master sont boursiers!
 
Je ne vois pas trop pourquoi il en faudrait arbitrairement 30% dans les grandes ecoles.
 
De plus le fait d'etre boursier n'est pas un critere social. N'importe quel jeune peut etre boursier s'il se déclare fiscalement sous son nom et non pas celui de ces parents!
 

n°2575881
waldg
Posté le 06-01-2010 à 15:56:28  profilanswer
 

chibani a écrit :


 
La remarque de bon sens serait me semble t-il de demander quel est le pourcentage de boursiers en general , hors grandes ecoles. Il serait juste que ce taux soit le meme pour les grandes ecoles qu'à l'université par exemple.
 


 
Ca serait effectivement moins bête mais je ne vois pas en quoi ce serait juste. Ce qui est juste c'est que le meilleurs soient pris et qu'ils ne soient pas empêchés de continuer leurs études en raison de leurs conditions financières; pas qu'ils soient pris sur la base de ces conditions financières.

n°2575885
caveat
How do you know?
Posté le 06-01-2010 à 16:06:50  profilanswer
 

waldg a écrit :


 
Ca serait effectivement moins bête mais je ne vois pas en quoi ce serait juste. Ce qui est juste c'est que le meilleurs soient pris et qu'ils ne soient pas empêchés de continuer leurs études en raison de leurs conditions financières; pas qu'ils soient pris sur la base de ces conditions financières.


+1; on attend de voir si le gouvernement va proposer de financer les études des boursiers, une fois qu'il les aura fait admettre par la force du politique/exécutif/législatif.


Message édité par caveat le 06-01-2010 à 16:07:23
n°2575967
Irvine
Assembleur maudit
Posté le 06-01-2010 à 17:18:58  profilanswer
 

Oui mais comme j'ai entendu à RTL, " les meilleurs " seront quasiment toujours non boursiers car ils ont dans la plupart des cas un meilleur environnement familial, l'accès à des cours particuliers, plus de moyens, etc. Alors que les " meilleurs " boursiers ont pas accès à tout ça, ils ont donc de grandes chances d'avoir un niveau globalement inférieur.
 
Mais qui dit qu'avec les mêmes moyens, l'étudiant boursier n'aurait pas été aussi bon voire meilleur que l'étudiant non boursier ?  :jap:  
 
Sinon personnellement je  trouve qu'on s'y perd dans l'enseignement supérieur Français ... Entre les universités, les iut, les bts, les grandes écoles, les écoles d'ingénieur, les école de commerce, sciences po, l'ENA, les écoles de commerce, les IAE, toutes ces écoles privées plus ou moins grotesques, et une information des lycéens proche du niveau 0, je vois pas comment on peut bien choisir  :sweat:  
 
Ca nécessiterait beaucoup de boulot mais pourquoi ne pas réformer le système et créer un ensemble homogène d'établissements, avec les mêmes qualités qui chacun sont spécialisés dans un domaine d'enseignement ?  
 
Ceci fut ma minute Bisounours Land, bonne soirée  :ange:


Message édité par Irvine le 06-01-2010 à 17:20:04

---------------
Dans la quête du sileeeence !
n°2576023
waldg
Posté le 06-01-2010 à 17:49:38  profilanswer
 

C'est un point de vu qui se défend mais je ne suis pas d'accord. Ca voudrait dire qu'un élève a eu de meilleurs résultats que les autres et qu'on l'empêche d'accéder à l'école de son choix non pas en fonction de ses résultats mais en raison du salaire de ses parents. Et il ne s'agira pas forcément d'une personne venant d'un millieu favorisé mais pouvant venir de la classe moyenne (deux parents employés par exemple) puisqu'il ne sera pas boursier; alors que lui même est socialement défavorisé par rapport aux enfants de cadres sup ou de profs sans que ça ne soit pris en compte.
 
Micheline a peu de chance de réussir les épreuves d'entrée au GIGN, si elle avait été un homme elle les aurait peut être réussi haut la main, ça n'est pas pour ça qu'il faut l'accepter si elle n'est pas au même niveau que les autres candidats.

n°2576048
Irvine
Assembleur maudit
Posté le 06-01-2010 à 17:59:46  profilanswer
 

Effectivement y'a le problème du milieu  ... Non boursier mais pas aisé non plus ... C'est pas facile je te l'accorde  :sweat:


---------------
Dans la quête du sileeeence !
n°2576243
Hideo Koji​ma
Posté le 06-01-2010 à 19:04:27  profilanswer
 

Irvine a écrit :

Effectivement y'a le problème du milieu  ... Non boursier mais pas aisé non plus ... C'est pas facile je te l'accorde  :sweat:


A la limite ça aurait une signification de faire quota de Boursier pour le côté il s'agit d'élèves de milieu modeste (et un 13 au Bac venant d'un milieu très pauvre, avec parents quasi analphabète vaut vraiment un 16 d'un milieu aisé parents prof de fac et ingénieur par exemple)...
Mais on se rend vite compte que c'est pas si facile! Par exemple, les Boursiers que je connais sont pour la plupart "aisés" culturellement mais ont eu des parents qui ont connu des problèmes à un moment donné (chômage...). Quantifier ça c'est juste une gageure!
Il vaudrait mieux donner les moyens à chacun de faire les études qu'il souhaite!


---------------
Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°2577177
waldg
Posté le 07-01-2010 à 11:09:58  profilanswer
 

Hideo Kojima a écrit :


 
Mais on se rend vite compte que c'est pas si facile! Par exemple, les Boursiers que je connais sont pour la plupart "aisés" culturellement mais ont eu des parents qui ont connu des problèmes à un moment donné (chômage...). Quantifier ça c'est juste une gageure!


 
Oui si on veut faire les choses proprement il faudrait construire un modèle économétrique modélisant les résultats scolaires des étudiants en fonction de l'ensemble des variables explicatives possibles, et on évalue les étudiants en fonction de l'écart entre leurs résultats réels et les résultats prédits. Mais même si c'est propre et correspond à l'esprit de ce que souhaitent les partisans de la réforme cela reste absurde puisque cela conduira (pour un exemple extreme) à demander à polytechnique d'intégrer des handicapés mentaux.

Message cité 1 fois
Message édité par waldg le 07-01-2010 à 11:10:46
n°2577509
gorthaur b​ateman
Esprit de Feu
Posté le 07-01-2010 à 17:50:13  profilanswer
 

Pour sauver la fac, il va falloir de la volonté politique et du pognon.
De la volonté pour faire admettre aux syndicats, étudiants et profs que la selection insidieuse en L3/M1 pourrait être officialisé.
Et de l'argent pour équiper les labo, les locaux et embaucher des chercheurs/profs pour rehausser le niveau.


---------------
Dans la difficulté, il y a certes de la facilité.
n°2577858
chibani
Posté le 07-01-2010 à 20:13:02  profilanswer
 

Irvine a écrit :

Effectivement y'a le problème du milieu  ... Non boursier mais pas aisé non plus ... C'est pas facile je te l'accorde  :sweat:


Je repete qu'un etudiant dont les parents gagnent 20 000€ par mois peuvent avoir la bourse.
Il suffit de se declarer fiscalement indépendemment de ses parents et donc droit a la bourse car sans revenus.
Le fait d'avoir une bourse n'est pas un critere social, mais, en forcant un peu,  plutôt d'excellence car on ne la pas si on redouble.

Message cité 3 fois
Message édité par chibani le 07-01-2010 à 20:13:48
n°2577861
Hideo Koji​ma
Posté le 07-01-2010 à 20:15:14  profilanswer
 

chibani a écrit :


Je repete qu'un etudiant dont les parents gagnent 20 000€ par mois peuvent avoir la bourse.
Il suffit de se declarer fiscalement indépendemment de ses parents et donc droit a la bourse car sans revenus.
Le fait d'avoir une bourse n'est pas un critere social, mais, en forcant un peu,  plutôt d'excellence car on ne la pas si on redouble.


C'est souvent le cas par exemple de ceux qui ont des parents à l'étranger (mais sont français)!  :jap:  


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Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°2577863
Hideo Koji​ma
Posté le 07-01-2010 à 20:15:44  profilanswer
 

waldg a écrit :


 
Oui si on veut faire les choses proprement il faudrait construire un modèle économétrique modélisant les résultats scolaires des étudiants en fonction de l'ensemble des variables explicatives possibles, et on évalue les étudiants en fonction de l'écart entre leurs résultats réels et les résultats prédits. Mais même si c'est propre et correspond à l'esprit de ce que souhaitent les partisans de la réforme cela reste absurde puisque cela conduira (pour un exemple extreme) à demander à polytechnique d'intégrer des handicapés mentaux.


Donc on est d'accord, c'est débile!  :o


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n°2578147
timote8
Posté le 07-01-2010 à 22:19:53  profilanswer
 

chibani a écrit :


Je repete qu'un etudiant dont les parents gagnent 20 000€ par mois peuvent avoir la bourse.
Il suffit de se declarer fiscalement indépendemment de ses parents et donc droit a la bourse car sans revenus.
Le fait d'avoir une bourse n'est pas un critere social, mais, en forcant un peu,  plutôt d'excellence car on ne la pas si on redouble.


 
Pas très intelligent les parents de faire ça, ils perdent une demi part.

n°2578462
zad38
Posté le 08-01-2010 à 10:49:10  profilanswer
 

Drapal  :o  
 
En ce qui concerne les sciences et la technologie : pour sauver l'université, il ne faut garder du système Grandes Ecoles que les 10-15 premières et fusionner les autres, qui ne sont qu'un immense gaspillage de ressources, avec les facs. Que ces dernières se démerdent avec le fric et les élèves récupérés pour créer des formations plus prestigieuses que les masters actuels.

n°2578466
aZq
Posté le 08-01-2010 à 10:58:09  profilanswer
 

Le principal problème en France restera la mentalité du petit conservateur français se croyant plus beau que tous le monde et qui veut garder son confort tout en essayant de l'améliorer.

n°2578698
Audion_
Posté le 08-01-2010 à 15:57:22  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Drapal  :o  
 
En ce qui concerne les sciences et la technologie : pour sauver l'université, il ne faut garder du système Grandes Ecoles que les 10-15 premières et fusionner les autres, qui ne sont qu'un immense gaspillage de ressources, avec les facs. Que ces dernières se démerdent avec le fric et les élèves récupérés pour créer des formations plus prestigieuses que les masters actuels.


 
FAILED.
 
etant donne que dans les 10-15 premieres au moins les 3/4 sont dans ParisTech, qui vient de delivrer son premier diplome sous le nom ParisTech (voyez donc le futur) .... ca ne concerne pas que les autres ;)


---------------
Wolowitz: "I have a Msc in Engineering!" / Dr. Gablehauser : "Who doesn't".....
n°2578714
chibani
Posté le 08-01-2010 à 16:32:23  profilanswer
 

aZq a écrit :

Le principal problème en France restera la mentalité du petit conservateur français se croyant plus beau que tous le monde et qui veut garder son confort tout en essayant de l'améliorer.


Je ne connais pas grand monde qui cherche à réduire son confort.
Mais si ca existe, c'est plus facile que le contraire.

n°2578715
letrader
Posté le 08-01-2010 à 16:32:56  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Drapal  :o  
 
En ce qui concerne les sciences et la technologie : pour sauver l'université, il ne faut garder du système Grandes Ecoles que les 10-15 premières et fusionner les autres, qui ne sont qu'un immense gaspillage de ressources, avec les facs. Que ces dernières se démerdent avec le fric et les élèves récupérés pour créer des formations plus prestigieuses que les masters actuels.


 
 :non:  sans parler de groupe A, que ce soit B/C/D/..

Message cité 1 fois
Message édité par letrader le 08-01-2010 à 16:33:17
n°2578716
chibani
Posté le 08-01-2010 à 16:32:58  profilanswer
 

timote8 a écrit :


 
Pas très intelligent les parents de faire ça, ils perdent une demi part.


 
Ce n'est pas aux parents mais au enfants d'en décider.

n°2578751
bastinho
Posté le 08-01-2010 à 17:10:34  profilanswer
 

chibani a écrit :


Je repete qu'un etudiant dont les parents gagnent 20 000€ par mois peuvent avoir la bourse.
Il suffit de se declarer fiscalement indépendemment de ses parents et donc droit a la bourse car sans revenus.
Le fait d'avoir une bourse n'est pas un critere social, mais, en forcant un peu,  plutôt d'excellence car on ne la pas si on redouble.


Ma copine était indépendante et ses parents étaient juste au dessus du plafond pour l'échelon 0.
 
Ils ne l'aidaient pas financièrement car on vit a deux mais pour qu'elle puisse prétendre a quelque chose, il aurait fallu qu'elle aille voir l'assistant sociale en disant que ca ne se passait pas bien avec ses parents et tout le tralala.
 
Donc c'est juste pour dire que dans les faits, ce n'est pas aussi simple ;)
 
Sinon drapal :o
 
J'ai un master en management / marketing e-business. Cette année je me suis inscris dans un autre M2 en faisant a peu pres la meme chose mais pour partir à l'étranger en fin d'année (chose que je n'avais pas pu faire dans mon cursus auparavant).  
Le master que j'ai eu etait/est tout nouveau et vraiment pas mal foutu (2 stages de six mois sur les 2 ans, quasiment que des profs proessionnels et c'est dans l'ensemble pas des branques, création d'un projet pro, cours présenciel/distanciels...) en revanche celui que je viens d'integrer fait plus "fac"... Là par exemple je dois trouver un stage de 5 semaines, chose bien évidemment compliqué puisque ca n'interesse personne [:icon3]


Message édité par bastinho le 08-01-2010 à 17:11:41

---------------
Feeback | "Le topic foot n'est pas un topic d'insultes" @ Gilou. | P
n°2578762
jejed
Posté le 08-01-2010 à 17:25:33  profilanswer
 

J'aime bien comment tous ces gens se mobilisent pour préserver leurs privilèges. Il est clair que les écoles supérieurs ne sont pas le meilleur exemple d'ouverture et de diversité, le système de concours permettant de masquer certaines réalités comme celui des successions entre parents et enfants : il est fréquent qu'un étudiant intègre la même école que ces parents, un peu comme on devient médecin parce que nos parents l'étaient.  
 
Alors j'entends souvent parler de "méritocratie", mais c'est facile d'évoquer le mérite, quand on a vécu dans le cocon familiale serein, quand on a eu sa chambre individuelle, quand il y avait pas besoin de s'occuper de ses frères et sœurs après les cours parce que la nounou s'en chargeait, ou encore quand papa pouvait me payer un appart à proximité de ma classe prépa (les meilleurs lycées étant dans les quartier huppés) pour m'éviter 1h de métro chaque matin et soir sans parler des cours particuliers. Évidemment il n'y aura jamais d'égalité parfaite mais parfois, il est bien de relativiser un peu sa situation.
Un autre argument que j'ai du mal à accepter, c'est le fait que d'avantage de boursier fera baisser le niveau. On sent bien là l'empreinte classe-prépa qui est, je rappelle un système uniquement franco-français que personne d'autre n'a voulu imiter, et qui consiste à faire gober à des ados de la pâture dont à peine 5% sera vraiment utile à leurs futures fonctions. Avec ça on vous vend l'esprit prépa qui prétend que parce que vous avez bêtement apprit par cœur 3 formules mathématiques, alors ça fait de vous des êtres supérieurs à ceux qui n'ont jamais mit les pieds à taupeland.  
Du coup qu’est-ce que  le "niveau" et sur quel critère objectif l'évalué autre qu'un nombre entre 0 et 20 ?
J'ai du mal à trouver une logique, mais force est de constater que les écoles privilégient les profils clones bourrins made in taupeland à ceux diversifiés culturellement ou socialement. Ceci étant, j'admets volontiers que les écoles commerciales ouvrent de plus en plus leurs portes aux élèves issue d'horizons divers, mais est-ce parce que les mentalités changent, ou parce que les prépas ne constituent plus un vivier suffisant ?
 
Par ailleurs, il est très surprenant de voir que l'opinion se range très nettement du coté des écoles, ce qui dénote la perception qu'a la société à l'égard des grandes écoles, qui n'ont de grande que le nom. En effet les effectifs sont de taille réduite voir négligeables par rapport aux autres grands établissements célèbres : Hardvard, Cambrige, Todai, ce qu'on y fait également après hors enseignement reste marginal (publications, thèses).  
Mais je ne critique pas les formations qui n'ont rien à envier aux autres nations, mais plutôt ce qu'on en fait, notamment dans les domaines de la science où l'on a grandement besoin de gens compétents pour préparer l'avenir, ses nouvelles technologies et ses défis, non pas que les universités faillissent à ce devoir, mais leurs faibles moyens et leur manque de synergie jouent en leur défaveur, et c'est autant de points de croissance que de richesse perdus. Au lieu de cela beaucoup d'étudiants, même ingénieurs,  préfèrent faire carrière dans la finance ou la gestion, loin des sciences.  
Et il n'en reste pas moins que notre système à grandement besoin de réformes : Les universités, gouffres administratifs ne sont pas assez compétitives, surtout pour la recherche. Et les grandes écoles ont un fonctionnement obsolète, à l'ère de la mondialisation. Un rapprochement universités-école ? Pourquoi pas, c'est une question (cf conférence audio de B.Collomb sur canalacademie.com, très intéressant).
 
Pour revenir sur le thème du social, il est évident que s'il existait une alternative aux grandes écoles, plus accessible pour les milieux modestes, le débat n'aurait pas lieu d'être (enfaite il y'en a mais très peu médiatisées et places trop limitées) mais ces écoles sont ce qu'elles sont : des formidables ascenseurs sociaux, peut être même trop, et étant fervent défenseur de la France multiculturelle je pense qu'on a tout à gagner à y intégrer plus de jeunes issues des bas souches populaires. Car quelqu'un originaire de la cité, sera un bel exemple de réussite pour ses petits frères ou cousins qui voudront peut être l'imiter, un meilleur exemple que le fils à papa qui habite Neuilly où les gens qui y vivent, diplômés ou non restent à l'abri du besoin.
Cessons avec l'image de l'élite à la française, pour moi un élite ne doit pas être déconnecter de la réalité il doit savoir faire profiter son talent aux autres. Un professeur de lycée dans sa compagne, qui réussit chaque année à ce que près de 100% de ses élèves réussissent leur bac, est de loin meilleur élite à mes yeux que le trader polytechnicien, qui gagne des millions en spéculant avec l'argent du contribuable (ok j'exagère un peu), car son apport à la société frise le néant, excepté à sa poche et sa hiérarchie.
Néanmoins je suis d'avis que le nivellement par le bas est dangereux, vouloir à l'extrême l'égalité entre les citoyens mène au communisme et on connait la fin de l'histoire mais rien n'indique qu'on aura là une régression, il n'y aucune études qui le prouve, et combien même si c'était le cas, la différence sera t-elle significativement importante ? Un diplômé de Centrale est avant tout un étudiant qui a réussit deux années de prépa, le concours, a effectué des stages, a acquis une solide formation, et être boursier ne remet pas en cause ce qu'il a fait.
Et puis de l'autre côté, lorsqu'une minorité qui détient le pouvoir s'accroche à ses privilèges et se referme sur elle-même au détriment du reste du peuple, cela mène à la rupture avec ce dernier et nos ancêtres révolutionnaires savent de quoi il s’agit.

 

Message cité 1 fois
Message édité par jejed le 08-01-2010 à 18:21:20
n°2578765
gorthaur b​ateman
Esprit de Feu
Posté le 08-01-2010 à 17:29:18  profilanswer
 

Gros +1 avec au dessus.


---------------
Dans la difficulté, il y a certes de la facilité.
n°2578782
zad38
Posté le 08-01-2010 à 17:48:47  profilanswer
 

Audion_ a écrit :

FAILED.
 
etant donne que dans les 10-15 premieres au moins les 3/4 sont dans ParisTech, qui vient de delivrer son premier diplome sous le nom ParisTech (voyez donc le futur) .... ca ne concerne pas que les autres ;)


Quel rapport ?

letrader a écrit :

:non:  sans parler de groupe A, que ce soit B/C/D/..


Et en français ?

n°2578850
timote8
Posté le 08-01-2010 à 18:29:44  profilanswer
 

zad38 a écrit :

Drapal  :o  
 
En ce qui concerne les sciences et la technologie : pour sauver l'université, il ne faut garder du système Grandes Ecoles que les 10-15 premières et fusionner les autres, qui ne sont qu'un immense gaspillage de ressources, avec les facs. Que ces dernières se démerdent avec le fric et les élèves récupérés pour créer des formations plus prestigieuses que les masters actuels.


 
Oui bien sur  :o . Faudrait surtout supprimer les fillières des universités qui ne menent nul part (ou frais de scolarité élévé + sélection)

n°2578851
timote8
Posté le 08-01-2010 à 18:32:10  profilanswer
 

chibani a écrit :


 
Ce n'est pas aux parents mais au enfants d'en décider.


 
Oh c'est beau , ce que tu dis  :o

n°2578855
zad38
Posté le 08-01-2010 à 18:37:16  profilanswer
 

timote8 a écrit :

Oui bien sur  :o . Faudrait surtout supprimer les fillières des universités qui ne menent nul part (ou frais de scolarité élévé + sélection)


Houla non, frais de scolarité élevés surtout pas, faire fuir les branleurs après la première série de partiels suffirait largement.

n°2578863
mixmax
Too old for this shit.
Posté le 08-01-2010 à 18:54:40  profilanswer
 

timote8 a écrit :

 

Oui bien sur  :o . Faudrait surtout supprimer les fillières des universités qui ne menent nul part (ou frais de scolarité élévé + sélection)


ça, ou bien se démerder pour qu'il y ait des emplois correspondants aux domaines de ces filières. Ca marche dans les deux sens.
La première solution est mauvaise mais la plus simple, la deuxième est la mieux, mais évidement ne sera jamais mise en place.


Message édité par mixmax le 08-01-2010 à 19:00:14

---------------
8bit lover http://8-bit.fm/
n°2578866
timote8
Posté le 08-01-2010 à 18:57:31  profilanswer
 

zad38 a écrit :


Houla non, frais de scolarité élevés surtout pas, faire fuir les branleurs après la première série de partiels suffirait largement.


 
 
J'ai dit élévé, juste pour inciter les étudiants à aller vers des fillières avec de vraies débouchés. C'est bien beau de former des bataillons de licence d'histoire de l'art, de master de sociologie ou de psychologie, si ça mene à l'ANPE, ça sert à rien. Il faudrait une selection inversement proportionnelle au nombre de débouché en fin de cursus, dès la L1 ou L2.  
L'université n'en sortirait que gagnante si elle officialisait une bonne fois pour toute une selection digne de ce nom.  
Non, on ne pourra pas amener tout le monde au niveau master avec des vraies débouchés derrière.
 
Malheureusement, l'université est le bastion d'une minorité qui est contre ce genre d'idée. L'université peut retrouver ses lettres de noblesse, mais la solution n'est pas dans la suppression des grandes écoles, il faut réformer l'université en profondeur.

n°2578991
Profil sup​primé
Posté le 08-01-2010 à 20:23:19  answer
 

C'est surtout une meilleure information des lycéens qu'il serait important de mettre en place. Car quand l'on voit une armée d'étudiant en Lettres classique, Histoire de l'art, Biologie etc... ce serait peu être différent si ceux qui y sont, avaient été mieux informé des éventuels débouchés.

 

Je sais que dans ma Fac (economie) la moitier sont là en touriste (cad sans avoir la moindre petite idée de ce qu'ils veulent faire ensuite)... là on ce dit que dans l'immédiat c'est pas trop, trop grave car niveau déboucher en Eco-Gestion il y en a pas mal (Eco, Gestion, Compat, Journalisme, Marketing, Resources Humaines...). Mais quand l'on voit des personnes en L1 Lettres classiques qui sont dans le même état d'esprit ça fait peur :/


Message édité par Profil supprimé le 08-01-2010 à 20:24:28
n°2579609
pablo2009
Posté le 09-01-2010 à 10:51:17  profilanswer
 

je pense que c est meme pas la peine de lire les 84 pages precedentes!
 
Avec la globalisation, pour rester competitifs l etat est oblige de reduire le cout des salaires et eleves le niveau de l education au niveau national-> d ou la fac gratos et innonde de jeunes diplomes sans emplois a Bac+5 qui se retrouvent caissie ou hotesse  d acceuil!!
 
sinon il n y a qu importer un chinois/indien ultra motive/productif comme aux USA qui auront ts les postes a cerveaux et on se tappera que les jobs sans qualifications!

mood
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