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Auteur Sujet :

Rigueur : comment “trouver” 40 milliards d’euros dès 2011 ?

n°20134283
korrigan73
Membré
Posté le 09-10-2009 à 17:22:59  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Betcour a écrit :


 :non:
C'est pas le fric qui motive les politiques, c'est le pouvoir. Si c'était le fric ils feraient carrière dans le privé, ça paye largement plus.


ca c'est l'excuse qu'on sort toujours pour les politiciens "dans le privé ils gagneraient plus".
mais si c'etait vraiment le cas, pourquoi il y a autant d'affaire de corruption/detournement de fonds? s'ils etaient si desinteressés ils ne s'y amuseraient pas.
et dit toi aussi, que la plupart n'ont jamais travaillé de leurs vie, et ont fait toute leur carriere dans le parti.
les gens comme lagarde sont rare, tres rare en france.
pour les plus haut politique, ils sortent de l'ENA, integrent ensuite le parti et zoup, ils passent de poste en poste au gré des elections et du copinage.
perso, je suis pas certain de la valeur d'un homme politique sur la marché de l'emploi apres 20 ans de politique et sans jamais de travail dans le privé...


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El predicator du topic foot
mood
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Posté le 09-10-2009 à 17:22:59  profilanswer
 

n°20134347
jdbh
multi
Posté le 09-10-2009 à 17:27:45  profilanswer
 

un elu c'est jamais qu'un permanent du parti qu'on a pas a payer ...


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[quote]Pour tous vos problèmes de sql, envoyez un MP a Harkonnen ! [/quote]
n°20134753
Betcour
Building better worlds
Posté le 09-10-2009 à 18:11:19  profilanswer
 

mixoumix a écrit :

En tout cas en France on ne voit pas encore d'écoles sponsorisées par McDo avec 5 minutes de pub par jour pour financer l'enseignement.


Alors qu'en France on a droit à du matériel pédagogique sponsorisé, ce qui n'a rien à voir :o
 

Citation :

Et rappelons que Obama, malgré de confortables revenus, n'a fini de rembourser son prêt étudiant il n'y a que 5 ou 6 ans.


C'est qu'il a pas envie de faire un remboursement anticipé.
Par ailleurs il aurait pu aller au "state college" ou avoir des notes assez bonnes pour avoir une bourse.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20134782
Betcour
Building better worlds
Posté le 09-10-2009 à 18:14:39  profilanswer
 

jdbh a écrit :


:D  
t'es naif
 
tu penses aussi que les deputés écrivent les lois ? ou leur assistants ? (llol)


Je penses que les députés recoivent les gens dans leur permanence, font les marchés, discutent avec leur assistant, vont se faire interviewer à la radio ou dans "chiens magazine", rencontrent d'autres députés, vont aux réunions de leurs partis, s'occupent de leur commune (ils sont souvent maire au moins d'un patelin), passent du temps dans le train (tout le monde est pas député d'une circonscription parisienne), travaillent sur des rapports parlementaires, etc.
 
S'ils arrivent à caser tout ça dans 35h ça serait très surprenant. Je suis pas spécialement fan des politiques mais on peut pas décemment dire qu'ils ne font rien.


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20134812
Betcour
Building better worlds
Posté le 09-10-2009 à 18:18:20  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :


ca c'est l'excuse qu'on sort toujours pour les politiciens "dans le privé ils gagneraient plus".
mais si c'etait vraiment le cas, pourquoi il y a autant d'affaire de corruption/detournement de fonds? s'ils etaient si desinteressés ils ne s'y amuseraient pas.


J'ai dit que ce qui les motivait c'était le pouvoir. Ca empêche pas d'apprécier le pognon aussi - c'est juste pas la motivation principale (sinon un énarque cadre dirigeant dans une boite du CAC ça gagne largement plus qu'un député)
 

Citation :

et dit toi aussi, que la plupart n'ont jamais travaillé de leurs vie, et ont fait toute leur carriere dans le parti.
les gens comme lagarde sont rare, tres rare en france.


On est bien d'accord, la plupart du temps les seules boîtes où ils mettent les pieds sont celles qu'ils vont visiter avec les caméras. Maintenant le d'jeunes qui vont faire fortune je lui dit pas de faire politique, je lui dit de faire trader, avocat d'affaire ou chef d'entreprise (éventuellement certaines spécialités médicales).


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20134999
jean-bombe​r
Posté le 09-10-2009 à 18:34:48  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Autant c'est scandaleux autant ça doit représenter des clopinettes (dans le genre aussi "baisser le salaire des ministres" : dans l'absolu oui, en pratique c'est purement symbolique)


 
dérisoire ? ça doit être supérieur à 50 millions d'euros, bien plus que certaines mesures proposées par le figaro.
 
Bref , c'est à l'image de nos chers parlementaires qui réforment certains régimes spéciaux de retraite au nom de l'égalité, mais se gardent bien de toucher au leur.
 
Sinon pour la réforme du statut des fonctionnaires, l'emploi à vie c'est fini hein, et je suis pas sûr que le statut de fonctionnaire soit préférable à celui d'un salarié d'une entreprise du CAC 40.

n°20135643
jdbh
multi
Posté le 09-10-2009 à 19:20:19  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Je penses que les députés recoivent les gens dans leur permanence, font les marchés, discutent avec leur assistant, vont se faire interviewer à la radio ou dans "chiens magazine", rencontrent d'autres députés, vont aux réunions de leurs partis, s'occupent de leur commune (ils sont souvent maire au moins d'un patelin), passent du temps dans le train (tout le monde est pas député d'une circonscription parisienne), travaillent sur des rapports parlementaires, etc.
 
S'ils arrivent à caser tout ça dans 35h ça serait très surprenant. Je suis pas spécialement fan des politiques mais on peut pas décemment dire qu'ils ne font rien.


y'en a 15-20 qui se montrent pour 577  + 331 dep+ senateur  
lol


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n°20141065
Dr1nkOrDi3
Apatride
Posté le 10-10-2009 à 11:53:04  profilanswer
 

Ex-Floodeur a écrit :

J'aurais pu mettre cela dans le topic de Sarko et du gouvernement, mais je pense que c'est plus intéressant d'en faire un sujet à part.
 
Ce jour, le Figaro Magazine propose 50 idées pour permettre à l'Etat 50 milliards en 5 ans !
 
Voici ces idées :
 
Rétablissons quelques verités
 

Citation :

1 - REVOIR LES HAUSSES DE SALAIRES DES FONCTIONNAIRES
 
le point indice aigmente moins que l'inflation, ce qui fait qu'en euro constant le salaire des fonctionnaires baisses pour un poste, sauf que en n'en remplaçant qu'un sur 2, le fonction publique vieillit vite (moins de jeune rentrant), et donc l'ancienneté moyenne aussi ce qui augmente le salaire moyen.
 
 
4 - ACHEVER LA FUSION DES CORPS[/b]
 
Pour en vivre une actuellement (impot/tresor public), ça ne change pas grand chose en pratique on a changé le logo quoi, ça ne change pas d'un iota les besoins fonctionnels... Et puis comme les indemnités du trésor ont été aligné sur celles des impôts, plus avantageuses, l'état y a perdu...
 
 
9 - FAIRE MAIGRIR LES MASTODONTES PARAPUBLICS[/b]
 
Sans commentaire, le fantasme du public improductif... Surtout que de parler de productivité dans des secteurs qui ne produisent pas...
 
10 - PROFS : DÉCHARGE HORAIRE, CHARGE BUDGÉTAIRE[/b]
 
Les décharges sont souvent loin de recouvrir la réalité, par exemple dans chaque établissement il y a un prof référent pour tout ce qui touche à l'informatique, 2 heures, alors qu'en réalité c'est 5 fois plus.

11 - LYCÉES : TROP D'OPTIONS TUENT LES OPTIONS[/b]
 
Les profs de sport formés ont déjà tous leurs 18 heures de cours, si on veut davantage de sport, il faudra davantage de prof, je ne voie pas où est l'économie là, si on supprime des options, il faudra bien compenser par plus de prof dans des matières plus générales, où est l'économie ?
 
19 - MULTIPLIER LES FRANCHISES ET DÉREMBOURSER[/b]
 
On peut aussi supprimer la sécu tant qu'on y est, ceux qui ont les moyens se soigneront, les autres n'auront droit qu'aux soins d'urgence
 
23 - REFONDRE LE SYSTÈME DES AFFECTIONS LONGUE DURÉE (ALD)[/b]
 
Pas très grave de pas soigner des gens qui ont une ALD et qui n'ont pas les moyens, tant que le taux de perte ne dépasse pas 10%
 
27 - METTRE SOUS CONDITIONS LES TRANSPORTS SANITAIRES[/b]
 
Conséquence logique de supprimer les hôpitaux de proximité.
 
29 - PLAFONNER L'ENSEMBLE DES AIDES SOCIALES PERÇUES PAR UN FOYER[/b]
 
Les gens vivant du RMI, de l'APL et des alloc sont effectivement de gros profiteurs vivant aux frais de la princesse. Certain parents isolés avec 3 gosses doivent pouvoir cumuler 15 000 euros par an, quel luxe, alors qu'ils pourrait très bien vivre avec 6000, sous les ponts. Et tant pis si ils tombent malade en fin d'année (désolé on ne pourra vous soignez que l'année prochaine), ridicule comme proposition, à tout point de vue.

30 - ALIGNER LES SPORTIFS SUR LE RÉGIME COMMUN[/b]
 
Ah enfin une proposition honorable.
 
 
32 - RSA + PPE : VOUS AVEZ DIT DOUBLON ?[/b]

Donnez quelques centaines d'euros à des gens au smic ou a peine au dessus, c'est si intolérable pour des gens de droite ?

 
 
35 - TAXER LES INDEMNITÉS POUR ACCIDENT DU TRAVAIL[/b]
 
Comme il n'est pas assez injuste de tomber gravement malade, des difficultés que cela entraine au quotidien, réduisons leurs indemnités (les taxer reviens à ça), de toute façon ils n'iront pas manifester en fauteuil.
 
 
37 - RÉDUIRE LE COÛT DES HEURES SUP[/b]

Et revenir au 38, 40, 45h ? le rêve du medef.

 
39 - TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS[/b]

Idée judicieuse quand on sait déjà que les plus de 55 ans ne travaillent qu'à 30-40%, faute de trouver un emploi pour arriver à 60.

 
44 - GELER LES DOTATIONS DE L'ÉTAT[/b]
 
Et donc pour financer ce que l'état à décentraliser et dont le coût augmente d'année en année (rmi par exemple), que font les collectivités ? elles s'endettent pour du courant, ou augmentent les impôts locaux ?
 
 
49 - BOUCHER LES TROUS DE L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE[/b]
 
L'archéologie tout le monde s'en fout, supprimons là, comme toutes les sciences sans applications immédiates.
 


 
Il y a de bonnes et de mauvaises idées la dedans, notamment concernant les niches fiscales et les salaires / retraites des fonctionnaires. Concernant les APL, l'idée proposée me semble absurde. Concernant les ALD, je suis un peu plus circonspect...
 
Et vous ?


 
Un programme classique de droite quoi, privatisons, les fonctionnaires sont des feignasses, diviser la population en pointant les avantages respectifs des uns et des autres, voire carrément mentir sur certains points, et beaucoup de mesurettes insignifiantes, surtout que le total général des ces 50 propositions n'atteint même pas le perte de recette due à la loi TEPA, c'est ça qui est le plus ridicule en fait.
 

n°20141388
Betcour
Building better worlds
Posté le 10-10-2009 à 12:33:31  profilanswer
 

Dr1nkOrDi3 a écrit :

diviser la population en pointant les avantages respectifs des uns et des autres


Comme la gauche qui n'arrête pas de pointer le "bouclier fiscal cadeau aux riches".  :jap:

 
Citation :

surtout que le total général des ces 50 propositions n'atteint même pas le perte de recette due à la loi TEPA, c'est ça qui est le plus ridicule en fait.


Ah bon, pour toi 50 Mds c'est moins que 15 Mds ?  [:delarue]


Message édité par Betcour le 10-10-2009 à 12:34:30

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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20141674
Profil sup​primé
Posté le 10-10-2009 à 13:10:08  answer
 

Dr1nkOrDi3 a écrit :

 

Un programme classique de droite quoi, privatisons, les fonctionnaires sont des feignasses, diviser la population en pointant les avantages respectifs des uns et des autres, voire carrément mentir sur certains points, et beaucoup de mesurettes insignifiantes, surtout que le total général des ces 50 propositions n'atteint même pas le perte de recette due à la loi TEPA, c'est ça qui est le plus ridicule en fait.

 


 

C'est que je disais plus haut .

 

Mais pas un mot sur les intérêts donnés par l'etat aux banques privées qui représente plus d'un milliard par semaine. Pas un mot sur la remise en cause du système qui veut que l'état doit acheter sa propre monnaie. ÇA choque personne et personne a droite comme a gauche ne remet ce système en cause qui est pourtant a la base des dérives actuellement.

 

ÇA fait peur de voie a quel point nos politique peuvent être aveugle, et pourtant c'est pas faute de montrer du doigte leurs errements   :sweat:  :sweat:

 
Citation :

A propos de la monnaie et de la dette publique

 

Il y a quelques mois, des citoyens ont interpellé certains parlementaires au sujet de la création monétaire et ses influences sur la dette. Parmi les expéditeurs des courriers, deux personnes ont à ce jour reçu de leur député une réponse identique dans les deux cas (à l’exception d’un paragraphe supplémentaire identifié dans la suite par //HN//) !

 

Ce qui est intéressant, c’est que les deux députés signataires de ce courrier appartiennent au groupe politique « socialiste, radical, citoyen et divers gauche », et font tous deux partis de la commission des finances (Président pour Monsieur Didier Migaud et membre de la commission pour Monsieur Henri Nayrou).

A la lecture de leur réponse, nous ressentons un profond malaise : il semble que nous n’ayons provoqué que des réactions automatiques, des arguments « tout faits », et des explications basées sur une conception étriquée de l’économie monétaire. Les réponses-types de nos deux parlementaires ne font que brouiller les pistes, ne disent rien d’autre que ce que tout le monde croit savoir, et nous laissent le sentiment d’un acte de protection d’un système établi dont il ne faudrait pas, même pour les représentants de l’opposition, troubler l’ordre feutré. Des citoyens ont interpellé des députés de gauche, et reçu une réponse de banquiers suisses !

  Voici les termes des lettres de nos deux députés repérées en "quote" (lettre dont vous pouvez trouver l’original en pdf envoyé par Monsieur Nayrou, page 1 et page 2 ) et, insérées dans cet article en italique, les réponses que nous (Cercle des Économistes Citoyens, intégré au site "dette et monnaie" et Facebook « La vérité sur la dette ») leur apportons publiquement ici.

 

   

Citation :

Cher M,
    J’ai bien pris connaissance de votre courrier concernant les conditions de la création monétaire et la question de l’endettement public.
    Je vous en remercie et vous prie d’excuser le retard avec lequel je vous réponds. Soyez assuré que ses termes ont bien retenu toute mon attention.
    Vos interrogations au regard de la progression de l’endettement public sont légitimes. Effectivement, la hausse importante de la dette publique depuis 2002 se traduit inévitablement par une hausse des charges d’intérêts, même si celle-ci peut en partie être relativisée si les taux d’intérêts restent modérés.

 

Nous nous permettons de vous faire remarquer que le taux d’augmentation de la dette publique (en pourcentage du PIB) a été plus importante dans les années 1991 / 1996 ( Voir ce graphique wikipedia  ). Mais la dette de l’État a une durée de vie moyenne de moins de 7 ans, c’est à dire qu’environ 15% sont renouvelés tous les ans : si les taux d’intérêts augmentent, comme c’est prévisible à un moment où un autre, la dette explosera d’autant plus.

    L’origine de cette dette se trouve dans les déficits publics annuels. Dès lors que les budgets de l’état, de la Sécurité sociale et des collectivités locales ne sont pas équilibrés, ce déficit public doit être payé par un emprunt sur les marchés financiers.

 

En écrivant « L’origine de la dette se trouve dans les déficits publics annuels », vous ne posez aucune contestation du fait que la collectivité doit s’endetter comme un simple particulier. Aucune réflexion sur la nature et l’origine de l’argent. Car l’argent ne pousse nulle part ; alors d’où vient-il quand on constate une telle augmentation de sa quantité ?

 

 

Ne vous vient-il pas à l’idée que l’origine de cette dette se trouve dans le paiement d’intérêts ! Entre 1980 et fin 2008, la dette a augmenté de 1056 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1300 milliards d’euros d’intérêts. Autrement dit, sur cette période de temps, sans le paiement d’intérêts, la richesse de la nation aurait pu être accru de près de 250 milliards d’euros ! Les budgets des collectivités publiques seraient à l’équilibre sans le paiement annuel de 40 à 50 milliards d’euros d’intérêts ! Même si à l’origine les déficits ont pu être responsables de la dette, désormais c’est la dette qui est responsable des déficits !

 

Nous le redisons : aujourd’hui, l’origine des déficits se trouve dans la dette, qu’il faut sans cesse renflouer, mais qui, tel le tonneau des Danaïdes, se creuse plus vite que les rentrées fiscales ne la comblent ! C’est la charge des intérêts composés, eux-mêmes structurellement liés à l’emprunt sur les marchés financiers, qui entraîne, après près de 35 ans de ce régime, une dette irremboursable. La ponction infâme faite sur les recettes de l’État par le "service de la dette", entraîne une baisse considérable (de l’ordre de 1 milliard par semaine !) des capacités de paiement des collectivités. Celles-ci, acculées entre ceci et leurs charges de fonctionnement et d’investissement, n’ont plus d’autre choix que d’emprunter à nouveau.

 

Nous vous proposons d’ailleurs de jeter un coup d’œil sur ce graphique. Il montre bien que s’il n’y avait pas eu d’intérêts à payer, globalement les exercices fiscaux depuis 1980 auraient été équilibrés.

 

Voici ce que furent et ce qu’auraient été chaque année les soldes des budgets si nous n’avions pas eu d’intérêts à payer  

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L600xH320/soldesbudget1980-2008-2-adc3c.png
.. et l’évolution de la dette, avec et sans intérêts en partant de la dette de 229 milliards d’euros, telle qu’elle était fin 1979.

 


http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L600xH335/dettecumulee-1980-2008-2-b5d3f.png
C’est donc bien la charge de la dette qui est créatrice de déficits !!!
 

D’ailleurs, pourquoi la seule source de monnaie de l’État serait-elle sur les marchés financiers ? Qui, sinon les responsables au pouvoir depuis 30 ans, a écrit cette règle ? Les Peuples, en Démocratie, sont censés être souverains, et les politiques être mandatés pour assurer le bien commun. Si les règlements en vigueur, établis de bonne foi peut-être, se révèlent, à l’usage, scélérats, alors il est du devoir des représentants du Peuple de les dénoncer ! Vous n’en faites pas même ici l’esquisse du premier pas !

 

Au demeurant, vous n’êtes pas sans connaitre la malheureuse initiative de Monsieur Giscard d’Estaing, alors Ministre des Finances , à moins que ce ne soit celle de Monsieur Georges Pompidou, Président de la République à cette date, tous les deux éminents connaisseurs de la banque. Nous voulons parler de la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précise « Le trésor public ne peut-être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». C’est bien ce texte, avant même les textes européens qui le reprennent, qui nous contraint collectivement à payer des intérêts aux déjà plus riches.

 

Pourquoi avons nous payé ces intérêts alors qu’une émission monétaire centrale, de même quantité que les émissions monétaires privées finançant la dette publique, auraient été beaucoup moins inflationnistes puisqu’il n’aurait pas fallu émettre (en plus) la monnaie des intérêts, si ce n’est, encore une fois, dans ces privatisations des bénéfices et collectivisations voulues des pertes ?

 

 

Citation :

 Mais tout endettement n’est pas à proscrire. En particulier, il est tout à fait légitime de payer par des emprunts des dépenses qui permettent à terme un surcroît de croissance qui viendra, à terme, permettre le remboursement de la dette contractée.

 

Nous sommes tout à fait de cet avis. L’endettement (c’est à dire l’émission monétaire à usage collectif) s’il est raisonnable et bien utilisé pour des investissements représentant une production de richesses réelles (et collectives) pour le pays, est tout à fait bénéfique sur toutes formes de croissance et de bien être pour la population. Mais, nous répétons, pourquoi aller emprunter au privé ce qui est un bien collectif ? Vous essayez dans la suite de cette réponse de justifier ce point, et nous sommes très étonnés que ce soit un discours de gauche qui le justifie, alors que des personnalités de droite appellent à retrouver notre pouvoir de création monétaire, au moins en ce qui concerne les investissements publics.

     

Citation :

Toute la question est donc d’assurer que la rentabilité future des dépenses payées par l’emprunt est supérieure au coût de l’emprunt.


Nous en sommes toujours à cette question fondamentale : pourquoi payer des intérêts qui plombent la "rentabilité" de l’emprunt ? Par ailleurs, pourquoi tourner encore une fois le discours autour de la « rentabilité » ? Est-il rentable d’investir dans l’hôpital ? Dans l’éducation ? Dans la recherche ? Dans la justice ? La police ? l’armée ? Si l’on se focalise sur l’aspect purement comptable, non, évidemment, puisque aucun de ses secteurs n’est capable de générer les revenus susceptibles de concourir à rendre la monnaie qui y a été investie. Mais si l’on se focalise sur le potentiel futur de création de richesse réelle, il est évident que oui ! Une population instruite et en bonne santé est immensément plus apte à affronter l’avenir qu’une population inculte et malade ! Rendre à l’État le droit d’émettre la monnaie (ou de s’endetter sans terme ni intérêt auprès de sa banque centrale), c’est ouvrir toute grande la porte à l’investissement sociétal qui fera notre grandeur de demain, et ce sans aucun risque inflationniste, dès lors que les circuits de création/destruction monétaire sont compris, et contrôlés.

 

Ce qui compte, c’est que la masse monétaire croisse (et décroisse) au même rythme que la richesse réelle créée et échangée. Ce qui nous bloque aujourd’hui, c’est l’engagement dans lequel se place l’État de rembourser, à terme et avec intérêt, la monnaie dont il a encore besoin pour assurer que les citoyens puissent entreprendre, créer et échanger les richesses de demain.

   

Citation :

C’est pourquoi tout euro d’argent public dépensé doit être un euro utile. C’est également pourquoi la politique menée par la majorité actuelle, et amplifiée depuis 2007, de baisses d’impôts ciblées sur les plus aisés et financées par un creusement du déficit n’est pas acceptable.


Nous ne pouvons que vous suivre sur cet argument. Néanmoins, presque 1 milliard d’euros par semaine d’intérêts à payer sur les recettes fiscales ne peuvent être considérés comme de l’argent public utilement dépensé, ou alors il faudra nous expliquer.

 

Mais au-delà de cet argument de fond, il nous semble bien malheureux que vous nous adressiez un discours aussi futilement centré sur la responsabilité de la droite depuis 2007. . Nous sommes capables de discerner un discours démagogique destiné au "temps de cerveau disponible" du téléspectateur lambda, d’un argument de fond pesé et réfléchi. Nous avons bien compris que les racines du mal qui ronge notre société (la dette de l’État et la rareté monétaire dans les circuits économiques dits "réels" ) ne sont pas en place depuis mai 2007, ni, a fortiori, depuis l’automne 2008. Ce mal remonte à au moins 35 années en arrière, et tous les gouvernements occidentaux y ont activement contribué depuis tout ce temps, y compris les gouvernements socialistes français.

 

   

Citation :

En revanche, vos observations concernant le pouvoir de création monétaire laissé aux banques demandent à être précisées.  

 

Monsieur Henry Nayrou rajoute

 

 

Citation :

//HN// - D’une part, les modalités de la création monétaire se sont diversifiées. Le crédit n’est plus qu’une des sources de la création monétaire. De plus, les crédits créent moins de dépôts dans la mesure ou la part des dépôts diminue dans le bilan des banques et dans les actifs financiers détenus par les agents non financiers. Il en résulte une diminution du pouvoir de création monétaire des banques,//HN//
     

 

Monsieur NAYROU il nous semble qu’en écrivant « D’une part, les modalités de la création monétaire se sont diversifiées. Le crédit n’est plus qu’une des sources de création monétaire », vous confondiez crédit et création monétaire. ...

 

Car il n’y a au total que 3 sources possibles de création monétaire par les banques commerciales :

 

1) les créances sur l’État (en achetant une part importante des titres émis par le Trésor), ce qui représente (D.Plihon) 15% des créances nettes des banques : c’est bien cette "monétisation" de la dette publique par le privé que nous dénonçons, car les banques n’ont nul besoin d’utiliser de quelconques fonds propres pour celà : elles se contentent de créer la monnaie nécessaire !

 

2) les créances sur l’économie (80% des créances nettes), rôle historique des banques, soit en émettant de nouveaux crédits aux entreprises ou aux ménages, soit en émettant de la monnaie pour leur compte propre lors de monétisation de titres négociables ( titres à court terme, valeurs mobilières) ou de versements de salaires à leurs employés

 

3) - une toute petite partie (5%) peut concerner les opération de change (il y a création monétaire lors du transfert en euros de devises perçues, par exemple par les exportateurs et transformées en euros ou si les banques prêtent de l’euro hors de la zone euro)

 

Vous vous trompez donc. Il n’y a pas d’autre source de création monétaire que celle du crédit aux agents non financiers, réalisé par les banques commerciales qui émettent bien 93% de la monnaie comptabilisée en M3, sous forme de monétisation d’actifs existants ou espérés (mis à part les les 7% restants, monnaie manuelle/ fiduciaire, émise par la Banque Centrale). Le calcul des contreparties de la monnaie montre bien que la part des crédits issus des marchés monétaires et de l’épargne représente 40% de la masse monétaire (les 60 autres pourcents étant du crédit direct), mais que ces 40% n’existent, d’une année sur l’autre, que par des crédits antérieurs non encore remboursés sur lesquels les bénéficiaires doivent évidemment payer des intérêts.

 

 

Citation :

En effet, la capacité laissée aux banques de créer de la monnaie est strictement encadrée par la banque centrale, sous la forme notamment de ratios imposés entre les dépôts et les capacités de crédit. Le principe de cet encadrement est affirmé, et le but d’une régulation financière efficace doit être de préserver toute tentative de contournement.

 

Oui, et c’est très efficace, n’est ce pas ? Avec des taux de réserves obligatoires (sur les dépôts) de 2% , des ratios de fonds propres/crédits (les titrisations en ont d’ailleurs facilité le dépassement) qui sont plus près de 4% que des 8%, on ne peut dire que la banque centrale a bien joué son rôle. Alors qu’il était prévu, à l’introduction de l’euro, une augmentation raisonnable de la masse monétaire (4,5% par an), la réalité a montré que les taux de croissance de cette masse monétaire, nullement jugulés par la BCE (l’a t-elle voulu ?) étaient de quasiment 10% entre 2002 et 2008, alimentant la bulle (et l’inflation) des actifs

 

En outre, en regardant les réactions à la crise de l’automne dernier, il apparaît clairement que, dans ce cas comme pour le reste du temps où "cela allait bien", les banques privées sont en réalité les meneuses de la revue financière. Elles commencent par créer de la monnaie bancaire privée par le crédit puis elle placent les titres ainsi fabriqués auprès de la banque centrale, ce qui leur permet d’élargir leur capacité de créer de nouveaux crédits. C’est la demande de refinancement des banques privées qui initie l’émission monétaire centrale, et non l’inverse !

 

Les banques centrales n’ont aucun pouvoir de contrôle sur la masse monétaire. Ceci est, au demeurant, illustré de manière éclatante par la faiblesse actuelle des taux directeurs, et par la rémunération des dépôts en banque centrale ! Comment la BCE peut-elle par ailleurs affirmer contrôler le robinet du crédit en faisant varier ses taux directeurs de valeurs telles qu’elle n’auront qu’une influence marginale infime sur les coûts d’exploitation des banques privées ? Poser de telles déclarations d’intention est bien plus proche de la pratique incantatoire que de l’analyse rationnelle de la situation !

 

   

Citation :

En réalité, le pouvoir de création monétaire est donc sous le contrôle des banques centrales, qui l’orientent par des mécanismes de fixation des taux d’intérêts, de réserves obligatoires des banques commerciales et de ratios de prêts.

 

Encore une fois, quant au « contrôle des banques centrales », il ne suffit pas d’en réaffirmer le principe. Comment des réserves obligatoires de 2% des dépôts, et rémunérées, sont-elles une contrainte ? comment les ratios sont-ils des limites et non pas plutôt un ordre de marche ? ( Ne pas augmenter le numérateur sans avoir ,au préalable augmenté le dénominateur ! ) Et quelle est l’incidence de taux directeurs flirtant avec le zéro ? Au delà de la théorie, il faudrait aussi examiner les pratiques . Nous ne sommes pas seuls à dire que le « multiplicateur de crédit » est devenu un « diviseur », c’est à dire que la banque centrale «  refinance » (en seule monnaie centrale, pas de celle qui est prêtée aux emprunteurs) TOUTES les demandes des banques commerciales et leur permet donc l’expansion illimitée du crédit, aux particuliers comme aux collectivité, et cela à leur seul et unique profit.

 

   

Citation :

Votre suggestion de revenir à une capacité d’emprunt direct des pouvoirs publics auprès des banques centrales entrerait en contradiction avec nos engagements européens et le statut d’indépendance accordé aux banques centrales.


Il est exact que l’emprunt direct des pouvoirs publics auprès d’une Banque Centrale « entrerait en contradiction avec nos engagements européens et le statut d’indépendance accordé aux banques centrales ». Mais quels changements politiques se sont faits sans porter atteinte à la situation antérieure ? Comment se fait-il que nous en soyons arrivés là ? Est-ce une raison pour continuer de fermer les yeux ? Se ranger derrière l’arbre des engagements européens pour se masquer la forêt de l’iniquité qu’ils génèrent est une pratique peu responsable, qui ne fait que dénoter l’absence totale des sanctions populaires que, pourtant, les représentants du Peuple devraient craindre pour chacune des manifestations de leur incurie ! Tout engagement néfaste pour la société doit être remis en cause sur le champ. Les êtres-humains valent plus que des signatures.

 

   

Citation :

Cette organisation institutionnelle vise à prévenir toute tentative pour un État de s’endetter au-delà du raisonnable en comptant sur la création excessive de monnaie, et donc sur une accélération excessive de l’inflation, pour alléger à terme le poids de sa dette.

 

Parlons-en donc ! Ce n’est pas parce que personne à l’époque ne s’est réellement rendu compte des effets néfastes de l’article 104 du Traité de Maastricht ( qui, nous le rappelons, spécifie très exactement « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées banques centrales nationales, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » ) , qu’il ne faut pas tenter de revenir sur celui-ci.

 

Parce que le seul but de cet article 104 fut de transférer justement l’obligation aux États de « financer » le système bancaire en versant des intérêts substantiels à celui-ci . Il faut dire qu’en France Valéry Giscard d’Estaing avait bien ouvert la voie avec sa loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 a interdit au Trésor Public de présenter à l’escompte de la Banque de France les garanties que lui, l’État ou les collectivités publiques auraient émis. Vous pouvez lire le débat avec l’ancien Président ici http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=DebatVGE si le sujet vous intéresse.

 

La meilleure organisation institutionnelle pour éviter un endettement déraisonnable de l’État ne serait-il pas précisément de lui donner le pouvoir monétaire et de le rendre responsable de l’usage qu’il en fera ? Avons-nous vu des propositions de loi dans ce sens ?  Et s’il y a des abus, la démocratie ne pourrait-elle les sanctionner ? Si, hypothèse malveillante, les banques font des abus, qui les sanctionnent et comment ? On le constate : les États sont contraints de voler à leur secours !

 

Quant à l’inflation résultant de la création monétaire, elle n’est qu’un serpent de mer. Les raisons de l’inflation sont multiples et imbriquées de manière complexe. Relier directement et mécaniquement l’émission monétaire centrale et l’inflation est un raccourci-repoussoir, un argument-type sans fondement si il n’est pas accompagné d’une analyse fine et détaillée des mécanismes par lesquels on pourrait craindre le phénomène inflationniste (nous vous suggérons d’ailleurs de lire à ce sujet l’article de Patrick Artus « Jusqu’où peut-on monétiser les dettes publiques ? » http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=48596 ) .

 

Depuis 35 ans, cet argument est asséné comme définitif dans tout débat sur la nature, l’origine, la destination et le coût de la monnaie de l’État. Jusqu’à présent, il a contraint tous les gouvernements à ne pas remettre en question la doxa économique libérale en termes de financement des collectivités. Mais devant la décrépitude de nos démocraties occidentales, devant le creusement des inégalités, devant le gouffre désormais abyssal de la dette constituée pour plus de moitié d’intérêts, cet argument (qui relève du paradigme plus que de la raison) peut-il encore tenir ?

 

Cette « justification » de ne pas s’endetter au-delà du raisonnable nous fait sourire ! Si vous ne voulez pas vous endettez au-delà du raisonnable ne payez pas d’intérêts qui peuvent multiplier le capital emprunté !

 

Enfin, dernier détail sur ce sujet : l’inflation avant 1973 était en moyenne de 4,2 % les vingts années précédentes (http://inflation.free.fr/inflation-depuis-1901.php)  ! Ce niveau d’inflation était optimal pour obtenir la forte croissance économique et le plein emploi des années 50 à 70 !

 

   

Citation :

L’inflation ne menace pas seulement les épargnants. Elle peut s’avérer également néfaste pour les salariés ou les bénéficiaires de prestations sociales dès lors que les mécanismes d’indexation de ces revenus aux prix ne permettent jamais une protection totale contre une accélération déraisonnable des prix.


Ici encore, nous répondons que les causes de l’inflation sont multiples et ne sont pas seulement dans la « quantité de monnaie ». De plus, il faut bien savoir que l’inflation des produits de consommation ( l’indice des prix à la consommation IPC calculé par l’INSEE) peut rester relativement stable, surtout par l’effet de la production des pays à bas coût de main d’œuvre, alors que l’inflation des actifs bondit (par exemple, pour l’immobilier et ses effets sur les loyers et charges qui ne comptent que pour 14% dans ce "panier", quant la réalité est plus proche de 30%, voire 50%, des charges réellement supportées par les ménages les plus fragiles)

 

Nous pensons pour notre part que l’une des causes sous estimée de l’inflation est justement l’intégration « obligatoire » dans les prix de vente des intérêts de toute la chaîne d’investissement, de production et de distribution.

 

De plus, nous nous permettons de vous faire remarquer que, entre 1988 et 2008, le PIB a cru de 144%, les actifs des administrations publiques de 200%, les actifs des ménages de 230%, les actifs des sociétés non financières de 240%, les actifs des sociétés financières de 300%... ces dernières s’en sortent bien, non ? Et nous ne parlons pas des distributions de dividendes, bonus, super bonus, actions, stock options, etc … ou de ces directeurs ou administrateurs d’une grande banque française qui, en 2007 et début 2008, ont vendu pour des centaines de millions d’euros les actions qu’ils détenaient, avant que les cours ne s’écroulent  (http://tinyurl.com/2daa6a  et http://tinyurl.com/owzczf ) ; qui est le dindon de la farce dans cette histoire ?

 

Enfin, comme nous l’avons démontré dans le débat avec Monsieur Giscard d’Estaing, les taux d’inflation ont plutôt été en accélération après sa réforme, ce qui coupe définitivement court à toute tentative de refuser encore de débattre de la question du financement autonome de l’État « pour cause évidente de mécanisme pervers inflationniste ».

   

Citation :

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

   Paris, le 21 Juillet 2009, signé DIDIER MIGAUD


Nous vous adressons la pareille, et espérons que ce débat entre nous contribuera à faire avancer la pratique monétaire de notre nation, pour le bien commun.

 

Nous souhaitons rajouter pour conclure que notre suggestion n’est pas de nationaliser le secteur bancaire mais :

 

1 - de permettre à la banque centrale d’acheter directement les titres de dette de l’État français (ceci aurait pour première conséquence que ces titres seraient ’in fine’ émis sans intérêts).

 

2 - d’interdire aux banques privées d’émettre la monnaie (monnaie de crédit), en réservant ce pouvoir à la seule banque centrale (couverture 100%), tels que le proposent globalement Robertson et Allais, dans une ligne de réflexion inaugurée par Irving Fisher, l’Ecole de Chicago, Milton Friedman, et sous la forme un peu différente du « Narrow banking », par James Tobin.

 

P.S. : Lire : http://monnaie.wikispaces.com/Proposition+globale )

  

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 10-10-2009 à 14:50:47
mood
Publicité
Posté le 10-10-2009 à 13:10:08  profilanswer
 

n°20195382
Impacilla ​Carpisung
Posté le 15-10-2009 à 12:30:28  profilanswer
 

Très intéressant, ça. :jap:
Du coup j'ai rejoint le groupe FB mentionné, il y a de quoi lire là bas aussi.
Et ça fait froid dans le dos... :sweat:

n°20314926
Wirmish
¡sıɹdɹns zǝɹǝs snoʌ
Posté le 25-10-2009 à 01:57:38  profilanswer
 

Il était une fois...
 
Un mec du gouvernement gère une somme assez importante.
Un des projets qu'il dirige nécessite un bateau, un équipage, etc.
Son supérieur lui "demande" de louer le bateau chez une compagnie X qu'il connait bien.
La compagnie s'occupe aussi de fournir l'équipage, le diesel, ainsi que l'entretient du bateau.
 
Coût annuel: 3,7 millions
 
Le mec, dans ses temps libres, décide de voir s'il pourrait faire mieux.
Il passe quelques appels, fait chauffer sa calculatrice, et il tombe sur le cul.
Il tombe sur le cul car il découvre qu'il peut économiser 84 millions sur 30 ans, soit la durée de vie prévue du bateau.
 
Le mec rencontre son supérieur, et tout souriant, il lui expose son projet... et il se fait remettre à sa place.
Il se fait bientôt "surveiller" par certains "camarades", c-à-d que ses décisions sont systématiquement transmises au supérieur.
L'année suivante le projet passe aux mains d'un autre fonctionnaire.
 
 
Dites-vous que cette petite "histoire", bien qu'elle se déroule au Québec, se répète des milliers de fois, partout, dans tous les gouvernements, de tous les pays.
 
Des milliards vont remplir les poches d'amis du parti, et ceux-ci offrent ensuite de petites enveloppes brunes, bien épaisses, à leurs "partenaires" de golf.
 
 
À Montréal, sur un projet de 3,1 milliard de $, présentement mis sur la glace, il a été calculé que près de la moitié de ce montant se retrouverait dans les poches de la mafia montréalaise. Autrement dit, si le gouvernement s'occupait lui-même du projet, au lieu de s'en remettre au secteur privé, ça ne coûterait que 1,6 milliard de dollars aux contribuables.
 
 
Ce qui coûte le plus cher à l'État, c'est la corruption.
Éradiquez la corruption et vous verrez que l'argent ne manquera pas.
Le problème c'est que la corruption est là pour rester, quoi qu'on fasse.

n°20318924
Lekrest
Straight ahead
Posté le 25-10-2009 à 15:00:37  profilanswer
 

Wirmish a écrit :

[...]
 
Dites-vous que cette petite "histoire", bien qu'elle se déroule au Québec, se répète des milliers de fois, partout, dans tous les gouvernements, de tous les pays.
 
Des milliards vont remplir les poches d'amis du parti, et ceux-ci offrent ensuite de petites enveloppes brunes, bien épaisses, à leurs "partenaires" de golf.
 
 
À Montréal, sur un projet de 3,1 milliard de $, présentement mis sur la glace, il a été calculé que près de la moitié de ce montant se retrouverait dans les poches de la mafia montréalaise. Autrement dit, si le gouvernement s'occupait lui-même du projet, au lieu de s'en remettre au secteur privé, ça ne coûterait que 1,6 milliard de dollars aux contribuables.
 
 
Ce qui coûte le plus cher à l'État, c'est la corruption.
Éradiquez la corruption et vous verrez que l'argent ne manquera pas.
Le problème c'est que la corruption est là pour rester, quoi qu'on fasse.


 
 
C'est intéressant.
Mais il est erroné de penser qu'il n'y a pas de solutions : en France, l'existence de corps d'ingéniérie publique a longtemps permis à l'Etat de construire des infrastructures à leur véritable coût.
Malheureusement, aujourd'hui, le gouvernement supprime progressivement ces corps.
Bien entendu, leurs missions sont toujours necessaires, mais elles seront désormais accomplies par des oligopoles privées qui factureront au contribuable ces services comme ils savent si bien le faire !
Et je ne parle même pas des partenariats public privé (PPP) si souvent épinglés par la Cour des Comptes.

n°20319100
Wirmish
¡sıɹdɹns zǝɹǝs snoʌ
Posté le 25-10-2009 à 15:20:38  profilanswer
 

Lekrest a écrit :

Malheureusement, aujourd'hui, le gouvernement supprime progressivement ces corps.


Pourquoi le gouvernement supprime quelque chose qui fonctionne bien et qui fait économiser de l'argent aux contribuables ?
 
La seule réponse c'est que les élus sont poussés à le faire par la "mafia" en échange d'un gros paquet de fric.
 
Les élus ne sont au pouvoir que pour peu de temps... alors on s'engraisse le plus rapidement possible.
Ce qui compte c'est que les élus s'enrichissent, même si pour cela ils doivent appauvrir le reste de la population.
 
Aucun ministre ne pense au bien-être des autres.
"Me, myself, and I"
 
Un politicien c'est qqn qui ment, qui s'emplit les poches, et qui pisse sur le dos des gens.
Et que font les gens pour changer les choses ?
Les gens, ils vont voter pour la prochaine personne qui leur pissera dessus.
Ils élisent le politicien qui ment le plus, qui promet le plus de jolies choses, même s'ils savent que c'est totalement irréalisable.
 
Au fond le vrai problème c'est que les gens s'en foutent.
Ils voient une élection comme une émission de télé réalité.
Ils votent pour celui qui a le plus beau sourire, ou qui les fait rire.
Finalement les gens ont ce qu'ils méritent.
 
La télévision, les pubs, et le système d'éducation ont finalement réussi à "éduquer" le public selon les directives des "Hauts-Placés".
Le lavage de cerveau à grande échelle est un franc succès.
Les gens ont perdu les valeurs de groupe, l'ouverture aux autres, la conscience et l'engagement social.
L'individualisme, le "cocooning", le replis vers soi-même, tels sont les valeurs véhiculées par l'Élite, dans le but de mieux nous contrôler.
 
 
"La face sombre de l'individualisme tient à un repliement sur soi qui aplatit nos vies, qui en appauvrit le sens et nous éloigne du souci des autres et de la société." - Charles Taylor, philosophe.
 
 
La population est semblable à un troupeau de moutons décérébrés qui marchent lentement vers l'abbatoir.
Et ceux qui ont encore un cerveau sont entraînés par le troupeau, incapable de se frayer un chemin vers la liberté.
 
Désolé d'écrire ça, mais c'est la triste et immuable réalité.


Message édité par Wirmish le 25-10-2009 à 15:37:06
n°20341033
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 27-10-2009 à 11:34:32  profilanswer
 

Je suis atterré par ce que je lis ici.
 
Je connais de nombreux élus, conseillers municipaux, adjoints, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux. La très grande majorité passe des dizaines heures par semaine pour traiter les problèmes de leurs concitoyens, bénévolement pour la plupart. Pire même, ils se déplacent beaucoup pour aller participer à des réunions, des forums, le tout sur leurs propres moyens.
 
La politique est une des plus nobles  activités. Il est fort dommage que certains ici se fixent sur les quelques politiciens nationaux qui sont complètement déconnectés de la réalité. A noter tout de même que ces politiciens nationaux sont régulièrement élus localement, ils en tirent une certaine légitimité. Après tout, on a les élus que l’on mérite. Dans ma région, nous avons élu un député « vert » qui a passé 17 ans au comité de direction de la LCR. A-t-il été élu pour ses idées ou pour la belle étiquette à la mode qu’il portait. Quant la majorité s’abstient alors qu’il y a des candidats issus de la société civile, qui ne cumulent pas et qui ont les pieds sur terre, elle légitime les attitudes partisanes et le cumul des autres.
 
Je connais mêmes plusieurs députés européens, pour la plupart, c’est un vrai sacerdoce, ils ne connaissent pas les 35 heures et leur familles ne les voient pas beaucoup. Malheureusement, il se trouve que lors des dernières élections, bien peu d’entre eux ont été jugé sur leur bilan, sur leur activité mais plutôt sur une étiquette politique à la mode ou pas.
 
On parle de plus de 500 000 élus en France, en oubliant régulièrement que 90% de ceux-ci sont totalement bénévoles et ne coutent rien à la société, bien au contraire ils apportent beaucoup pour leur travail et leurs compétences.
 
On tombe progressivement dans un poujadisme stupide, qui stigmatise les élus plutôt que les gouvernants (non, un ministre n’est pas un élu !) et les lobbies qui cherchent à préserver leur près carré : syndicats de salariés et syndicats patronaux.
 
Que ceux qui se plaignent de leurs élus prennent un peu de temps pour aider leurs concitoyens plutôt que de suivre bêtement la pensée unique distillée par les JT de TF1 et de F2.

n°20357714
mixoumix
Pire pseudo ever
Posté le 28-10-2009 à 17:50:28  profilanswer
 

+1
 
Merci starone pour ce recadrage, certes un peu angélique, mais bien plus vrai que le "tous pourris" que l'on entend partout.
 
Je n'exclue pas un jour de me tourner vers la politique au niveau local, mais je sais que si je le fais ce ne sera certainement pas par appât du gain ou de l'oisiveté.

n°20357940
power600
Toujours grognon
Posté le 28-10-2009 à 18:07:28  profilanswer
 

+1 aussi mais le fait est que les brebis galeuses qui ont sapé l'image de la classe politiques, sont toujours là. On aimerait assez voir le politiques foutre de l'ordre dans leurs rangs.


---------------
Tiens? Y a une signature, là.
n°20359237
korrigan73
Membré
Posté le 28-10-2009 à 20:05:31  profilanswer
 

mixoumix a écrit :

+1
 
Merci starone pour ce recadrage, certes un peu angélique, mais bien plus vrai que le "tous pourris" que l'on entend partout.
 
Je n'exclue pas un jour de me tourner vers la politique au niveau local, mais je sais que si je le fais ce ne sera certainement pas par appât du gain ou de l'oisiveté.


Mouais...
C'est tout de meme tres angelique.
Le jour ou un elu te demandera du fric comme ca m'est arrive tu reverra tes positions...
Et meme dans. Les petites communes ca se voit, a moindre echelle forcement mais quand ils demandent des services pour permettre a des boites d'avoir des contrats, qu'ils font bosser les copains ou autre ca force a reflechir.
A ce propos y'a une stat sympa c'est celle de la disparition d'oeuvre d'art lors des fins de mandats. C'est juste ahurissant de savoir ce que nos elites peuvent voler au patrimoine national...


---------------
El predicator du topic foot
n°20365628
mixoumix
Pire pseudo ever
Posté le 29-10-2009 à 11:54:09  profilanswer
 

korrigan73 a écrit :

Mouais...
C'est tout de meme tres angelique.
Le jour ou un elu te demandera du fric comme ca m'est arrive tu reverra tes positions...
Et meme dans. Les petites communes ca se voit, a moindre echelle forcement mais quand ils demandent des services pour permettre a des boites d'avoir des contrats, qu'ils font bosser les copains ou autre ca force a reflechir.
A ce propos y'a une stat sympa c'est celle de la disparition d'oeuvre d'art lors des fins de mandats. C'est juste ahurissant de savoir ce que nos elites peuvent voler au patrimoine national...


T'inquiète j'ai des exemples sous le coude, je ne me fais aucune illusion. Ça ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour les élus, généralement de petites collectivités. Après il est vrai que la magouille est fréquente, c'est pourquoi je suis pour un contrôle bien plus rigoureux des activités des élus, tout en augmentant leurs indemnités qui elles ne sont pas volées. Et pour ce qui est des magouilles avec les entreprises, la suppression de la taxe professionnelle va à mon avis faire exploser la pratique.

n°20366649
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 29-10-2009 à 13:38:52  profilanswer
 

power600 a écrit :

+1 aussi mais le fait est que les brebis galeuses qui ont sapé l'image de la classe politiques, sont toujours là. On aimerait assez voir le politiques foutre de l'ordre dans leurs rangs.


 
Ce qui est génant c'est surtout que certains sont toujours élus alors que leurs magouilles sont connues. Alors, si le citoyen ne choisi pas le plus vertueux (il choisi souvent le moins d'ailleurs), quelle force va pousser les malhonnetes à changer?

n°20367538
mixoumix
Pire pseudo ever
Posté le 29-10-2009 à 14:50:15  profilanswer
 

starone a écrit :

Ce qui est génant c'est surtout que certains sont toujours élus alors que leurs magouilles sont connues. Alors, si le citoyen ne choisi pas le plus vertueux (il choisi souvent le moins d'ailleurs), quelle force va pousser les malhonnetes à changer?


Pas trop d'accord. Dans des régions plutôt électoralement partagées la sanction électorale est réelle.
Après la question se pose plus pour les régions acquises à un parti (PS, UMP, voire PC, ...). Dans celles-là, en effet, comme à Levallois on peut être élu tout en étant un repris de justice, ou même le protégé d'un délinquant (cf. Corbeil), c'est un problème.

n°20614724
xvince1
Ma question préférée
Posté le 19-11-2009 à 18:04:01  profilanswer
 

Je sais pas si vous regardez la série des Tudors (sur Henri VIII) mais J'ai compris un truc en la regardant avec le personnage de woolsey (le cardinal ultra corrompu). En fait ce gros con bouffait à tous les rateliers pour s'enrichir personellement jusqu'à son renversement, mais les types qu'on à mis à sa place, très vertueux (en tout cas + que lui) ont foutu les finances de l'état limite en banqueroute... La politique...


---------------
Sur une trois voies, les relous qui squattent la voie du milieu sans doubler personne méritent d'être ébouillantés au napalm radioactif...
n°20636206
korrigan73
Membré
Posté le 22-11-2009 à 00:37:43  profilanswer
 

xvince1 a écrit :

Je sais pas si vous regardez la série des Tudors (sur Henri VIII) mais J'ai compris un truc en la regardant avec le personnage de woolsey (le cardinal ultra corrompu). En fait ce gros con bouffait à tous les rateliers pour s'enrichir personellement jusqu'à son renversement, mais les types qu'on à mis à sa place, très vertueux (en tout cas + que lui) ont foutu les finances de l'état limite en banqueroute... La politique...


Je suis sur qu'il n'y a pas que des malhonnetes qui soient bon en economie.
J'ai vu la serie aussi, wolsey est un batard mais ceux qui arrivent ensuite sont surtout des faignasses...
Si les repris de justice sont souvent reelu en france c'est qu'il y a un manque de renouvellement de la classe politique


---------------
El predicator du topic foot
n°20662081
pompono
بسم الله الرحمن الرحيم
Posté le 24-11-2009 à 15:33:42  profilanswer
 

Artus_is_back a écrit :


Parce que le Castrisme, ça n'a rien à voir avec le communisme peut-être ? La quasi totalité de la population fonctionnarisée, payée 10 ou 15 dollars par mois, l'interdiction de la libre entreprise, du libre emploi, ça n'a rien à voir avec le communisme ? Devoir demander (et payer fort cher, au passage) l'autorisation pour vendre sa voiture, c'est du castrisme, et c'est surtout la répugnance communiste de voir les individus juger eux-mêmes de ceux dont ils ont besoin. C'est le Parti qui décide tout. Quel parti ? Le parti communiste.
 
Quant à l'embargo, il ne touche pas le sanitaire, ni les matériels de communication, ni l'alimentaire. Et heureusement pour Cuba que les USA sont là pour leur vendre des aliments. Parce que payer les paysans 10 dollars du mois, ça a tôt fait de les détourner des champs. Seule 30% de la SAU de Cuba est toujours exploitée. Alors que Cuba était autrefois auto-suffisant pour l'alimentaire. Et aujourd'hui, le premier partenaire commercial de Cuba, c'est qui ? Les USA.
 
Faudrait penser à aller voir un peu à Cuba comment ça se passe, des fois.


 
Cuba n'a jamais été auto-suffisant d'un point de vue alimentaire, même dans les années 20 ils importaient leur nourriture quand la mono-culture sucrière à ruiné les sols.


---------------
"Un pauvre n’a faim qu’à cause du superflu qui fait la jouissance d’un riche » Imam Ali
n°20796319
Profil sup​primé
Posté le 06-12-2009 à 18:06:55  answer
 

Artus_is_back a écrit :


 La quasi totalité de la population fonctionnarisée, payée 10 ou 15 dollars par mois,


 
Faux.
Par contre, c'est vrai qu'elle est peu payée. Mais c'est à tempérer avec d'autres données. Et le niveau de vie Cubain ne doit pas être comparé à celui de grands pays riches mais plutôt à certains pays d'Amérique centrale.
Le système social est très développé. Ecole gratuite, y compris l'université. Protection sociale gratuite. Accès à la santé entièrement gratuit. Accès aux loisirs gratuits. Accès aux sports gratuits. Pas de flambée immobilière et donc d'extorsion des salaires des non possédants par des rentiers. Au final, il suffit d'avoir été à Cuba et de comparer le niveau de protection avec d'autres îles de la Caraïbe par exemple pour tempérer sensiblement ton discours...
 
Je t'invite à lire ceci, c'est l'interview d'un syndicaliste cubain:
 
http://jacques.tourtaux.over-blog. [...] 12625.html
 
 
 
 

Artus_is_back a écrit :


l'interdiction de la libre entreprise,  


 
En partie faux.
Tiens, je te copie colle l'extrait d'un mp que j'avais envoyé à Bora²
 

Citation :

Marrant ça. Il faut savoir que Cuba est totalement encerclé par à la fois les ondes ultra droite de Floride qui véhiculent une idéologie pro américaine, et à la fois par la "puissance" de création télévisuelle de quelques grands pays comme le Brésil et compagnie et qui innondent par conséquent l'île de "telenovelas", équivalent de soap opera bas de gamme chez nous, mais qui rencontrent un succès phénoménal là bas. Il fallait voir la puissance du truc le soir en début de soirée, les rues quasi désertes pour assister à la grand messe (enfin, pour ceux qui avaient une télé, ce qui est tout de même rare, mais on s'invite). Un succès tel, en tout cas concernant une série donnée, que cela changea littéralement l'offre touristique sur l'île au milieu des années 90: Un de ces photonovelas mettait en scène une famille et surtout une héroïne, très indépendante, et qui accédait à son autonomie après avoir créé son petit restaurant privé. Le pouvoir d'identification fut tel que le gouvernement cubain commenca à s'y intéresser sérieusement et vit là un moyen de redistribuer au plus près de la population la manne touristique. Ainsi les petits restaurants à domiciles furent légalisés, dans la mesure où ils ne dépassaient pas un nombre donné de couverts. Leur nom ? "Les Paladores", tirés directement du nom de... la série sud américaine.


 

Artus_is_back a écrit :


Et aujourd'hui, le premier partenaire commercial de Cuba, c'est qui ? Les USA.


 
Faux, c'est l'Europe.

Citation :

L’Union européenne est le premier partenaire commercial de La Havane (22 % des échanges commerciaux cubains, 1er rang pour les importations cubaines, 2ème rang pour les exportations)


http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/p [...] index.html
 

Artus_is_back a écrit :


Faudrait penser à aller voir un peu à Cuba comment ça se passe, des fois.


 
lol


Message édité par Profil supprimé le 06-12-2009 à 18:09:25
n°20796453
Betcour
Building better worlds
Posté le 06-12-2009 à 18:21:33  profilanswer
 

Et pourtant ils sont nombreux à risquer leur vie sur des radeaux de fortune en quittant le "paradis" cubain pour rejoindre l'enfer ultra-libéral-néo-impérialiste américain. On leur file l'éducation et la santé gratuitement pourtant;.. quelle bande d'ingrats ! [:ocube]


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20806626
dante2002
HEUUU NOOOOOOOOON
Posté le 07-12-2009 à 15:19:20  profilanswer
 

Betcour a écrit :

Et pourtant ils sont nombreux à risquer leur vie sur des radeaux de fortune en quittant le "paradis" cubain pour rejoindre l'enfer ultra-libéral-néo-impérialiste américain. On leur file l'éducation et la santé gratuitement pourtant;.. quelle bande d'ingrats ! [:ocube]


 
Non, mais c'est le principe même du succès du libéralisme.
 
On vend aux gents le rêve de devenir riche, parce que "c'est possible".
 
Le fait que ça n'arrive à personne finalement n'est qu'accessoire :o


---------------
Parce que le vote pour Emmanuel Macron n'est pas un vote de conviction mais une nécessité démocratique
n°20806673
korrigan73
Membré
Posté le 07-12-2009 à 15:22:44  profilanswer
 

Mouais il n'empeche qu'entre la havane et miami je prends miami.
Tout n'est pas abominable biensur a cuba mais ca reste une dictature...


---------------
El predicator du topic foot
n°20806918
Betcour
Building better worlds
Posté le 07-12-2009 à 15:39:46  profilanswer
 

dante2002 a écrit :

Non, mais c'est le principe même du succès du libéralisme.
 
On vend aux gents le rêve de devenir riche, parce que "c'est possible".


D'ailleurs une fois qu'ils ont vu la réalité de l'infââaaame libéralisme américain, les cubains qui sont partis, désespérés de s'être fait avoir, reviennent ventre à terre vivre à Cuba.  [:opengeol]


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°20813388
Profil sup​primé
Posté le 08-12-2009 à 02:36:02  answer
 

korrigan73 a écrit :

Mouais il n'empeche qu'entre la havane et miami je prends miami.
Tout n'est pas abominable biensur a cuba mais ca reste une dictature...


 
Bah c'est assez pauvre, même si j'ai vu largement pire ailleurs. C'est une dictature, oui. J'ai été content de m'en casser, de la même manière que j'aurais été content de me casser de Miami au bout de quelques semaines, pour d'autres raisons. Par contre, nul ne peut dire ce qu'aurait pu offrir cette île en terme de développement si elle n'avait pas eu à subir cet embargo. C'est je pense cela la vraie question.


Message édité par Profil supprimé le 09-12-2009 à 17:00:38
n°20830076
j45porte
Posté le 09-12-2009 à 14:04:12  profilanswer
 


 
ce que tu dis est interessant mais
- il y a 30 a ou on a commencé à s'endetter de façon plus importante, on avait le choix de ne pas le faire.
a l'epoque (début des années 80) on pouvait dire on ne va pas s'endetter ou peut et faire avec ce qu'on a... ça n'a pas etait fait.
et là c'etait un choix purement politique.
- il y a d'autres pays qui payent des interets comme nous (car tout le monde payent des interets quand ils s'endettent) et pourtant ils n'ont pas de déficit budgétaire.. ce qui poruve bien qu'il n'y pas que les interets il y a aussi la façon de gérer le pays
- les usa de l'ére Clinton étaient endettés et pourtant avaient des excédents budgétaires
- pays du nord de l'europe en excédent budgétaire
- tu dis que la france paye des interets a des bqs privées ok, mais l'autre solution pour résorber la dette tout le monde la connait c'est l'inflation, veut-on revenir aux années 70/80 ou on avait une inflation à deux chiffres ..? pour avoir de l'inflation c'est pas difficiel l'Etat faitjouer la planche à billets, .. plein de pays ont ainsi dévalué une partie de leur dettes . Seulement voila on ne peut plus faire ça : l'euro n'est pas géré par la France... dommage ... et la seule et unique raison d'être de la BCE c'est la lutte contre l'infaltion...
- Aujourd'hui on ne peut pas dire : le sytème actuel ne nous convient plus, on sort du système... quoique .. je ne sais pas... que se passerait-il si la France disait on ne peut plus rembourser les interets on arrete ...?  
 --> on ne pourrait plus emprunter ...
 --> forte dévaluation de l'euro, donc hausse des biens importés donc du petrole
 --> inflation..
de toutes façons je pense que ça arrivera un jour ou l'autre car arrivera un moment ou on ne pourra plus payer.
 
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par j45porte le 09-12-2009 à 14:04:49
n°20830400
j45porte
Posté le 09-12-2009 à 14:27:37  profilanswer
 

starone a écrit :

Je suis atterré par ce que je lis ici.
 
Je connais de nombreux élus, conseillers municipaux, adjoints, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux. La très grande majorité passe des dizaines heures par semaine pour traiter les problèmes de leurs concitoyens, bénévolement pour la plupart. Pire même, ils se déplacent beaucoup pour aller participer à des réunions, des forums, le tout sur leurs propres moyens.
 
La politique est une des plus nobles  activités. Il est fort dommage que certains ici se fixent sur les quelques politiciens nationaux qui sont complètement déconnectés de la réalité. A noter tout de même que ces politiciens nationaux sont régulièrement élus localement, ils en tirent une certaine légitimité. Après tout, on a les élus que l’on mérite. Dans ma région, nous avons élu un député « vert » qui a passé 17 ans au comité de direction de la LCR. A-t-il été élu pour ses idées ou pour la belle étiquette à la mode qu’il portait. Quant la majorité s’abstient alors qu’il y a des candidats issus de la société civile, qui ne cumulent pas et qui ont les pieds sur terre, elle légitime les attitudes partisanes et le cumul des autres.
 
Je connais mêmes plusieurs députés européens, pour la plupart, c’est un vrai sacerdoce, ils ne connaissent pas les 35 heures et leur familles ne les voient pas beaucoup. Malheureusement, il se trouve que lors des dernières élections, bien peu d’entre eux ont été jugé sur leur bilan, sur leur activité mais plutôt sur une étiquette politique à la mode ou pas.
 
On parle de plus de 500 000 élus en France, en oubliant régulièrement que 90% de ceux-ci sont totalement bénévoles et ne coutent rien à la société, bien au contraire ils apportent beaucoup pour leur travail et leurs compétences.
 
On tombe progressivement dans un poujadisme stupide, qui stigmatise les élus plutôt que les gouvernants (non, un ministre n’est pas un élu !) et les lobbies qui cherchent à préserver leur près carré : syndicats de salariés et syndicats patronaux.
 
Que ceux qui se plaignent de leurs élus prennent un peu de temps pour aider leurs concitoyens plutôt que de suivre bêtement la pensée unique distillée par les JT de TF1 et de F2.


 
 
 :lol:  :lol:  :lol:  
vite faisons un telethon pour nos pov' élus messieurs dames    :D  
ils sont tous bénévoles se dévouent corps et ames pour le pays donnent sans compter... bref ce sont des héros.
et surtout ils sont compétents    :lol:  
par exemple ceux qui ont voté la loi hadopi savaient parfaitement ce que peer to peer voulaient dire ...
autre exemple : avant kouchner (douste blasi je crois) il connaissait tellement bien ses dossiers qu'on l'appelait le ministre dont les affaires lui sont etrangeres...
mais tu as raison sur un point : on a les elus qu'on mérite...  :o  

n°20830429
super_pour​ri
חירות, שוויון, אחוה
Posté le 09-12-2009 à 14:30:08  profilanswer
 

combien d'élus en France au total ?
 
et combien de députés et de ministres (ces derniers n'étant pas "élus" ) ?


---------------
#JeSuisNicolasSarkozy ; "Super poupou est un démissionnaire civilisationnel" Innolis_Jevede ; Mes votes --> 2002 : Chirac/Chirac ; 2007 : Sarkozy/Sarkozy; 2012 : Sarkozy/Sarkozy; 2017 : Macron/Macron; 2022 : Macron/Macron
n°20833212
Profil sup​primé
Posté le 09-12-2009 à 18:29:54  answer
 

Pour revenir au sujet : comment économiser de l'argent de la part de l'Etat et des collectivités locales ? Par exemple, en arrêtant  de financer l'enseignement privé, en cessant d'accorder à la louche subventions, exonérations et autres aides à l'emploi à certaines entreprises, en donnant un pouvoir judiciaire à la Cour des Comptes (et aux cours des comptes régionales) pour qu'elle sanctionne durement les dérives et les abus.


Message édité par Profil supprimé le 09-12-2009 à 18:30:10
n°21049830
Profil sup​primé
Posté le 31-12-2009 à 01:33:28  answer
 

j45porte a écrit :

 

ce que tu dis est interessant mais
- il y a 30 a ou on a commencé à s'endetter de façon plus importante, on avait le choix de ne pas le faire.
a l'epoque (début des années 80) on pouvait dire on ne va pas s'endetter ou peut et faire avec ce qu'on a... ça n'a pas etait fait.
et là c'etait un choix purement politique.
- il y a d'autres pays qui payent des interets comme nous (car tout le monde payent des interets quand ils s'endettent) et pourtant ils n'ont pas de déficit budgétaire.. ce qui poruve bien qu'il n'y pas que les interets il y a aussi la façon de gérer le pays
- les usa de l'ére Clinton étaient endettés et pourtant avaient des excédents budgétaires
- pays du nord de l'europe en excédent budgétaire
- tu dis que la france paye des interets a des bqs privées ok, mais l'autre solution pour résorber la dette tout le monde la connait c'est l'inflation, veut-on revenir aux années 70/80 ou on avait une inflation à deux chiffres ..? pour avoir de l'inflation c'est pas difficiel l'Etat faitjouer la planche à billets, .. plein de pays ont ainsi dévalué une partie de leur dettes . Seulement voila on ne peut plus faire ça : l'euro n'est pas géré par la France... dommage ... et la seule et unique raison d'être de la BCE c'est la lutte contre l'infaltion...
- Aujourd'hui on ne peut pas dire : le sytème actuel ne nous convient plus, on sort du système... quoique .. je ne sais pas... que se passerait-il si la France disait on ne peut plus rembourser les interets on arrete ...?
 --> on ne pourrait plus emprunter ...
 --> forte dévaluation de l'euro, donc hausse des biens importés donc du petrole
 --> inflation..
de toutes façons je pense que ça arrivera un jour ou l'autre car arrivera un moment ou on ne pourra plus payer.

 

Je suis curieux que tu me cite les pays qui empruntent, payent des intérêts et qui n'ont pas déficits  :D

 

Et vient pas me  parler des cas spéciaux des pays aux pétrodollars qui ont pu effacer leurs ardoises, comme l'Algerie grace a la rente pétrolière, ou des cas comme la Suisse qui eux vivent des interets.

 

Faut bien comprendre que ce système d'intérêt, n'est au final que du VOL , surtout quand c'est l'état le dindon. Il n'y pas si longtemps l'usure était interdit.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 31-12-2009 à 01:36:07
n°21051154
Betcour
Building better worlds
Posté le 31-12-2009 à 09:17:32  profilanswer
 


Rien n'interdit à un pays d'emprunter certaines années mais d'avoir un budget en équilibre ou excédentaire d'autres années. C'est même comme ça qu'un pays bien géré devrait fonctionner.
 
Le Canada a par exemple massivement réduit sa dette depuis 1995. De même un certains nombre de pays européens ont habituellement des budgets en surplus
 

Citation :

Faut bien comprendre que ce système d'intérêt, n'est au final que du VOL , surtout quand c'est l'état le dindon.


Je suppose que tu n'as pas d'objection à prêter tes économies sans toucher le moindre intérêts :mouais:
 

Citation :

Il n'y pas si longtemps l'usure était interdit.


Elle l'est toujours.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°21051474
Profil sup​primé
Posté le 31-12-2009 à 10:13:30  answer
 

Betcour a écrit :


Rien n'interdit à un pays d'emprunter certaines années mais d'avoir un budget en équilibre ou excédentaire d'autres années. C'est même comme ça qu'un pays bien géré devrait fonctionner.

 

Le Canada a par exemple massivement réduit sa dette depuis 1995. De même un certains nombre de pays européens ont habituellement des budgets en surplus

 
Citation :

Faut bien comprendre que ce système d'intérêt, n'est au final que du VOL , surtout quand c'est l'état le dindon.


Je suppose que tu n'as pas d'objection à prêter tes économies sans toucher le moindre intérêts :mouais:

 
Citation :

Il n'y pas si longtemps l'usure était interdit.


Elle l'est toujours.

 

le taux d'usure en France etait de  21.32% TEG  au premier Janvier 2009  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 31-12-2009 à 18:19:59
n°21051783
Betcour
Building better worlds
Posté le 31-12-2009 à 10:51:04  profilanswer
 


Si tu sais que l'usure est interdite pourquoi tu dis le contraire ?


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°21056753
Profil sup​primé
Posté le 31-12-2009 à 18:25:41  answer
 

Betcour a écrit :


Si tu sais que l'usure est interdite pourquoi tu dis le contraire ?


 
de quoi tu parles, tu sais lire  :heink:  :heink:  :heink:  
 
Tu me dis que l'usure est interdit en France, je te réponds que non.  :o  
 
 
 
 
 

n°21056778
Betcour
Building better worlds
Posté le 31-12-2009 à 18:28:27  profilanswer
 


Tu connais le taux de l'usure.
C'est justement le taux à partir duquel un prêt est usurier et donc interdit.
Si l'usure était légale y'aurais pas de taux d'usure...


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°21056903
Profil sup​primé
Posté le 31-12-2009 à 18:40:00  answer
 

Betcour a écrit :


Tu connais le taux de l'usure.
C'est justement le taux à partir duquel un prêt est usurier et donc interdit.
Si l'usure était légale y'aurais pas de taux d'usure...


 
 
Autant pour moi, j'avais pas compris la chose de cette manière  :jap:  

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