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Auteur Sujet :

Rercherche et Universités : les réformes

n°18441780
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 11-05-2009 à 14:39:40  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
Sauf exception, la reconduction d'une bourse est cautionnée à un non redoublement (ou une limite de redoublement).
 
De même pour l'obtention de la licence, où tu as un nombre d'années maximales possibles pour avoir ton diplome.

mood
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Posté le 11-05-2009 à 14:39:40  profilanswer
 

n°18441813
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:42:01  answer
 

Ah ça, le système d'orientation est plus pourrave que jamais. De mon temps on envoyait les cancres en BEP et CAP car le bac était encore quelque chose de dur et d'inaccessible pour le quidam lambda, malgré une décrépitude certaine de l'institution.  
 
Maintenant quand je vois ce qui arrive en fac, c'est à tomber à la renverse. Des mecs à moitié analphabètes qui entravent queue dalle, ne savent pas écrire, sont cons comme des huitres ... Le bac est de nos jours à la portée du premier gogol venu. De ce fait, on oriente plus les cancres vers les BEP et CAP "honteux" (belle connerie ça aussi) on les oriente vers la fac ou les mecs vont moisir deux / trois ans avant de se réorienter vers du DUT pro voir BTS à la con.  
 
On a fait que déporter le problème de quelque années. Parait il que maintenant, les filières pros de l'artisanat réattirent des gens motivés grâce à des formations plus attrayantes et pas des uniquement des cours de remise à niveau pour des demeurés qui se retrouvent là dedans sans trop savoir pourquoi.

n°18441868
Yagmoth
Fanboy
Posté le 11-05-2009 à 14:46:11  profilanswer
 


 
C'est surtout que le bac consiste beaucoup trop à faire des exos types où le degré de réflexion avoisine le zéro. Quand je vois à quel point on fait des efforts pour susciter la curiosité intellectuelle des élèves de primaire pour ensuite faire de la transmission de savoir bête et méchante par la suite...


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°18441879
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:46:45  answer
 

Ernestor a écrit :


Sauf exception, la reconduction d'une bourse est cautionnée à un non redoublement (ou une limite de redoublement).
 
De même pour l'obtention de la licence, où tu as un nombre d'années maximales possibles pour avoir ton diplome.


J'ai des exemple dans mon entourage ou ça a pas dut marcher cette "condition".. :o...je pense que la "suspension" n'est pas assez...dans certain pays un élève jugé défaillant doit rembourser les bourses qu'on lui a verser ..je trouve ça pas mal!  :jap:  
Parceque bon j'en connais un qui s'est arrangé pour avoir la full bourse total+alloc logement pour vivre un ans tranquille avec 500e par mois et ne pas aller aux exams...certes il n'a pas plus postuler pour l'année d'après mais il a eu ces 500e/mois pdt un ans...,et quand je vois ma copine qui fait un M2 ,une license et qui a 2job en // parce que pas boursière bas ça fou un peu la gerbe!  :o

n°18441924
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 11-05-2009 à 14:50:06  profilanswer
 


c'est une bonne idée qui mériterait d'etre appliquée.
Genre remboursement si l'eleve ne se présente pas aux épreuves, TD, ou s'il a une moyenne inférieure à 7

n°18441929
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 11-05-2009 à 14:50:54  profilanswer
 


Sur ce point, c'est plus compliqué que ça. Il y a effectivement un grop problème avec les filliéres courtes, principalement l'IUT. Car combien vont en IUT en voulant dès le départ faire une Licence puis un Master ou intégrer une école d'ingé ?  Ces gens là n'ont rien à faire en IUT et du coup ils prennent la place de gens qui eux se seraient vraiment arrêté avec un DUT ou une Licence pro.
 
Ce problème est encore plus accentué par le fait qu'il y a une sélection sur dossier qui se fait en entrée de l'IUT et que donc ce sont ... les meilleurs qui sont pris, soit ceux qui continueront quasiment certainement en études longues.
 
Du coup, on se retrouve en fac avec un tas de types qui n'ont rien à y faire, qui ne sont pas fait pour passer une licence ou un master, mais qui n'ont pas trouvé de places en IUT ou BTS :/

n°18441956
Yagmoth
Fanboy
Posté le 11-05-2009 à 14:53:16  profilanswer
 

ozidivision a écrit :


c'est une bonne idée qui mériterait d'etre appliquée.
Genre remboursement si l'eleve ne se présente pas aux épreuves, TD, ou s'il a une moyenne inférieure à 7


 
On va pas non plus sanctionner un élève pour avoir échoué (surtout en première année). Et pour le reste, ça existe déjà, une connaissance a touché la bourse, s'est arrêtée en cours d'année, n'est pas allée au partiel, du coup elle est sommé de rembourser les montants perçus.
 
Je constate quand même que beaucoup ici ne connaissent pas la fac, ses règles d'attribution des bourses, etc., et vive dans une image d'Epinal alors que la plupart des dispositifs qu'ils appellent de leurs vœux pour éviter d'entretenir des glandeurs existent déjà.


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°18441985
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:55:23  answer
 

Ernestor a écrit :


Sur ce point, c'est plus compliqué que ça. Il y a effectivement un grop problème avec les filliéres courtes, principalement l'IUT. Car combien vont en IUT en voulant dès le départ faire une Licence puis un Master ou intégrer une école d'ingé ?  Ces gens là n'ont rien à faire en IUT et du coup ils prennent la place de gens qui eux se seraient vraiment arrêté avec un DUT ou une Licence pro.
 
Ce problème est encore plus accentué par le fait qu'il y a une sélection sur dossier qui se fait en entrée de l'IUT et que donc ce sont ... les meilleurs qui sont pris, soit ceux qui continueront quasiment certainement en études longues.
 
Du coup, on se retrouve en fac avec un tas de types qui n'ont rien à y faire, qui ne sont pas fait pour passer une licence ou un master, mais qui n'ont pas trouvé de places en IUT ou BTS :/


 
Y a vraiment des mecs, des bons j'entends, qui vont en IUT ou BTS pour intégrer une grande école ou faire une thèse par la suite ? C'est pas très "royal" comme voie ...

n°18441997
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:55:39  answer
 

ozidivision a écrit :


c'est une bonne idée qui mériterait d'etre appliquée.
Genre remboursement si l'eleve ne se présente pas aux épreuves, TD, ou s'il a une moyenne inférieure à 7


J'ai été au Uk et j'avais un pote mexicain.....le gouv lui payait quasiment TOUT pour son année, il avait l'inscription payé plus 11000£ pour "vivre"...en contrepartie si il n'avait pas 60% de moyenne (donc plus que le "pass" qui est a 50%) il devait tout rembourser (27k£ ça lui faisait  :sweat: ) ba je t'assure que ça motive!  :jap:

n°18442006
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 11-05-2009 à 14:56:39  profilanswer
 


je connais des étudiants qui ont intégré des grandes écoles de commerce apres un IUT. (BTS c'est impossible car faut minimum bac+3).
C'est pas une majorité mais ca existe.

mood
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Posté le 11-05-2009 à 14:56:39  profilanswer
 

n°18442010
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:56:49  answer
 

Yagmoth a écrit :


 
On va pas non plus sanctionner un élève pour avoir échoué (surtout en première année). Et pour le reste, ça existe déjà, une connaissance a touché la bourse, s'est arrêtée en cours d'année, n'est pas allée au partiel, du coup elle est sommé de rembourser les montants perçus.
 
Je constate quand même que beaucoup ici ne connaissent pas la fac, ses règles d'attribution des bourses, etc., et vive dans une image d'Epinal alors que la plupart des dispositifs qu'ils appellent de leurs vœux pour éviter d'entretenir des glandeurs existent déjà.


t'as 2000 dérogations possibles tu le sais bien!...mon ex a mis 5ans pour avoir ça L3 et a tjr eu la bourse!! des erasmus qui touchent leurs 1000e pour se la couler douce a l'étranger sans rien glander y'en a pléthore!!

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 14:58:07
n°18442016
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 14:57:17  answer
 

ozidivision a écrit :


je connais des étudiants qui ont intégré des grandes écoles de commerce apres un IUT. (BTS c'est impossible car faut minimum bac+3).
C'est pas une majorité mais ca existe.


Y'a un thésard qui viens d'iut chez nous  :jap:

n°18442026
Yagmoth
Fanboy
Posté le 11-05-2009 à 14:58:03  profilanswer
 


 
Oui parce que le taux d'équipement / encadrement y est meilleur (comparé à la fac jugée bordélique), et qu' "au cas où" ça permet de s'intégrer plus facilement au monde du travail en cas d'arrêt des études.


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°18442042
Yagmoth
Fanboy
Posté le 11-05-2009 à 14:59:15  profilanswer
 

 

Déjà : source ? (concernant les "glandeurs érasmus" )

 

Pour le reste : il n'y a pas vraiment de dérogation, mais tout est effectivement négociable à la fac. Au bon vouloir du président de l'université.
Edit : sauf pour le cas des étudiants salariés effectivement.


Message édité par Yagmoth le 11-05-2009 à 15:00:39

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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°18442067
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 15:01:08  answer
 


 :heink: encore une fois je connais plein de gens (non salarié) qui ont eu des bourses sans rien glander et qui sortaient des excuse du medecin et co..pour la voir reconduite l'année d'après...surtout que dans certaines fac personne vérifie les TD...bref :o..enfin c'était peu être cette fac en particulier


Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 15:01:51
n°18442104
rd350
Posté le 11-05-2009 à 15:03:46  profilanswer
 

 

Dans mon université les bacs ES avec mention sont plus nombreux en 1ère année de DUT GEA qu'en L1 de sc. eco., bon nombre "sautent" l'ex-DEUG et se retrouveront en L3 éco avec l'avantage d'avoir déjà un diplôme en poche.


Message édité par rd350 le 11-05-2009 à 15:04:52
n°18442395
Svenn
Posté le 11-05-2009 à 15:25:51  profilanswer
 


 
Je connais meme quelqu´un qui a fait CAP-->BEP-->Bac Pro-->BTS-->maitrise--->DEA---These--->HDR et qui est actuellement directeur de recherche dans un grand institut en France   :D


Message édité par Svenn le 11-05-2009 à 15:26:13
n°18442458
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 11-05-2009 à 15:31:16  profilanswer
 


Si je prend mon domaine, l'informatique, l'IUT c'est la façon de zapper les cours de maths que t'as en L1 ou L2 :D
 
Du coup, oui, on en récupère beaucoup en L3. Par contre ils ont des lacunes pour tout ce qui concerne des disciplines où une base en math est un plus.

n°18442878
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 16:01:56  answer
 

Yagmoth a écrit :


 
Ravi d'apprendre qu'il y a deux catégories, les "bons" et les "pseudos rebelles" [:ddr555]
 
Si tu ne saisis pas la "valeur ajoutée" pour la société d'avoir des gens qui ont stationné quelques temps à la fac, je ne peux pas faire grand chose, hélas. Je te laisse imaginer le carnage d'une société où l'on apprendrait uniquement un métier à seize ans révolus.


Bah, ça ferait un pays à 93% au lieu de 53%, au final le résultat serait le même, et avec le fric économisé (fermeture des universités etc.) on pourrait acheter plein d'avions.

n°18442939
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 16:06:07  answer
 


Nope, y a plein de dérogations possibles (cursus sportifs etc.). Bref c'est un beau merdier quand on doit gérer les demandes de bourses, limite faudrait un Bac+5 en Crousologie [:calahad] (j'ai bossé 3 ans aux inscriptions en fac de maths/physique/info, ça m'a donné je pense une bonne -et déprimante- idée du profil des jeunes étudiants entre bac et bac+3)
 
Mais 'fectivement les conditions d'attribution des bourses sont, pour la plupart des cas, assez restrictives, et j'ai vu peu d'étudiants se la "couler douce" sur du long terme avec la monnaie du crous (ou à la rigueur, certains l'ont fait un an - bacheliers s'inscrivant en fac "le temps d'attendre" que leur future formation leur soit accessible).
 
Tiens sinon que penser des mecs de prépas qui s'inscrivent en fac (gratos, façon "roue de secours si j'me plante en prépa" ) alors qu'ils n'y foutront jamais les pieds, et que s'ils y foutent les pieds ils seront probablement à la ramasse ? ça a aussi un coût (traitement des dossiers, gestion des filières/effectifs), ce genre de parachute pour privilégiés peu sûrs de leurs capacités...

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 16:11:57
n°18442956
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 16:07:26  answer
 

Ouais y a les cassos aussi [:aloy]

n°18442998
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 16:10:33  answer
 


Je ne contredirai pas sur ce point : c'est toi l'expert  [:zeusy]

n°18443016
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 16:11:59  answer
 


 
C'est celui qui dit qu'il l'est [:nicodonald]

n°18443159
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 11-05-2009 à 16:23:58  profilanswer
 


Là, je te corrige : c'est tout bénéf pour l'université :D
 
Ca fait en effet un tas d'inscriptions fantômes qui rapportent des sous et ne coutent pas grand chose. En effet, il y a pas de cours à assurer pour eux, on a donc bien moins de groupes de TD / TP que nécessaire par rapport au nombre d'inscrits. Donc moins d'heures à faire. Par contre ils paient l'inscription, donc tout bénéf.
 
D'ailleurs, c'est pas pour rien que dans nos charmantes réformes de notre charmant gouvernement, désormais, on calcule les budgets non pas par rapport aux inscrits, mais au nombre d'étudiants qui passent les examens [:petrus75]

n°18443756
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:13:56  answer
 

Ernestor a écrit :


Là, je te corrige : c'est tout bénéf pour l'université :D
 
Ca fait en effet un tas d'inscriptions fantômes qui rapportent des sous et ne coutent pas grand chose. En effet, il y a pas de cours à assurer pour eux, on a donc bien moins de groupes de TD / TP que nécessaire par rapport au nombre d'inscrits. Donc moins d'heures à faire. Par contre ils paient l'inscription, donc tout bénéf.
 
D'ailleurs, c'est pas pour rien que dans nos charmantes réformes de notre charmant gouvernement, désormais, on calcule les budgets non pas par rapport aux inscrits, mais au nombre d'étudiants qui passent les examens [:petrus75]

Yep ils payent les frais de scol (encore heureux), mais sur le principe je trouve ça un peu bizarre/insultant (sans compter le bordel administratif engendré au moment de la rentrée et/ou des exams, on a eu des resp d'options qui venaient tous les jours nous demander avec angoisse quel pourcentage de 'défaillants' on pouvait espérer).
Truc marrant, dans cette pile de dossiers d'inscription des taupins (expédiés via courrier postal par les prépas), un bon 3/4 sont remplis n'importe comment (z'ont pas le temps de venir perdre 30mn à s'inscrire, alors remplir un formulaire de 3 pages destiné à la plèbe, pensez-vous...) : v'là l'3|337. Tu m'étonnes qu'après on retrouve les ptits gars des grand' zecoles sur les forums à dire que la Fac c'est pour les ratés et autres chevelus...

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 17:14:57
n°18443770
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:15:35  answer
 

Citation :


Tiens sinon que penser des mecs de prépas qui s'inscrivent en fac (gratos, façon "roue de secours si j'me plante en prépa" ) alors qu'ils n'y foutront jamais les pieds, et que s'ils y foutent les pieds ils seront probablement à la ramasse ? ça a aussi un coût (traitement des dossiers, gestion des filières/effectifs), ce genre de parachute pour privilégiés peu sûrs de leurs capacités...
Message cité 1 fois


 
 
 
"racisme" anti taupin/écoles de base... :o c'est grotesque ce que tu racontes....

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 17:19:10
n°18443821
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:19:59  answer
 


Ah mais pas racisme, je donne juste une idée de la relation que peuvent avoir les taupins/zécoliers avec l'université : roue de secours, faute de grives on mange des merles. Partant de là, ça me semblerait pas aberrant que cette vocation "solution de rechange" de l'Univ, érigée en système officiel, puisse influer sur la perpétuation plus ou moins consciente d'une rupture entre Univ plébéienne et Zécoles élitistes...

n°18443866
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:24:55  answer
 


[:prozac]
C'est un peu trop compliquer pour toi de comprendre que pour avoir son deug équivalence en prepa c'est mieux de s'inscrire a la fac...ou que comme c'est un environnent dur et pressurant on puisse s'inscrire a la fac pour ne pas perdre un ans "au cas où"....où est le pbm a part de la jalousie/anti élitisme de base ....ils ne prennent la place de personnes? payes la secu comme tout le monde? Et en plus si ils viennent  a la fac c'est souvent des élèves de bon niveau a la base...donc franchement où est le pbm? Quand a l'administration française le jour où ils seront compétent je me soucierais de leurs pbm :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 17:25:34
n°18443922
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:30:02  answer
 


Relis mon message, tu verras en quoi ce genre de système peut être néfaste au niveau sociologique, quoi. Par ailleurs, je vois pas en quoi c'est utile de s'inscrire en fac si c'est juste pour obtenir une "équivalence" - ca ne relève que d'un arrangement "législatif".

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-05-2009 à 17:32:16
n°18444079
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:46:48  answer
 


Non le pbm c'est qu'en france certains sont "anti élitiste" ....ton raisonnement est grotesque ...niveau sociologique c'est vraiment se voiller la face que de croire que c'est a cause de ça que la fac a une mauvaise image....c'est vraiment ridicule..On peu discuter de l'utilité d'avoir 2 système parallèle concurrentiel certes...mais dire que le taupin qui s'inscrit en fac contribue a dénigrer la fac c'est a la limite du troll....

n°18444114
Profil sup​primé
Posté le 11-05-2009 à 17:50:00  answer
 

Décidément t'as du mal avec les logiques non booléennes :/ Tu peux me dire à quel endroit j'ai écrit que c'est "à cause de ça" ? Tu confonds symptôme et étiologie, quoi. :o

n°18444872
zad38
Posté le 11-05-2009 à 19:08:18  profilanswer
 

HotShot, ça te dirait d'être encore plus caricatural envers les taupins et élèves de GE ? T'as introduit un semblant de nuance en disant que seulement les 3/4 remplissaient les dossiers n'importe comment, ça fait désordre  [:petrus75]

n°18450520
Profil sup​primé
Posté le 12-05-2009 à 09:16:37  answer
 

OK, disons 88% alors. [:zaib3k]

n°18450552
alamanda
Posté le 12-05-2009 à 09:23:29  profilanswer
 

Citation :


Le monopole de l'université publique sur la délivrance des titres universitaires est en train de craquer, et la guerre scolaire pourrait se ranimer.
 
C'est la conséquence directe du décret paru au Journal officiel du 19 avril 2009, qui rend applicable l'accord signé le 18 décembre 2008 entre Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, et le Vatican : par cet accord, la France s'engage à reconnaître les diplômes délivrés par "les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieurs dûment habilités par le Saint-Siège". Depuis, le camp laïque fourbit ses armes. Un Collectif pour la promotion de la laïcité, récemment créé, vient de lancer une pétition et prépare un recours devant le Conseil d'Etat.
 
 
L'accord entre la France et le Saint-Siège a deux facettes. Côté pile, il s'inscrit dans le processus de Bologne, qui vise à construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Dans ce cadre, les 46 pays signataires reconnaissent les diplômes délivrés par leurs voisins, ce qui permet aux étudiants de commencer un cursus dans un pays et de le continuer ailleurs. Cette vitrine permet au ministère de l'enseignement supérieur d'assurer que "tout cela n'est que du très classique puisque nous sommes dans le cadre du processus de Bologne de reconnaissance des diplômes".
 
Mais, côté face, les implications de l'accord dépassent la construction de l'Europe des savoirs. Car le Vatican va pouvoir viser des diplômes des instituts catholiques, alors qu'en France l'Etat, par l'intermédiaire de l'université publique, a le monopole de la délivrance des diplômes.
 
Cinq instituts supérieurs d'enseignement catholiques, les "cathos", créés par l'Eglise à la fin du XIXe siècle à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse, proposent des formations en lettres, en économie, ou en mathématiques aux côtés de leurs diplômes de théologie. Au total, 65 000 étudiants y sont inscrits dont la majorité suit un cursus profane, et payant.
 
Les "cathos" n'ont pas le droit de délivrer des diplômes universitaires. Elles passent des conventions avec l'université publique voisine, qui valide les formations et délivre le diplôme en son nom. S'il n'y a pas eu de convention, elles demandent au recteur d'académie d'organiser un jury d'Etat chargé d'évaluer leurs candidats.
 
Le nouveau texte induit que si ces mêmes diplômes, demain, sont visés par le Saint-Siège, ils seront automatiquement reconnus par l'Etat, sans le passage par le label de l'université publique. Ce qui revient à entamer le monopole d'Etat de la délivrance des diplômes universitaires.
 
Les ministères de l'enseignement supérieur et des affaires étrangères ont publié, le 6 janvier, un communiqué commun précisant que "sont visés par cet accord les diplômes canoniques". Restriction que réfute d'emblée Mgr Maurizio Bravi, conseiller de la nonciature à Paris : "Comme une simple lecture de l'accord permet de le constater, il n'est pas indiqué que seuls les diplômes canoniques soient concernés... Cela peut se comprendre, puisque les négociations se sont déroulées dans le cadre du processus de Bologne et que l'accord en question n'a pas vocation à se substituer aux pratiques en vigueur, mais correspond à une volonté de l'exécutif français exprimée le 20 décembre 2007 à Rome."
 
La volonté de l'exécutif n'est pas clairement exprimée, mais, pour les spécialistes interrogés par Le Monde, l'accord s'inscrit dans la droite ligne du discours de Latran du 20 décembre 2007, où Nicolas Sarkozy avait regretté que la République "répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d'enseignement supérieur catholique alors que la convention de Bologne le prévoit". L'Elysée ajoute aujourd'hui que "la France reconnaît déjà les diplômes de toutes matières délivrés par les universités pontificales reconnues ailleurs en Europe par les vertus du processus de Bologne".
 
La discussion a manifestement commencé sur la base des diplômes canoniques, avant d'être élargie aux autres, à la demande de la France, et non du Vatican. L'affaire est très embarrassante pour les cinq instituts eux-mêmes qui jouissent depuis la fin des années 1950 d'une autonomie pour décider du contenu de leurs formations. Le Vatican exerce surtout son droit de contrôle sur les formations ecclésiastiques, afin de s'assurer qu'elles sont en conformité avec la doctrine de l'Eglise. Avec l'extension de son droit de regard aux diplômes profanes, il pourrait être tenté d'élargir son contrôle.
 
L'accord débouchera-t-il sur une reprise en main d'une partie de l'enseignement catholique ? L'avenir le dira lorsque le Vatican aura établi la liste des formations qu'il souhaite viser. "D'un commun accord, les parties sont convenues de se donner du temps et de procéder prudemment et progressivement... Le bureau du Saint-Siège compétent en la matière commence à peine à être constitué et travaillera au cours de la prochaine année universitaire", précise Mgr Bravi.
 
Le président de l'Union des établissements d'enseignement supérieur catholique (UDESCA) et recteur de l'université catholique de Lyon, Michel Quesnel, se refuse à répondre. Fin décembre, au moment de l'accord, il avait marqué sa surprise d'y voir possiblement inclus les diplômes profanes. Le camp laïque est en colère, les instituts catholiques inquiets.


 :pfff: bientot un diplome de medecin mention église catholique.


---------------
M. Steinbrück : "si d'aucuns prétendent voir de la lumière au bout du tunnel, ils devraient envisager la possibilité que cette lumière soit simplement celle des phares du train qui arrive en sens inverse".
n°18450615
Profil sup​primé
Posté le 12-05-2009 à 09:32:35  answer
 

En même temps, c'est juste un retour aux sources [:aloy]

n°18450777
ozidivisio​n
Résistant
Posté le 12-05-2009 à 09:59:03  profilanswer
 

alamanda a écrit :

Citation :


Le monopole de l'université publique sur la délivrance des titres universitaires est en train de craquer, et la guerre scolaire pourrait se ranimer.
 
C'est la conséquence directe du décret paru au Journal officiel du 19 avril 2009, qui rend applicable l'accord signé le 18 décembre 2008 entre Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, et le Vatican : par cet accord, la France s'engage à reconnaître les diplômes délivrés par "les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieurs dûment habilités par le Saint-Siège". Depuis, le camp laïque fourbit ses armes. Un Collectif pour la promotion de la laïcité, récemment créé, vient de lancer une pétition et prépare un recours devant le Conseil d'Etat.
 
 
L'accord entre la France et le Saint-Siège a deux facettes. Côté pile, il s'inscrit dans le processus de Bologne, qui vise à construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010. Dans ce cadre, les 46 pays signataires reconnaissent les diplômes délivrés par leurs voisins, ce qui permet aux étudiants de commencer un cursus dans un pays et de le continuer ailleurs. Cette vitrine permet au ministère de l'enseignement supérieur d'assurer que "tout cela n'est que du très classique puisque nous sommes dans le cadre du processus de Bologne de reconnaissance des diplômes".
 
Mais, côté face, les implications de l'accord dépassent la construction de l'Europe des savoirs. Car le Vatican va pouvoir viser des diplômes des instituts catholiques, alors qu'en France l'Etat, par l'intermédiaire de l'université publique, a le monopole de la délivrance des diplômes.
 
Cinq instituts supérieurs d'enseignement catholiques, les "cathos", créés par l'Eglise à la fin du XIXe siècle à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse, proposent des formations en lettres, en économie, ou en mathématiques aux côtés de leurs diplômes de théologie. Au total, 65 000 étudiants y sont inscrits dont la majorité suit un cursus profane, et payant.
 
Les "cathos" n'ont pas le droit de délivrer des diplômes universitaires. Elles passent des conventions avec l'université publique voisine, qui valide les formations et délivre le diplôme en son nom. S'il n'y a pas eu de convention, elles demandent au recteur d'académie d'organiser un jury d'Etat chargé d'évaluer leurs candidats.
 
Le nouveau texte induit que si ces mêmes diplômes, demain, sont visés par le Saint-Siège, ils seront automatiquement reconnus par l'Etat, sans le passage par le label de l'université publique. Ce qui revient à entamer le monopole d'Etat de la délivrance des diplômes universitaires.
 
Les ministères de l'enseignement supérieur et des affaires étrangères ont publié, le 6 janvier, un communiqué commun précisant que "sont visés par cet accord les diplômes canoniques". Restriction que réfute d'emblée Mgr Maurizio Bravi, conseiller de la nonciature à Paris : "Comme une simple lecture de l'accord permet de le constater, il n'est pas indiqué que seuls les diplômes canoniques soient concernés... Cela peut se comprendre, puisque les négociations se sont déroulées dans le cadre du processus de Bologne et que l'accord en question n'a pas vocation à se substituer aux pratiques en vigueur, mais correspond à une volonté de l'exécutif français exprimée le 20 décembre 2007 à Rome."
 
La volonté de l'exécutif n'est pas clairement exprimée, mais, pour les spécialistes interrogés par Le Monde, l'accord s'inscrit dans la droite ligne du discours de Latran du 20 décembre 2007, où Nicolas Sarkozy avait regretté que la République "répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d'enseignement supérieur catholique alors que la convention de Bologne le prévoit". L'Elysée ajoute aujourd'hui que "la France reconnaît déjà les diplômes de toutes matières délivrés par les universités pontificales reconnues ailleurs en Europe par les vertus du processus de Bologne".
 
La discussion a manifestement commencé sur la base des diplômes canoniques, avant d'être élargie aux autres, à la demande de la France, et non du Vatican. L'affaire est très embarrassante pour les cinq instituts eux-mêmes qui jouissent depuis la fin des années 1950 d'une autonomie pour décider du contenu de leurs formations. Le Vatican exerce surtout son droit de contrôle sur les formations ecclésiastiques, afin de s'assurer qu'elles sont en conformité avec la doctrine de l'Eglise. Avec l'extension de son droit de regard aux diplômes profanes, il pourrait être tenté d'élargir son contrôle.
 
L'accord débouchera-t-il sur une reprise en main d'une partie de l'enseignement catholique ? L'avenir le dira lorsque le Vatican aura établi la liste des formations qu'il souhaite viser. "D'un commun accord, les parties sont convenues de se donner du temps et de procéder prudemment et progressivement... Le bureau du Saint-Siège compétent en la matière commence à peine à être constitué et travaillera au cours de la prochaine année universitaire", précise Mgr Bravi.
 
Le président de l'Union des établissements d'enseignement supérieur catholique (UDESCA) et recteur de l'université catholique de Lyon, Michel Quesnel, se refuse à répondre. Fin décembre, au moment de l'accord, il avait marqué sa surprise d'y voir possiblement inclus les diplômes profanes. Le camp laïque est en colère, les instituts catholiques inquiets.


 :pfff: bientot un diplome de medecin mention église catholique.


 
il y a du pour et du contre.
Ce qu'il faut voir par exemple , c'est que les eleves des facs dites libres ont eu un deuxieme semestre complet tandis que ceux des facs publiques ont subi un semestre de greve sans cours.
Au final, quel diplome sera lplus légitime?
Celui donné au titre de deux semestres de cours ou celui donné au titre d'un semestre blanc?
 

n°18452095
chtieric
lunatique... et looser.
Posté le 12-05-2009 à 12:18:43  profilanswer
 

ozidivision a écrit :

 

il y a du pour et du contre.
Ce qu'il faut voir par exemple , c'est que les eleves des facs dites libres ont eu un deuxieme semestre complet tandis que ceux des facs publiques ont subi un semestre de greve sans cours.
Au final, quel diplome sera lplus légitime?
Celui donné au titre de deux semestres de cours ou celui donné au titre d'un semestre blanc?

 



Le diplôme à 3000€ malheureusement.


Message édité par chtieric le 12-05-2009 à 12:19:00

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psn: Erismix
n°18452278
alamanda
Posté le 12-05-2009 à 12:40:52  profilanswer
 

ozidivision a écrit :


 
il y a du pour et du contre.
Ce qu'il faut voir par exemple , c'est que les eleves des facs dites libres ont eu un deuxieme semestre complet tandis que ceux des facs publiques ont subi un semestre de greve sans cours.
Au final, quel diplome sera lplus légitime?
Celui donné au titre de deux semestres de cours ou celui donné au titre d'un semestre blanc?
 


rapport avec le fait que dorénavant, l'état n'a plus le droit de regard sur les enseignements que pourraient donné une université catholique?


---------------
M. Steinbrück : "si d'aucuns prétendent voir de la lumière au bout du tunnel, ils devraient envisager la possibilité que cette lumière soit simplement celle des phares du train qui arrive en sens inverse".
n°18452319
Ciler
Posté le 12-05-2009 à 12:47:43  profilanswer
 

alamanda a écrit :


rapport avec le fait que dorénavant, l'état n'a plus le droit de regard sur les enseignements que pourraient donné une université catholique?


Attention, le droit de regard il l'a toujours. Ce que l'etat ne peux aps faire c'est empecher l'université de delivrer son propre diplome (qui ne peut avoir le meme nom que le diplome d'etat, c'est evident).


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°18452359
Profil sup​primé
Posté le 12-05-2009 à 12:53:32  answer
 

alamanda a écrit :


rapport avec le fait que dorénavant, l'état n'a plus le droit de regard sur les enseignements que pourraient donné une université catholique?

 

Le droit de regard sur l'enseignement privé à toujours existé, les instituts ou écoles privées ne sont pas libre dans leur pédagogie et doivent respecter le programme. Maintenant, il est de notoriété que l'enseignement privé religieux est souvent plus complet, même si tu dois te taper des matières religieuses relous, et de meilleur qualité (vu le prix). Ceux qui face à ça brandissent l'égalité républicaine ou la laïcité sont des idiots. Ca fait longtemps que l'égalité républicaine n'existe plus vu la pléthore de prépas école/concours privées vendues à prix d'or et qui sont devenues quasi indispensables pour être sur de réussir certains concours ultra sélect. (PCEM1, CRFPA, ENA ... etc) ...

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Message édité par Profil supprimé le 12-05-2009 à 12:54:09
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