Reprise du message précédent :
Ok merci !
 
J'hésite à prendre leur assurance, on passe de 80e à 170€ chez la plupart des loueurs.

#TAGCR #NeLisezQueSiVousEnAvezEnvie

Destination
Turquie
Istanbul - Cappadoce - Konya - Antalya - Istanbul

Transport
Avion au départ de Montpellier
Avion et bus à l'intérieur de la Turquie, location de voiture localement. Très facile et économique de se déplacer à l'intérieur de la Turquie. Pour les bus, je vous conseille le site obilet.com

Durée du séjour
3 semaines en mai 2024

Hébergement
Hôtels sur Booking

Budget
~2000 € TTC
C'est pas spécialement cher sauf pour les entrées touristiques où on a vraiment l'impression de se faire pigeonner à chaque fois ou presque.

Public cible
Istanbul : amateurs d'histoire, de grandes villes, attirés par des cultures différentes
Cappadoce : amateurs de patrimoine, de nature
Konya : amateurs de derviches tourneurs
Antalya : amateurs de patrimoine antique, de plages et farniente, de fête

A voir

Istanbul - 6 nuits puis 2 nuits à la fin de mon séjour.

Disons-le d'emblée, je n'ai pas trouvé qu'Istanbul était la ville la plus incroyable qui soit en termes de visites et de monuments. Je l'ai par contre trouvée très intéressante à parcourir, en déambulant dans les différents quartiers, en prenant le bateau pour passer d'une rive à l'autre, en observant l'activité de cette ville et de ses habitants. J'imagine qu'elle saura ravir divers publics.

J'ai logé 6 nuits au sud de Sultanahmet, et 2 nuits près de la rue Istiklal, entre Taksim et Galata. Pour quelqu'un qui vient à Istanbul pour la première fois, je conseillerais de loger vers Sirkeci, véritable emplacement stratégique pour découvrir la ville.

Il y a l'Istanbul du quartiers historique Sultanahmet et ses monuments :
- toute l'esplanade avec les obélisques et entre la Mosquée Bleue et Sainte-Sophie est très prisée des touristes mais plutôt agréable le soir,
- la Mosquée Bleue, qui est jolie mais qui ressemble à toutes les autres grandes mosquées de la ville ou presque, et j'en ai fait pas mal !
- Sainte-Sophie, qui m'a énormément déçu eu égard à sa réputation et à son prix (50€ pour la basilique et un musée sur la place). On ne peut pas descendre au centre de la basilique, réservé aux Turcs, on se contente des parties latérales qui le surplombent, au milieu d'un flot de touristes. Les mosaïques sont belles mais plus ou moins bien conservées, comme la peinture. Les grands panneaux calligraphiés font néanmoins leur effet. La visite est courte et plutôt décevante à mon goût. Le musée permet d'en apprendre plus mais consiste en un parcours en immersion son et lumières (boules-quiès conseillées au vu du volume) très cher pour le temps passé (la moitié du billet, soit 25€). 
- la citerne basilique, un réservoir d'eau souterrain. J'ai bien aimé cette visite bien que ce soit, comme tout le reste, exagérément cher pour ce que c'est si l'on compare à d'autres pays.
- Topkapi, qui vaut le coup (et le coût de plus de 50€) surtout pour ses collections et non pour le palais en soi. J'ai trouvé le palais bien moins beau architecturalement que les palais andalous par exemple, mais toute la partie musée est très grande et contient des objets magnifiques, avec un bon audioguide. J'y suis resté presque 7 heures au total. Si les musées et la culture orientale ne vous intéressent pas trop, je dirais que ça ne vaut pas le coup de se saigner pour ça. Quelques parties difficiles à apprécier au regard de l'affluence, notamment celles contenant des reliques du prophète et de la Mecque. Car en plus d'être un palais et un musée, Topkapi est une espèce de lieu de pèlerinage. Beaucoup de musulmans semblent ne venir que pour ça.
- à côté de Topkapi, le parc de Gülhane est l'un des rares espaces verts de la ville,
- au sud de Sultanahmet, je vous recommande la mosquée Sokollu Mehmet Pacha (n'hésitez pas à pousser l'espèce de rideau en cuir pour entrer), ainsi que la Petite Sainte-Sophie (Küçük Ayasofia), pour leur architecture différente des autres mosquées et leur calme.
- le Grand Bazar et le Bazar aux épices font quand même très "proprets" et attrape-touristes. J'ai aimé y passer lors de mes déambulations à travers la ville, mais ça ne vaut pas l'authenticité des bazars ouzbeks par exemple. Il s'agit plutôt de galeries commerciales couvertes.

Il y a aussi l'Istanbul plus animée, l'Istanbul du début du 20ème siècle, entre Taksim et la tour de Galata, le long de la rue Istiklal. C'est l'endroit où tout le monde accourt le soir, c'est là où on voit beaucoup de ces fameux marchands de glace qui jouent avec les nerfs de leurs clients, c'est là où on se prend en photo devant le fameux tramway qui parcourt la rue. Pas grand chose à visiter ici, mais plus de vie à observer, dans ce melting-pot qu'est Istanbul.

Enfin il y a tout le reste, l'Istanbul des quartiers si différents les uns des autres. C'est en les arpentant que j'ai véritablement apprécié la ville et ses multiples visages, au milieu des chats et du trafic routier parfois infernal. Privilégier le bateau ! La rive européenne d'abord :
- Eyüp a une jolie mosquée et est très animé, c'est un lieu de pèlerinage donc plus traditionnel et conservateur.
- les quartiers adjacents de Fener et Balat, anciens quartiers grecs et juifs, arborent des maisons en bois colorées et quelques rues à l'atmosphère sympathique et assez branchées. Ce n'est pas énorme mais c'est un des nouveaux lieux du tourisme à Istanbul.
- le quartier autour de l'imposante mosquée de Fatih est lui aussi traditionnel. Aucun touriste ici, on a vraiment l'impression d'être en Turquie et c'est un bon endroit pour faire des achats à prix correct. 
- Karaköy pour manger et regarder les bateaux et les pêcheurs, au milieu de nuées de mouettes.
- Besiktas qui est un quartier branché et très animé, très jeune, beaucoup d'affluence toute la journée.
- j'ai bien aimé Ortakoy et sa mosquée au bord de l'eau également, encore un quartier plutôt animé le soir.

Et ma préférée, la rive asiatique, plus calme, moins chaotique, plus agréable globalement :
- tout le quartier de Kadiköy, de Bostanci à Feneryolu, le long de la rue Bagdat, est très chic, très occidental. On a l'impression d'être en Europe ici dans les nombreux magasins et restaurants qui bordent la rue. C'est plus propre, plus riche, tout le monde est habillé à l'européenne, c'est assez déroutant par rapport à d'autres quartiers.
- tout le quartier de Moda au-dessus du métro Kadiköy est très sympa aussi, occidental mais plus artiste / bohême.
- le quartier d'Üsküdar autour du métro du même nom est plutôt sympa aussi, animé mais paisible à la fois, il fait assez authentique.
- Kuzguncuk est très mignon avec ses maisons colorées, un peu comme à Balat. C'est très petit mais sympa pour prendre un café sous les arbres.
- j'ai poussé jusqu'à Cengelköy, où on trouve un peu l'ambiance d'Ortaköy, mais c'est très petit et sans rien de particulier non plus pour justifier un trajet jusqu'à là-bas.

Je rajouterai un quatrième Istanbul avec les îles aux princes (Adalar), qui sont quatre îles accessibles en ferry (nul besoin de prendre un bateau touristique beaucoup plus cher). J'ai passé une après-midi sur Heybeliada, à en faire le tour, et j'ai beaucoup aimé. C'est l'occasion de sortir du tumulte d'Istanbul et de voir de la verdure, avec des chats qui errent un peu partout. Ces îles étaient prisées de la bourgeoisie grecque, et on y trouve encore des monastères. L'architecture est particulière, faite de grandes maisons de bois. Sur le trajet du retour, nous avons vu un groupe de dauphins non loin du bateau.

Voilà, Istanbul c'est tout ça et sans doute beaucoup plus encore. C'est une ville que j'ai trouvé difficile à appréhender. On a du mal à saisir quelle est la vraie Istanbul, qu'est-ce qui est authentique ou pas, qu'est-ce qui est turc ou pour les touristes. C'est un peu tout en fait, bien sûr, à l'image d'un pays contrasté et tiraillé entre Orient et Occident, entre Europe, Moyen-Orient et Asie Centrale. On sent vraiment qu'on est ici à un carrefour des civilisations entre ces trois grands ensembles dont les ressortissants sont très présents, et on entendra parler tour à tour arabe, français, russe, ouzbek, turc ou kurde.

Cappadoce - 4 nuits

Coup de coeur du voyage, à n'en pas douter. Des endroits comme ça, il ne doit pas en exister beaucoup sur terre.

A vrai dire j'étais dubitatif avant de me rendre en Cappadoce, et je n'y serais peut-être pas allé si un de mes amis n'y avait pas été lui-même il y a six mois, et m'en avait parlé en des termes dithyrambiques. Alors oui il y a beaucoup de touristes qui viennent pour faire un petit tour en montgolfière, mais en réalité ils sont massés aux mêmes endroits et dès que l'on marche 5 minutes il n'y a presque plus personne. Beaucoup d'Asiatiques, d'Européens et surtout de Russes là encore, qui viennent faire des photos pour Instagram.

Évacuons le sujet des montgolfières d'entrée : mai correspond au début de la saison haute en termes d'affluence, mais a aussi la particularité d'avoir des conditions météo peu propices (pluie, vent). Résultat, les montgolfières ne peuvent voler qu'un jour sur deux ou trois, ce qui fait que les prix s'envolent : plus de 250€ pendant mon séjour, j'ai passé mon tour. Je me suis tout de même levé pour aller admirer le spectacle, dans un froid glacial. La Cappadoce étant sur le plateau anatolien, à environ 1000m d'altitude, il faisait très frisquet le matin et le soir, alors que pendant la journée le soleil tapait fort sur les roches claires. Crème solaire indispensable si vous avez la peau un peu trop blanche comme moi. Je me suis donc levé aux aurores puisque les vols se font juste avant le lever du soleil, et qu'en mai le soleil a la bonne idée de se lever très tôt. J'arrive au-dessus de la Love Valley, qui tire son nom des pénis géants sculptés par les éléments, et vois, presque seul dans la pénombre, quelques montgolfières qui se préparent. Petit à petit, d'autres touristes me rejoignent quand commencent à décoller les montgolfières un peu partout autour de Göreme. Au fil des minutes, ce sont littéralement des cars entiers de touristes qui affluent, déversant des centaines d'instagrammeurs en herbe, qui en costume, qui en robe de mariée, qui habillée comme une princesse et grelottant le sourire aux lèvres pour ce qui sera à n'en pas douter un des moments de gloire au sein de leur communauté. J'ai fui assez vite, pris de vertige devant la folie humaine, pour partir me recoucher avant d'entamer une vraie journée sur les chemins de la Cappadoce.

Reprenons. La Cappadoce, c'est une région très petite en réalité, où presque tout ce qu'il y a à voir est concentré autour de la petite ville de Göreme, qui ressemble un peu à touriste land mais qui n'est pas désagréable pour autant. La Cappadoce, terre qui abrita des communautés chrétiennes jusqu'au 20ème siècle, est connue pour ses formations rocheuses, ses villages troglodytiques, ses villes souterraines, ses églises aux fresques magnifiques, et les montgolfières.

Pour venir en Cappadoce, vous pouvez prendre le bus, ou bien l'avion. Il y a deux aéroports : celui de Kayseri, plus éloigné de Göreme mais plus grand et avec plus de loueurs de voiture, ou celui de Nevsehir, plus petit (moins de vols) et avec moins de voitures à louer, mais plus proche. Les deux sont parfaitement desservis. Je suis arrivé à Nevsehir où j'ai pris ma voiture de location. En chemin, j'en profite pour m'arrêter à Açik Saray Müzeyi, un petit village creusé dans la roche en sortie de Gülsehir. C'est une entrée en matière, totalement dispensable par rapport à ce que réserve le reste de la région. 

Si j'ai pris une voiture, c'est notamment pour aller à la Vallée d'Ilhara. C'est un canyon bucolique de 13 km, le long d'une petite rivière, entourée de falaises dans lesquelles ont été creusés de nombreuses habitations et villages. On peut y accéder par différentes entrées, toutes payantes évidemment. Attention, aux entrées intermédiaires le visiteur se verra "racketté" par les propriétaires des restaurants qui exigent que l'on mange dans leur gargote si l'on ne veut pas payer le parking. Je n'ai pas eu ce problème en partant du village d'Ilhara, à l'entrée sud de la gorge, mais j'ai pu l'observer aux autres points. L'entrée est un peu chère pour la route que cela représente (1h15 depuis Göreme) et les églises présentes sont moins impressionnantes qu'à Göreme, mais c'est néanmoins l'occasion d'une balade dans un très bel environnement, dans ce boyau de verdure au milieu du plateau anatolien désertique. J'ai fait l'aller-retour à pied jusqu'au village de Belisarma, autre point d'entrée de la vallée, car toutes les églises à voir sont situées entre Ilhara et Belisarma. Cependant, la vallée continue jusqu'à Selime, que j'ai rejoint en voiture car ce serait dommage de rater ce qui constitue le clou du spectacle : la cathédrale de Selime, une ville tout en hauteur, creusée dans le tuf, depuis laquelle on a une belle vue sur les environs. Pas de fresques à Selime mais cette impression d'être dans un autre monde, un monde de petites souris qui auraient façonné un gruyère dominant la région. 

Sur le chemin du retour vers Göreme, je m'arrête dans ce qui sera un autre moment fort du voyage : la ville souterraine de Kalmakli. Elle serait reliée à sa jumelle Derinkuyu par un tunnel de 9 km. Ces villes souterraines, qui auraient vu le jour à partir de la période hittites, ont été agrandies et utilisées au fil des siècles par les populations locales, notamment chrétiennes grecques et arméniennes, pour se mettre à l'abri en cas de péril. Ils pouvaient y demeurer des mois, avec leur bétail, protégés par de grosses portes cylindriques, façon meule de moulin à grain, ne s'ouvrant que de l'intérieur. Derinkuyu est réputée pour être plus grande, sur 9 niveaux, mais elle était fermée en fin d'après-midi. Je me suis donc rabattu sur Kalmakli qui ne comporte elle que 5 niveaux. Après avoir refusé les services d'un guide, je m'élance seul dans le dédale de pièces, de couloirs, de portes. Très peu de touristes, qui sont pourtant bien utiles pour se repérer à l'oreille lorsque l'on s'éloigne du chemin balisé. L'expérience est fabuleuse. Il n'y a pas d'explications, pas d'objets ou de peintures, rien à voir hormis un labyrinthe de pièces qui s'enchaînent, chacune avec une dizaine d'ouvertures menant à de nouvelles pièces ayant chacune dix ouvertures, et ainsi de suite. Des couloirs qui montent, d'autres qui descendent, certains plongés dans le noir que j'explore, accroupi, à la lumière de mon téléphone. Claustrophobes ou souffrant du dos s'abstenir. J'ai été assez fasciné par l'expérience, de me dire que des gens, à travers les âges, avaient pu passer des mois terrés là, dans l'obscurité des entrailles de la Terre, avaient pu survivre grâce à des puits de ventilation, et avaient continué à creuser, inlassablement. Et j'ai repensé à Jules Verne que je lisais plus jeune.

Ce jour-là, je dîne à Ürgüp, une petite ville en bordure du parc national de Cappadoce. Plus authentique, plus turque que Göreme, avec des prix plus raisonnables pour manger. 

Le lendemain, je me rends d'abord à Zelve, une vallée aux habitations troglodytiques qui étaient encore occupées jusque dans les années 50, avant que les habitants ne soient évacués devant les risques d'effondrement. Ici encore, si vous vous garez juste devant on vous demande de payer, alors que 20 mètres plus loin c'est gratuit. Zelve est l'occasion d'une jolie balade mais pas de peintures ici, rien d'exceptionnel et surtout beaucoup d'accès fermés à cause des éboulements, dont un tunnel qui semblaient être l'attraction principale. Bref, un joli coin mais cher pour ce que c'est, comparé à des balades gratuites dans les environs.

Je passe ensuite à Imagination Valley, un endroit aux belles formations rocheuses en bord de route. Rien à payer ici, les touristes s'amassent au bord de la route mais si vous faîtes 100m il n'y a plus personne. Après cet arrêt, je poursuis vers le caravansérail de Sarihan, qui a été rénové et où ont lieu des spectacles de derviches tourneurs. Rien qui justifie un détour, mais si vous passez par là, jetez-y un coup d'oeil. L'entrée est, pour une fois, à un prix très raisonnable (1€ je crois).

Je mange à Avanos, qui comme Ürgüp est en bordure du parc national et est plus authentique, avant de me rendre à Cavusin pour monter à la chapelle de Saint-Jean-le-Baptiste (Vaftizci Yahya Kilisesi). Tout est gratuit ici, et la montée vaut le détour à la fois pour la chapelle creusée dans la roche et ses fresques, mais aussi pour la vue sur les alentours.

Le reste de la journée sera dédiée à une randonnée fabuleuse trouvée sur internet, qui me mènera de la Vallée Rose, à la Vallée Rouge, en passant par la Vallée de Meskendir avant de terminer par la Vallée des Épées. Au programme, une succession de paysages féériques, des roches aux couleurs diverses, rose, rouge, jaune, blanc, en couches successives, des églises cachées au détour d'un sentier dont certaines s'avèrent être des bijoux couvertes de fresques aux couleurs encore éclatantes. S'il n'y avait qu'une chose à faire en Cappadoce, ce serait cette balade. La première partie, dans les vallées Rose et Rouge, est bien plus jolie que la deuxième, donc si vous ne souhaitez pas faire toute la boucle, arrêtez-vous au moins dans les deux premières.

Le jour suivant, après mon observation des moutons ballons, je me promène sous un soleil de plomb dans la Vallée de l'Amour, qui se poursuit ensuite façon oasis le long d'un petit ruisseau. On entend les oiseaux et très peu de touristes s'aventurent ici. Pas d'églises dans cette vallée, mais des pénis géants, donc, et une promenade très agréable. En poursuivant, on peut arriver jusqu'au superbe village d'Uçhisar et son "château", sculpté là encore dans la roche, qui surplombe toute la région. C'est sans doute le plus beau village de Cappadoce dont il est si emblématique, avec cet air mystérieux et envoûtant d'Orient profond que l'on ressent à mesure que l'on s'en approche. Je redescends sur Göreme à travers la Vallée des Pigeons, du nom des pigeonniers creusés dans les falaises de cette gorge, et dont certains sont ornés de peintures. 

En fin d'après-midi, je me rends au musée à ciel ouvert de Göreme (Göreme Açık Hava Müzesi). C'est un ensemble d'églises de périodes différentes, aux fresques magnifiques. L'entrée est évidemment payante, et il y a pas mal de touristes. Sachez qu'il faut payer un supplément pour accéder à l'une des églises, ce qui renforce l'impression légèrement désagréable de se faire pigeonner. Comme tout en Turquie, c'est un peu cher pour ce que c'est (très peu d'explications, quoiqu'un peu plus qu'ailleurs), mais d'un autre côté tant qu'à être venu jusqu'ici... Sachez aussi qu'il est interdit de prendre des photos à l'intérieur des églises, même sans flash, et que des gardiens y veillent scrupuleusement. En résumé c'est joli, mais petit et cher. Je dîne à Göreme où je conseille de monter observer le coucher de soleil au point de vue qui domine la ville.

Le jour suivant sera mon dernier en Cappadoce. Ma dernière randonnée me mène d'abord à la Vallée des Pigeons parcourue la veille en sens inverse, pour passer à travers les champs de vigne d'Uçhisar avant de redescendre par la Vallée de Zemi. Ici encore une nature envoûtante au gré d'un petit ruisseau, oasis au milieu du désert, et quelques églises parfois accessibles au bout d'une échelle. Encore une merveilleuse balade, qui représente tout ce que j'ai aimé de la Cappadoce. Bien qu'ayant la sensation d'avoir vu à peu près tout ce qu'il y avait à voir, j'aurais bien pu rester quelques jours de plus à refaire les mêmes randonnées tant j'ai apprécié parcourir ces chemins. Amoureux de nature et de patrimoine, n'hésitez pas !

Konya - 2 nuits

Arrivée en bus depuis Göreme, après cinq heures assez monotones sur le plateau anatolien, je prends un taxi depuis la gare routière pour rejoindre mon hôtel. Mon chauffeur a une vraie boîte de nuit et on s'ambiance sur des chansons françaises et turques, en discutant difficilement dans un mélange de turc et d'anglais. Il a deux téléphones, ce qui est pratique au volant pour pouvoir pianoter des deux mains, tout en fumant une clope au passage. La clope et le portable au volant, un indispensable pour tout conducteur en Turquie.

Konya n'est pas une ville très touristique pour les étrangers, mais elle attire néanmoins de nombreuses personnes car elle abrite le mausolée du poète mystique persan, Rûmi, aussi appelé Mevlana, fondateur du fameux ordre des derviches tourneurs. Le mausolée se visite en 30 min-1h et est gratuit. Rien d'exceptionnel mais à faire si vous êtes dans les environs.

Parmi les autres lieux d'intérêt de la ville figurent des mosquées à l'architecture bien plus variée qu'à Istanbul, et un petit musée archéologique gratuit présentant des sarcophages romains de toute beauté. Sachez que vous pouvez assister à un spectacle gratuit de derviches tourneurs tous les samedis soirs au centre culturel Mevlana. Outre les derviches tourneurs, la ville est connue pour ses tapis et pour l'etli ekmek, une sorte de pizza toute en longueur de près d'un mètre ! 

En résumé, il n'y a rien d'indispensable à venir voir à Konya. Je le savais avant de venir mais je voulais voir une Turquie moins touristique, moins occidentale, et c'est vrai qu'elle l'est. Elle a la réputation en Turquie d'être la ville la plus conservatrice du pays, mais rassurez-vous on n'est pas en Arabie Saoudite, loin de là. 

Antalya - 4 nuits

Antalya c'est l'industrie du tourisme, les gros hôtels, la plage, la fête. Mais c'est aussi un centre-ville mignon et des alentours réservant de très nombreuses ruines gréco-romaines, raisons de ma visite. Très facile de trouver un hôtel ou une voiture de location à prix cassés à cette saison au vu de l'offre pléthorique. A noter qu'il faisait déjà très chaud à la mi-mai, plus de 30°C avec un taux d'humidité élevé qui fait qu'on sue très tôt le matin. L'avantage est que l'eau est déjà très bonne pour se baigner.

Le centre d'Antalya est donc assez mignon, typiquement méditerranéen avec ses petites rues en pente, ses bougainvilliers, ses demeures ottomanes, ses vestiges antiques. La ville est située sur des falaises qui surplombent la mer, et qui font face, au loin, à des montagnes. Le musée archéologique permet d'en apprendre plus sur les trésors de la région et comprend de très belles statues ou sarcophages romains, même si je suis un peu resté sur ma faim.

A peine ma voiture récupérée à côté de l'aéroport, je vais visiter le site antique de Pergé qui est tout proche. C'est une ville complète, avec ses portes, ses rues, son agora, son stade ou encore son théâtre. Le stade est encore en grande partie debout, ce qui est très rare, et le théâtre est lui aussi assez bien conservé. Le reste est dans un état plus précaire. Une visite sympa mais sans plus, je n'ai pas trouvé un très grand charme au site en lui-même.

Le lendemain je pars visiter le théâtre d'Aspendos, qui est dans un état remarquable puisqu'il a été préservé au cours des siècles, au contraire de la ville attenante qui est presque devenue invisible. Il est connu pour être le théâtre le mieux conservé d'Asie Mineure, et il vaut à ce titre vraiment le coup d'être visité. C'est un grand théâtre pouvant accueillir 20 000 spectateurs, qui a en plus conservé ses arcades au sommet.

Après avoir observé des touristes prendre toutes sortes de poses pour les réseaux sociaux, je reprends la route en direction de la ville côtière de Sidé. C'est une ville antique moyennement conservée, sans énorme intérêt, à côté de laquelle une partie moderne accueille les touristes avec ses boutiques et restaurants. Il n'est pas désagréable de s'y promener et de piquer une tête dans la mer, mais je conseille d'y aller en fin de journée pour échapper au soleil qui tapait vraiment fort ce jour-là.

En rentrant sur Antalya, je passe par le parc Düden pour admirer les chutes d'eau se jetant directement dans la mer.

Le jour suivant, direction les ruines de Termessos, dans des montagnes au nord-ouest d'Antalya. L'entrée est peu chère, pour une fois, et on accède aux ruines après une petite randonnée de 30 minutes qui grimpe assez fort. Ici très peu de touristes, et pas de restauration. On est Indiana Jones découvrant une ville enfouie au milieu de la végétation, dans un décor à couper le souffle. S'il faut beaucoup d'imagination pour se représenter la plupart des bâtiments, le théâtre est lui encore relativement bien conservé. Situé sur un éperon rocheux, il domine une vallée qui descend vertigineusement vers les terres. On se demande pourquoi des gens sont venus bâtir une ville dans un endroit qui paraît inaccessible, sorte de Machu Picchu méditerranéen, dans l'aridité de la garrigue. Une très belle balade que je recommande si vous êtes dans le coin !

L'après-midi, je me rends sur le site de Phaselis, un ancien port grec, puis romain. Au menu : balade au milieu des pins et de ruines assez sommaires, mais surtout baignades dans une eau cristalline, sur cette côte méditerranéenne si jolie, pour ponctuer une journée entre nature et histoire. Avant de rentrer à Istanbul le lendemain matin pour la fin du voyage.

Antalya aura rempli son contrat. On a plus l'impression d'être en Grèce qu'en Turquie, avec son mode de vie occidental, son littoral et ses cités antiques. Une bonne option pour se détendre au soleil. Seul point négatif, outre la chaleur, le trafic pour sortir ou entrer dans la ville.

Gastronomie
Il y a beaucoup de choses à goûter mais on fait assez vite le tour des plats emblématiques car... on les retrouve partout, identiques. Ils doivent tous s'approvisionner dans un Métro local car c'est vraiment partout pareil si vous commandez un adana kebab ou un sis kebab par exemple. Les pâtisseries sont bonnes, moins écœurantes que leurs équivalentes maghrébines à mon sens, et à Istanbul il y a de belles enseignes où vous pouvez en acheter de qualité. Beaucoup de fruits secs à goûter si vous vous arrêtez dans les épiceries, je vous conseille de goûter un peu à tout avant de choisir. Concernant les confiseries, j'ai un faible pour les cezeriye, une sorte de pâte de carotte caramélisée comprenant des pistaches ou des noisettes, et saupoudrée de noix de coco. Ce n'est pas très sucré et c'est délicieux.

Istanbul : Si vous êtes à Sultanahmet et que vous voulez vivre l'expérience d'un vrai petit-déjeuner turc, je vous conseille le Nomade Hôtel. Buffet à volonté de produits maisons, c'est excellent et ça varie selon les jours. Prix très raisonnable en plus. Mon hôtel offrait un petit-déj naze donc j'y mangeais tous les jours. Particulièrement intéressant si vous allez passer des heures sans manger pour visiter Topkapi par exemple.
https://www.google.com/maps/place/N [...] FQAw%3D%3D

Conseils et astuces
- Retirer de l'argent : TRES IMPORTANT. Les frais de retrait sont très élevés en Turquie dans la majorité des banques : 8% quand j'y étais. Seules quelques banques permettaient de retirer sans frais : Ziraat Bankasi, HSBC, et d'après internet ING et PTT. Il y a des distributeurs partout et notamment de Ziraat Bankasi, alors pas de crainte. Bien choisir de ne pas faire de conversion de devises. Informez-vous avant de partir car a priori la situation évolue régulièrement.
- A Istanbul et Ankara, prenez la carte de transport. Elle coûte ~2€ et ensuite vous la rechargez pour voyager en bateau, tram, métro, bus, train de banlieue. Très pratique et économique !
- A Istanbul, pour vous déplacer, je conseille aussi l'application Citymapper qui permet d'optimiser ses trajets. Vous rentrez un point de départ et une destination et ça vous met quels transports prendre, où, à quelle heure. Très pratique dans cette jungle qu'est Istanbul.
- Concernant les hébergements, sachez que la recherche d'hébergements sur Booking est bloquée. Vous pouvez consulter le site pour des réservations que vous avez déjà faites depuis l'étranger ou pour envoyer des messages, mais pour chercher et réserver un logement il faut passer par un VPN. Je m'étais téléchargé un VPN gratuit que j'activais juste quand j'en avais besoin.
- La conduite, j'ai trouvé ça "ok". J'ai loué une voiture en Cappadoce (personne sur les routes) et à Antalya (beaucoup de trafic aux abords de la ville). Les routes sont très bonnes et les gens ne conduisent pas trop mal comparé à d'autres pays. Soyez vigilants quand même car tout le monde consulte son portable au volant, et le Turc préfère vraisemblablement doubler par la droite que par la gauche.
- Quelques arnaques à Istanbul qui sont bien connues, notamment aux abords de la place Taksim. Je l'avais lu avant, et on a essayé par deux fois de m'avoir : la première fois vers Taksim quelqu'un d'un peu louche m'a abordé en me demandant si je voulais aller dans un club avec des filles et prendre quelques verres. D'après les internets, si vous acceptez on vous offre un verre mais on vous présente une note énorme ensuite, de plusieurs centaines d'euros voire plus. Et tant que vous ne payez pas, des golgoths vous empêchent de sortir... La deuxième, plus gentille, c'était dans une rue absolument pas passante. Un cireur de chaussures passe et laisse tomber une brosse derrière lui. Je suis sympa alors je la ramasse et la lui rend. Il dit alors que je suis la personne la plus gentille de l'univers, etc, et qu'il va me laver mes chaussures gratuitement en remerciement. Grand prince, je ne refuse jamais quelque chose de gratuit. Pendant qu'il brosse mes chaussures en tissu avec de l'eau sale, il me raconte que la vie est dure, qu'un de ses enfants va se faire opérer, blablabla. Lorsqu'il a fini de lustrer mes chaussures, il me demande si quand même, éventuellement, je n'aurais pas un peu d'argent. J'ai dit qu'évidemment que non, que ça me gênerait d'offrir de l'argent en échange d'un cadeau, et je suis parti. Il a un peu protesté mais ne m'a pas harcelé.

Avis général
Pays qui offre beaucoup de diversité, il y en a pour tous les goûts entre le patrimoine, la nature, la plage... L'ambiance est totalement différente selon la ville, ou même selon le quartier à Istanbul. On a l'impression d'être dans des pays voire des continents différents. Culturellement je n'ai pas trouvé ça hyper dépaysant ceci dit, c'est un mélange de pays méditerranéen, musulman, et un peu centrasiatique. Si vous avez déjà voyagé au Maghreb et dans le sud de l'Europe, vous ne devriez pas être surpris outre mesure. 

Le prix des visites, un peu partout, est exagéré pour ce que c'est et laisse une désagréable impression.

C'est un avis personnel mais je n'ai pas trouvé les gens particulièrement sympathiques, pas méchants non plus mais sans plus quoi... C'est sans doute dû à l'essor du tourisme car à Konya, qui est moins touristique, j'ai trouvé que c'était mieux, sans être non plus beaucoup mieux hein. J'avais lu et entendu qu'il y avait un certain désenchantement vis-à-vis des étrangers en Turquie, à cause de la crise économique et aussi du discours politique ambiant, ça a l'air plutôt vrai.

Ouf ça me fatigue moi-même de voir un tel pavé en fait.

2000€ tout compris ?

Je n'ai pas tout lu, mais vu qu'il est complet, ça pourrait me servir !

Y'a un topic spécifique pour les CR, c'est peut-être plus adapté.  
Parce là ça fait un peu

Salut les voyageurs,
J'entends dire que c'est maintenant qu'il faut aller en Albanie, avant que ça ne devienne LA destination à la mode.
J'ai une question pour ceux qui y sont déjà allés.
Les transports en commun, ce n'est pas trop galère ?

Filtre sur mon pseudo. J'ai voyagé dans pas mal de pays, l'Albanie a été ma pire destination et de loin.

Les transports en commun si c'est un peu galère mais ça va et les routes sont horribles.

 
OK, merci

 
Bordel le bonus  

Oui tout compris, je viens de vérifier j'en ai eu pour :
- ~1000€ d'hébergement,
- ~450€ pour l'avion et les voitures (sachant qu'à Antalya la voiture coûtait rien du tout vu l'offre pléthorique).

Donc en rajoutant les visites et la bouffe, on doit être aux alentours de 2000€, un peu plus que ça mais pas beaucoup plus. Beaucoup de petits-déjeuners inclus avec buffet à volonté, j'ai l'habitude de pas trop manger à midi en vacances pour profiter vraiment de ma journée. En général soit je ne prenais rien du tout à midi, soit un truc très rapide. Et l'avantage en Turquie ( ) c'est que tu peux manger n'importe quand donc je dînais assez tôt.

Selon les périodes et les destinations à l'intérieur de la Turquie je pense que le prix des hébergements et des voitures de loc peut beaucoup varier.

https://www.autosmenorca.com/fr très bonne xp avec eux

A Majorque https://www.moovrentacar.com/ hyper simple

Tip: loue une Fiat 500! Les routes sont étroites!

On revient de Turquie aussi et sur place, ça nous a coûté 1600$CA à 3 pour 2 semaines. Ça inclut épicerie, resto, quelques visites (qui prennent effectivement les touristes pour des pigeons, les entrées c’est genre 2$ si t’es turc, 60$ si t’es pas turc   ), essence pour la voiture de loc. À part l’essence que j’ai trouvé cher, le reste coûte vraiment pas grand chose effectivement.  
L’hébergement nous a coûté pratiquement 0 (vive HomeExchange) mais l’avion nous a coûté 12 millions en contrepartie

J'ai fait un trek organisé à la frontière Albanie/montenegro. J'ai adoré.
J'ai mis mon compte rendu sur le topic de la rando :
https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t71059718
Le guide nous a effectivement dit que le tourisme explose dans ce coin là. Plus vers l'Est et le Sud vers la frontière grecque, apparemment c'est encore calme.

Je ne sais pas pour les transports en commun car nous étions en mini bus.
Je peux confirmer que les routes sont pas terribles dès qu'on sort des 2-3 grands axes. C'est vite de la piste.

Et j'ai l’impression que si tu ne veux pas faire de randonnée, c'est sans intérêt. C'est du tourisme de masse à base d’hôtel all inclusive bétonné sur la côte.

Edit : les déchets c'est pas partout. Sur le lac komani c'est horrible, mais ensuite dans la montagne, ça allait largement.

Nous on veut faire l'année prochaine, sur les conseils d'une collègue de ma femme.
Donc l'an prochain ça sera blindé
Après ici c'est team rando mais le seul hic c'est quid des 43°c l'été ?

Ils font chier les pauvres à partir en vacances aussi.  

En montagne il fait plus frais et tu es quand même assez régulièrement à l'ombre.
Je n'ai pas souffert de la chaleur, mais je suis bien tombée car il faisait un petit 30° en plaine presque tout le temps de mon séjour. Donc autour de 25° max en journée en montagne.
Avec 10° de plus, ça commence à faire beaucoup    
 
D'ailleurs dans l'avion au retour, ceux qui avait passé leur temps sur la côte se plaignaient un peu de la chaleur. Ils avaient plutôt eu 35-40°.

Choquée par les prix à Istanbul, ça a bien changé en 10 ans ! Je me souviens que le billet d'avion était cher mais sur place on avait vraiment pas beaucoup dépensé. Me semble qu'on avait rien payé pour Sainte Sophie...
En tous cas le CR me donne envie de voir le reste du pays quand même

 
ca te coutera toujours moins cher que les 800€ sortis de nulle part pour une soit disant griffes mais que t'auras validé sur le papier en espagnol car dans le rush pour reprendre l'avion  

 
C'est pas faux pour l'assurance effectivement !
Je note pour autosmenorca que j'avais déjà vu.  
Je book ça today

C’est payant depuis très récemment (genre début d’année) effectivement. Nous on y est pas rentrés

 
Superbe voyage, mais les conditions de bivouac ont l'air un peu rudes pour moi.
 

 
Merci, ils proposent de chouettes voyages (avec des hébergements moins roots ) !

Oui, même pour le Spitzberg il y a un séjour avec nuits en dur (dont une chez les russes )
La tente c'est évidemment plus rude mais je voulais vivre cet isolement et la vie dans un "camp de base". J'ai adoré mais la douche chaude était quand même bien appréciable au retour
Par contre je tenterai pas l'hiver comme ça, là c'est au dessus de ce que je peux vivre en inconfort. D'après le guide c'est le voyage de loin le plus compliqué l'hiver car aucun moyen simple de se chauffer (en Laponie on peut faire du feu facilement par exemple), et le taux d'abandon est fort

 
Disons qu'à chaque fois je me disais "je ne reviendrai sans doute pas avant bien longtemps, donc tant pis je paie et on verra". Mais souvent ça ne valait pas le coût et si j'avais su, j'aurais pas payu.
 
Avec l'effondrement de l'économie turque, tout ce qui est change et prix varie beaucoup. Et on sent vraiment que le tourisme est vu comme la vache à lait, la bouée de secours pour gagner de l'argent. Plein de choses qui, semble-t-il, n'étaient pas payantes jusqu'à il y a peu, ou très peu chères, sont à des tarifs prohibitifs désormais. Et le pire c'est qu'on voit que rien n'est fait avec l'argent, c'est même pas pour offrir une super expérience aux visiteurs ou pour restaurer les sites. Dans le cas de la Cappadoce c'est criant par exemple. La seule exception c'est Topkapi car même si le tarif est abusé, il y a énormément de contenu de grande qualité et un bon audio-guide. Pour quelqu'un d'intéressé par les musées et par l'Orient, on va dire que ça peut passer.
 
Si dans quelques années je dois retourner en Turquie, c'est clair qu'il y a beaucoup de visites que je ne referais pas car le rapport qualité/prix n'est pas du tout au rendez-vous. Le pire c'est que des fois tu paies déjà cher, mais ensuite à l'intérieur t'as des guides qui proposent leurs services contre un autre gros billet. J'ai entendu plusieurs de ces guides se plaindre que les touristes ne faisaient pas appel à eux, j'ai même discuté vite fait avec un ou deux d'entre eux, il faut qu'ils se réveillent un peu.

 
 
 tldr:  
 
réponse peu sophistiquée à tes posts de grande qualité  

 
l'intérêt (touristique) en hiver doit être proche de 0 , vu la nuit totale  

#CR #TAGCR #hashtag
road trip au Montenegro
 
trajet en voiture perso (4000km)
Bouches du Rhone -> Parme, Rimini, Bari (Italie) -> Ferry Bari-Dubrovnik -> Montenegro Nord, Est puis Sud (Kotor), ensuite retour pareil avec passage à Florence (Italie)
J'ai tout conduit car madame n'aime pas conduire..
 
Durée 20 jours à la mi aout
Hébergement Hotel et apparts sur booking
Budget: non calculé et j'ai pas envie de le faire mais on doit être dans les 3000 euros au millier près !
coût de la vie sur place Italie les restos un peu moins cher, les hotels aussi, Dubrovnik ça coute une blinde. Montenegro c'est bon marché mais pas rien non plus.
Public cible Randonneurs
Avis général
Parme
c'est sympa et vite fait. on y est resté une demi journée + nuit.
Cote Adriatique de l'Italie
tout le littoral est colonisé d'établissement de plage, on ne voit littéralement pas le front de mer. des milliers de transats sur des kilomètres. c'est affreux. la mer était trop chaude   (genre plus de 30 !) blindé d'algues, genre comme une piscine pas entretenue.
bref l'esprit est vraiment différent de nos cotes.
Dubrovnik
ça coute cher, c'est blindé de monde. cependant le centre historique est vraiment joli, ça valait le coup.
Montenegro Nord: Durmitor
c'est l'esprit montagne, il n'y a pas trop de monde. de belles routes panoramique toutes étroites et sinueuse avec plein de point de vue. avec ma bagnole j'étais confiant mais tout les touriste en voiture de loc étaient un peu stréssés
on a fait deux randos longues et d'autres plus courtes.
notre meilleure partie du pays
Montenegro Est
ya un parc national mais il n'a pas un gros intéret. on avait prévu 3 jours là bas. on s'est dit merde, ya rien à faire dans ce coin paumé. au final ça nous a permis de nous reposer.
Kotor et Montenegro Sud
plus touristique, beaucoup de monde.
Le lac Skaadar on l'a fait en voiture, encore sur une route panoramique qui fait le tour. on hésitait le bateau sur le lac mais ça fait très touriste et coute une blinde.
La cote adriatique c'est comme en Italie ou Croatie
Kotor c'est comme Dubrovnik
Florence (Italie)
blindé de monde mais c'est magnifique, j'ai kiffé    
de l'art de partout, on ne sait plus où donner de la tête.
 
Appréciation globale
L’expérience du road trip est sympa, mais quand on a enchainé: passage de la frontière Europe 4h + 8h de ferry + 4h de voiture, je me suis demandé si l'avion c'était pas mieux  
au Montenegro hors-mis les "hits" touristique on a pas découvert de pépites sympa au détour d'un chemin. on a vite compris que les villes avaient peu d’intérêt. les paysages de montagnes sont très beaux mais on s'est dit: "pourquoi on se fait chier à faire tout ce chemin alors qu'on a la même dans les pyrénées ou alpes"
bref ayant fait d'autres voyages, je n'ai pas trouvé quelquechose d'unique là bas.
c'est un peu négatif mais on est satisfait de nos vacances quand même.
content d'avoir terminé par Florence, c'était le mieux.

Les Balkans intérieurs je peine vraiment à voir l'intérêt...

À la limite ça peut faire écho à des vieux récits de voyage (L'usage du monde de Nicolas Bouvier )

Perso j'ai juste fait un tour à Kotor, j'ai trouvé ça plutôt lugubre, si c'est la perle du Monténégro...

 
Suis-je le seul à ne pas avoir aimé ce livre et à l'avoir trouvé très mal écrit ? Il est très souvent cité, parle de la région du monde qui me fascine le plus peut-être, on me l'a offert dans une belle édition... et pourtant je n'ai pas accroché du tout.
 
La partie sur l'Iran je trouve ça un peu mieux que le reste néanmoins.

Ah je sais pas, moi j'adore son style

Le lac Skaadar j'en ai un souvenir incroyable, on y a dormi et fait le bateau nous (c'était pas si cher dans mon souvenir et on était seuls avec le mec, on a nagé dedans, vu des tas d'oiseaux...)
Tu n'as pas fait le monastère à flanc de montagne ? (Ostrog) Fou aussi et pareil on avait dormi dans le coin avec dîner et petit déjeuner face à la montagne

Votre road trip avait l'air intense

Amsterdam c'est plus agréable à quelle période svp?

 
 
Je pars à Malte demain soir et j'aurais souhaité loué une voiture là bas.
Je vois des offres vraiment pas cher sur des sites comme Kayak par exemple... prix pour 4 jours environ 40€
Comment ça se fait que c'est aussi peu cher ?  
 
Par contre je vois couverture partielle en cas de collision... quelqu'un a déjà eu un accident ? comment ça se passe en cas de casse ?
 
Edit : bon avec la couverture complète ça rajoute environ 15€/jour, pour un total d'environ 100€ pour 4 jours, je trouve ça raisonnable.

En tout cas, je te conseille une bonne assurance à Malte, la conduite est nerveuse sur place, et les routes encombrées

 
Yep sur le site ils proposent la "couverture complète" c'est ça que tu appelles "bonne assurance" ?

La couverture qui t'assure un CDW (Collision Damage Waiver) a 0€. Faire gaffe aux exclusions potentielles.

Si pris avec le loueur, c'est cher mais c'est transparent. Tu n'as pas à avancer quoi que ce soit si dommage. Avec une CB à assurances ou une assurance indépendante, alors tu dois faire l'avance des frais.

L'année prochaine, ma femme a pas envie de partie en airbnb, mais elle veut de la plage et du all inclusive.
 
C'est quoi le meilleure rqp ? L'espagne ?

T'as un truc qui s'appelle le Club Med.

Une petite Start-Up pas très connue.

Et sinon via les CSE de vos boîtes s'ils ont des partenariats pour ce type de voyage.

Il y en a un Club Med qui a ouvert en Espagne.  
Mais c'est pas donné. Compter 7 à 10k la semaine à 2.  

D'où l'option CSE s'ils travaillent dans des grosses boîtes.

Après s'ils sont pauvres, ils iront où ils peuvent !

Le CSE tu peux gratter 10 ou 15%. Ca ne va pas diviser le prix par 2.

Non, faire du all-inclusive via un voyage du CSE.

Tu peux pas mal économiser.