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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°2106066
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 21:42:15  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
Je pense que le Bac actuel est de toute façon une énorme connerie. Après, tout ça, c'est qu'une histoire de volonté politique. M'enfin c'est une notion complètement inexistante dans notre beau pays.

mood
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Posté le 09-02-2009 à 21:42:15  profilanswer
 

n°2106071
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 21:43:46  profilanswer
 


Moui enfin sur l'aspect bachotage, la prépa c'est tout à fait pareil hin :spamafote:
 
Certes il y a beaucoup moins de laissés pour compte après la prépa. Enfin quoique si on supprimait les dizaines d'écoles d'ingénieur qui n'ont pas lieu d'exister, le constat serait différent.

n°2106170
Profil sup​primé
Posté le 09-02-2009 à 22:50:48  answer
 


 
ils ont pas été assez bon, tant pis pour eux.

n°2121373
chibani
Posté le 25-02-2009 à 08:09:06  profilanswer
 

La disparition des IUFM est programmée. Apparemment, il n'y aura pas de regrets; quelques propos édifiants dans "le monde"
 
L'IUFM, ce que l'éducation nationale a de pire (commentaire personnel: à voire s'il n'y a pas encore pire; on n'a pas encore de vrai bilan comparatifs versus l'etranger)
Les enseignants témoignent sur LeMonde.fr de leur période d'apprentissage en IUFM. S'ils ne sont pas favorables à leur fermeture, conséquence de la réforme de la mastérisation des concours de l'enseignement, tous sont critiques envers cette institution qui les a formés.
 
Ce que l'éducation nationale a de pire, par Jean-Pierre Vincent  
Un stage de caporalisation avec tout ce que l'éducation nationale a de pire ! Les formateurs étaient souvent absents. Certains avaient peine à se faire écouter. Tous étaient des "amis" du responsable de la formation : agrégés sur liste d'aptitude (c'est-à-dire pour services rendus, sans concours, à discrétion de l'inspection), camarades de syndicats ou de partis... Tous les stages étaient prioritaires, au détriment même des heures de cours que nous avions à faire. L'ambiance était telle qu'un émargement avait lieu matin et après-midi.
 
Des enseignants déconnectés des réalités, par Eloise Laforet  
Dans l'IUFM où j'ai été une année, des professeurs de collège et lycée apprennent à de futurs professeurs des écoles comment faire classe. Ces enseignants ne connaissent pas la tranche d'âge auxquels les futurs maîtres et maîtresses vont être confrontés. Quelle aide peut apporter un professeur de philosophie dans le cadre d'une leçon sur la division ? Le mien m'a conseillé d'aller voir un orthophoniste pour changer ma voix et de faire du karaté pour maîtriser mon rapport aux élèves.
 
Autre absurdité : il n y avait pas de cours en psychologie de l'enfant. Comment repérer l'enfant victime de maltraitance ? Quelle réponse donner à un enfant en deuil, un enfant violent, un enfant abusé sexuellement ? Est-il utile d'ajouter qu'en mathématiques, nous passions des heures à monter et démonter des jeux de construction ? Parce qu'il fallait se mettre à la place de l'élève !
 
"Les IUFM sont responsables de la réforme qui les fera disparaître", par Etienne Renault  
Je garde des sentiments mitigés de l'IUFM. En effet, il m'a semblé qu'on nous obligeait à suivre des formations parfaitement inutiles, ou seule l'obligation d'assiduité poussait les stagiaires a venir. D'un autre côté, il y avait des cours utiles, mais il y reignait une sorte de "pensée unique" concernant les méthodes didactiques et pédagogiques, ce qui posait de gros problèmes d'adaptation à bien des stagiaires. De plus, le côté pratique de la formation était trop souvent occulté, on nous decrivait la réalité qui nous attendait (les collèges de banlieue pour la plupart) sans en dévoiler la totalité.
 
Je pense que les IUFM eux-mêmes sont a moitié responsables de la réforme qui les fera disparaître. Ils ont trop contribué a diffuser des cadres de pensée préétablis, à répandre des vieux schémas doctrinaux concernant la pédagogie. Leurs formateurs convaincus de détenir la vérité absolue dans le domaine de l'enseignement se sont eux-mêmes sabordés.
 
Les IUFM : un outil idéologique, par Sébastien  
Les IUFM ne m'ont rien appris. J'y ai suivi des séances d'un vide sidéral. On a essayé de m'y nourrir d'un pédagogisme imbécile, distillé par des spécialistes en "sciences de l'éducation", parfaitement stérile par rapport à ce que je pouvais connaître pendant mon stage "en situation".
 
Pire, on m'y a appris que j'étais là pour "vendre des cours à des élèves qui ne voulaient pas les acheter". Belle conception du service public. Les IUFM, sous le vide apparent qu'ils semblent recouvrir, sont en réalité un magnifique outil idéologique, au service d'une conception de l'éducation où "l'apprenant" doit avant tout apprendre... un métier. Bref, on a fait de moi un bon mouton, qui saura effectuer les tâches qu'on lui demande.
 
"Un fossé entre la formation à l'IUFM et les besoins d'un prof débutant", par Tanguy Muret  
L'IUFM, ce fut un an passé à entendre des docteurs en sciences de l'éducation, en sociologie, en psychologie pendant 3 à 4 heures de cours magistraux, ou à passer des après-midi entières en atelier pour "échanger ses pratiques éducatives" ou "partager son expérience".
 
Un an à perdre du temps à corriger ses copies (sans même se cacher ) pendant des journées entières. Car c'est bien là ma critique principale : le fossé entre la formation à l'IUFM et les besoins d'un prof débutant : faire ses cours, anticiper les devoirs, apprendre à être autoritaire, gérer les conflits et les élèves en difficulté, pour certains préparer les travaux pratiques qui demandent du matériel, et enfin, prendre du recul pour adapter ses cours aux différents élèves.
 
Beaucoup de jeunes profs se retrouvant l'année suivante en ZEP (c'est mon cas), il eut été préférable d'avoir des formations pratiques (sketch de mise en situation par exemple). Mais paraît-il, "cela ne s'apprend que sur le terrain".
 
"Une agence publique parasite que personne n'ose dénoncer", par Bill prof de philo  
Je suis passé par l'IUFM en 2000. Les cours étaient consternants par leur contenu. J'ai suivi un cours sur la trajectoire de la lune (10 séances), sur la linguistique par quelqu'un qui n'en savait pas plus que moi, sur la manière de faire cours (on buvait des cafés).
 
Les maîtres sont en général soit des inadaptés à l'enseignement réel aux élèves (beaucoup moins tolérants que les stagiaires totalement dominés symboliquement), soit des malins qui cumulent les postes (ma "maîtresse" attitrée était en même temps professeure de classe prépa et directrice d'un centre pédagogique). Une année, beaucoup d'argent et de crédibilité de l'institution de perdu. Exemple parfait d'une agence publique parasite que personne n'ose dénoncer, soit par peur, soit par indifférence, soit par intérêt.
 
L'impression de perdre son temps, par Sredni Vastar  
Nous étions tenus d'aller à l'IUFM deux fois par semaine. Cela donnait une furieuse impression de perdre son temps. De temps en temps, un formateur avait préparé son travail et réfléchi à la question: c'était aussi rare qu'agréable. Bien entendu, les vraies questions n'étaient jamais abordées : il fallait supporter des discours abscons sur la psychologie de "l'adolescent difficile", forcément "en souffrance". J'ai un jour entendu : "Mais enfin, si un élève de cinquième ne finit pas une rédaction, c'est qu'il a peur de la mort !" Peu de réflexion, peu de véritable didactique. Encore aujourd'hui, je me demande comment deux formateurs IUFM peuvent se regarder sans rire.
 
"Un immense gâchis", par Eric Deshayes  
J'ai réussi le concours l'année où les IUFM ont été créés, ce qui m'a valu d'être intégré directement en 2e année. Le souvenir que j'en ai gardé est un immense gâchis, une immense perte de temps : des journées entières à examiner les programmes du CP au BTS, des sessions passionnantes sur "Comment utiliser un rétroprojecteur ?" Quand on sortait de là, c'était en courant.
 
On a quand même eu deux séances intéressantes. Mais le reste du temps, tout cela aura été d'un ennui mortel. Nous attendions tous la même chose : comment tenir la classe ? Comment préparer nos cours ? Que faire avec les élèves difficiles ? Bref, du concret, pas du blabla...
 
On s'est mis en grève le "jour du rétroprojecteur". On a dit ce que nous attendions. On nous a écoutés. Et les choses ont repris leur train-train.
 
Plus d'apport théorique, par Alain Badouet  
La majorité des formateurs, des inspecteurs du primaire ont fait l'école normale et sont titulaires uniquement du baccalauréat. Ils forment des étudiants qui ont une formation universitaire BAC+3 au minimum. Profonde contradiction. J'ai vécu durant 2 ans cet appauvrissement, cet ennui, ce gaspillage de moyens humains et financiers car il y a absence d'apport théorique, d'évaluation par les étudiants, que les formateurs compensent par des recettes pour la classe clés en main.
 
http://www.lemonde.fr/societe/arti [...] _3224.html


Message édité par chibani le 25-02-2009 à 08:15:41
n°2124096
zeleyou
Posté le 27-02-2009 à 01:15:16  profilanswer
 

Drapalisation :o

n°2143434
internatio​nalpower
Posté le 14-03-2009 à 20:46:35  profilanswer
 

Citation :


Pourquoi tu dis que les GE sont la seule chose qui marche sinon ? Tu prends des élèves de GE, tu les mets à la fac, y a aucune raison qu'ils soient moins bons à la sortie. Au contraire, je pense qu'ils seraient justement encore meilleurs en étant passés par la fac. Les GE n'ont rien que la fac n'a pas sinon du financement :spamafote:


 
 
Mouais, les Grandes Ecoles entretiennent aussi leur réseau d'anciens élèves, ce qui est assez puissant pour l'insertion professionnelle.
Je pense aussi que l'attachement des étudiants à leur école compte beaucoup. Sans vouloir faire de généralités, un centralien dira "je suis centralien", un gars à la fac dira "je suis à la fac" (ca peut etre n'importe laquelle). Cette histoire d'identité joue énormément en faveur des écoles, parce que ce fait parler des écoles, de la formation. Les étudiants sont en général fiers de leur école, et défendent leurs couleurs.

n°2143554
hide
Posté le 14-03-2009 à 22:13:21  profilanswer
 

[:braysse][:drapo]


---------------
Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2143588
rd350
Posté le 14-03-2009 à 22:48:12  profilanswer
 


 
Qui s'y oppose ? Le reste profs, matériel, service ... est lié.
 
La taille de certains amphis, le nombre de groupes de TD... sont déterminés par un effectif d'étudiants fantômes.

n°2143889
PGEII
Posté le 15-03-2009 à 11:59:26  profilanswer
 

Le principal probleme des universités c'est qu'elles n'ont absolmument rien a faire des etudiants en cycle licence. Aucun prof d'université, peu de MCF enseignent en Licence, ils laissent ca au moniteur/ater et autre personnels precaires. C'est un veritable scandale .... qui va etre amplifié par les reformes en cours

n°2144008
jacouille-​la-nouille
Posté le 15-03-2009 à 13:43:45  profilanswer
 

Dites-moi, sur l'échelle de l'effort et du stress, fac c'est plutôt:
 
[:tartragnan]   ou   [:dodo] ?

Message cité 1 fois
Message édité par jacouille-la-nouille le 15-03-2009 à 13:46:43
mood
Publicité
Posté le 15-03-2009 à 13:43:45  profilanswer
 

n°2144021
hide
Posté le 15-03-2009 à 14:00:16  profilanswer
 

jacouille-la-nouille a écrit :

Dites-moi, sur l'échelle de l'effort et du stress, fac c'est plutôt:
 
[:tartragnan]   ou   [:dodo] ?


Ça dépend de ta pomme [:kiki]


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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2144298
jacouille-​la-nouille
Posté le 15-03-2009 à 18:32:46  profilanswer
 

Une granny, c'est plutôt [:tartragnan] ou [:dodo] ?

n°2145141
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 16-03-2009 à 00:25:22  profilanswer
 


Merci de confirmer que les maths fi, c'est décidément un truc de branle-couille :o

n°2163279
chibani
Posté le 31-03-2009 à 16:52:42  profilanswer
 

es facs mobilisées voient leur image se dégrader
LE MONDE | 31.03.09
 
Toutes trois sont des universités éruptives. A Toulouse-II-Le Mirail (UTM), Rennes-II ou Paul-Valéry-Montpellier-III, toutes spécialisées en lettres et sciences sociales, les étudiants et les enseignants sont prompts à sortir des amphis pour devenir des "anti".
 
Cette année, elles sont à la pointe de la contestation contre les réformes de l'enseignement supérieur. Comme en 2008, et l'année d'avant. A Rennes-II, le président Marc Gontard fait ses comptes : "En 2006, lors de la contestation du CPE (contrat première embauche), j'ai eu huit semaines de blocage. En 2007, pendant le mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités, je n'ai eu que dix jours ! La mobilisation actuelle se solde déjà par sept semaines d'arrêt des cours."
 
La réunion, lundi 30 mars, entre les syndicats, les collectifs de chercheurs et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, n'a pas permis de réduire les désaccords. Pour déminer le terrain, la ministre a proposé la mise en place de groupes de travail sur le rôle des organismes de recherche, celui de l'Agence nationale de la recherche, sur l'évaluation et sur la politique de l'emploi scientifique. Les syndicats affiliés à la FSU, à SUD et à FO ainsi que les collectifs Sauvons la recherche et Sauvons l'université, stigmatisant "l'immobilisme autosatisfait" du ministère, ont quitté la réunion.
 
Cette agitation chronique ne va pas sans victime. "Les plus touchés, regrette Anne Fraïsse, présidente de Montpellier-III et parmi les plus engagées contre les actuelles réformes, sont les étudiants de licence, ceux qui viennent d'arriver et qui sont les plus faibles. Après quelques semaines d'interruption des cours, certains lâchent prise. Dans notre pyramide des âges, les mouvements provoquent des trous, comme les guerres dans celle de la population française."
 
Beaucoup d'étudiants travaillent pour payer leurs études. Ce sont les premiers touchés. "A la reprise des cours, ils ne pourront pas étudier à plein temps pour rattraper le temps perdu, constate Patrick Mpondo-Dicka, vice-président du conseil des études et de la vie universitaire de Toulouse-II. En plus, ils profitent de l'absence de cours pour travailler davantage et glissent vers la vie active sans diplôme."
 
Dans un contexte de baisse démographique du nombre de bacheliers et de désaffection générale pour les filières lettres et sciences humaines, les grèves ont tendance à aggraver l'hémorragie d'étudiants.
 
Rennes a perdu 5 500 étudiants en quatre ans, ses effectifs passant de 22 000 en 2005 à 16 500 en 2009. Montpellier-III accueille chaque année 7 % d'étudiants en moins, en moyenne depuis trois ans, même si "c'est compensé par des arrivées en master", précise la présidente. En six ans, l'UTM a perdu 5 000 étudiants.
 
Bien entendu, rappelle Julien Roumette, enseignant-chercheur en lettres modernes et très engagé dans le mouvement de l'UTM, "pour une inscription en licence, les étudiants ne regardent pas la carte des universités françaises pour choisir celle qui possède la meilleure image. Ils prennent celle qui n'est pas trop loin de chez eux et qui leur permet d'étudier à moindre coût". Cet enseignant fait en outre remarquer : "Si on parle d'atteinte à l'image, que dire du coup porté aux études littéraires par Nicolas Sarkozy au prétexte qu'elles se détournent de la professionnalisation et conduisent à des lectures inutiles de romans telle La Princesse de Clèves ?"
 
Au fil des mobilisations, l'image de l'université se dégrade bien pourtant. L'article consacré à Montpellier-III sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia comprend une rubrique "les grèves". "J'ai deux fils en terminale, déclare Isabelle Cayzac, présidente de la fédération de parents PEEP pour l'Hérault. S'ils avaient voulu faire des études de lettres, je me serais opposée à ce qu'ils aillent à Montpellier-III. Cette université donne une image de chaos, de bazar, de glandeurs."
 
Selon le président de Rennes-II, cette mauvaise image affecte aussi les relations avec les entreprises. "J'ai besoin de 4 000 stages par an, dit-il, mais je crains que ce ne soit de plus en plus dur de vendre Rennes-II à des patrons qui voient notre université comme un repaire de gauchistes." Pourtant, insistent les présidents, leur université ne peut être réduite à cette image frondeuse. "Dans certains champs de recherche, l'excellence du Mirail est reconnue à l'international, assure Daniel Filâtre qui dirige Toulouse-II-Le Mirail. Mais cette image est brouillée par une autre : passer pour un lieu permanent de contestation."
 
Les étudiants le constatent eux-mêmes. Quand il fait visiter le campus, Damien Jouve, vice-président de l'UNEF à Montpellier, souligne combien étudier dans un espace bucolique, couvert de pins, aéré et qui possède son propre musée de moulages antiques est une chance. "C'est une fac où l'on devrait avoir envie d'aller, reconnaît-il. Mais il y a des gens qui ne s'inscrivent pas parce que Montpellier-III a une image de fac poubelle sous-financée qui n'offre pas de débouchés. Donc, si l'université a mauvaise réputation, c'est plus à cause de la politique menée que des mouvements."
 
Vue avec des yeux d'étudiantes américaines, l'agitation qui règne à Montpellier-III est "bizarre et énervante", mais au moins leurs cours sont assurés. Même sidération chez les étudiants Erasmus. En lettres modernes au Mirail, la Berlinoise Stefanie Becker avoue sa surprise : "En Allemagne, il n'y a pas de tradition de grève." Pendant le blocage du campus, la jeune femme passe rarement à la fac : "Les tas de chaises qui bloquent les grilles, cela ne fait pas vraiment envie. Je les prends en photo avec les banderoles pour montrer à mes amis de Berlin ce que je suis en train de vivre."
 
A Toulouse-II, un suivi pédagogique est cependant maintenu : Stefanie Becker a rendez-vous une fois par semaine au café Le Concorde avec une dizaine d'étudiants et son enseignante de français pour un cours informel sur tables de bistrot. Mais d'autres sont moins bien lotis : "Au deuxième semestre, il y a eu des cours pendant trois semaines, puis ça s'est arrêté, s'étonne Stefanie Pickel, étudiante allemande en LEA à Montpellier-III. Les étudiants Erasmus n'ont rien pour réviser ou apprendre. Heureusement que je suis également des cours à Montpellier-I, qui, eux, continuent, car sinon j'aurais perdu mon temps."
 
Daniel Weissberg, vice-président délégué aux relations européennes et internationales au Mirail, regrette qu'à la suite des précédents conflits des établissements étrangers aient dénoncé les conventions qui les liaient avec l'université. "Si les flux d'étudiants étrangers sont stabilisés, la manière dont on est perçu chez nos partenaires se dégrade", avance-t-il.
Christian Bonrepaux, Benoît Floc'h et Catherine Rollot

n°2163285
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 31-03-2009 à 16:57:09  profilanswer
 

Bah forcément en période de recession, les parents et els étudiants réflechissent bien avant de s elancer dans un cursus qui leur coutera cher en temps, en effort et en argent. Ce n'est pas pour voir sa formation etre remise en cause par les "incidents" successif.
Il ne faut plus s'etonner de la mauvaise image d el'université français si des grêves de grande ampleur ont lieu tous les 2 ans. Surtout pour toujours les mêmes motifs et un refus d'adopter des solutions "nouvelles" par idéologie et conservatisme des syndicats enseignants et étudiants.


---------------
Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°2164779
Lalka
_
Posté le 01-04-2009 à 19:34:36  profilanswer
 


 
voila  :jap:

n°2165528
zeleyou
Posté le 02-04-2009 à 07:36:33  profilanswer
 

L'article arrive un peu tard. On s'en doutait un peu beaucoup que l'image des facs devenait desastreuse. Pas a cause des dirigeants, mais de ceux qui y rentrent.
Heureusement, j'en ai bientot fini avec ma licence. Et pour mon master, ca se passera certainement pas en France.
Y en a qui veulent un job (et un bon) apres leur formation universitaire...

n°2176922
chibani
Posté le 12-04-2009 à 10:52:12  profilanswer
 

Dauphine suspend son master pour futurs traders, faute de débouchés
L'Expansion.com -  07/04/2009 17:21:00  
 
Quand on verra les facs traditionnelles fermer leurs cursus en sciences sociales, psycho ou en lettres faute de débouchés, on aura fait un grand pas en avant. ais jusqu'a ce jour les facs sont subventionnées en fonction des effectifs, meme fictifs, alors c'est pas pour demain.

n°2177221
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 12-04-2009 à 16:09:01  profilanswer
 

chibani a écrit :


Quand on verra les facs traditionnelles fermer leurs cursus en sciences sociales, psycho ou en lettres faute de débouchés, on aura fait un grand pas en avant.


 
:sleep:


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°2177634
hide
Posté le 13-04-2009 à 02:00:05  profilanswer
 

chibani a écrit :


Quand on verra les facs traditionnelles fermer leurs cursus en sciences sociales, psycho ou en lettres faute de débouchés, on aura fait un grand pas en avant.

La dimension trollesque de ton post m'empêche de répondre autrement que par ceci : [:rofl]
Le vrai pas en avant, ça sera le jour où les formations en sciences humaines et sociales seront reconnues à leur juste valeur...

 
chibani a écrit :

ais jusqu'a ce jour les facs sont subventionnées en fonction des effectifs, meme fictifs, alors c'est pas pour demain.


C'est vrai. Et même si ça va partiellement changer (fais une recherche google sur le système "SYMPA" ), il reste que les étudiants d'université sont peu financés comparés à leurs copains des grandes/hautes écoles, alors bon [:petrus75]

 

Mais quand même, il faut que tu saisisses la pauvreté de ton propos... Tu crois que c'est qu'en "sciences sociales, psycho ou en lettres" qu'il y a un problème de débouchés ? Tu préfèrerais que le financement des universités se décide sur quel critère, plutôt que le nombre d'étudiants ? Allons...


Message édité par hide le 13-04-2009 à 02:14:55

---------------
Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2177648
louis92
Posté le 13-04-2009 à 04:12:40  profilanswer
 

Pour répondre à hide et chibani:
 
Les facs professionnellement "inutiles" ie qui ne forment pas pour un job ne sont pas à jeter à la poubelle (chibani) mais ne devraient certainement pas être érigées en modèle (hide)...Ces formations sont nécessaires mais les effectifs devraient être réduits considérablement (2 fois, 5 fois, 10 fois ?) pour arriver à ce qui est "utile". Car le surplus ne forme rien d'autres que de futures parasites de la société.

n°2177651
zeleyou
Posté le 13-04-2009 à 05:22:52  profilanswer
 

Franchement vous vous dites jamais qu'il y a un probleme avec tout ceux qui s'enfoncent dans des filieres que tout le monde sait sans debouchees, et ensuite se plaignent qu'il n'ait pas de boulot ?
La dernier fois que je discutais avec un etudiant en philo, j'lui demande par curiosite: Et niveau debouchees ca donne quoi ?
Reponse de l'interesse (a trois syllabes pret): Oh ca jm'en fiche. La philo ca m'interesse et j'pense pas encore aux debouchees.
Alors bon, j'suis pas moralisateur et chacun fait ce qu'il veut, mais quand ensuite ils se plaignent de pointer au pole emploi, faut assumer.
 
Pas que certaines filieres ne valent rien, mais niveau emploi, si. Deja que d'un pays qui connait le plein emploi, ca sera pas forcement evident pour trouver un emploi en relation avec ce qu'on aime, mais alors en France, et tout particulierement en ce moment, j'vous fait pas le tableau!
Un peu de pragmatisme et arreter de croire que tout le monde fait ce qu'il veut, juste par le pouvoir de l'envie, ca ferait pas de mal  [:itm]


Message édité par zeleyou le 13-04-2009 à 05:23:14
n°2177657
ReponseAto​ut
Posté le 13-04-2009 à 08:25:18  profilanswer
 

louis92 a écrit :

Pour répondre à hide et chibani:
 
Les facs professionnellement "inutiles" ie qui ne forment pas pour un job ne sont pas à jeter à la poubelle (chibani) mais ne devraient certainement pas être érigées en modèle (hide)...Ces formations sont nécessaires mais les effectifs devraient être réduits considérablement (2 fois, 5 fois, 10 fois ?) pour arriver à ce qui est "utile". Car le surplus ne forme rien d'autres que de futures parasites de la société.


 tout a fait d accord mais le mot"parasite"est un peu extreme a mon avis  mais des aigris/societe  avec tout ce que cela  sous entend et sous entendra certainement !(il me semble  et SAUF ERREUR) que le nombre d etudiants sortant de psycho en France est le même que celui formé dans toute  l Europe
reunie ! no comment!!!

n°2177705
hide
Posté le 13-04-2009 à 10:52:53  profilanswer
 

Je suis en partie d'accord avec vous trois :jap:

 

Mais ma philosophie, c'est qu'on ne doit interdire, en gros, que ce qui est dangereux pour la société :o Les formations universitaires ne sont pas dangereuses pour la société, même quand un étudiant de chimie fait sauter son labo [:petrus75]

 

Quelqu'un qui fait quelques années de philo, de psycho, de physique, de bio, pour tout faire tout à fait autre chose après, n'en sera que gagnant à mon avis. Sauf bien sur s'il fait ces trois ans seulement pour avoir le statut étudiant, chose qui n'est pas anodine (le contrôle de l'assiduité est actuellement une vaste blague), mais passons.
Faire des études, c'est obtenir des acquis vraiment intéressants, difficiles à avoir autrement (non, wikipedia ou un bouquin de vulgarisation ne remplace pas un prof du supérieur, même un prof de niveau moyen),  et qui sont quels qu'il soient un plus pour plus tard. Quelle que soit la filière. Avoir des acquis de philo avant de commencer à faire de la bio, ou avoir des acquis de physiques avant de commencer de la géographie, c'est tout bénef. Ce dernier exemple est d'ailleurs mon cas, je pourrais en parler pendant longtemps. Et de toute façon, si ça n'est pas totalement nécessaire pour la vie professionnelle, c'est non négligeable pour l'épanouissement personnel et la culture de la population... :jap:

 

Mais bien sur, je sais bien que tout un tas d'étudiants en "filières bouchées" ne sont pas spécialement là pour l'amour de la discipline. Je pense que, par la problématique des filières sans débouchés, vous soulevez en réalité la question d'une mauvaise orientation des étudiants, que ça soit pendant les années lycée, qu'à l'intérieur même de la fac. Quelles licences, de domaines différents, je peux judicieusement choisir au sortir de mon bac S ? Ah oui, c'est intéressant... Seulement 30% (chiffre au pif) de mastérisés en psycho un an après leur diplôme ? Merde, ça fait réfléchir... Cette maîtrise unique en France n'accepte que 20 étudiants par an ? Argh... Etc, etc.
La première réponses est là. Et malgré tout ce qui existe (services d'orientation, pré-inscription pour la L1, etc), tout reste à faire.
Pour ce qui est des étudiants fantômes, l'autre réponse est ce que j'ai évoqué plus haut, un renforcement du contrôle de l'assiduité, bien sur pondéré avec l'activité professionnelle que peut éventuellement et malheureusement suivre l'étudiant en parallèle.
On pourrait également imaginer qu'il serait utile de relever sérieusement le niveau des examens en fin de L1, les effectifs restant fortement élevés en L2 ou en L3, mais bon, ça dépend fortement des filières.

 

Bref, tout mais pas ce mot de parasite, et cette idée un peu totalitaire, à la rigueur bien adaptée aux secteurs fortement en crise, et très profesionnalisés (grosso modo "un diplôme" -> "un boulot, et pas un autre", pas typique du tout de la majorité des diplômes universitaires).

 

Ça sert à rien de crier au "parasite", ça fait d'ailleurs pas très sérieux alors même que le sujet l'est énormément. Le mépris, une valeur à la mode ?


Message édité par hide le 13-04-2009 à 11:02:05

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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2177724
ReponseAto​ut
Posté le 13-04-2009 à 11:09:07  profilanswer
 

j ose et je sais que beaucoup vont hurler, hurler et encore hurler! ,mais peu importe j assume :quelle que soit la filiere :une SELECTION  S IMPOSE(de toute façon on en revient tjs a cela)

n°2178057
hide
Posté le 13-04-2009 à 15:39:17  profilanswer
 

ReponseAtout a écrit :

j ose et je sais que beaucoup vont hurler, hurler et encore hurler! ,mais peu importe j assume :quelle que soit la filiere :une SELECTION  S IMPOSE(de toute façon on en revient tjs a cela)


Ah ok, tu cherches juste à faire de la provoc. Comment sais tu que tu vas faire "hurler" des gens ? Tu veux t'inventer des adversaires radicaux, argumentant aussi peu que toi ? [:louloup2] Mais peut être que ça t'arrange...

 

Allez...

 

Quant à la sélection, elle existe déjà, ça s'appelle la Licence. Comment crois tu qu'on passe de 1000 étudiants sur une licence à une centaine sur un ensemble de masters ? Alors oui, les licences sont à améliorer, bien sur, et peut être faut il les augmenter de niveau par endroits également. Rajouter une sélection à l'entrée de l'université, c'est faire de la sélection sociale d'une part, et ne pas donner de deuxième chance à ceux qui ont échouer à se couler dans le moule du lycée. Non merci. :jap:

Message cité 2 fois
Message édité par hide le 13-04-2009 à 15:45:08

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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2178108
kanoncs
20th Century Boy
Posté le 13-04-2009 à 16:28:57  profilanswer
 

hide a écrit :


Ah ok, tu cherches juste à faire de la provoc. Comment sais tu que tu vas faire "hurler" des gens ? Tu veux t'inventer des adversaires radicaux, argumentant aussi peu que toi ? [:louloup2] Mais peut être que ça t'arrange...
 
Allez...
 
Quant à la sélection, elle existe déjà, ça s'appelle la Licence. Comment crois tu qu'on passe de 1000 étudiants sur une licence à une centaine sur un ensemble de masters ? Alors oui, les licences sont à améliorer, bien sur, et peut être faut il les augmenter de niveau par endroits également. Rajouter une sélection à l'entrée de l'université, c'est faire de la sélection sociale d'une part, et ne pas donner de deuxième chance à ceux qui ont échouer à se couler dans le moule du lycée. Non merci. :jap:


eh tu fais quoi des mecs qui réussissent leur licence et qui ne trouvent aucune place en master ?
Qu'est-ce que ça donne ? 3 ans d'études pour rien aux frais du contribuable
ce que tu vois pas, c'est que ça commence à gueuler à force de distribuer du fric à certaines sections en fac s'il y a peu de retour sur investissement pour l'état

n°2178147
hide
Posté le 13-04-2009 à 17:05:19  profilanswer
 

kanoncs a écrit :


eh tu fais quoi des mecs qui réussissent leur licence et qui ne trouvent aucune place en master ?
Qu'est-ce que ça donne ? 3 ans d'études pour rien aux frais du contribuable


Et qu'est ce que tu fais de ceux qui ont échoué au lycée pour x ou y raisons (et il y en a un paquet) alors qu'ils réussissent en fac avec le système actuel ? Des gens qui passent le bac avec juste la moyenne et qui finissent masterisés ou doctorants, ça existe, et ça serait dommage de leur barrer la route. :/  
 
Une grosse partie des effectifs dégage déjà en L1 (jusqu'à 40%), l'écrémage est globalement fait dès la L3 dans la plupart des filières. Une orientation efficace et ambitieuse, ainsi qu'un contrôle de l'assiduité plus serré, ça suffirait à mon avis à conserver voire améliorer l'équilibre entre d'une part la possibilité pour tous de faire des études supérieures, et d'autre part une exigence de niveau élevé. À conjuguer avec un système de bourses réévalué.
 
Alors bien sur, c'est bien moins démago, moins facile à exposer, et plus sujet à des failles, que le principe bête, méchant, mais terriblement non-social, de la sélection à l'entrée de l'Université. D'autant plus qu'au vu de la diversité des cursus en sortie d'université, j'attends de voir la gueule d'une sélection qu'on pourrait qualifier de "juste" [:matleflou]
 
Et enfin, par pitié, NON, des années d'études supérieures, quelles qu'elles soient, ce ne sont pas des années pour rien... À moins de rien branler, d'où la question du contrôle de l'assiduité...  
Tu me parles de ceux qui atteignent la licence sans pouvoir toucher un master, OK. Déjà ça serait bien qu'ils puissent savoir à quoi s'attendre dès le lycée au niveau de la sélection en master, et ça n'est pas le cas, hein.  
 
Attractivité des formations techniques et professionnelles, réforme des bourses, question du logement étudiant, question d'un revenu étudiant tel qu'il peut se pratiquer par ailleurs, question de la non-linéarité des cursus (et de l'introduction de cours divers domaines dans tel diplôme)... Y'a de quoi faire avant de mettre un concours bête et méchant à l'entrée de l'Université.
 

kanoncs a écrit :

ce que tu vois pas, c'est que ça commence à gueuler à force de distribuer du fric à certaines sections en fac s'il y a peu de retour sur investissement pour l'état


Ah bon ? Qui ça ? À part les diverses associations et partis libertariens/libéraux, ou autres groupuscules défavorables par principe à toute forme d'intervention de l'état, bien sur...


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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2178196
kanoncs
20th Century Boy
Posté le 13-04-2009 à 18:07:30  profilanswer
 


ben BTS ou DUT ? ces formations sont beaucoup plus professionnalisantes qu'un L3 en psycho, histoire, philo, STAPS, langue vivante...

n°2178202
hide
Posté le 13-04-2009 à 18:10:19  profilanswer
 

kanoncs a écrit :


ben BTS ou DUT ? ces formations sont beaucoup plus professionnalisantes qu'un L3 en psycho, histoire, philo, STAPS, langue vivante...


D'où l'intérêt d'une orientation efficace dès le lycée...  

 

Au fait, n'oublie pas que la licence ouvre la porte à certains concours administratifs, par exemple :o

Message cité 2 fois
Message édité par hide le 13-04-2009 à 18:11:15

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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2178206
kanoncs
20th Century Boy
Posté le 13-04-2009 à 18:13:28  profilanswer
 

hide a écrit :


Attractivité des formations techniques et professionnelles
Y'a de quoi faire avant de mettre un concours bête et méchant à l'entrée de l'Université.


le problème, c'est que sans filtre dans les filières bouchées, les jeunes sortant du bac souvent assez naïfs et ayant aucune idée du milieu pro vont continuer à s'y engouffrer alors qu'à côté t'as des cursus avec de bons débouchés qui peinent à remplir leurs effectifs, voire qui ferment
Etant contre le principe d'un concours, que propose-tu alors comme solution pour pousser les jeunes vers les formations techniques ?

n°2178226
hide
Posté le 13-04-2009 à 18:27:15  profilanswer
 

kanoncs a écrit :


le problème, c'est que sans filtre dans les filières bouchées, les jeunes sortant du bac souvent assez naïfs et ayant aucune idée du milieu pro vont continuer à s'y engouffrer alors qu'à côté t'as des cursus avec de bons débouchés qui peinent à remplir leurs effectifs, voire qui ferment
Etant contre le principe d'un concours, que propose-tu alors comme solution pour pousser les jeunes vers les formations techniques ?


L'orientation, avec de vrais informations. Des infos comme le fait que mon cousin, qui sera électricien après une formation en alternance, va toucher un meilleur salaire que moi au sortir de mon master [:tilleul] Et des publications des taux de réussites de tel ou tel diplôme, avec intervention en classe d'étudiants ou d'anciens étudiants. Des heures de cours utilisées pour l'orientation, avec la possibilité de faire discuter les élèves avec des profs du supérieur, des professionnels, etc. Bref, sortir de la gentille passivité que constituent les fiches d'orientation des CDI, qui ne vont pas au delà de "prépa vs. DUT célèbres vs. université"...

 

J'te dis, y'a de quoi faire, on part de presque rien pour ce qui est de la transition lycée/supérieur, une fois sortis du cas des quelques élèves adaptés qui partent en prépa, et des chanceux qui auront droit à des cours privés...

Message cité 1 fois
Message édité par hide le 13-04-2009 à 18:28:40

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Et si c’était ça la vie / Et si on nous l’avait pas dit ?
n°2178245
Symply16
Posté le 13-04-2009 à 18:48:15  profilanswer
 

hide a écrit :


L'orientation, avec de vrais informations. Des infos comme le fait que mon cousin, qui sera électricien après une formation en alternance, va toucher un meilleur salaire que moi au sortir de mon master [:tilleul] Et des publications des taux de réussites de tel ou tel diplôme, avec intervention en classe d'étudiants ou d'anciens étudiants. Des heures de cours utilisées pour l'orientation, avec la possibilité de faire discuter les élèves avec des profs du supérieur, des professionnels, etc. Bref, sortir de la gentille passivité que constituent les fiches d'orientation des CDI, qui ne vont pas au delà de "prépa vs. DUT célèbres vs. université"...
 
J'te dis, y'a de quoi faire, on part de presque rien pour ce qui est de la transition lycée/supérieur, une fois sortis du cas des quelques élèves adaptés qui partent en prépa, et des chanceux qui auront droit à des cours privés...


 
je n'ose pas imaginer l'intervention d'un étudiant qui sort de l'X et qui attaque en JD en banque d'aff. Ca va leur faire drôle aux lycéens :o  
 
Bon troll mis à part, c'est une bonne idée de faire revenir des anciens de tout horizon de façon à montrer l'étendue des possibles .

n°2178353
Hideo Koji​ma
Posté le 13-04-2009 à 20:45:32  profilanswer
 


C'est vrai à une exception près: le taux de chômage des DUT est inférieur au taux de chômage des Licence/Maîtrise.


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Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°2178378
rd350
Posté le 13-04-2009 à 21:21:02  profilanswer
 


 
 
Et si tu y ajoutes le domaine du diplôme, ce qui à mon humble avis n'est pas neutre, tu en tires quoi; parce que le plus souvent quand on te montre des maîtres/docteurs, des bacs+5/+8 smicards ou au chômage on oublie souvent de préciser dans quel domaine.

n°2178567
ReponseAto​ut
Posté le 14-04-2009 à 08:45:11  profilanswer
 

hide a écrit :


Ah ok, tu cherches juste à faire de la provoc. Comment sais tu que tu vas faire "hurler" des gens ? Tu veux t'inventer des adversaires radicaux, argumentant aussi peu que toi ? [:louloup2] Mais peut être que ça t'arrange...
 
Allez...
 
Quant à la sélection, elle existe déjà, ça s'appelle la Licence. Comment crois tu qu'on passe de 1000 étudiants sur une licence à une centaine sur un ensemble de masters ? Alors oui, les licences sont à améliorer, bien sur, et peut être faut il les augmenter de niveau par endroits également. Rajouter une sélection à l'entrée de l'université, c'est faire de la sélection sociale d'une part, et ne pas donner de deuxième chance à ceux qui ont échouer à se couler dans le moule du lycée. Non merci. :jap:


c est trop facile  et  cet argument est utilisé depuis des années(faudrait peut etre renouveler les arguments !)  de parler de selection SOCIALE des qu on parle  de  selection  je sais parfaitement qu il y a des problemes mais comme tu le soulignes  a juste titre la selection  a l entrée(comme  en medecine) permettrait d eviter une  selection dramatique pour tout le monde  en license

n°2178582
chibani
Posté le 14-04-2009 à 09:27:56  profilanswer
 

hide a écrit :


D'où l'intérêt d'une orientation efficace dès le lycée...  
 


C'est un des grands problemes. L'orientation professionnelle est archi nulle. D'ailleurs elle est confiée le plus souvent a des phychologues histoire de créer des débouchés artificiellement, ou a des profs qui ne veulent plus enseigner.
L'un dans l'autre, une orientation professionnelle qui ne connait rien au monde du travail.

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