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Auteur Sujet :

ingénieur: la grande désillusion?

n°856085
boris007
Bebop da place
Posté le 13-09-2006 à 11:35:47  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

jaguargorgone a écrit :

SEGULA a voulu m'enfiler un CDI de chantier pour un poste de R&D aux Pays-Bas. Ca m'a donné envie d'être grossier au téléphone :d


 
Je suis sûr que certaine personne se font avoir avec ces genres de contrats...
Puis après l'ont mauvaise...
 

mood
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Posté le 13-09-2006 à 11:35:47  profilanswer
 

n°874850
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 12-10-2006 à 00:17:51  profilanswer
 

Les ss2i c'est vraiment de la merde.
 
Comment est-ce possible qu'il y ai autant d'avis négatif sur ces boites toutes confondues alors que pour des clients on etends quand même peu de critiques à mon sens.
 
Dans les ss2i c'est clair de toutes façons, on ne vient plus chercher que le pognon, y a vraiment que ça a prendre.
 
Les ss2i on vraiment rien à voir avec l'image que je me fesais de l'entreprise, a savoir nottament la notion d'esprit d'entreprise, car en ss2i c'est quasiement impossible à entretenir si on est collaborateur, et même les commerciaux je suis pas sur que ça soit évident pour eux non plus.
 
Dans ma boite ils ont fait un sondage et une des question c'était êtes vous fier de dire que vous partie de xxxx.
On est pas mal à avoir dit non ou ne se prononce pas.
 
Le probleme des ss2i c'est que leur raison d'être est plus une économie d'argent pour le client que l'apport d'une vraie expertise. En tout cas c'est mon impression assez négative de la chose.

Message cité 1 fois
Message édité par basketor63 le 12-10-2006 à 08:47:41
n°874938
boris007
Bebop da place
Posté le 12-10-2006 à 10:40:27  profilanswer
 

basketor63 a écrit :

Les ss2i c'est vraiment de la merde.
 
Comment est-ce possible qu'il y ai autant d'avis négatif sur ces boites toutes confondues alors que pour des clients on etends quand même peu de critiques à mon sens.
 
Dans les ss2i c'est clair de toutes façons, on ne vient plus chercher que le pognon, y a vraiment que ça a prendre.
 
Les ss2i on vraiment rien à voir avec l'image que je me fesais de l'entreprise, a savoir nottament la notion d'esprit d'entreprise, car en ss2i c'est quasiement impossible à entretenir si on est collaborateur, et même les commerciaux je suis pas sur que ça soit évident pour eux non plus.
 
Dans ma boite ils ont fait un sondage et une des question c'était êtes vous fier de dire que vous partie de xxxx.
On est pas mal à avoir dit non ou ne se prononce pas.
 
Le probleme des ss2i c'est que leur raison d'être est plus une économie d'argent pour le client que l'apport d'une vraie expertise. En tout cas c'est mon impression assez négative de la chose.


 
La concurrence est tellement rude entre ss2i que ce qui prime c'est le court terme pas le moyen ou le long terme, les résultats pour les sociétés cotées sont présentées tous les 3 mois.
 
Contrairement à l'état qui peut se permettre d'être déficitaire depuis 20 ans, les sociétés privées ne peuvent plus tolérer l'immobilisme sous peine d'être rapidement sanctionnée : Airbus en est l'illustration.
 
A quoi cela sert d'augmenter la satisfaction de ses salariés si cette augmentation de satisfaction risque de mettre en péril la santé financière de la société?
 
Si les sociétés ont du turn over, comme en ce moment, elles remplaceront leurs expérimentés qui partent par des JDs du domaine informatique ou scientifique pour faire la même chose (même si tout d'abord ce sera un plus dur pour tout le monde), en les recrutant sur les campus s'il le faut (la séparation entre d'école et l'entreprise étant profonde, la pire des ss2i n'aura aucun mal à recruter des JDs qui connaissent peu ou pas le monde de l'entreprise)
 
De toute façon, les personnes risquent fortement de partir si elles trouvent mieux ailleurs.
Et s'il y a mieux null part, alors elles resteront même si elles sont insatisfaites (comme de 2002 à 2004)
Et c'est un peu ce qui se passent aujourd'hui, où on assiste à une uniformisation des conditions dans les ss2is : ce n'était pas le cas il y a 10 ans.
 
Et pourquoi cette uniformisation?
 
La politique d'aujourd'hui, c'est la flexibilité, dans sa vie amoureuse ou professionnelle.
 
La flexibilité est vraiment dans l'air du temps, il est inutile de s'opposer à une tendance aussi fondamentale sous peine d'être broyé (comme l'économie plannifiée de l'URSS a entraîné l'effondrement de l'URSS).
 
Les sociétés qui respectent les règlent et appliqueront davantage de flexibilité seront récompensées par leur croissance et leur survie, pour les autres elles disparaîtront tout simplement ou devront en permanence continuer à être perfusées par l'état.
 
D'ailleurs toi-même lorsque tu voyages en avion, il y a une forte probabilité pour tu privilégies une compagnie low cost qui paient mal ses précaires et ses stagiaires et pour qui la rentabilité prévaut sur la sécurité, plutôt qu'une compagnie qui paie correctement ses salariés (Air France) et leur confère une sécurité de l'emploi et des avantages.
En effet, l'étude des propositions des vols low cost permet de s'apercevoir que la différence de prix est significative...
 
Alors il y a toujours des passagers qui continuent de prendre Air France, mais les entreprises qui sont en croissance et font de la marge sont les compagnies low cost...
 
Ainsi si l'on ne paie pas de sa poche le vol, et que l'on ne risque rien à choisir un vol plus agréable, on préfèra évidemment prendre le vol le plus cher et le plus agréable,
sinon on prendra souvent le vol le moins cher (tant que les conditions restent acceptables)
 
La survie d'une ss2i depend de sa capacité à être rentable, pas de son éthique ou de la satisfaction de ses salariés, et bien souvent que modéremment de ses clients (on a tous en tête cette grande ss2i française blacklistée dans un producteur nationale de voiture... jusqu'à ce qu'elle propose des prix défiant la concurrence?)
 
Voilà le système actuel et l'on contribue chacun (ou presque) et tous les jours (ou presque) à l'aggraver pour assurer soi même sa survie personnelle.
 
Bref les sociétés se  comportent désormais très individuellement... comme des personnes...


Message édité par boris007 le 12-10-2006 à 10:51:19
n°874974
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 12-10-2006 à 11:17:22  profilanswer
 

ouais mais faut pas déconner non plus

n°874985
boris007
Bebop da place
Posté le 12-10-2006 à 11:53:58  profilanswer
 

De toute façon, déjà tant qu'on a un emploi, on va s'en satisfaire en attendant la montée en puissance des centre offshores et nearshores  
 
http://www.munci.org/20051213/Zone [...] d-ici-2014
 

Citation :

"1,8 milliard DH. C’est le budget global d’aménagement de la première plate-forme d’offshoring qui sera inaugurée en grandes pompes par SM le Roi Mohammed VI dans les jours qui viennent. Situé à Casablanca sur la route de Marrakech, non loin de l’ISCAE, le site choisi à cet effet, d’une superficie totale de 55 ha, sera géré par une instance spécifique baptisée Casablanca Near Shore Park...  
« Ce serait la première plate-forme offshoring, activité fondamentale dans le cadre du plan Emergence de relance de l’industrie marocaine. Son importance est considérable vu le nombre d’investissements étrangers qu’elle est appelée à attirer en plus des emplois à créer et qui se situeront à l’horizon 2010 entre 30.000 et 35.000 »

n°875489
Crac40_Izn​ogoud
Posté le 13-10-2006 à 16:25:43  profilanswer
 

Juste 2 commentaires (le sujet est abondament illustré !) ..
 
1 => D'accord pour la dérive du métier d'ingénieur (mais pas uniquement ce métier !) qui subit les impératifs  de résultats à court terme, très imparfaits, voires de + en + merdiques, mais dont le planning + ou - respecté permet de faire tomber les sous. Souvent d'ailleurs la tranche contractuelle suivante a pour objectif déguisé de corriger ou même "faire vraiment" le travail initial ! Ingénieur en électronique depuis 15 ans (et depuis 10 ans en SSII) cette évolution est pour moi flagrante et souvent consternante ... Mais aussi parfois les impératifs de timing sont légitimes (décrocher un marché ...ensuite on verra ..).  
 
2 => OK avec certains pour le caractère excessif et devenu délétère du rôle des SSII. Le service que ces Stés fournissaient (pour les sérieuses d'entre-elles !) jusqu'au début/milieu des années 90 a quasi disparu pour remplir une nouvelle fonction: Permettre aux donneurs d'ordre de contourner la législation sur le droit du travail ! Le travail de mise en adéquation d'un poste recherché avec un profil d'ing. est devenu secondaire ... quand il existe encore ! Il faut dire que  le marché est devenu très concurrentiel et qu'une course au référencement est engagée auprès des donneurs d'ordre ...  Actuellement on atteint les limites: C'est devenu ce qu'on nomme un "marché" mature" ! Tant pis pour le chef de projet chez Alcatel ou autre, et tant pis bien sûr pour l'ingénieur de la SSII !
 
Question : Quel est le pays au monde qui a le plus grand pourcentage d'ingénieurs travaillant au sein de SSII ? Réponse = La France.
Question: Dans quel(s) pays peut-on trouver des Stés industrielles avec des % d'ingénieurs au sein de services de developpement aussi forts qu'en France (surtout en élec, mécanique, etc ..) ?
Réponse = Aucun.
 
Cela est lié au caractère particulier de la législation du travail en France. Et le nouveau "pacte" proposé par les SSII est le suivant: Messieurs, ne vous cassez pas les neurones à gérer une politique DRH et donc d'anticipation de vos projets de developpement et des ressources humaines adhoc !! Nous sommes là .... Et avec nous plus de réflexion, plus de plans sociaux, ... plus de pb : Nous avons un produit sur étagère, auto-adaptable, souple à volonté du point de vue planning, et à coût controlé ... Viendez viendez ... C'est tellement vrai que certains groupes industriels ont créé leur SSII et investissent dans des SSII ...    
 
Ce fonctionnement existe en moins poussé dans certains pays d'europe, et pas du tout bien sur dans les pays anglo-saxons et d'europe où le marché du travail est plus "libre" ... Ne parlons pas des US.

n°875492
Crac40_Izn​ogoud
Posté le 13-10-2006 à 16:29:51  profilanswer
 

En complément au post ci-dessus mais pour donner Une anecdote qui va énerver:  
 
Mon frère a raté ses études (passion subite pour la consommation d'héroine juste après son bac scientifique réussi nickel) ... Après une huitaine d'années d'errement (!) Msieur se décide à faire qq chose et ... devient ouvrier (6 mois), puis contremaître (pendant 2 ans), dans la charpente. Dès son poste de contremaître Msieur a un salaire équivalent au mien, mais pour 60h/ semaine et un travail pas ininteressant mais pas top intellectuellement ... Après 2 ans , Msieur est associé et est chef de chantier : travail parfois technique, intéressant (grosses structures techniques, sous-traitance de travaux de calculs, discussions, ...) ... Toujours gros horaire et souvent dehors, même l'hiver. Mais bien meilleur salaire (50% de plus que moi: Moi 3000 net, lui 4500 ... ).  Depuis 2 ans Msieur a son entreprise: Il ne fait plus que 40h/semaine, son travail est je pense aussi intéressant que le mien (Msieur discute résistance des structures, architecture, patrimoine, fait expérimenter en chine des créations de tuiles en terres cuites, organise les chantiers ... et monte sur les toits qd même pour "voir" ) ... Le tout avec des ouvriers et technicien bien payés et interessés au résultat ...  Donc no stress !  Arrivé là, la décence m'empêche de vous parler de son salaire !! ... Le mien mutiplié ... plusieurs fois !!  
 
A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?

n°875493
Oski
Posté le 13-10-2006 à 16:32:54  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :

A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?


Tu veux faire augmenter le taux de drogués parmi les lecteurs de HFR ? ;)

n°875499
Juni0r
Lurker Professionnel
Posté le 13-10-2006 à 16:43:39  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :

A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?


A mediter : aurais-tu fais son choix?

n°875508
Crac40_Izn​ogoud
Posté le 13-10-2006 à 16:58:13  profilanswer
 

C'était une boutade ! Evidemment que non !

mood
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Posté le 13-10-2006 à 16:58:13  profilanswer
 

n°875515
boris007
Bebop da place
Posté le 13-10-2006 à 17:27:03  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :


Ce fonctionnement existe en moins poussé dans certains pays d'europe, et pas du tout bien sur dans les pays anglo-saxons et d'europe où le marché du travail est plus "libre" ... Ne parlons pas des US.


 
+1
 
En France, on fait souvent de longues études pour avoir davantage de sécurité, en se comportant de manière plutôt conservatrice une fois en place...
 
Ainsi une ss2i de milliers de personnes n'a aucun mal à recruter,
même moins cher que le marché,
quant une start up sans image, aura un mal fou à trouver quelqu'un même en donnant un salaire supérieure à la moyenne
 
En France avant de changer d'emplois, on regarde bien toutes les différences pour être sur de ne pas se tromper
 
Le conservatisme et l'hésitation plutôt que l'action
 
Et d'un autre côté, il y a toujours en France des personnes avec suffisamment de psychologie pour comprendre cela et fonder leur ss2i pour profiter de cet état de d'esprit
 
Vive les vendeurs de pelles, et tant pis pour les chercheurs d'or
 

n°875518
boris007
Bebop da place
Posté le 13-10-2006 à 17:30:54  profilanswer
 

Oski a écrit :

Tu veux faire augmenter le taux de drogués parmi les lecteurs de HFR ? ;)


 
La drogue?
mais c'est bien trop cher !  
Heureusement il reste l'alcool pour ceux qui veulent oublier...
 
Enfin c'est vrai qu'il y a une telle desaffection pour les métiers manuels que quelqu'un de compétent et de motivé qui fait un boulot manuel, c'est dur à trouver et donc cher...
 
contrairement à un ingénieur
 
 

n°875935
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 14-10-2006 à 13:12:20  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :

En complément au post ci-dessus mais pour donner Une anecdote qui va énerver:  
 
Mon frère a raté ses études (passion subite pour la consommation d'héroine juste après son bac scientifique réussi nickel) ... Après une huitaine d'années d'errement (!) Msieur se décide à faire qq chose et ... devient ouvrier (6 mois), puis contremaître (pendant 2 ans), dans la charpente. Dès son poste de contremaître Msieur a un salaire équivalent au mien, mais pour 60h/ semaine et un travail pas ininteressant mais pas top intellectuellement ... Après 2 ans , Msieur est associé et est chef de chantier : travail parfois technique, intéressant (grosses structures techniques, sous-traitance de travaux de calculs, discussions, ...) ... Toujours gros horaire et souvent dehors, même l'hiver. Mais bien meilleur salaire (50% de plus que moi: Moi 3000 net, lui 4500 ... ).  Depuis 2 ans Msieur a son entreprise: Il ne fait plus que 40h/semaine, son travail est je pense aussi intéressant que le mien (Msieur discute résistance des structures, architecture, patrimoine, fait expérimenter en chine des créations de tuiles en terres cuites, organise les chantiers ... et monte sur les toits qd même pour "voir" ) ... Le tout avec des ouvriers et technicien bien payés et interessés au résultat ...  Donc no stress !  Arrivé là, la décence m'empêche de vous parler de son salaire !! ... Le mien mutiplié ... plusieurs fois !!  
 
A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?


 
 
C'est pas comparable, lui il ne s'est pas contenté de rester ouvrier.
Si tu montes ta ss2i tu peux surement te faire pas mal, ou même en étant indépendant.
Pour se faire du blé il est devenu entrepreneur et à beaucoup bossé, y a pas de mystère finalement non  :??:

n°875938
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 14-10-2006 à 13:16:11  profilanswer
 

boris007 a écrit :

La drogue?
mais c'est bien trop cher !  
Heureusement il reste l'alcool pour ceux qui veulent oublier...
 
Enfin c'est vrai qu'il y a une telle desaffection pour les métiers manuels que quelqu'un de compétent et de motivé qui fait un boulot manuel, c'est dur à trouver et donc cher...
 
contrairement à un ingénieur


 
mais c'est de la drogue l'achool :o


Message édité par basketor63 le 15-10-2006 à 04:12:17
n°875946
incassable
Posté le 14-10-2006 à 13:28:09  profilanswer
 

je vois pas pourquoi ca devrait énerver, c'est un beau parcours ...

n°877074
chibani
Posté le 16-10-2006 à 18:25:02  profilanswer
 

Encore un dementi du journal "le monde" aux pessimistes impénitents.
 
Spécial high-tech L'embellie amorcée l'année dernière se confirme en 2006. Les SSII annoncent près de 40 000 recrutements pour 10 000 créations nettes d'emplois
Les entreprises s'arrachent à nouveau ingénieurs et informaticiens
Le tournant s'est opéré en 2005. Depuis, les jeunes diplômés des écoles d'ingénieurs ou des universités scientifiques n'ont aucun souci à se faire : le marché de l'emploi high-tech leur est très favorable. Le Syntec informatique, chambre professionnelle des sociétés de services et d'ingénierie informatique (SSII) et des éditeurs de logiciels, qui représente 85 % du chiffre d'affaires et 200 000 collaborateurs du secteur, s'apprête à publier un premier bilan de l'année 2006. " Nos chiffres ne sont pas encore officiels, mais nous savons que la tendance est la même que celle de 2005, constate Alain Donzeaud, président de la commission sociale de Syntec informatique. Nous tablons sur 40 000 recrutements cette année, pour 10 000 créations nettes d'emplois. Tous les experts sont concernés, débutants, expérimentés. Après 2005, aucun doute, 2006 sera une année de croissance et de créations d'emplois dans le secteur. D'ailleurs, il y a de moins en moins d'informaticiens au chômage... "
 
Quel que soit l'interlocuteur, le son de cloche semble identique. A l'Association pour l'emploi des cadres (APEC), on confirme " l'engouement pour le secteur high-tech - informatique, électronique, télécoms ". Le taux d'insertion des jeunes diplômés est l'un des plus élevés (83 %) avec, en prime, dès le premier emploi un contrat à durée indéterminée (CDI) dans 73 % des cas. " Bien sûr, remarque Pierre Lamblin, directeur des études et des recherches de l'APEC, ces pourcentages varient à la hausse et à la baisse selon l'école d'ingénieurs ou l'université d'origine, ou les spécialités. Actuellement, les ingénieurs informaticiens qui maîtrisent le langage Java ou les outils Internet sont très prisés. Les tensions existent d'ores et déjà sur ces marchés-là. "
 
A l'Ecole de management des systèmes d'information de Grenoble (EMSI), ces tensions sont déjà perceptibles. L'établissement, qui délivre des mastères spécialisés (bac + 6) à une cinquantaine d'étudiants chaque année, Renaud Cornu-Emieux, son directeur, dit recevoir trois ou quatre offres de stage pour chaque étudiant qui réalise son cursus par alternance. " Les marges de manoeuvre de ceux qui sont recrutés sont clairement plus importantes, notamment en termes de négociation salariale ", remarque-t-il.
 
La guerre des talents serait-elle donc relancée sur ce secteur ? Beaucoup de professionnels répondent par l'affirmative. Didier Fauquet, responsable du centre APEC de Nice, constate ainsi que " les SSII surveillent chaque nouveau CV en ligne pour entrer rapidement en contact avec le candidat ".
 
La prudence reste tout de même de mise. Pour au moins deux raisons. Un certain nombre d'entreprises désireuses de présenter une belle image " corporate " peuvent s'afficher comme d'importants recruteurs, même si leurs intentions d'embauches sont, en réalité, peu élevées. De même, le fonctionnement interne des SSII peut les inciter, si elles sont en train de répondre à un appel d'offres ou de décrocher un nouveau marché, à anticiper des recrutements en déposant en ligne ou auprès de l'APEC beaucoup d'offres, qui ne donneront pas forcément suite à une embauche réelle. " Mais, même en tenant compte de ces cas, estime M. Lamblin, il est évident que le secteur est un des plus gros recruteurs à l'heure actuelle et que la bagarre pour décrocher les meilleurs diplômés va à nouveau être rude. " On pourrait dès lors assister aux surenchères habituelles pour séduire : offres de voyages, avantages en nature, séminaires au bout du monde, courses à la voile, etc.
 
Quoi qu'il en soit, les acteurs les plus sérieux du marché veulent garder la tête froide, n'oubliant pas que le secteur est en perpétuel mouvement technologique qui nécessite d'anticiper l'actualisation des connaissances et des compétences. L'EMSI a lancé au printemps 2006 un " référentiel des compétences pour les métiers systèmes d'information ", " afin de rendre plus lisibles l'ensemble de nos formations ", explique M.Cornu-Emieux. Au Syntec informatique, trois études sont au programme : la première concernera les analystes-programmeurs, dont l'avenir pourrait être, a contrario, le plus morose en raison des externalisations offshore qui se multiplient ; la deuxième s'intéressera aux éditeurs de logiciels, souvent des petits entrepreneurs, et la dernière visera le métier de conseil en recherche et développement.  
 
Marie-Béatrice Baudet
 
© Le Monde

n°877111
incassable
Posté le 16-10-2006 à 19:17:46  profilanswer
 

Oui il ya de l'embauche, mais quand meme en majorité en SSII ...

n°877115
jaguargorg​one
I'm Jack's subliminal warning
Posté le 16-10-2006 à 19:21:03  profilanswer
 

C'est un classique de Le Monde... je vais bien tout va bien... ils nous ressortent ce genre d'article tous les 3 mois.


---------------
Un modérateur n'est pas là que pour emmerder le monde. Il a aussi un rôle important d'organisation de la section, un peu comme un CRS :o
n°877212
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 16-10-2006 à 21:33:52  profilanswer
 

chibani a écrit :

La guerre des talents serait-elle donc relancée sur ce secteur ? Beaucoup de professionnels répondent par l'affirmative. Didier Fauquet, responsable du centre APEC de Nice, constate ainsi que " les SSII surveillent chaque nouveau CV en ligne pour entrer rapidement en contact avec le candidat ".


 
c'est même carrément du harcelement téléphonique :/
 
[:ddr555]
 

Citation :

Mais, même en tenant compte de ces cas, estime M. Lamblin, il est évident que le secteur est un des plus gros recruteurs à l'heure actuelle et que la bagarre pour décrocher les meilleurs diplômés va à nouveau être rude. " On pourrait dès lors assister aux surenchères habituelles pour séduire : offres de voyages, avantages en nature, séminaires au bout du monde, courses à la voile, etc.


 
ils proposent pas de l'argent aussi ?  :whistle:  
 
Ca reste effectivement des SS2I.
Quand j'ai commencé l'info j'avais pas pour but d'atterir là dedans, en fait j'en savais pas grand chose :D
J'aurai toujours du mal avec le fait qu'on soit de plein pied en régie chez un client pendant 6 mois sans en faire partie, j'aspire vraiment à autre chose.
Bizarrement une entreprise de BTP fonctionne un peu de cette façon après tout, avec les chantiers ... Mais non.

n°877420
boris007
Bebop da place
Posté le 17-10-2006 à 11:35:43  profilanswer
 

chibani a écrit :

Encore un dementi du journal "le monde" aux pessimistes impénitents.
...
© Le Monde


 
Après chaque période dynamique en informatique, je t'assures qu'il y a une période très dure ou les projets s'arrêtent...
et les ss2i font le sale boulot... que les sociétés ne peuvent pas se permettre de faire pour une simple et bonne question d'image
 
Dans combien de temps cette période difficile va arriver (dans un an? avec l'effondrement du marché de l'immobilier au USA qui va contaminer le monde? c'est une autre question!)
 
La période est effectivement favorable pour les JDs...
Connais tu la durée de vie d'une carrière en informatique?
Connais tu le temps moyen après lequel tu en as marre d'être trimbalé à droite puis à gauche dans une entreprise, en perdant tes connaissances à chaque fois,
le stress d'être vendu expert sur un techno que tu ne connais pas?
le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?
 
Bref cet article ne parle pas de tout ça.
Pour ton information, il y a aussi plein d'emplois dans le bâtiment,  
mais cela doit être moins fashion car on n'en entends plus rarement parlé,
évidemment des personnes qui travaillent de leur main au lieu de travailler avec leur cerveaux... cela fait moins rêver...
je trouve que cet article véhicule plein de préjugés et c'est dommage, ainsi il aurait pu quasiment être écrit en 1999...ou en 1990...
 
Pour finir je vais te laisser méditer sur ces 40.000 informaticiens expérimentés au chômage, qui n'ont plus la fraîcheur et l'engagement des jeunes diplômés...
et qui se retrouvent sans solution dans l'informatique, puisque personne ne veut dépenser de l'argent pour mettre à jour leur connaissances (suite à disparaition pure et simple de leur domaine d'expertise)
 
Mettre un article plein de préjugés comme cela sans explication, je trouve cela assez moyen...

Message cité 3 fois
Message édité par boris007 le 17-10-2006 à 11:39:12
n°877425
incassable
Posté le 17-10-2006 à 11:39:52  profilanswer
 

Citation :

le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?


 
n'est ce pas la définition du métier d'ingénieur ?

n°877433
boris007
Bebop da place
Posté le 17-10-2006 à 11:45:27  profilanswer
 

jaguargorgone a écrit :

C'est un classique de Le Monde... je vais bien tout va bien... ils nous ressortent ce genre d'article tous les 3 mois.


 
C'est vrai que ce journal est incroyablement conservateur, tout comme le profil des personnes qui le lisent, et qui portant sont souvent bien plus diplômées que la moyenne...
 
Lire le monde c'est un peu comme un anti dépresseur : tout va bien, et ma foie les quelques problèmes existants sont la concession indispensable à maintenir en place la formidable machine à endettement de la société française
 
Je ne ferais pas l'affront de dire que suite aux pertes de la société éditrice, ils sont obligés de ressortir des vieux articles et de changer la date : non c'est plus grave, ils essaient de s'autopersuader que tout va bien...
et ça marche..

Message cité 1 fois
Message édité par boris007 le 17-10-2006 à 12:23:10
n°877434
Oski
Posté le 17-10-2006 à 11:45:38  profilanswer
 

boris007 a écrit :

Après chaque période dynamique en informatique, je t'assures qu'il y a une période très dure ou les projets s'arrêtent...


N'est-ce pas à peu près du même niveau que "Après la pluie vient le beau temps ?".
 
Ca c'est bien français de voir le négatif même quand ça va bien. Quand on n'embauche pas, on râle parceque c'est bouché, et quand on embauche, on râle parceque quand ça aura fini d'embaucher, ça n'embauchera plus (oui c'est un peu idiot écrit comme ça, mais c'est basiquement ce que tu es en train de dire).

n°877440
boris007
Bebop da place
Posté le 17-10-2006 à 11:58:11  profilanswer
 

incassable a écrit :

Citation :

le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?


 
n'est ce pas la définition du métier d'ingénieur ?


 
Evidemment, mais il faut relativiser,
biensur un ingénieur est formé pour être capable d'ingurgiter de nouvelles informations et de s'adapter en permanence
 
La différence s'effectue plutôt au niveau technique et fonctionnel :
quelqu'un qui a de l'expérience sur de la gestion commerciale possède une compétence fonctionnelle
et bien il n'y a pas de raison pour que la gestion commerciale change du tout au tout (on aura toujours un client et fournisseur, avec des factures.... je simplifie bcp pour ceux qui ne connaissent pas)
 
Par contre, au niveau technique, les sorties de nouvelles technologies s'accélérent, tu dois les connaître évidemment, ainsi que les anciennes...
quant bien même les missions sont trop décousues ou courtes pour que tu puisses monter en compétence dans un domaine technique précis :
voilà le problème : de nombreux ingénieurs en sont réduits à faire du bricolage avec le temps qu'il a (et qui est bien inférieure au temps nécessaire pour faire quelquechose de bien)  
 
Bref s'adapter c'est bien quant tu as le temps et/ou les moyens

n°877449
boris007
Bebop da place
Posté le 17-10-2006 à 12:19:27  profilanswer
 

Oski a écrit :

N'est-ce pas à peu près du même niveau que "Après la pluie vient le beau temps ?".
 
Ca c'est bien français de voir le négatif même quand ça va bien. Quand on n'embauche pas, on râle parceque c'est bouché, et quand on embauche, on râle parceque quand ça aura fini d'embaucher, ça n'embauchera plus (oui c'est un peu idiot écrit comme ça, mais c'est basiquement ce que tu es en train de dire).


 
Lol
En effet tu peux le prendre comme ça,
mais moi je le prends plutôt comme...
une tentative lobying du syntec pour autoriser davantage de facilités (il en existe déjà) pour pallier à une pénurie de profils qualifiés et expérimentés (ben oui si 40 ss2i répondent à la même offre pour une même ressource, effectivement il y a 39 offres de ss2i non pourvues au final) par une immigration de professionnels qualifiés et francophones ou anglophones, moins chers...
 
De la même façon je dirais que c'est très bien pour un JD d'arriver de trouver du travail "assez facilement" en ce moment, mais il ne faut pas oublier de penser à long terme car une vie active réussie c'est 40 ans de cotisations pour toucher une retraite,
pas de 5 ans d'exploitation pour être dégouté de la vie et finir au RMI... (ça semble caricatural pourtant j'en connais)
 
Donc évidemment que je suis obligé de prendre une position opposée pour équilibrer le débat
 
Evidemment si tout le monde est d'accord : il n'y a pas de matière et d'intérêt à débattre
 
Aujourd'hui, je ne crois pas que beaucoup de monde ignore que l'informatique est particulièrement dynamique en ce moment, mais attention aux JDs qui vont sortir dans les années futures et attention aux décision politiques en faveur d'applications de directives politiques du type Bolkestein
 
Bref il s'agit de nuancer l'affirmation gratuite "tout va bien", par une mise en perspective grâce une plus grande vue d'ensemble
 
Mais je suis d'accord, on peut vivre en comprenant un minimum de chose, en ignorant les tenants et les aboutissements, je dirais que c'est même plus agréables, malheureusement pour un ingénieur classique cela va être assez difficile car par définition un ingénieur  
est un perfectionniste,
donc quant il voit quelquechose qui ne lui semble pas cartésien, il commence par râler...
 
Et pour finir, oui j'aime bien me plaindre, à vrai dire je préfére dire régulièrement ce que j'ai sur le coeur, au contraire de ceux qui accumulent... accumulent jusqu'à l'explosion.
 
Et là on sent la difficulté de réformer la France, avec des personnes qui apprécient tant le fait de pouvoir donner leur avis et qui sont plus regardant qaund à leur situation personnelle qu'à un concensus plus général


Message édité par boris007 le 17-10-2006 à 12:21:48
n°877477
philibear
Posté le 17-10-2006 à 13:18:56  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :

En complément au post ci-dessus mais pour donner Une anecdote qui va énerver:  
 
Mon frère a raté ses études (passion subite pour la consommation d'héroine juste après son bac scientifique réussi nickel) ... Après une huitaine d'années d'errement (!) Msieur se décide à faire qq chose et ... devient ouvrier (6 mois), puis contremaître (pendant 2 ans), dans la charpente. Dès son poste de contremaître Msieur a un salaire équivalent au mien, mais pour 60h/ semaine et un travail pas ininteressant mais pas top intellectuellement ... Après 2 ans , Msieur est associé et est chef de chantier : travail parfois technique, intéressant (grosses structures techniques, sous-traitance de travaux de calculs, discussions, ...) ... Toujours gros horaire et souvent dehors, même l'hiver. Mais bien meilleur salaire (50% de plus que moi: Moi 3000 net, lui 4500 ... ).  Depuis 2 ans Msieur a son entreprise: Il ne fait plus que 40h/semaine, son travail est je pense aussi intéressant que le mien (Msieur discute résistance des structures, architecture, patrimoine, fait expérimenter en chine des créations de tuiles en terres cuites, organise les chantiers ... et monte sur les toits qd même pour "voir" ) ... Le tout avec des ouvriers et technicien bien payés et interessés au résultat ...  Donc no stress !  Arrivé là, la décence m'empêche de vous parler de son salaire !! ... Le mien mutiplié ... plusieurs fois !!  
 
A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?


 
 
myhto :sleep:

n°877484
capitainei​gloo
Posté le 17-10-2006 à 13:27:42  profilanswer
 

Crac40_Iznogoud a écrit :

En complément au post ci-dessus mais pour donner Une anecdote qui va énerver:  
 
Mon frère a raté ses études (passion subite pour la consommation d'héroine juste après son bac scientifique réussi nickel) ... Après une huitaine d'années d'errement (!) Msieur se décide à faire qq chose et ... devient ouvrier (6 mois), puis contremaître (pendant 2 ans), dans la charpente. Dès son poste de contremaître Msieur a un salaire équivalent au mien, mais pour 60h/ semaine et un travail pas ininteressant mais pas top intellectuellement ... Après 2 ans , Msieur est associé et est chef de chantier : travail parfois technique, intéressant (grosses structures techniques, sous-traitance de travaux de calculs, discussions, ...) ... Toujours gros horaire et souvent dehors, même l'hiver. Mais bien meilleur salaire (50% de plus que moi: Moi 3000 net, lui 4500 ... ).  Depuis 2 ans Msieur a son entreprise: Il ne fait plus que 40h/semaine, son travail est je pense aussi intéressant que le mien (Msieur discute résistance des structures, architecture, patrimoine, fait expérimenter en chine des créations de tuiles en terres cuites, organise les chantiers ... et monte sur les toits qd même pour "voir" ) ... Le tout avec des ouvriers et technicien bien payés et interessés au résultat ...  Donc no stress !  Arrivé là, la décence m'empêche de vous parler de son salaire !! ... Le mien mutiplié ... plusieurs fois !!  
 
A méditer hein ... Qui a fait le bon choix après le bac ?


 
rien avoir avec ce qu'il a fait comme étude apres son bac. Il faut louer son esprit d'initiative en montant sa propre boite alors que toi, apparement, tu as stagné pendant tout ce temps.
 
La vie appartient au leader et non au suiveur.

n°877488
capitainei​gloo
Posté le 17-10-2006 à 13:35:42  profilanswer
 

boris007 a écrit :

Connais tu la durée de vie d'une carrière en informatique?


normalement jusqu'a la retraite légale. Un informaticien n'est pas un joueur de foot.
 

Citation :

Connais tu le temps moyen après lequel tu en as marre d'être trimbalé à droite puis à gauche dans une entreprise, en perdant tes connaissances à chaque fois,


non, combien ?
 

Citation :

le stress d'être vendu expert sur un techno que tu ne connais pas?


stress auto procuré. En temps normal, il y a un entretien avant chaque début de mission, à toi de clarifier les choses avec le client.
 

Citation :

le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?


c'est un probleme qui existe partout et pas spécialement dans l'informatique. Les profs qui doivent changer de méthode et de programme à chaque ministre, les avocats qui doivent connaitre les nouvelles lois et jurisprudences, les medecins doivent également se tenir informé etc... A partir du moment ou tu as des responsabilités, la veille techno fait parti de ton travail.
 

Citation :

Pour finir je vais te laisser méditer sur ces 40.000 informaticiens expérimentés au chômage, qui n'ont plus la fraîcheur et l'engagement des jeunes diplômés...


le terme informaticien est trop vague donc cette stat veut tout dire et surtout n'importe quoi. Il existe plus de 100 métiers différents dans l'informatique
 

Citation :

et qui se retrouvent sans solution dans l'informatique, puisque personne ne veut dépenser de l'argent pour mettre à jour leur connaissances (suite à disparaition pure et simple de leur domaine d'expertise)


si les gens pensent que tout va leur tomber dessus sans rien faire, c'est sur qu'ils seront OUT. A chacun de se prendre en charge.
 
 

Citation :

Mettre un article plein de préjugés comme cela sans explication, je trouve cela assez moyen...


c'est surtout tes arguments qui sont pleins de préjugés.

n°877490
pfuitt
Posté le 17-10-2006 à 13:38:39  profilanswer
 

hoo oui!! comme ca va mal...
 
ce genre de discour m'agace... quand ca va pas il faut le dire, mais quand ca va, faut le dire aussi ! arretons de se plaindre merdouille !
le chomage pour les JD est en baisse cest pas positif ca? ok "le monde" est pas hyper objectif, mais bon, souvenez vous quan dvous etiez JD et qu'il n'y avait pas de taf dans les telecom ?!
c'est quand meme mieux maintenant non ?
et comme disais l'autre 'pourvu qu'ca dure!"
 
et puis vive bolkestein, ca va faire des appels d'air ... le reste n'est que reflexion de gauchiste !
 


---------------
Fight with the best, die with the rest ...
n°877499
basketor63
Macron l'anti-démocrate
Posté le 17-10-2006 à 13:47:31  profilanswer
 

ouais vive le dumping social :sarcastic:

n°877581
chibani
Posté le 17-10-2006 à 16:03:48  profilanswer
 

boris007 a écrit :

C'est vrai que ce journal est incroyablement conservateur, tout comme le profil des personnes qui le lisent, et qui portant sont souvent bien plus diplômées que la moyenne...
..


Le journal "le monde" est classé plutot à gauche, a l'opposé du figaro, et est le premier journal lu pas les elites du monde entier. Il est sur le bureau de tous les ambassadeurs de tous les grands pays du monde entier.
 
Quel est le quotidien "pas consevateur" que tu recommandes? Figaro, Ouest france, l'equipe, Aujourdhui, 8 jours en yvelynes?

n°877595
chibani
Posté le 17-10-2006 à 16:33:22  profilanswer
 

boris007 a écrit :

Après chaque période dynamique en informatique, je t'assures qu'il y a une période très dure ou les projets s'arrêtent...
...


C'est une activité cyclique et je ne recommande a personne de se specialiser dès apres le bac.
Un des avantages d'une vrai formation d'ingenieur, c'est d'etre polyvalent, moyennant formation et d'etre pret et capable de changer de metier.
Les commentaires que je vois sur ce forum du style"X, c'est nul parcequ'ils ne savent rien faire en sortant de l'ecole" sont debiles. C'est normal de ne rien savoir faire. Dans certains metiers, il faut 10 ans pour etre autonome.
Pour moi celui qui sort pret a fonctionner en sortant de l'ecole ne sont pas des ingenieurs mais des super techniciens.

n°877610
chibani
Posté le 17-10-2006 à 17:03:50  profilanswer
 

"Toujours plus" du journal le monde! Pour Jag, ce n'est pas tous les trois mois mais tous les deux jours!
Informatique : la croissance est de retour, les SSII peinent à recruter
En France, l'activité des sociétés de logiciels et de services a crû de 6,5 % au premier semestre. Pour certains profils, les recrutements sont difficiles, les jeunes boudant le secteur
 
 Oublié le trou d'air de 2002 et 2003, dû à l'éclatement de la bulle Internet et à la fin des énormes investissements consentis par les entreprises pour faire face aux passages à l'an 2000 et à l'euro. Même si elle est loin des taux de 13 % à 20 % affichés entre 1998 et 2001, la croissance du secteur des logiciels et services en France se confirme depuis 2004 (+ 4 %, suivie de + 7 % en 2005).
 
Au premier semestre 2006, le secteur a enregistré une progression de 6,5 %, avec un chiffre d'affaires cumulé de quelque 15 milliards d'euros. " C'est près de trois fois la croissance économique du pays ", se félicite Jean Mounet, président de Syntec Informatique, le syndicat professionnel.
 
Cette croissance a été homogène. L'infogérance (prise en charge partielle ou totale de l'informatique) avait tiré le marché en 2004 et 2005. Aujourd'hui, les autres secteurs - conseil, réalisation de projets, informatique embarquée, édition de logiciel - augmentent autant. Toutefois, l'ingénierie reste de loin le premier marché (42 % du chiffre d'affaires), suivi de l'infogérance (31 %), des progiciels (21 %) et du conseil (6 %).
 
Si l'informatique a connu une période où le secteur public tirait la profession, les banques, les assureurs et les opérateurs de télécommunication ont pris le relais. Les entreprises consacrent une part de plus en plus importante de leurs dépenses à l'informatique. " Sur 100 euros dépensés, 42 euros concernent les logiciels et les services ", note M. Mounet.
 
Enfin, cette croissance est homogène en Europe. " Il y a deux ou trois ans, le Royaume-Uni et l'Espagne avaient des taux de trois ou quatre points supérieurs aux autres pays. Aujourd'hui, indique M. Mounet, excepté l'Italie qui est en retrait, tous les pays, y compris l'Allemagne plutôt à la traîne pendant des années, connaissent une croissance comprise entre 5 % et 9 %. "
 
En France, le secteur des éditeurs de logiciels et des SSII reste fragmenté avec plus de 20 000 entreprises, dont seulement 2 000 comptent plus de dix personnes. Dans un marché dominé par IBM Global Services, une seule société française, Capgemini, figure parmi les dix premiers acteurs.
 
Ce morcellement conduit à une multiplication des concentrations, tant au niveau français qu'européen. La plus significative a été, en septembre 2005, le rachat, pour 930,3 millions d'euros, de la quatrième SSII française, Unilog, par le britannique LogicaCMG (Le Monde du 20 septembre).
 
" Mais il y a eu une multitude d'opérations de taille beaucoup plus petite ", souligne M. Mounet. Selon le cabinet de conseil Regent Associates, plus de 600 opérations de fusion-acquisition ont eu lieu au premier semestre 2006 en Europe, concernant pour deux tiers des SSII et pour un tiers des éditeurs de logiciels.
 
Ces deux secteurs se caractérisent aussi par leur recrutement massif de cadres. " En 2006, nous allons en recruter 40 000, dont 10 000 créations nettes. Ce qui fait de nous le premier secteur " recruteur dans cette catégorie, indique M. Mounet.
 
La profession, où l'âge moyen s'élève à 35 ans, commence à connaître une forte tension sur les recrutements des meilleurs profils : chefs de projet, ingénieurs spécialisés dans les nouvelles technologies, commerciaux, consultants spécialisés...
 
Paradoxalement, si le turn-over s'est accru de manière assez sensible, les salaires augmentent, mais assez peu, selon M. Mounet. La tension sur le recrutement tiendrait à une relative désaffection des jeunes pour les carrières informatiques. " C'est un peu passé de mode. Il y a un vrai problème d'attractivité et nous aurons encore des difficultés à recruter en 2007 ", affirme M. Mounet.
 
Le Syntec vient de lancer une étude auprès de l'institut sociologique Cofremca sociovision pour comprendre les réticences des jeunes, qui représentent pourtant les deux tiers des recrutements.
 
Autre sujet de préoccupation : les informaticiens au chômage. " Nous avons constaté une forte décrue. Ils étaient 52 000 fin 2003 et 30 000 fin juillet 2006. " Un quart vient des SSII et des éditeurs, soit 7 500 sur une population globale de 300 000 salariés.  
 
Nathalie Brafman
 
© Le Monde
 

n°878078
boris007
Bebop da place
Posté le 18-10-2006 à 13:28:28  profilanswer
 

chibani a écrit :

C'est une activité cyclique et je ne recommande a personne de se specialiser dès apres le bac.
Un des avantages d'une vrai formation d'ingenieur, c'est d'etre polyvalent, moyennant formation et d'etre pret et capable de changer de metier.
Les commentaires que je vois sur ce forum du style"X, c'est nul parcequ'ils ne savent rien faire en sortant de l'ecole" sont debiles. C'est normal de ne rien savoir faire. Dans certains metiers, il faut 10 ans pour etre autonome.
Pour moi celui qui sort pret a fonctionner en sortant de l'ecole ne sont pas des ingenieurs mais des super techniciens.


 
Evidemment l'intérêt d'un ingénieur, c'est la possibilité d'être polyvalent...
L'intérêt d'une ss2i c'est de te vendre cher...et donc que tu sois expert... ou que tu arrives à cacher le fait que tu n'en sois pas un...
 
Comme tu le vois les 2 intérêts divergent, pour ceux qui ont du caractère et qui arrivent à un moment où ils peuvent choisir ce qu'ils aiment, effectivement ce n'est pas un problème,
mais pour ceux qui débute aujourd'hui sur du cobol ou du MVS après une courtes formations...

n°878080
boris007
Bebop da place
Posté le 18-10-2006 à 13:35:00  profilanswer
 

chibani a écrit :


Informatique : la croissance est de retour, les SSII peinent à recruter
En France, l'activité des sociétés de logiciels et de services a crû de 6,5 % au premier semestre. Pour certains profils, les recrutements sont difficiles, les jeunes boudant le secteur
La profession, où l'âge moyen s'élève à 35 ans, commence à connaître une forte tension sur les recrutements des meilleurs profils : chefs de projet, ingénieurs spécialisés dans les nouvelles technologies, commerciaux, consultants spécialisés...
 
Paradoxalement, si le turn-over s'est accru de manière assez sensible, les salaires augmentent, mais assez peu, selon M. Mounet. La tension sur le recrutement tiendrait à une relative désaffection des jeunes pour les carrières informatiques. " C'est un peu passé de mode. Il y a un vrai problème d'attractivité et nous aurons encore des difficultés à recruter en 2007 ", affirme M. Mounet.
 
Le Syntec vient de lancer une étude auprès de l'institut sociologique Cofremca sociovision pour comprendre les réticences des jeunes, qui représentent pourtant les deux tiers des recrutements.
 
Autre sujet de préoccupation : les informaticiens au chômage. " Nous avons constaté une forte décrue. Ils étaient 52 000 fin 2003 et 30 000 fin juillet 2006. " Un quart vient des SSII et des éditeurs, soit 7 500 sur une population globale de 300 000 salariés.  
 
Nathalie Brafman
 
© Le Monde


 
Hum intéressant donc plus que 30.000 informaticiens au chômage à fin juillet.
Les salaires augmentent mais peu.
Les jeunes sont moins intéressés par les carrières dans l'informatique.
 
Cet article fournit des informations pertinentes et sans prendre de partie, c'est le genre d'article que j'apprécie
=> il ne s'agit pas de propagande
 

n°878084
boris007
Bebop da place
Posté le 18-10-2006 à 13:37:50  profilanswer
 

chibani a écrit :

Quel est le quotidien "pas consevateur" que tu recommandes? Figaro, Ouest france, l'equipe, Aujourdhui, 8 jours en yvelynes?


[HS]
Je ne recommande pas un quotidien en particulier,
multiplier les sources d'informations et donc lire plusieurs quotidiens permet de mieux cerner les sujets par comparaison du traitement qui leur est administré : je pense que c'est la meilleure chose à faire
[/HS]

n°878086
Oski
Posté le 18-10-2006 à 13:46:28  profilanswer
 

boris007 a écrit :

[HS]
Je ne recommande pas un quotidien en particulier,
multiplier les sources d'informations et donc lire plusieurs quotidiens permet de mieux cerner les sujets par comparaison du traitement qui leur est administré : je pense que c'est la meilleure chose à faire
[/HS]


Je suis d'accord avec toi, c'est surement la meilleur chose à faire dans l'absolu pour se renseigner de manière passive.
 
Mais tout le monde n'a pas le temps de se mettre à lire 3 ou 4 quotidiens.

n°878107
boris007
Bebop da place
Posté le 18-10-2006 à 14:13:05  profilanswer
 

Citation :

normalement jusqu'a la retraite légale. Un informaticien n'est pas un joueur de foot.


Bonne réponse, par contre accroche toi bien à ton poste lors des périodes de turbulences en informatique, ça serait dommage d'avoir une période de chômage équivalente en terme de durée à ta période de travail effective et donc de cotisation,
et oui pas de cotisation régulière même faible
=> retraite ridicule
 
Entre le footballeur qui peut gagner beaucoup (ca dépend) sur une courte période, puis enchaîner avec un autre activité professionnelle : par exemple l'informatique
et un informaticien :
il y a une différence de revenu, même si l'informaticien est très doué
 

Citation :


Connais tu le temps moyen après lequel tu en as marre d'être trimbalé à droite puis à gauche dans une entreprise, en perdant tes connaissances à chaque fois,
non, combien ?


Ca dépend vraiment des personnes. Evidemment une personne, qui a beaucoup de difficultés relationnelles et n'arrivent pas à s'insérer dans une équipe, ne verra pas avec regret l'arrêt de sa mission
 
Par contre, pour des personne qui s'intégrent bien dans une équipe, c'est toujours douloureux de perdre des collègues qui sont devenus plus importants que des inconnus.
 
D'autres part, je constate une certaine adaptation des personnes à justement se prémunir contre avoir du regret à partir, justement en ne faisant pas l'effort de s'intégrer puisqu'à terme elles savent qu'elles vont partir...
 
Bref tout cela fait qu'il est souvent plus sympa de bosser avec des personnes qui n'ont pas trop d'expériences, sinon le dialogue s'arrête souvent à "Bonjour", "Ca va?" "Au revoir"
 
L'informatique fabrique de la personne asociale,
cela dépend évidemment du poste, mais pour un codeur il y a un risque non négligeable
 

Citation :

le stress d'être vendu expert sur un techno que tu ne connais pas?  
 
stress auto procuré. En temps normal, il y a un entretien avant chaque début de mission, à toi de clarifier les choses avec le client.


Effectivement dans un monde idéal c'est comme cela, sauf qu'il les périodes d'essai, les pressions de tout ordre...
 

Citation :

le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?
c'est un probleme qui existe partout et pas spécialement dans l'informatique. Les profs qui doivent changer de méthode et de programme à chaque ministre, les avocats qui doivent connaitre les nouvelles lois et jurisprudences, les medecins doivent également se tenir informé etc... A partir du moment ou tu as des responsabilités, la veille techno fait parti de ton travail.


Je confirme ce que j'ai dit : il fait faire une distinction entre la technique pur et le fonctionnel.
Le changement technique pur (passer du c# au cobol ou inversement) n'a aucun rapport avec l'ajout ou le remplacement d'un médicament pour médecin, la modification d'un article de loi ciblé pour un avocat...
 
Un changement technique pur cela peut aussi être passer du développement à la base de données...
Pour moi un changement difficile à surmonter est un changement qui implique une véritable transformation, pas une modification (même si la modification est importante)
 

Citation :

Pour finir je vais te laisser méditer sur ces 40.000 informaticiens expérimentés au chômage, qui n'ont plus la fraîcheur et l'engagement des jeunes diplômés...  
le terme informaticien est trop vague donc cette stat veut tout dire et surtout n'importe quoi. Il existe plus de 100 métiers différents dans l'informatique


Bon je te l'accorde Le Monde cite désormais 30.000 informaticiens au chômage,
Le même monde précisant les secteurs les plus dynamiques en ce moment, on peut en déduire ceux qui ne le sont pas
 

Citation :

et qui se retrouvent sans solution dans l'informatique, puisque personne ne veut dépenser de l'argent pour mettre à jour leur connaissances (suite à disparaition pure et simple de leur domaine d'expertise)  
si les gens pensent que tout va leur tomber dessus sans rien faire, c'est sur qu'ils seront OUT. A chacun de se prendre en charge.


Si l'on prend en considération le fait qu'un informaticien qui a effectué beaucoup de mission s'investissera moins, c'est déjà moins évident que tu sembles le dire
Moi je constate plutôt un blasement progressif des personnes
 
 
[quote]Mettre un article plein de préjugés comme cela sans explication, je trouve cela assez moyen...
c'est surtout tes arguments qui sont pleins de préjugés.[/quotemsg]
Cela ne sert à rien de débattre si l'on est d'accord dès le départ,
pour débattre il faut expliquer les points de désaccord, sinon on ne progresse pas,
évidement je vais fournir des contre arguments si c'est nécessaire,
le contre argument étant évidemment à considérer avec l'argument de départ, ce qui permet de voir que la solution n'est pas si simple.
Cette méthode permet d'équilibrer de débat et d'arriver à quelquechose d'intéressant.
Je fais donc une différence entre la forme et le fond.
 

n°878110
boris007
Bebop da place
Posté le 18-10-2006 à 14:17:23  profilanswer
 

pfuitt a écrit :

hoo oui!! comme ca va mal...
 
ce genre de discour m'agace... quand ca va pas il faut le dire, mais quand ca va, faut le dire aussi ! arretons de se plaindre merdouille !
le chomage pour les JD est en baisse cest pas positif ca? ok "le monde" est pas hyper objectif, mais bon, souvenez vous quan dvous etiez JD et qu'il n'y avait pas de taf dans les telecom ?!
c'est quand meme mieux maintenant non ?
et comme disais l'autre 'pourvu qu'ca dure!"
 
et puis vive bolkestein, ca va faire des appels d'air ... le reste n'est que reflexion de gauchiste !


 
Bon quant ca va, on ne le dit pas car on considère que cela est normal que cela aille bien,
En même temps si l'on ne se met à traiter les véritables problèmes, et bien ils continuent et s'amplifient
 
C'est quant même moins intéressant de discuter avec des personnes qui sont d'accord, parce qu'on ne risque de changer d'avis si l'on fait fausse route dans ces conditions

n°878138
lynus
Posté le 18-10-2006 à 14:50:29  profilanswer
 

capitaineigloo a écrit :

normalement jusqu'a la retraite légale. Un informaticien n'est pas un joueur de foot.
 

Citation :

Connais tu le temps moyen après lequel tu en as marre d'être trimbalé à droite puis à gauche dans une entreprise, en perdant tes connaissances à chaque fois,


non, combien ?
 

Citation :

le stress d'être vendu expert sur un techno que tu ne connais pas?


stress auto procuré. En temps normal, il y a un entretien avant chaque début de mission, à toi de clarifier les choses avec le client.
 

Citation :

le besoin permanent de courir après les nouvelles technos pour conserver son employabilité?


c'est un probleme qui existe partout et pas spécialement dans l'informatique. Les profs qui doivent changer de méthode et de programme à chaque ministre, les avocats qui doivent connaitre les nouvelles lois et jurisprudences, les medecins doivent également se tenir informé etc... A partir du moment ou tu as des responsabilités, la veille techno fait parti de ton travail.
 

Citation :

Pour finir je vais te laisser méditer sur ces 40.000 informaticiens expérimentés au chômage, qui n'ont plus la fraîcheur et l'engagement des jeunes diplômés...


le terme informaticien est trop vague donc cette stat veut tout dire et surtout n'importe quoi. Il existe plus de 100 métiers différents dans l'informatique
 

Citation :

et qui se retrouvent sans solution dans l'informatique, puisque personne ne veut dépenser de l'argent pour mettre à jour leur connaissances (suite à disparaition pure et simple de leur domaine d'expertise)


si les gens pensent que tout va leur tomber dessus sans rien faire, c'est sur qu'ils seront OUT. A chacun de se prendre en charge.
 
 

Citation :

Mettre un article plein de préjugés comme cela sans explication, je trouve cela assez moyen...


c'est surtout tes arguments qui sont pleins de préjugés.


 
 
Ton analyse est un peu trop simpliste.
 
En caricaturant, les SSII :
- sont devenues des rentes de situation, qui partent en offshore.
- recrutent des jeunes diplômés formés aux dernières technologies, mais sans former les plus anciens.
Même si le "vieux" fait un effort, le client prendra le CV du jeune diplômé.
- se comportent comme des grandes surfaces, à faible valeur ajouée, qui tuent le petit commerce (les indépendants).
 
Pourquoi y-a-t-il des emplois informatiques ? :
- économie développée (moins de besoin dans le tiers-monde).
- loi de Moore (au moins jusqu'en 2020).
 
Donc aucun effort de R&D (et de formation) de la part d'une SSII privée
(je viens de découvrir http://www.digiteo-labs.fr/ ).
 
 
De là à comparer les profs (du public), à un informaticien en mission pour 6 mois ...
Cela serait plutôt un contractuel à l'Education Nationale.
 
 
Le Monde en parle, parce que c'est bon pour le moral (avec 2 millions de chômeurs + 2 millions d'autres);
et que les volumes de recrutement (quand cela n'est pas en récession :bug:) ne sont pas négligeables (hélas  :cry:, j'aurais aimé être ailleurs).
Sauf que la donne est en train de changer : l'offshore (ou l'informaticien pris à sa propre technologie  :D).
 
 
Il y a peut-être fallu propulser les diplômés, ingénieur ceci-cela (le sujet du topic initial), pour qu'ils y aillent en SSII.

Message cité 1 fois
Message édité par lynus le 18-10-2006 à 15:54:44
n°878272
pfuitt
Posté le 18-10-2006 à 17:42:47  profilanswer
 

boris007 a écrit :

Bon quant ca va, on ne le dit pas car on considère que cela est normal que cela aille bien,
En même temps si l'on ne se met à traiter les véritables problèmes, et bien ils continuent et s'amplifient


le fait de dire que ca va n'amplifie pas les problemes, il permet juste de rassurer ceux d'entre nous qui se sentent un peu faiblards et qui stressent pour un oui ou pour un non ! et non c'est pas normal que tout aille bien ! pour que cela aille bien, il faut taffer dur ! se sortir les doigts des fesses et trouver des solutions innovantes !!
et a force de rabacher que ca va pas, forement, ca plombe le moral !
 

boris007 a écrit :


C'est quant même moins intéressant de discuter avec des personnes qui sont d'accord, parce qu'on ne risque de changer d'avis si l'on fait fausse route dans ces conditions


 
Evidement la divergences d'opinions augmente la qualité du débat..
mais ce que je voulais ne surtout pas cautionner c'est la 'sinistrose'... deja le titre du topic... la désillusion... je sais que tous les jours ce n'est pas rose (sans connotation politique dans ces periodes pré eloctrales :D) mais bon, franchement, me dites pas que je suis le seul à etre content d'aller bosser le matin ? ok je dirai pas non à 30% d'augmentation, mais ca va, je pense etre correctement payé pour la qualité fournie...
bref pour moi, je trouve que globalement, ca va plutot bien, et mieux qu'il y a 4 ans !
 
 
et quant à mon troll... il etait si gros que ca? :D chuis decu


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