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Auteur Sujet :

Les problèmes de l'université en France

n°1896995
Sartoriali​st
Posté le 24-08-2008 à 02:19:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 [:el3ssar]  
 
Toi, tes un bon.Réduire la Finance a faire fructifier du capital, on sent le mec qui sait de quoi il parle  [:cmshadow]  
 
Fin du HS. Je voulais juste montrer que même si on est mauvais au lycée, on peut trouver sa voie ensuite et bien réussir.

mood
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Posté le 24-08-2008 à 02:19:02  profilanswer
 

n°1897033
Profil sup​primé
Posté le 24-08-2008 à 04:39:52  answer
 

o_BlastaaMoof_o a écrit :


Faut voir les choses en face mon grand, la finance quoi...
 
S'il y a une activité en ce monde aussi futile qu'indigne de tout intérêt, c'est bien celle de faire fructifier le capital.


+1000 :o
 

Citation :

Science is everything on vous dit.


+20000000
 
La finance c'est pipo. ...Mais ça vaudra jamais la RH. Enfin si ces métier étaient sympa et interessant yorait pas besoin de payer 32 fois le prix du marché pour attirer les bons :o  
Enfin ceux qui crée de la richesse (matériel ou intellectuel)  à la base c'est pas les épicier ou les trader, c'est ceux qui innovent, créé et cherche...Voilà mon tfoll du samedi soir :o

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 24-08-2008 à 04:42:16
n°1897057
linkerzx
Posté le 24-08-2008 à 10:19:28  profilanswer
 


 
Oui mais sans argent ni ressource que le financier pourrait lui apporter, le gars qui a inventer quelque chose ne la transforme pas en richesse matériel ... tout en plus en rêve ...  La finance(Hors spéculation) est un besoin de notre économie et permettre une meilleur mobilité et allocation des capitaux me semble aussi crucial que la découverte scientifique.
Quant au RH, ils ont eux aussi une place dans notre société et dans notre économie; la seul chose que l'on pourrait leur reprocher c'est un recrutement très approximatif.
 
Sinon pour l'évolution des résultat entre lycée et le supérieur je pense que c'est très variable. aux lycée tu es très encadré et les capacité me semblent y jouer un role moindres que l'effort que l'on y met, tandis que dans le supérieur les aptitudes me semblent jouer un role plus important ainsi que les connaissance préalable dans certaines matières( Je pense qu'il est plus facile de rattraper le niveau de math du lycée que celui de langue par exemple)
L'accès à certaine ressources change aussi, personnellement au lycée je n'ouvrait pas de livres, j'ai une écriture très mauvaise donc les lire mes notes était un calvaire auquel je ne m'attelait pas; dans le supérieur on ne te force pas au prendre des notes, tu as les références des livres à lire, des slides, des articles a lire où même la possibilité  de taper ses notes à l'ordinateur.
Il me semble donc que pour permettre à certaines personnes qui pourraient briller dans le supérieur, si sélection il y a,de prendre en compte le résultat d'un test d'aptitude tout comme dans les universités aux USA et dans d'autre pays.Le bac étant lui plus un indicateur d'effort et de connaissance préalable qu'un test de capacités.
On peut penser que quelqu'un ayant des résultat moyen voir mauvais au lycée, mais des bonnes aptitudes puisse réussir dans le supérieur mais celui qui à les mêmes résultat sans ces aptitudes n'a comparativement que très peu de chance.

n°1897059
chibani
Posté le 24-08-2008 à 10:25:44  profilanswer
 

rd350 a écrit :


 
 
Très curieux, la quasi totalité des statistiques existantes montrent qu'il y a un lien positif très fort entre la mention obtenue au bac et la réussite en L1/L2. (de même pour l'âge au bac, plus on l'obtient jeune mieux on réussit dans le supérieur)
 
Alors si tu pouvais me proposer des infos plus précises...


Corrélation aussi claire avec les admissions dans les grandes ecoles.

n°1897106
gui901
Posté le 24-08-2008 à 12:01:08  profilanswer
 

Pour la medecine, il y a cette etude (https://www.medecine.univ-paris5.fr/ IMG/pdf/Etude_sur_les_criteres_de_reuss.pdf) qui prouve que le taux de reussite dans ce type dans cette discipline et le resultat au bac est tout de meme tres correle. Maintenant, les etudes de medecine sont peu representatives.
 
Savez-vous si des universites ont pris l'initiative d'etude donnant les chances de reussite jusqu'au M2 par rapport aux resultats au lycee? Ca serait tout de meme plus valable que les "moi, je l'ai fait, donc c'est vrai, c'est sur" et autre "tous mes potes nuls au lycee ont reussi mais pas les autre..."
 
Note: si le lien ne marche pas, taper juste: Etude_sur_les_criteres_de_reuss sur google


Message édité par gui901 le 24-08-2008 à 12:05:15
n°1897166
Hideo Koji​ma
Posté le 24-08-2008 à 13:07:43  profilanswer
 

rd350 a écrit :


1) Désolé, pas vu !
2) Reportons la donc à la sortie...


On peut très bien la reporter à la fin d'une Licence (qui de toute façon ne permet pas d'accéder à un boulot seul) et pour l'entrée en M1
Et mettre en place des frais d'inscription plus élevé (genre 1500€-2000€ avec des bourses bien sur) et qui augmente quand on redouble (avec un joker).


---------------
Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°1897171
Hideo Koji​ma
Posté le 24-08-2008 à 13:13:28  profilanswer
 


Pour continuer dans le trollesque!  :D Je te répondrais que sans l'épicier et le trader, les innovations de l'individu associal dans son atelier au fonds du jardin ne se serait jamais diffusées et n'aurais donc jamais créé de richesse pour l'ensemble du monde.
 
Et sinon, nous bons financiers, sommes payés plus chers parce que nous sommes une ressources rares!!!  :o  
 
Edit : ce message trollesque se veut ironique !!!!  :o Quoique...


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Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°1897173
Hideo Koji​ma
Posté le 24-08-2008 à 13:14:32  profilanswer
 

linkerzx a écrit :


Oui mais sans argent ni ressource que le financier pourrait lui apporter, le gars qui a inventer quelque chose ne la transforme pas en richesse matériel ... tout en plus en rêve ...  La finance(Hors spéculation) est un besoin de notre économie et permettre une meilleur mobilité et allocation des capitaux me semble aussi crucial que la découverte scientifique.


La spéculation est très utile!!!  :o


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Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°1897200
Falassar
Posté le 24-08-2008 à 14:13:07  profilanswer
 

On peut effectivement dire que la finance ne sert pas à grand-chose dans l'absolu par rapport aux découvertes scientifiques. Mais dans notre monde d'occidentaux c'est tout de même un pilier de l'économie: quand une banque offre 5% d'intérêts sur un livret jeune ça viens bien de quelque part non? Et tout le monde se jette dessus sans se poser beaucoup de questions il me semble... ;)

n°1897225
Shinkansen
Posté le 24-08-2008 à 14:57:20  profilanswer
 

sarahcrew a écrit :

ici la voix, la finance des intérêts va s'écrouler un jour  
bientôt on va retourner à une société de troc ... c'est tt pour le moment


 
 
 
J'espère que t'es pas sérieux/se quand tu dis ca, sinon, tu as un tres gros potentiel en diction de conneries, un potentiel comme on trouve plus.

mood
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Posté le 24-08-2008 à 14:57:20  profilanswer
 

n°1897242
sayen
vouloir c'est pouvoir
Posté le 24-08-2008 à 15:30:18  profilanswer
 

doucement ici [:makokotte]

n°1897546
linkerzx
Posté le 24-08-2008 à 20:56:21  profilanswer
 

Hideo Kojima a écrit :


La spéculation est très utile!!!  :o


 
Je parle de spéculation au sens de Graham. Ce qui n'est pas du tout intéressant au point de vue économique et qui ne fait en réalité qu'augmenter les bulles spéculatives et augmenter la partie stochastiques de retours sur investissement.  Cette spéculation est voir même nocive pour l'économie.

n°1912674
k-libr3_cs
fan de cS
Posté le 02-09-2008 à 22:40:42  profilanswer
 

Bonjour a tous,
 
 
Je me suis inscrit en premiere année licence ino par correspondance en IED univ paris 8, et je voudrais savoir si le niveau en maths et en info est à la hauteur pour faire une école d'inge ( publique ou privée...)l'année prochaine ou bien integrer une deuxieme année prepa...
( pourquoi l'IED? car je travaiille cette année pour pouvoir payer une évantuelle école...pas sur pour l'instant)
VOICI LE CONTENU DU PROGRAMME : http://www.iedparis8.net/ied/rubri [...] brique=146
 
je cherche aussi des personnes ayant suivi le meme cursuspour me donner plus d'informations
 
merci


Message édité par k-libr3_cs le 02-09-2008 à 22:44:57
n°1912841
mordreck
Posté le 02-09-2008 à 23:49:56  profilanswer
 

Le contenu est très fortement informatique, pas trop de détails sur le contenu des UV maths, mais ca me semble très leger pour rejoindre une prépa ou une école d'ingé, et surtout il me semble assez incohérent, 3UV d'intro à la psycho pour seulement 2 de math pour une L1 info c'est... étrange.

n°1913353
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 03-09-2008 à 13:10:24  profilanswer
 

En même temps, les écoles d'ingé privées...
 
Tant que tu payes, tu rentres et tu l'as ton diplôme hein.

n°1914091
k-libr3_cs
fan de cS
Posté le 03-09-2008 à 19:44:40  profilanswer
 

Que supposes-tu blastaamoof ? que les écoles publiques sont mieux cotées? mieux recconues?   j'ai le programme d'epitech par exemple des 5 ans, et c'est fou le niveau qu'on aquiere la bas... les projets robotiques et prog en premiere année ...et au bout de 5 ans on peut développer son propre OS...

Message cité 2 fois
Message édité par k-libr3_cs le 03-09-2008 à 19:47:33
n°1914096
Profil sup​primé
Posté le 03-09-2008 à 19:45:26  answer
 

k-libr3_cs a écrit :

Que supposes-tu blastaamoof ? que les écoles publiques sont mieux cotées? mieux recconues?   j'ai le programme d'epitech par exemple des 5 ans, et c'est fou le niveau qu'on aquiere la bas...en y sortant on peut développer son propre OS...  
 


WAAA..n'empêche c'est quand même une école pas top du tout... :o


Message édité par Profil supprimé le 03-09-2008 à 19:45:54
n°1914107
k-libr3_cs
fan de cS
Posté le 03-09-2008 à 19:48:53  profilanswer
 

argumentez svp !! j'ai besoin de savoir tout sur tout !!  
 je suis plus écoles publiques mais j'hesite pour l'année prochaine :s  
 

n°1914113
Profil sup​primé
Posté le 03-09-2008 à 19:50:47  answer
 

k-libr3_cs a écrit :

argumentez svp !! j'ai besoin de savoir tout sur tout !!  
 je suis plus écoles publiques mais j'hesite pour l'année prochaine :s  
 


Le pbm dans une école n'est pas seulement ce que tu y apprend mais le recrutement. Les privée genre epitehc recrute souvent pratiquement uniquement sur critère "portefeuille" alors qu'un école gratos ou peux cher souvent te garantis une meilleur sélectivité (en tout cas en ingé)

n°1914158
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 03-09-2008 à 20:06:45  profilanswer
 

k-libr3_cs a écrit :

Que supposes-tu blastaamoof ? que les écoles publiques sont mieux cotées? mieux recconues?   j'ai le programme d'epitech par exemple des 5 ans, et c'est fou le niveau qu'on aquiere la bas... les projets robotiques et prog en premiere année ...et au bout de 5 ans on peut développer son propre OS...


En gros, on peut dire sans trop se tromper que toutes les écoles d'ingénieur privées sont pourries. Le niveau d'Epitech, laisse moi rire hein.
 
Enfin certaines écoles publiques ne sont plus ce qu'elles étaient non plus, Centrale a beaucoup perdu en notoriété par exemple.
 
Quitte à aller dans une école privée, autant aller en fac, l'investissement ne vaut pas le coup.

n°1914195
mordreck
Posté le 03-09-2008 à 20:22:22  profilanswer
 

Clair qu'en sortant de fac (enfin ca dépend tout de même de la fac, enfin surtout de celle ou tu feras ton M2) tu auras de meilleures opportunités qu'en sortant d'école privé sans être endetté pour 10ans, seulement réussir à la fac et réussir dans les écoles privée, cela n'a rien à voir, une fois rentré dans ces écoles (c'est a dire une fois l'argent sorti) tu as 95% de chance d'avoir ton diplôme, alors qu'à la fac, c'est moins de 30% (je parle du taux de réussite de la licence au master pour Orsay par exemple, environ 150 en L3, à peine 45 en M2, sans compter le nombre qui se sont déjà vautré en L1+L2).

n°1914245
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 03-09-2008 à 20:44:58  profilanswer
 

mordreck a écrit :

Clair qu'en sortant de fac (enfin ca dépend tout de même de la fac, enfin surtout de celle ou tu feras ton M2) tu auras de meilleures opportunités qu'en sortant d'école privé sans être endetté pour 10ans, seulement réussir à la fac et réussir dans les écoles privée, cela n'a rien à voir, une fois rentré dans ces écoles (c'est a dire une fois l'argent sorti) tu as 95% de chance d'avoir ton diplôme, alors qu'à la fac, c'est moins de 30% (je parle du taux de réussite de la licence au master pour Orsay par exemple, environ 150 en L3, à peine 45 en M2, sans compter le nombre qui se sont déjà vautré en L1+L2).


Si t'es plutôt bon élève et travailleur, y a aucune raison de se planter à la fac.

n°1976116
chibani
Posté le 22-10-2008 à 15:33:47  profilanswer
 

Universités : les étudiants noteront leurs enseignants  
Marie-Estelle Pech Le Figaro 21/10/2008  
 
Obligatoire depuis 1997, l'évaluation des enseignants par les étudiants n'est appliquée qu'avec parcimonie dans les universités françaises.  
 
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, entend faire entrer les universités dans l'ère de l'évaluation. Aujourd'hui pratiquée dans de nombreuses universités étrangères et dans la majeure partie des grandes écoles françaises, l'évaluation des enseignants par les étudiants n'est appliquée qu'avec parcimonie dans les universités françaises même si elle est obligatoire depuis la réforme Bayrou de 1997.
 
Certaines institutions la pratiquent néanmoins : l'université Bordeaux-II demande à ses étudiants de donner leurs appréciations sur les cours, tout comme Paris-V, Paris-VI ou l'université de Bourgogne. Partout, on indique que les effets sont positifs puisque les enseignants peuvent modifier ou améliorer leurs cours. Seul effet pervers souligné, la frustration d'une mauvaise note l'emporte parfois sur une critique raisonnée…
 
À l'Institut d'études politiques de Paris, pionnier en la matière, cette pratique remonte à plus de vingt-cinq ans. Chaque année une cinquantaine d'enseignants sur 2 000 ont une mauvaise évaluation. Parmi ceux-ci, les vacataires ne sont pas reconduits l'année suivante, les titulaires, eux, sont priés de se remettre en cause… mais restent en place.
 
L'évaluation de leur enseignement n'a en effet aucun impact sur la carrière des enseignants-chercheurs. À l'université, leur progression de carrière résulte quasi exclusivement de leur recherche, mesurée par leurs publications. Ceux qui sacrifient la qualité de leur enseignement au bénéfice de leur progression de carrière progressent plus vite que ceux qui pensent avant tout à transmettre leurs connaissances. Avec sa réforme, Valérie Pécresse, entend que le volet «enseignement» ne soit pas laissé de côté. Il s'agit d'inciter les universités à accorder des promotions en fonction du double rôle d'enseignant et de chercheur.
 
Désormais, les enseignants-chercheurs auront à remettre un rapport d'activité tous les quatre ans au Conseil national des universités (CNU) dans lequel seront intégrées les évaluations des étudiants et de l'université sur leurs enseignements. Sur cette base, le CNU émettra un avis à l'université qui aura établi une grille de critères pour attribuer des primes et des modulations de services des enseignants entre leurs activités de recherche et d'enseignement. «C'est à l'université d'avoir un conseil d'administration stratège et de définir sa politique de primes», explique Valérie Pécresse.
 
Dans cette même logique, les «meilleurs» enseignants-chercheurs seront récompensés. Jusque-là indifférenciées, les rémunérations vont s'individualiser. La prime de «responsabilité pédagogique», destinée à valoriser l'enseignement est ainsi aussi augmentée pour atteindre 3 500 à 15 000 euros. Les chercheurs seront incités à enseigner via la prime de «mobilité pédagogique», portée à près de 4 000 euros par an. En outre, les lauréats de distinctions scientifiques pourront recevoir jusqu'à 25 000 euros de prime. Ce plan sur la carrière des enseignants est financé à hauteur de 252 millions d'euros sur trois ans (2009-2011).
 

n°2098340
chibani
Posté le 03-02-2009 à 13:24:25  profilanswer
 

Enseignement supérieur : les enseignants essaient de rallier les étudiants
LE MONDE | 03.02.09  
"COURS DONNÉS PAR DES PATRONS, STAGES NON PAYÉS..."
 
L'amphi l'applaudit. Christophe tente une question: "Est-ce qu'il ne serait pas possible d'aller un peu plus loin sur le fond des dossiers ?" "Rien n'empêche d'expliquer", répond vertement un militant avant de se lancer dans une critique sur les dangers des "cours donnés par des patrons, des stages non payés, tous les trucs professionnalisant qui se font au détriment des diplômes."
 
Une étudiante Erasmus venue d'Espagne s'impatiente: "Vous êtes là seulement pour parler ? Et les 73 euros récoltés, ça va servir à fabriquer des affiches ? Organisons des blocages, la grève…"
 
Marie, syndiquée à l'Unef assène: "L'université n'est pas responsable du chômage, c'est la crise." En signe d'approbation, l'assemblée tape des pieds. "La réforme du financement des universités, c'est la porte ouverte à l'augmentation des frais d'inscription", poursuit-elle.
 
Pierre, pull rouge et crinière brune, joue les trouble-fête. "Depuis que je suis étudiant, j'ai déjà perdu plus d'un mois et demi de cours. Cessez de vous servir des étudiants pour faire aboutir vos revendications. Pourquoi s'attaquer aux cours, arrêtez de publier vos recherches, ce serait un moyen de pression plus efficace", lance-t-il aux rares enseignants-chercheurs présents.

n°2098608
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 03-02-2009 à 16:21:00  profilanswer
 

Les étudiants de bon master ont la côte aupres du privé, les autres n'ont qu'a améliorer leur cursus en rajoutant des liens avec l'entreprise car tous ne finiront pas fonctionnaires. Ceux qui ne veulent pas continueront a se plaindre pendant que leur "potes" auront de quoi bouffer.


---------------
Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°2105251
chibani
Posté le 09-02-2009 à 13:25:35  profilanswer
 

Quelques réflexions sur l'état de l'université en France
par Marie-Claude Perrin-Chenour, Professeur de littérature américaine université Paris X-Nanterre
07.02.09  
Le problème de l'université française dépasse malheureusement de beaucoup le cadre des réformes actuelles. L'université est malade et son état empire progressivement depuis 30 ans.
 
Une collègue d'allemand en donnait récemment l'une des raisons : "les étudiants allemands parlent bien les langues car ceux que vous avez pu côtoyer ont le bac, c'est à dire qu'ils font partie des 30 % des jeunes Allemands d'une génération qui ont le bac (pas 85 % comme chez nous). Alors, bien sûr, leur niveau est meilleur que celui des Français titulaires d'un bac STG".
 
Le problème chez nous n'est pas que des titulaires d'un bac STG puissent faire des études supérieures, s'ils en ont montré les aptitudes (au cours par exemple d'évaluations orales ou de tests post-bac, voire après une année de mise à niveau), mais que TOUS les titulaires d'un bac STG ou autres puissent prétendre à faire des études dans TOUTES les filières, même sans compétence aucune. Cela a, nous le savons tous, des conséquences désastreuses pour les étudiants ainsi que pour les universités: taux "d'évaporation" considérable en première année, redoublements massifs, sélection par l'échec, engorgement de certaines filières et désertion d'autres, débouchés inexistants.
 
En ce qui concerne ce dernier point, le problème des débouchés, il est pourtant inhérent à la situation de départ : il n'existe dans aucun pays au monde 80% (et encore moins 85%) de places de cadres à distribuer. Moyennant quoi, nos étudiant(e)s de langues à bac +3 trouvent royalement des emplois de caissières de supermarché, de standardistes (vaguement "bilingues" ) dans des entreprises ou de vendeuses chez W. H. Smith (bien que ces dernières soient plutôt recrutées avec un Master).
 
Une enquête récente d'étudiants en sociologie a montré qu'il fallait aujourd'hui au minimum 3 années d'études de plus pour faire des métiers que l'on faisait en 3 fois moins de temps et avec moins de diplômes il y a 30 ans. Dans bien des cas, les études longues s'avèrent donc être un leurre, un miroir aux alouettes qui engendre beaucoup de frustrations. C'est un gâchis de vie qui se solde par la nécessité de se reconvertir tôt ou tard vers des filières plus professionnalisantes, lorsque c'est encore possible et qu'on en a les moyens financiers. Inutile de dire que ce fonctionnement handicape plus lourdement les jeunes de milieux défavorisés. En conséquence, l'université ne remplit plus son rôle de vecteur de promotion sociale comme elle le faisait autrefois. En fait, pour réussir aujourd'hui, il faut avoir compris ce mécanisme et éviter d'emblée l'université, ce que seuls les mieux informés et les plus favorivés ont la possibilité de faire. On constate d'ailleurs que les enseignants sont souvent les premiers à déconseiller à leurs propres enfants de faire des études... à l'université!
 
Or, le paradoxe du système éducatif français tient dans le fait qu'il n'a pas pour autant renoncé à la sélection !  Au contraire, il oscille entre l'hypersélection des Grandes Ecoles (4% seulement d'une classe d'âge, ce qui est ridiculement peu) et l'absence totale de sélection dans les formations classiques de l'université (pour environ 60% d'entre eux). Entre les deux, il  existe une myriade d'autres formations, elles aussi hypersélectives (BTS, IUT, masters professionnels pour le public et écoles payantes pour le privé). Par ailleurs, il faut ajouter qu'aujourd'hui les grandes écoles sont presque exclusivement fréquentées par les enfants des classes supérieures ou des enseignants.
 
Il est donc grand temps de demander une réforme sérieuse de l'enseignement supérieur en France, une réforme qui mette fin à cette dichotomie schizophrène, une réforme qui reconnaisse et dise haut et fort par exemple que notre réseau de grandes écoles est obsolète, qu'il faut donc le dissoudre et, de ce fait, rendre à l'université la fonction qui est la sienne partout dans le monde : celle de la formation des cadres et des classes moyennes intellectuelles de la nation. Et, ce faisant, il faut rétablir, à l'entrée des nouvelles universités, un tri des compétences qui ne soit ni l'hypersélection actuelle des Grandes Ecoles, ni l'absence totale d'évaluation des universités françaises d'aujourd'hui.

n°2105257
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 13:30:05  profilanswer
 


Ce pavé dans la marre :o
 
On en revient aux problèmes classiques et connus du système français : bac dévalorisé, pas de sélection à l'université, système bicéphale GE / fac...

n°2105297
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 09-02-2009 à 14:20:16  profilanswer
 

Les GE n'accepteront jamais de se "melanger" avec la Fac.
Et les étudiants revolutionnaire idéologise pour 2 sous ne voudront jamais d'une selection a al fac, une selection assumée du moins car elle est insidieuse pour le moment.


---------------
Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°2105302
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 14:23:03  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

Les GE n'accepteront jamais de se "melanger" avec la Fac.
Et les étudiants revolutionnaire idéologise pour 2 sous ne voudront jamais d'une selection a al fac, une selection assumée du moins car elle est insidieuse pour le moment.


Clairement :spamafote:

n°2105307
gordan1976
Posté le 09-02-2009 à 14:25:04  profilanswer
 

faux, je suis en GE, certes pas la meilleure, et je vais poursuivre un double master fac l'an prochain...
les GE groupe 1, y en a beaucoup qui suivent en // un cursus fac...

n°2105313
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 09-02-2009 à 14:26:48  profilanswer
 

Mais la solution serait de fusionner els deux.
La fac acquiert le programme de prepa pour ceux qui veulent aller dans une GE en parallele avec les filières professionnelles type licence pro.
Apres la licene, concours puis repartition des étudiants en Master GE selon leur notes, choix etc. Année de césure obligatoire pour arriver a 12+6 mois de stage en Master et stage de 3 mois obligatoire pdt la licence.
Mais bon quand on voit les GE se masturber pour des classement a la con, les universitaire faire grève au moindre changement, c'est pas demain la veille que cela arrivera.
 
@gordan
Quand je dis mélanger c'est une fusion. genre X fusionne avec Paris IX pour creer une nouvelle entité.


Message édité par eol melwasul le 09-02-2009 à 14:27:56

---------------
Salutations aux messager du Roi, tombé sous les verrous.
n°2105318
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 14:30:46  profilanswer
 

gordan1976 a écrit :

faux, je suis en GE, certes pas la meilleure, et je vais poursuivre un double master fac l'an prochain...
les GE groupe 1, y en a beaucoup qui suivent en // un cursus fac...


Et souvent ils te diront d'ailleurs que l'enseignement est de meilleure qualité à la fac [:petrus75]
 
Techniquement, une école d'ingé, c'est qu'une fac avec plus de moyens et moins de controle des étudiants. Si tu supprimes les GE, que tu donnes des moyens aux facs et que tu établis une sélection progressive, tu peux parvenir à un système d'enseignement supérieur qui casse tout. On a des profs de qualité en France, pas mal d'étudiants valables après le Bac, le système prépa + GE est juste pour moi un gros gachis de temps et d'énergie.

n°2105326
gordan1976
Posté le 09-02-2009 à 14:40:07  profilanswer
 

les facs permettent une dimension abstraite, conceptuelle, rigoureuse d'une discipline que l'on ne retrouve pas autant en GE. (je parle pour les écoles de co).
 
C'est un excellent complément aux GE justement...et le top 5 des écoles de co est en train de s'allier avec quelques facs pour créer des masters communs justement...

n°2105779
timote8
Posté le 09-02-2009 à 18:53:49  profilanswer
 

chibani a écrit :


 
 
Blablabla


 
 
Et comme d'habitude, on nous parle de supprimer les GE, c'est à dire l'une des seules choses qui marchent dans l'enseignement supérieur.  

n°2105980
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 20:54:32  profilanswer
 

timote8 a écrit :


 
 
Et comme d'habitude, on nous parle de supprimer les GE, c'est à dire l'une des seules choses qui marchent dans l'enseignement supérieur.  


Ben disons que si tu supprimes la fac, tu risques de te retrouver avec quelques étudiants sur le carreau [:petrus75]
 
Par ailleurs je suis persuadé qu'on peut transposer facilement les GE dans un système universitaire, en établissant une sélection efficace.
 
Pourquoi tu dis que les GE sont la seule chose qui marche sinon ? Tu prends des élèves de GE, tu les mets à la fac, y a aucune raison qu'ils soient moins bons à la sortie. Au contraire, je pense qu'ils seraient justement encore meilleurs en étant passés par la fac. Les GE n'ont rien que la fac n'a pas sinon du financement :spamafote:

n°2106001
rd350
Posté le 09-02-2009 à 21:11:08  profilanswer
 

o_BlastaaMoof_o a écrit :


Ben disons que si tu supprimes la fac, tu risques de te retrouver avec quelques étudiants sur le carreau [:petrus75]
 
Par ailleurs je suis persuadé qu'on peut transposer facilement les GE dans un système universitaire, en établissant une sélection efficace.
 
Pourquoi tu dis que les GE sont la seule chose qui marche sinon ? Tu prends des élèves de GE, tu les mets à la fac, y a aucune raison qu'ils soient moins bons à la sortie. Au contraire, je pense qu'ils seraient justement encore meilleurs en étant passés par la fac. Les GE n'ont rien que la fac n'a pas sinon du financement :spamafote:


 
 
Et peut être une qualité du recrutement, et des heures de cours (du moins en prepa)

n°2106034
o_BlastaaM​oof_o
Posté le 09-02-2009 à 21:30:15  profilanswer
 

rd350 a écrit :


 
 
Et peut être une qualité du recrutement, et des heures de cours (du moins en prepa)


Euh c'est un peu ce que j'ai dit, tu lis avant de répondre ? J'ai bien parlé de sélection. Quant aux heures de cours, effectivement une filière "intensive" type prépa serait pas mal à la fac. Par contre, si on parle du cycle ingénieur, ta remarque sur les heures de cours me fait doucement marrer. Je crois qu'on va encore moins en cours en école d'ingé qu'à la fac.
 
Pour en revenir à la prépa, ce que je trouve dommage avec ce système, c'est que finalement on passe 2 ans à préparer un concours et... c'est tout. Alors oui, c'est formateur pour l'esprit mais au final, peu de gens se serviront des connaissances pointues acquises en prépa. Sans le système de concours, on pourrait rendre ces 2 années plus profitables.

n°2106038
Hideo Koji​ma
Posté le 09-02-2009 à 21:31:41  profilanswer
 

rd350 a écrit :

Et peut être une qualité du recrutement, et des heures de cours (du moins en prepa)


Tu penses pas que la fac de Médecine remplit ces 2 critères?  :??:


---------------
Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
n°2106059
rd350
Posté le 09-02-2009 à 21:39:49  profilanswer
 

Hideo Kojima a écrit :


Tu penses pas que la fac de Médecine remplit ces 2 critères?  :??:


 
 
Aucun problème là dessus, c'est l'exemple à suivre.

mood
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