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Auteur Sujet :

Parti Socialiste: François Hollande Premier Ministre

n°16747978
pantalaimo​n
Posté le 16-11-2008 à 23:49:06  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
Mais comment tu fais dans la même phrase  [:alph-one]


---------------
...
mood
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Posté le 16-11-2008 à 23:49:06  profilanswer
 

n°16748024
Profil sup​primé
Posté le 16-11-2008 à 23:52:54  answer
 

pantalaimon a écrit :


 
Tu crois que c'est possible?


 
J'y crois pas, il a y trop de divergence entre Royal et Hamon. Si Royal est élue , je pense qu'elle cherchera d'abord a rassembler les troupes qui sont autour de Delanoé et les copains de Hollande. Ce sont sont eux qui les clefs du parti et les postes clef. Je dis qu'a moyen terme une fois ses pions en place, elle ne fasse pas le menage, mais pas dans un premier temps, elle besoin d'eux.

n°16748119
Profil sup​primé
Posté le 17-11-2008 à 00:00:37  answer
 

pantalaimon a écrit :

 

Mais comment tu fais dans la même phrase  [:alph-one]

 

[:antibillou]

 


Parce je pense à plusieurs trucs à la fois, je me relis pas suffisamment et que je veux poster avant d'avoir fini d'écrire.  [:beckaman007]

 

Quelques fois, je laisse passer des trucs énormes, surtout que je suis plutôt nul en orto, et puis la correction automatique peut être redoutable sans relecture   :D

 


Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 17-11-2008 à 00:05:46
n°16748131
Gros Boule​t
Born to troll
Posté le 17-11-2008 à 00:01:56  profilanswer
 


Je ne pense pas, elle a son propre agenda et je doute qu'elle se laisse faire si facilement.
 

Magicpanda a écrit :

ca serait une majo sérieuse :jap:
 
Ségolène - Hamon - Utopia - Ecolos


Sauf que, encore une fois, parmis les soutiens réels de la motion C, il y a des gens très, très éloignés de Royal.
 
 
Ca me semble être le plus logique. On peut aussi y rajouter certains soutiens actuels d'Aubry, qui pourraient se révéler démarchables.

n°16748143
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 00:03:06  profilanswer
 

Gros Boulet a écrit :


Je ne pense pas, elle a son propre agenda et je doute qu'elle se laisse faire si facilement.
 


 

Gros Boulet a écrit :


Sauf que, encore une fois, parmis les soutiens réels de la motion C, il y a des gens très, très éloignés de Royal.
 


 

Gros Boulet a écrit :


Ca me semble être le plus logique. On peut aussi y rajouter certains soutiens actuels d'Aubry, qui pourraient se révéler démarchables.


 
non mais ségolène à le droit d'être suffisamment intelligente pour évoluer politiquement


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748171
Profil sup​primé
Posté le 17-11-2008 à 00:05:01  answer
 

Gros Boulet a écrit :


Je ne pense pas, elle a son propre agenda et je doute qu'elle se laisse faire si facilement.
 


 

Gros Boulet a écrit :


Sauf que, encore une fois, parmis les soutiens réels de la motion C, il y a des gens très, très éloignés de Royal.
 


 

Gros Boulet a écrit :


Ca me semble être le plus logique. On peut aussi y rajouter certains soutiens actuels d'Aubry, qui pourraient se révéler démarchables.


 
C'est vrai que marionnette est un bien grand mot, mais c'est pas sans raison que Lang, Fabius et une partie des troupes de DSK l'on rejoint.

n°16748189
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 00:06:30  profilanswer
 

le discours de dray qui n'est pas passé à la télé :
 
Vous trouverez ci-dessous mon discours au congrès de Reims, le samedi 16 novembre 2008.

Citation :


Mes chers camarades, chers amis,
 
Je me souviens encore du moment où je pris pour la première fois ma carte au Parti socialiste. C'était un jour de mai 81
 
Après avoir fait toute la campagne de François Mitterrand.
 
J'ai commencé comme trublion, poil à gratter de l'aile gauche, mauvaise conscience de mes camarades au gouvernement.
 
J'étais entré au PS par envie, par raison, par défi ; je l'accompagnais de mes critiques, de mes déceptions, de mes désaccords.  
 
Ce parti, j’ai essayé par tous les moyens d'en faire le meilleur parti.
 
J’ai essayé de le rendre meilleur par le mouvement social, en étant partie prenante de tous les combats de la jeunesse dans les années 80, aux côtés de François Mitterrand.
 
J’ai essayé l'efficacité par la minorité, en me consacrant à la réflexion idéologique et à la formation militante – avec succès, quand je regarde la composition des motions de ce congrès !
J’ai essayé de le dynamiser par la majorité. C’est ainsi que j’ai accepté d’en rejoindre la direction en 2003, sentant qu’il y avait péril pour mon parti, et jugeant que c’était la meilleure façon de l’aider.
 
Mes choix n’ont pas toujours été compris. Et je l’admets, je me suis parfois trompé. Mais tout au long de mon parcours je n’ai eu qu’un seul but : faire de ce parti que j’aime le meilleur parti qui soit.
 
Ma vie personnelle a toujours été intimement liée à mon parcours de militant. Ce parti, je n'ai pas peur de le dire, c'est toute ma vie.
Je sais que dans cette salle, vous êtes nombreuses et nombreux à penser la même chose pour vous
 
Même si vous ne le dites pas, par pudeur, ou par évidence.
 
C'est la somme de tous ces parcours individuels qui fait l'histoire de notre parti. C'est leur diversité qui fait sa force. C'est leur intensité qui nous rassemble, aujourd'hui.
 
Ne l'oublions jamais : quand nous parlons du Parti socialiste, nous parlons d'abord de l'engagement et du choix de vie de toutes ses militantes et de tous ses militants.
 
Nous parlons des dizaines de milliers de femmes et d'hommes, de jeunes et de moins jeunes, qui passent des soirées à débattre, des week-end à rédiger des tracts, des nuits à coller des affiches. Parce que pour eux, c'est la plus juste façon de donner un sens à leur vie.
 
Et en ce jour où nous sommes rassemblés pour décider de notre ligne politique, c'est à la hauteur de toutes ces histoires personnelles, c'est à la hauteur de cette longue chaîne de dévouements, de sacrifices, que nous devons nous porter.
 
Le voilà, le défi de notre génération. C'est un défi car nous sentons bien aujourd'hui que cette grande force du socialisme, que nous a léguée François Mitterrand, cette capacité à fondre les parcours, les idées, les valeurs, les différences en une même histoire, en un même alliage commun est menacée.
 
Elle est menacée par ces années sans victoire nationale.
 
Elle est menacée par ces défaites qui ont semé chez nous les fermants de la confusion, de la déception et de la rancoeur. Elle est menacée par tous ceux qui travaillent à nous diviser, au moment même où je vous parle.
 
Alors face à tous ces périls, disons le ensemble.
 
Il n'y a pas une aile droite et une aile gauche au parti socialiste.
 
Il n'y a pas des radicaux, à qui on montre la porte, et des modérés, avec pour seul horizon la compromission.
 
Il ne doit pas y avoir, dans notre parti, des abonnés à la majorité et des perpétuels minoritaires.
Il ne doit plus y avoir, dans notre parti, de militants qui se définissent d'abord comme aubrystes, ségolénistes, fabiusiens, délanoëistes, hamonistes, faute de sentir une autre solidarité possible.
 
Il ne s'agit pas de nier les différences, mais de voir comment, ensemble, nous pouvons les surmonter.
 
Au bout de ce congrès, nous devons faire front tous ensemble au sein de la gauche, devant les Français et face à la droite, et dire d'une seule voix, forte de toutes nos voix : nous sommes les socialistes, nous sommes unis, et nous sommes de retour dans la bataille pour un monde nouveau.
 
Il n'y a qu'un seul parti socialiste, il n'y a qu'une seule gauche.
 
L'unité, c'est la clé de voûte du nouveau parti socialiste que nous allons bâtir.
 
Mais il faudra de la détermination, de l'envie, et de la responsabilité pour y parvenir. Il faudra que nous apprenions à modérer nos egos, quand cela sera nécessaire. Parce que nos problèmes ne seront pas réglés par la seule « magie du congrès ».
 
Nous devons nous poser une seule question. Pour un électeur de gauche, pour un jeune, pour une femme salariée, le Parti socialiste porte-t-il encore, en 2008, un espoir, une promesse ? Est-il encore capable de changer leur vie ?
 
Est-il encore capable de mettre la répartition des richesses au cœur de son projet politique ? Est-il capable de faire en sorte qu’il n’y ait plus besoin d’un « pôle écologique » pour le rappeler à la raison écologique ?
 
Nous avons été obligés de défendre dos au mur, depuis la chute du Mur de Berlin, les acquis sociaux qui avaient été obtenus, au point parfois d’apparaître comme conservateurs.
 
Aujourd’hui je le dis : le Parti socialiste peut, le parti socialiste doit devenir le parti d’un nouvel idéal.
 
Mais l'idée s'est faite, insidieuse, dévorante, que les socialistes n'avaient plus très envie des Français. L'idée s'est faite que les socialistes doutaient parfois de leur propre volonté de changer le monde.
 
Cette idée progresse à chaque fois que nous nous disputons pour des questions de préséance, de présidence, alors que la seule question qui compte, c'est celle de notre projet pour la gauche et pour la France.
 
Cette idée s'enracine quand, après avoir investi les quartiers, les entreprises, les mouvements sociaux pendant les élections, nous les désertons ensuite, abandonnant à elles-mêmes toutes ces formidables énergies.
 
Cette idée acquiert la force d'une évidence quand celles et ceux qui nous rejoignent, lors de la désignation de notre candidate à l'élection présidentielle, ne sont pas toujours accueillis avec la chaleur et la camaraderie qu'ils méritent.  
 
Cette idée, elle est exprimée avec rage par les militants quand, perdus au milieu des conflits incompréhensibles et injustifiables de personnes, de courant, de sous-courant, ils ne savent plus quoi répondre à tous les Français qui nous interpellent : « mais que faites-vous, vous les socialistes, pour être utiles ? Vous ne pouvez pas vous arrêter de vous disputer ? ».
 
Voilà la seule question que nous devrions avoir à l'esprit, à chaque fois que nous prenons une décision. Comment être utile aux Français ? Comment répondre à leur envie de changement social ?
 
Mes chers camarades, nous n'avons pas à chercher bien loin pour trouver la réponse. Il nous suffit d'écouter ce que disent les militantes et les militants.
 
Ils disent haut et fort :
 
Nous ne voulons plus que l'adhésion au parti socialiste soit un chemin de croix ou un parcours du combattant. Nous ne voulons plus d'un parti réservé à ceux qui en maîtrisent les règles cachées.
 
 
Ce que nous voulons, nous le savons : un parti de masse, ouvert, pluriel, métissé, à l'image de la France sous toutes ses facettes. Un parti dont chacun puisse dire : ce pourrait être le mien. Un parti où l'on se forme, où l'on s'informe ; un parti de progrès où l'on progresse personnellement.
 
Nous ne voulons plus être absents des luttes sociales, des manifestations, de tous les terrains où se bat la gauche.
 
Nous ne voulons plus que les quelques militants courageux qui se risquent dans les cortèges et les défilés subissent les critiques et les reproches des travailleurs et des syndicalistes - « mais ils sont où, les socialistes ? ».
 
Ce que nous voulons, nous le savons : c'est qu'à l'appel du Parti socialiste, des millions de militants, de sympathisants, avec leur famille, leurs amis, descendent dans la rue pour défendre leurs convictions, quand c'est nécessaire.
 
Nous ne voulons plus être les témoins impuissants du matraquage idéologique de la droite et des pouvoirs économiques.
 
Ce que nous voulons, nous le savons : un parti qui pense, qui travaille collectivement, qui produit des idées et une vision du monde, depuis sa base jusqu'à son sommet.
 
 
Nous voulons un intellectuel collectif qui arme tous les militants pour la bataille politique et culturelle, qui nous permette à toutes et à tous, de rendre coup pour coup à nos adversaires.
 
Nous ne voulons plus rejouer sans cesse la déchirure du congrès de Tours, entre réformistes et soi-disant révolutionnaires.
 
Nous ne voulons plus compter les gauches – première gauche, deuxième gauche, troisième gauche ... – comme les moutons avant de dormir.
 
Parce que fondamentalement, ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.
 
Parce que oui, c'est vrai, pour nous aussi, nos vies valent plus que leurs profits.
 
Parce ce que oui, aussi, un pas en avant vaut mieux que mille ruptures promises.
 
Nous ne voulons plus d'un parti qui est capable de gagner une élection, mais n'est pas capable de gagner l'élection suivante, grâce à l'adhésion que sa pratique du pouvoir aurait suscité.
 
Ce que nous voulons, nous le savons : rester arrimés avec constance à ce qui a toujours été la raison d'être et l'utilité du Parti socialiste. Rester arrimés au réformisme, évidemment, mais au service de la lutte pour une juste répartition des richesses, au service de la bataille pour la justice sociale et son premier déterminant : la question salariale.
 
Il y a dans notre société un formidable réservoir d'énergies, d'engagement, de force militante, qui cherche un cadre pour s'exprimer.
 
Nous avons commencé à capter cette force lors de la dernière élection présidentielle avec Ségolène Royal.
 
 
Malgré la défaite, un enthousiasme nouveau et un espoir se sont levés.
 
Notre devoir de socialiste est de continuer à lutter pour que cet élan ne retombe pas. Les énergies existent. Nous devons en être le catalyseur.
 
La gigantesque crise qui frappe le monde nous appelle à être aux côtés des nôtres, car ce sont eux qui vont d'abord en souffrir.
 
Elle nous appelle à les aider, à les soutenir, à les protéger.
 
Elle nous appelle à leur donner une grille de lecture de changement de cours de l'histoire, à leur expliquer pourquoi, et comment, cette mondialisation est devenue folle.
 
Elle nous appelle à reprendre l'offensive, à être surs de nos valeurs.
 
Car preuve est faite que l'actuel modèle de production et de développement, qui rend les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus nombreux, n'a rien d'inéluctable.
Oui, nous pouvons renverser la table et changer la règle du jeu. Mais cela ne pourra se faire sans un puissant levier. Ce levier, nous le connaissons : c'est notre parti socialiste.
 
Maintenant, il nous faut choisir.
 
Nous pouvons continuer à nous battre, à nous diviser, pour le plus grand bonheur de nos adversaires.
 
Nous pouvons continuer à sourire quand un camarade nous quitte.
 
Nous pouvons continuer à nous réjouir quand celui que nous considérons comme un concurrent est battu – « un candidat de moins pour l’investiture à venir ! ».
 
Oui, nous pouvons dire aussi que le moment est venu de nous unir. Nous pouvons aussi dire que le temps des militants est venu.
 
Nous pouvons dire qu'il est venu, enfin, le temps de construire ce grand parti populaire de masse.  
 
Alors faisons-le, tous ensemble !



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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748215
loulou le ​marlou
Posté le 17-11-2008 à 00:08:55  profilanswer
 

Dray, il est pour qui ? Le vent lui-même commence à se le demander :)

n°16748217
pantalaimo​n
Posté le 17-11-2008 à 00:08:58  profilanswer
 


 
Pas de problème  ;)  


---------------
...
n°16748242
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 00:11:03  profilanswer
 

loulou le marlou a écrit :

Dray, il est pour qui ? Le vent lui-même commence à se le demander :)


 
on a dit qu'il fallait soutenir une ligne et pas des gens :o


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mood
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Posté le 17-11-2008 à 00:11:03  profilanswer
 

n°16748430
Gros Boule​t
Born to troll
Posté le 17-11-2008 à 00:50:25  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

non mais ségolène à le droit d'être suffisamment intelligente pour évoluer politiquement


Certes, mais a-t-elle vraiment la conviction ou même l'envie de changer de positionnement ?
 
 
Il ne pouvaient pas rejoindre Hamon (aile gauche, ça ne passait pas... sauf peut-être avec les fabiusiens, va savoir), ni Royal ou Delanoë (qui étaient plus ou moins clairement des "écuries présidentielles" ). Et comme chez ces "reconstructeurs" (le nom qu'ils se sont proclamés), personne d'autre ne semblait vouloir aller au combat, c'est Aubry qui s'y est collée.
 
 
 
Sinon, beau discours de Dray, effectivement. Mais le problème, c'est que pour le coup, TOUS l'ont jouée perso - Royal incluse. Avoir une case "Merde!" sur le bulletin le 20 novembre, ça aurait été bien... mais là, on aura un non-choix. :/

n°16748435
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 00:52:55  profilanswer
 

ba vu comme on s'est fait dépouillé par royal au CN, j'ai des raisons de pas voter pour elle hein


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748495
loulou le ​marlou
Posté le 17-11-2008 à 01:04:24  profilanswer
 

C'est quand même super-triste, humainement. Politiquement aussi, parce qu'il faut un parti de gauche solide en France. Mais humainement, de voir autant de détestations, ça fait mal au cœur :sweat:

n°16748505
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 01:06:58  profilanswer
 

loulou le marlou a écrit :

C'est quand même super-triste, humainement. Politiquement aussi, parce qu'il faut un parti de gauche solide en France. Mais humainement, de voir autant de détestations, ça fait mal au cœur :sweat:


 
c'est la conséquence de la sclérose de l'appareil, sans renouvellement des équipes, les dirigeants se détestent comme des collègues de bureau qui se font la gueule


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n°16748511
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 17-11-2008 à 01:08:20  profilanswer
 

loulou le marlou a écrit :

C'est quand même super-triste, humainement. Politiquement aussi, parce qu'il faut un parti de gauche solide en France. Mais humainement, de voir autant de détestations, ça fait mal au cœur :sweat:


 
PG vaincra :o


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[YouTube] Le Cerveau Lent : vulgarisation sciences cognitives ◦ [url=https://forum.hardware.fr/hfr/AchatsVentes/Photo-Audio-Video/vds-pentax-samyang-sujet_644991_1.htm]Vente Penta
n°16748519
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 01:09:32  profilanswer
 


 
c'est séduisant intellectuellement, mais comme c'est séduisant de faire son courant de gauche du parti, c'est une stratégie pour se faire plaisir, mais qui ne permet pas d'arriver à faire 20 millions de voix hélas


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748532
loulou le ​marlou
Posté le 17-11-2008 à 01:11:54  profilanswer
 

Les collègues de bureau ne s'envoient pas des baffes dans la gueule devant la France entière :o Même si on peut dire que c'est hypocrite, j'aurais préféré plus d'amour, surtout en ces temps de crise aussi importante :/

n°16748537
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 01:13:01  profilanswer
 

loulou le marlou a écrit :

Les collègues de bureau ne s'envoient pas des baffes dans la gueule devant la France entière :o Même si on peut dire que c'est hypocrite, j'aurais préféré plus d'amour, surtout en ces temps de crise aussi importante :/


 
moi je ne demande pas d'amour, je demande de la responsabilité


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n°16748547
loulou le ​marlou
Posté le 17-11-2008 à 01:16:45  profilanswer
 

Cest juste par goût de la discussion :o
 
Ouais okay, de la responsabilité :jap:

n°16748592
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 01:28:29  profilanswer
 

loulou le marlou a écrit :

Cest juste par goût de la discussion :o
 
Ouais okay, de la responsabilité :jap:


 
 
jveux dire le risque c'est d'avoir une gauche dans un état de 1969, chacun au chaud chez soi avec seulement ses amis et seulement ses idées, des petits ilots déconnectés idéologiquement et dans la pratique militante, qui se retrouvent désarmés face à une droite unie et des échéances nationales au suffrage universel direct dans laquelle la question du rapport personnel à la nation, notamment sur le plan émotionnel, est hélas cruciale. Mitterrand ne pouvait pas gagner sur la ligne de 71 en 81 et le deuxième septennat a été une faillite totale de la gauche, comme la théorie de la parenthèse, comme la présidentialisation, comme la second gouvernement Jospin. La gauche ne peut pas gagner sur les idées parce qu'elle gagne à l'usure, sur la lassitude des français et le rejet de la droite, elle ne parvient donc pas à gouverner dans la durée, après 2 ans, elle fait la pause. Elle n'arrive pas à gagner plusieurs élections de suite, parce que le programme est déconnecté de la pratique du pouvoir, parce que que les réalités de la sociologie politique, des priorités des français, sont niées au dépend des préjugés idéologiques. Je n'ai confiance en aucun dirigeant pour remettre le parti socialiste en marche, le parti socialiste ca n'est pas un but, c'est un outil, c'est même le seul outil pour que la gauche puisse contrôler l'état et gouverner la nation. La seule solution, pour remettre le parti en phase avec le pays, c'est de mettre au commande des militants, des gens qui militent vraiment à la base de ce parti, des gens qui réfléchissent sans chercher à passer sur le devant de la scène, de faire voter les gens sur des questions, pas sur des gens.


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748622
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 17-11-2008 à 01:40:14  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

c'est séduisant intellectuellement, mais comme c'est séduisant de faire son courant de gauche du parti, c'est une stratégie pour se faire plaisir, mais qui ne permet pas d'arriver à faire 20 millions de voix hélas


 
Ptet que ça permettra d'arriver à une scission du PS désormais plus que nécessaire :o


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[YouTube] Le Cerveau Lent : vulgarisation sciences cognitives ◦ [url=https://forum.hardware.fr/hfr/AchatsVentes/Photo-Audio-Video/vds-pentax-samyang-sujet_644991_1.htm]Vente Penta
n°16748634
BoraBora
Dilettante
Posté le 17-11-2008 à 01:45:18  profilanswer
 


Bon, on sera deux, déjà. :D  


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°16748681
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:05:46  profilanswer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :

 

Ptet que ça permettra d'arriver à une scission du PS désormais plus que nécessaire :o

 


lit des livres d'histoire sur les conséquences politiques de la division de la gauche française en 1947 et 1981

 

si le PG avit pour but de contrer le NPA, d'accord, ca aurait un intéret parce que l'alliance avec lui serait possible.
Mais si c'est pour fragmenter plus encore le ps, à quoi bon ? qui y gagne ?

Message cité 2 fois
Message édité par Magicpanda le 17-11-2008 à 02:07:27

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748702
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:14:59  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
 
lit des livres d'histoire sur les conséquences politiques de la division de la gauche française en 1947 et 1981
 
si le PG avit pour but de contrer le NPA, d'accord, ca aurait un intéret parce que l'alliance avec lui serait possible.
Mais si c'est pour fragmenter plus encore le ps, à quoi bon ? qui y gagne ?


Une véritable clarté idéologique, ce qui mène à un programme enfin qui ne soit pas le cul entre deux chaises?
Et accessoirement, Sarkozy en 2012, si ce même programme ne voit pas le jour? [:transparency]


---------------
*** ***
n°16748709
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:18:22  profilanswer
 

Comet a écrit :


Une véritable clarté idéologique, ce qui mène à un programme enfin qui ne soit pas le cul entre deux chaises?
Et accessoirement, Sarkozy en 2012, si ce même programme ne voit pas le jour? [:transparency]


 
ah ca la menace brandie sarkozy 2012 ca justifie tout maintenant, meme l'explosion de la gauche en 25 partis ? ca va renforcer la gauche pour 2012 ?


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748719
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:24:32  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

 

ah ca la menace brandie sarkozy 2012 ca justifie tout maintenant, meme l'explosion de la gauche en 25 partis ? ca va renforcer la gauche pour 2012 ?


Justement, ce que je disais, c'est que si le bal des hypocrites continuait, on aura le clash en 2012 juste avant les présidentielles, ce qui équivaut en un suicide collectif sur l'autel de l'ambition de certains.

 

L'abcès crevé aujourd'hui, peut être que le temps sera suffisant pour enfin faire un programme parfaitement en adéquation avec les partis, entre socio-démocrates, et gens plus proches de l'eg? Et note bien qu'il est tout à fait possible que si le PS explose, on n'aura que des cendres en 2012...

Message cité 1 fois
Message édité par Comet le 17-11-2008 à 02:24:51

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*** ***
n°16748729
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:27:42  profilanswer
 

Comet a écrit :


Justement, ce que je disais, c'est que si le bal des hypocrites continuait, on aura le clash en 2012 juste avant les présidentielles, ce qui équivaut en un suicide collectif sur l'autel de l'ambition de certains.
 
L'abcès crevé aujourd'hui, peut être que le temps sera suffisant pour enfin faire un programme parfaitement en adéquation avec les partis, entre socio-démocrates, et gens plus proches de l'eg? Et note bien qu'il est tout à fait possible que si le PS explose, on n'aura que des cendres en 2012...


 
la théorie de l'abcès crevé, de la purge ou je sais pas quoi, très peu pour moi, quand ca commence à péter de partout, chacun tire de son coté et personne ne veut jamais recoller les morceaux


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748735
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:31:06  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
la théorie de l'abcès crevé, de la purge ou je sais pas quoi, très peu pour moi,


Je n'ai pas parlé de purge, mais d'abcès :o  
Quoi que l'on veuille, le PS est vraiment malade de ne pas avoir choisi une ligne claire entre la social-démocratie, et le rapprochement avec l'eg [:spamafote]  
S'ajoute à cela une réelle lutte de pouvoir entre gens de même bord :/
 

Citation :

quand ca commence à péter de partout, chacun tire de son coté et personne ne veut jamais recoller les morceaux


L'ambition aveugle?


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n°16748740
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:33:27  profilanswer
 

Comet a écrit :


Je n'ai pas parlé de purge, mais d'abcès :o
Quoi que l'on veuille, le PS est vraiment malade de ne pas avoir choisi une ligne claire entre la social-démocratie, et le rapprochement avec l'eg [:spamafote]
S'ajoute à cela une réelle lutte de pouvoir entre gens de même bord :/

 

l'histoire de l'union de la gauche, c'est de passer par dessus les divergences idéologiques pour construire un VRAI contrat de gouvernement, pas la gauche plurielle où on a donné l'écologie aux verts, et les transports et la jeunesse au PC

Citation :

quand ca commence à péter de partout, chacun tire de son coté et personne ne veut jamais recoller les morceaux


L'ambition aveugle?[/quotemsg]

 

La pression aussi des groupes intermédiaires : courants, cadres, militants.

Message cité 1 fois
Message édité par Magicpanda le 17-11-2008 à 02:34:01

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748751
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:38:24  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


l'histoire de l'union de la gauche, c'est de passer par dessus les divergences idéologiques pour construire un VRAI contrat de gouvernement, pas la gauche plurielle où on a donné l'écologie aux verts, et les transports et la jeunesse au PC


Quand le PS est à lui seul "la gauche plurielle", il y a un problème.
Le contrat de gouvernement ne peut pas se faire actuellement, vu que je ne vois aucun des camps en présence prêt à une quelconque concession.
Comme dit plus haut, c'est véritablement de la haine... pas qu'une simple divergence entre courants.


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*** ***
n°16748758
Gros Boule​t
Born to troll
Posté le 17-11-2008 à 02:41:54  profilanswer
 

Comet a écrit :


Quand le PS est à lui seul "la gauche plurielle", il y a un problème.
Le contrat de gouvernement ne peut pas se faire actuellement, vu que je ne vois aucun des camps en présence prêt à une quelconque concession.
Comme dit plus haut, c'est véritablement de la haine... pas qu'une simple divergence entre courants.


De la haine entre personnes, oui, clairement. Les divergences idéologiques existent, mais plutôt sur des points particuliers, pas sur la ligne générale (en tout cas entre A, D et E... et même la C n'est pas si éloignée).

n°16748767
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:44:31  profilanswer
 

Comet a écrit :


Quand le PS est à lui seul "la gauche plurielle", il y a un problème.
Le contrat de gouvernement ne peut pas se faire actuellement, vu que je ne vois aucun des camps en présence prêt à une quelconque concession.
Comme dit plus haut, c'est véritablement de la haine... pas qu'une simple divergence entre courants.


 
c'est moins grave, c'est une haine de personne, pas une divergence politique sérieuse.
Je dit et je maintiens, il n'existe pas de divergence idéologique insurmontable au PS, ya moins d'écart entre le PC et Bayrou qu'entre Borloo et De Villier, faut être un instant sérieux.
 
Et faut lire les textes aussi, et les faire lire à ceux qui hurlent à la trahison quand on parle du modem :
 

Citation :

On a vu que la lutte de classes, obligeait le prolétariat à défendre ses libertés élémentaires même, s'il le faut, en se coalisant avec la fraction libérale de la bourgeoisie et là où on avait dit " NON " on a dit " OUI " et on a donné un ordre.  Les accuserez-vous d'avoir trahi ? (Vifs applaudissements.)
 
Et moi, je vous dis, sans pouvoir vous donner maintenant toutes mes raisons, que de même l'heure viendra où le parti socialiste unifié, organisé, donnera l'ordre à l'un des siens ou à plusieurs des siens, d'aller s'asseoir dans les gouvernements de la bourgeoisie pour contrôler le mécanisme de la société bourgeoise, pour résister le plus possible aux entraînements des réactions, pour collaborer le plus possible aux œuvres de réforme.


Citation :


Nous reviendrons, non plus pour batailler, non plus pour polémiquer, mais quand le Parti sera organisé, pour chercher ensemble, en loyaux camarades, quel est le meilleur moyen de servir les intérêts du Parti. Ah ! on dit au Parti : " Restez isolé, restez à l'écart, ne vous mêlez pas à l'action gouvernementale ; tenez-vous aussi loin que possible de l'état bourgeois. "
 
Et moi je vous dis que toutes les grandes révolutions ont été faites dans le monde, parce que la société nouvelle, avant de s'épanouir, avait pénétré par toutes les fissures, par toutes ses plus petites racines, dans le sol de la société ancienne.

L'autre jour Kautsky, nous raillant un peu, nous disait : "Mais vous imaginez-vous conquérir le pouvoir gouvernemental de l'Etat en conquérant portefeuille par portefeuille ? C'est comme si, au temps de la Réforme, les protestants s'étaient imaginé qu'ils allaient conquérir le monde, en conquérant un cardinal après l'autre, dans le sacré Collège ".
 
J'en demande pardon à Kautsky : ce qui a fait la force des hérésies, des grandes révoltes de la conscience religieuse indépendante, au douzième et au treizième siècles, ce qui fit ensuite la force de la Réforme, c'est précisément qu'elle a surgi en s'emparant d'une partie même du pouvoir de l'ancienne Eglise ; c'est qu'il y a eu, au seizième siècle, une période où les fidèles ne savaient plus au juste si leurs cardinaux, évêques ou moines étaient restés avec le pape ou étaient allés avec Luther.
 
L'Eglise l'a si bien senti, elle a si bien compris que le péril pour elle était dans cette pénétration, que l'ordre des Jésuites, qui s'est constitué pour la sauver, s'est donné pour mot d'ordre de pénétrer  partout et d'être, lui, impénétrable à tous.
 
L'Eglise s'est sauvée pour des siècles en se fermant à l'action de la société nouvelle. Mais ce que l'Eglise a pu faire, la démocratie bourgeoise ne peut pas le faire ; elle ne pourra se fermer ; elle vous a laissé déjà pénétrer dans les municipalités.

On parle de responsabilités qu'assume un ministre socialiste dans un ministère bourgeois ; mais est-ce que vos élus municipaux n'assument pas des responsabilités ?

Est-ce qu'ils ne sont pas une partie de l'Etat bourgeois ? Mais le suffrage universel qui le nomme, il est réglé, il est limité par la loi bourgeoise.

Et si je voulais triompher du point de vue intransigeant où se placent quelques-uns de vos amis, comme je pourrais vous rappeler que vous acceptez ainsi le pouvoir municipal d'un suffrage universel, d'où la loi bourgeoise en excluant les assistés ou les ouvriers errants, a exclu les plus pauvres des prolétaires ; comme je pourrais vous dire que le maire socialiste, tout socialiste qu'il est, peut être suspendu par le pouvoir central, et pour un an n'être pas rééligible ; comme je pourrais vous dire qu'il accepte forcément, parce qu'il est maire, d'appliquer, d'administrer un grand nombre de lois bourgeoises, comme je pourrais vous dire que s'il se produit des conflits violents dans vos rues, il est obligé, lui aussi, sous peine de laisser dire que le socialisme, c'est le pillage et le meurtre, de faire appel à la force publique.
 
Et voyez, à Marseille, ces jours-ci, quelle responsabilité pesait sur le maire socialiste. En assistant au débarquement de Krüger, et en protégeant les étrangers anglais contre les violences possibles de la foule, il n'était plus le maire socialiste de Marseille, il était chargé de la sécurité, du renom de la France entière.
 
Ah ! ce serait trop commode d'être maire socialiste devant le monde, si on n'était pas obligé en même temps de compter avec toutes ces responsabilités ! Mais c'est parce que la tâche est lourde, c'est parce qu'on est tout ensemble une fraction du prolétariat conquérant et une fraction de l'État bourgeois.
 
C'est pour cela qu'il ne suffit pas d'un mécanisme pour faire aller la mairie socialiste, qu'il y faut des hommes de tête, des hommes de prudence, de pensée et, de réflexion, d'équilibre et de volonté, des hommes comme Flaissières, des hommes comme Delory. (Bravos répétés. Cris : Vive Delory.)
 
Oui, à mesure que grandit le pouvoir du Parti socialiste, grandit sa responsabilité.

Mais de cette responsabilité, nous n'avons pas peur, le Parti socialiste n'en a pas peur ; il a confiance dans la classe ouvrière, à une condition, c'est qu'elle soit organisée, c'est qu'elle soit unifiée ; c'est qu'en face de tous les autres partis anarchiques et discordants, elle ne forme qu'un parti, comme elle ne forme qu'une classe.
 
Eh ! oui, il y aura entre nous, longtemps peut-être, des dissentiments de méthode et de tactique. Mais il y en a en Belgique, en Allemagne ; cela ne les empêche pas d'être unis, de discuter loyalement, en camarades.


 
jaurès 1905. Et à l'époque on tirait à balles réelles sur les grévistes. C'était autre chose que l'alliance avec le Modem

Message cité 1 fois
Message édité par Magicpanda le 17-11-2008 à 02:51:45

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748778
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:50:29  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
c'est moins grave, c'est une haine de personne, pas une divergence politique sérieuse.
Je dit et je maintiens, il n'existe pas de divergence idéologique insurmontable au PS, ya moins d'écart entre le PC et Bayrou qu'entre Borloo et De Villier, faut être un instant sérieux.
 
Et faut lire les textes aussi, et les faire lire à ceux qui hurlent à la trahison quand on parle du modem :
 

Citation :

...


 
jaurès 1905. Et à l'époque on tirait à balles réelles sur les grévistes. C'était autre chose que l'alliance avec le Modem


Non, mais je suis d'accord avec toi... sauf que je ne vois pas de Jaurès, aujourd'hui, seulement une bande de gens plus ou moins aveuglés par leur ambition, se donnant en spectacle devant les français.


---------------
*** ***
n°16748784
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:54:13  profilanswer
 

Comet a écrit :


Non, mais je suis d'accord avec toi... sauf que je ne vois pas de Jaurès, aujourd'hui, seulement une bande de gens plus ou moins aveuglés par leur ambition, se donnant en spectacle devant les français.

 

est ce qu'il faut sacrifier les militants et les électeurs à cause des caprices des dirigeants ? est ce qu'il faut casser l'outil à cause des erreurs de ceux qui l'utilisent ?

 

Moi je dit non. Le parti socialiste n'est pas ramenable à son bureau nationale. Le bureau national c'est une émanation des militants, la force du parti ce sont les militants, ce sont les électeurs, ce n'est pas le bureau national. et après avoir fuit le contact avec les citoyens, une frange de la direction fuit le contact avec les militants, et ca c'est une grave erreur, c'est l'enfermement dans une tour d'ivoire.
Jeudi le pouvoir revient aux militants et ils trancheront, et si la direction à la sagesse de s'appuyer sur ce qui reste de fort dans ce parti, elle pourra avance, meme si c'est pas ceux que je voudrai qui gagnent. Aubry dit que les militants pour ségolène sont trop bêtes. Mais au lieu de les radier des listes, qu'ON LES FORME. qu'Aubry et Hamon lancent des formations dans toutes les fédés, sur le mouvement ouvrier, sur le socialisme, sur l'histoire récente du parti, des formations pratiques sur le militantisme et les manifs. Les nouveaux adhérents sont traités comme des fauteurs de troubles alors qu'ils sont la principale ressource politique du parti

Message cité 2 fois
Message édité par Magicpanda le 17-11-2008 à 02:56:47

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748796
Comet
Posté le 17-11-2008 à 02:57:03  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
est ce qu'il faut sacrifier les militants et les électeurs à cause des caprices des dirigeants ? est ce qu'il faut casser l'outil à cause des erreurs de ceux qui l'utilisent ?  
 
Moi je dit non. Le parti socialiste n'est pas ramenable à son bureau nationale. Le bureau national c'est une émanation des militants, la force du parti ce sont les militants, ce sont les électeurs, ce n'est pas le bureau national. et après avoir fuit le contact avec les citoyens, une frange de la direction fuit le contact avec les militants, et ca c'est une grave erreur, c'est l'enfermement dans une tour d'ivoire.
Jeudi le pouvoir revient aux militants et ils trancheront, et si la direction à la sagesse de s'appuyer sur ce qui reste de fort dans ce parti, elle pourra avance, meme si c'est pas ceux que je voudrai qui gagnent


Ces militants votent hein. Et on peut dire ce que l'on veut sur les dirigeants, si ceux-ci ont leur supporters... :/


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*** ***
n°16748806
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 02:59:21  profilanswer
 

Comet a écrit :


Ces militants votent hein. Et on peut dire ce que l'on veut sur les dirigeants, si ceux-ci ont leur supporters... :/


 
non mais je soutiens des gens, mais je ne suis pas un supporter hein.


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748821
Comet
Posté le 17-11-2008 à 03:03:59  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

 

non mais je soutiens des gens, mais je ne suis pas un supporter hein.


Tout le monde n'est pas d'accord, vu l'ambiance. Maintenant, je te renvois aux multiples fois on m'a dit "si untel passe, je me barre". La haine des dirigeants entre eux semble s'être propagée à une partie de leurs militants respectifs.
Je te rappelle également que c'est toi même qui parlais de "pression des groupes intermédiaires"
En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti...


Message édité par Comet le 17-11-2008 à 03:04:18

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*** ***
n°16748832
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 03:06:23  profilanswer
 

bien sur que cette tension existe, mais elle est encore réversible


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748837
Comet
Posté le 17-11-2008 à 03:08:13  profilanswer
 

On verra bien.


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*** ***
n°16748848
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 17-11-2008 à 03:11:03  profilanswer
 

Comet a écrit :

On verra bien.


 
ce n'est pas parce qu'elle est réversible qu'elle sera renversée. Le déterminisme est une maladie infantile qui découle d'une mauvaise lecture de marx et engels. Le determinisme n'existe pas dans les société humaines, il n'y a pas d'évidence ni de loi de l'histoire.


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°16748850
Comet
Posté le 17-11-2008 à 03:14:17  profilanswer
 

C'est réversible certes, mais beaucoup d'éléments, dont le comportement consternant des éligibles jusqu'à présent, tendent à faire pencher les choses vers le mauvais côté.


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*** ***
mood
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