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Auteur Sujet :

Rercherche et Universités : les réformes

n°11882668
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 20-06-2007 à 22:37:05  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

keall a écrit :

Tien a Sarko a dit (ou redit) que les facultés serait libre de choisir entre etre autonome ou de conservé l ancien systeme.
Ensuite, ca vous dirait pas en france d avoir queqlues fac prestigieuse et d autre plus accesible aux plus grand nombre???


 
 
Non, je trouve pas ça bien. Perso je suis allé à la fac la plus proche de chez moi et ça m'a permis de ne pas trop dépenser d'argent.
 
Si il faut faires plusieurs centaines de km pour aller dans une "bonne fac", ça veut dire qu'il faut avoir une chambre, prévoir des frais de déplacement pour continuer à voir ses proches...
 
C'est plus du tout le même budget pour étudier.

mood
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Posté le 20-06-2007 à 22:37:05  profilanswer
 

n°11882705
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 22:39:20  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :

Notamment oui, en fin de compte tous les boulots d'encadrement qui ne nécessite pas de compétence technique particulière (comme ça pourrait être le cas pour un ingé par exemple).

 


En gros, tu crois sérieusement pouvoir prétendre avoir les mêmes acquis que kkun qui a suivi un cursus de RH/management et s'est expérimenté non seulement au contact de professionnels durant le cursus théorique mais aussi de longues périodes de stage ?
Renseigne toi sur le contenu du cursus RH d'une ESC ... ça ne se limite pas à intégrer des méthodes d'encadrement sans compétence technique particulière.
Les étudiants de telles filières sont préparés autrement mieux que toi tu ne l'est à la sortie d'un diplôme philo à occuper une fonction RH quasi spécifiquement.
Et lorsque je te dis cela,ce n'est absolument pas pour te démotiver ... je serais bien incapable de faire un cours de philo, ce qui est logique vu que je n'ai quasi aucune notion de philo.

 

Il y a d'abord une énorme question de cursus, de profil

Message cité 2 fois
Message édité par grrrrrrrrlefelin le 20-06-2007 à 22:40:09
n°11882721
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 20-06-2007 à 22:40:13  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Allons, allons, pas d'aigreur, il ya bien sûr des exceptions , dans les deux sens.

 

Quelle aigreur ? Faudrait arrêter de penser que seuls les gens sortant de grosses ecoles reussissent et peuvent trouver un job, limite ici on croierait que ce sont des parfaits idiots.

 


Message édité par jack ryan le 20-06-2007 à 22:41:01

---------------
I'm the best rapper alive, Lil Wayne's migraine Jay-Z's headache // Footware.fr
n°11882727
duc-leto
aka Duke
Posté le 20-06-2007 à 22:40:34  profilanswer
 

Fructidor a écrit :

Allons, allons, pas d'aigreur, il ya bien sûr des exceptions , dans les deux sens.


 
Hm, combien il y a de diplomés de grandes écoles ("les meilleurs" ) chaque année ?  
Tu me compares ca avec l'offre d'emplois, non encore mieux, les recrutements des diplomés chaque année ?  
 
Si il y avait que les "meilleurs" qui bossaient, on aurait que ces pistonnés et/ou bosseurs (reconnaissons-le :o ) qui auraient un emploi...1/10 des jeunes dans le supérieur (et encore je suis généreux).
Bon raisonnement Sherlock.

Message cité 2 fois
Message édité par duc-leto le 20-06-2007 à 22:41:08
n°11882738
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 20-06-2007 à 22:41:26  profilanswer
 

duc-leto a écrit :

Hm, combien il y a de diplomés de grandes écoles ("les meilleurs" ) chaque année ?  
Tu me compares ca avec l'offre d'emplois, non encore mieux, les recrutements des diplomés chaque année ?  
 
Si il y avait que les "meilleurs" qui bossaient, on aurait que ces pistonnés et/ou bosseurs (reconnaissons-le :o ) qui auraient un emploi...1/10 des jeunes dans le supérieur (et encore je suis généreux).
Bon raisonnement Sherlock.


 
C'est ce que je voulais rajouter  :jap:


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n°11882760
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 20-06-2007 à 22:42:46  profilanswer
 

grrrrrrrrlefelin a écrit :

En gros, tu crois sérieusement pouvoir prétendre avoir les mêmes acquis que kkun qui a suivi un cursus de RH/management et s'est expérimenté non seulement au contact de professionnels durant le cursus théorique mais aussi de longues périodes de stage ?
Renseigne toi sur le contenu du cursus RH d'une ESC ... ça ne se limite pas à intégrer des méthodes d'encadrement sans compétence technique particulière.
Les étudiants de telles filières sont préparés autrement mieux que toi tu ne l'est à la sortie d'un diplôme philo à occuper une fonction RH quasi spécifiquement.
Et lorsque je te dis cela,ce n'est absolument pas pour te démotiver ... je serais bien incapable de faire un cours de philo, ce qui est logique vu que je n'ai quasi aucune notion de philo.
 
Il y a d'abord une énorme question de cursus, de profil


 
Mais tu crois pas que le diplome ne fait pas tout ?
 
La diversité c'est bien, en France on est trop dans diplome de machin et hop tu es predestiné à faire que machin. C'est n'importe quoi.


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n°11882807
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 22:44:48  profilanswer
 

Yop ma caille a écrit :

Non, je trouve pas ça bien. Perso je suis allé à la fac la plus proche de chez moi et ça m'a permis de ne pas trop dépenser d'argent.
 
Si il faut faires plusieurs centaines de km pour aller dans une "bonne fac", ça veut dire qu'il faut avoir une chambre, prévoir des frais de déplacement pour continuer à voir ses proches...
 
C'est plus du tout le même budget pour étudier.


 
 
J'ai financé mes études à 100% pour intégrer une ESC
- 105.000 FF pour financer les frais de scolarité
- je bossais les soirs dans une station service pour me payer mon loyer et le reste
- et effectivement je me suis déplacé à plus de 300 Km de chez moi
 
Ce n'est pas le SMIC d'ouvrier de mon père qui aurait pu me payer cela effectivement
 
Note quand même qu'une Fac est quasi gratuite donc ça diminue énormément le budget nécessaire pour qui veut intègrer une Université de haut rang

n°11882877
Yagmoth
Fanboy
Posté le 20-06-2007 à 22:49:35  profilanswer
 

grrrrrrrrlefelin a écrit :

En gros, tu crois sérieusement pouvoir prétendre avoir les mêmes acquis que kkun qui a suivi un cursus de RH/management et s'est expérimenté non seulement au contact de professionnels durant le cursus théorique mais aussi de longues périodes de stage ?
Renseigne toi sur le contenu du cursus RH d'une ESC ... ça ne se limite pas à intégrer des méthodes d'encadrement sans compétence technique particulière.
Les étudiants de telles filières sont préparés autrement mieux que toi tu ne l'est à la sortie d'un diplôme philo à occuper une fonction RH quasi spécifiquement.
Et lorsque je te dis cela,ce n'est absolument pas pour te démotiver ... je serais bien incapable de faire un cours de philo, ce qui est logique vu que je n'ai quasi aucune notion de philo.
 
Il y a d'abord une énorme question de cursus, de profil


 
Et pourtant dans d'autres pays les entreprises tentent bien le coup pourtant, en estimant que le diplome montre avant tout un potentiel.

n°11882896
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 22:50:31  profilanswer
 

jack ryan a écrit :

Mais tu crois pas que le diplome ne fait pas tout ?
 
La diversité c'est bien, en France on est trop dans diplome de machin et hop tu es predestiné à faire que machin. C'est n'importe quoi.


 
 
Je ne dis pas le contraire.
Simplement, il faut également mettre en cohérence ce que l'on souhaite faire avec le cursus suivi
 
Après je en nie pas qu'étant diplômé GE j'ai plus de chances de trouver du taff qu'un diplômé universitaire
Mais tout coller sur l'image des GE pour expliquer la moins grande réussite des diplômés universitaires, c'est vite oublier l'aspect "contenu du cursus"
D'ailleurs les filières ayant de vrais atouts professionnalisant s'en sortent de mieux en mieux et sont bien plus recherchés qu'ls ne l'étaient il y a dix ans.

n°11882957
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 20-06-2007 à 22:54:19  profilanswer
 

Quand je faisais des recherches de formation, je remarquais quand même que l'université propose de plus en plus de formation professionnalisante avec des stages de longue durée, et des cursus ressemblant à ceux des écoles. Et moi même je suis une formation de ce genre qui me satisfait et qui au vu des réussites après diplome a l'air de bien fonctionner. Mais bon après à diplome égal au niveau bac +5, je serai moins bien considéré qu'un ingénieur, juste a cause du nom, pas des compétences. On juge sur le papier ce qui est dommage. Enfin ca doit bien favoriser les entreprises quelque part, de payer moins un jeune issu de l'université.

 

L'image est plus que predominante. Je dis pas que c'est pas mérité pour les meilleures formations mais pour d'autres...

Message cité 1 fois
Message édité par jack ryan le 20-06-2007 à 22:58:15

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Posté le 20-06-2007 à 22:54:19  profilanswer
 

n°11883026
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 22:58:51  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :

Et pourtant dans d'autres pays les entreprises tentent bien le coup pourtant, en estimant que le diplome montre avant tout un potentiel.

 


Lorsque j'étais dans ta situation - enfin 5 ans auparavant vu que tu es en passe d'avoir un Bac+5 si j'ai bien compris - j'ai directement pris la voie la plus porteuse vis-à-vis de la recherche d'emploi, sans espèrer que les entreprises en France changent de comportement - et je pense avoir eu pour le moins pas trop tort :D

 

Si je peux me permettre un conseil : si vraiment tu balises pour la suite, profites que tu sois encore étudiant - et donc plus apte que kkun qui aurait arrêté ses études pendant 3 ans -  pour tenter d'obtenir un diplôme plus professionnalisant niveau profil.
c'était le conseil d'un vieux - enfin pas tant que cela :D - de 29 ans et demi

 

Message cité 1 fois
Message édité par grrrrrrrrlefelin le 20-06-2007 à 22:59:23
n°11883058
Yagmoth
Fanboy
Posté le 20-06-2007 à 23:00:46  profilanswer
 

grrrrrrrrlefelin a écrit :

Lorsque j'étais dans ta situation - enfin 5 ans auparavant vu que tu es en passe d'avoir un Bac+5 si j'ai bien compris - j'ai directement pris la voie la plus porteuse vis-à-vis de la recherche d'emploi, sans espèrer que les entreprises en France changent de comportement - et je pense avoir eu pour le moins pas trop tort :D
 
Si je peux me permettre un conseil : si vraiment tu balises pour la suite, profites que tu sois encore étudiant - et donc plus apte que kkun qui aurait arrêté ses études pendant 3 ans -  pour tenter d'obtenir un diplôme plus professionnalisant niveau profil.
c'était le conseil d'un vieux - enfin pas tant que cela :D - de 29 ans et demi


 
Non mais de toute façon je passe le concours d'instit là, bosser dans la RH ne me tente pas plus que celà. Et si j'échoue je monterai bien une micro entreprise de conception web / dépannage, le problème étant qu'en dessous de 25 ans je ne peux avoir strictement aucun revenu :/

n°11883068
Fructidor
Posté le 20-06-2007 à 23:01:43  profilanswer
 

duc-leto a écrit :

Hm, combien il y a de diplomés de grandes écoles ("les meilleurs" ) chaque année ?  
Tu me compares ca avec l'offre d'emplois, non encore mieux, les recrutements des diplomés chaque année ?


 
La question c'est la réforme des universités, et pourquoi les meilleurs ne s'y retrouvent pas. Faut suivre un peu. Ce n'est pas moi qui ai parlé de disrimination des entreprise en faveur des GE.


Message édité par Fructidor le 20-06-2007 à 23:03:30
n°11883114
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 23:05:08  profilanswer
 

jack ryan a écrit :

Quand je faisais des recherches de formation, je remarquais quand même que l'université propose de plus en plus de formation professionnalisante avec des stages de longue durée, et des cursus ressemblant à ceux des écoles. Et moi même je suis une formation de ce genre qui me satisfait et qui au vu des réussites après diplome a l'air de bien fonctionner. Mais bon après à diplome égal au niveau bac +5, je serai moins bien considéré qu'un ingénieur, juste a cause du nom, pas des compétences. On juge sur le papier ce qui est dommage. Enfin ca doit bien favoriser les entreprises quelque part, de payer moins un jeune issu de l'université.

 

L'image est plus que predominante. Je dis pas que c'est pas mérité pour les meilleures formations mais pour d'autres...

  

Niveau écoles d'ingé, j'y connais pas grandchose donc je ne vais pas te contredire unilatéralement (manquerait plus que ça :D )
Pour ce qui est des ESC, les 25 premières ont trés franchement un niveau supérieure à celui des universités dans leur globalité ; toutefois, certaines formations universitaires bien déterminées sont clairement au niveau des dix meilleures ESC sur formation équivalente.
Et cet aspect des choses commence à faire son chemin ... on en est plus au contexte d'il y a 10-15 ans

 

Et je n'aborde pas ici le cas particulier de Dauphine ni même le particularisme nancéen


Message édité par grrrrrrrrlefelin le 20-06-2007 à 23:06:26
n°11883162
lordankou
Posté le 20-06-2007 à 23:07:49  profilanswer
 

grrrrrrrrlefelin a écrit :

J'ai financé mes études à 100% pour intégrer une ESC
- 105.000 FF pour financer les frais de scolarité
- je bossais les soirs dans une station service pour me payer mon loyer et le reste
- et effectivement je me suis déplacé à plus de 300 Km de chez moi
 
Ce n'est pas le SMIC d'ouvrier de mon père qui aurait pu me payer cela effectivement
 
Note quand même qu'une Fac est quasi gratuite donc ça diminue énormément le budget nécessaire pour qui veut intègrer une Université de haut rang


 
par contre tu ne trouves pas que c'est "abusé" de payer pour faire des études.  
j'avoue que j'ai une aversion pour ce genre d'école payante. quand on voit les écoles de ce genre en informatique c'est hallucinant. c'est pire qu'un banquier : mais si vous pouvez pas payer il existe des solutions de crédits et blabla. on te harcèle pendant 5, 6 coups de tels jusqu'à ce que tu finisses par leur dire : vous me faites chier avec vos conneries (et là bien tu te fais copieusement traiter de tous les noms...)
 
je trouve que ce genre d'école c'est risquer d'avoir une division entre riche et pauvre. (même si dans ton cas tu as travailler comme un fou pour y arriver et tu as un sacré mérite d'avoir réussi)

n°11883450
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 20-06-2007 à 23:22:56  profilanswer
 

lordankou a écrit :

par contre tu ne trouves pas que c'est "abusé" de payer pour faire des études.  
j'avoue que j'ai une aversion pour ce genre d'école payante. quand on voit les écoles de ce genre en informatique c'est hallucinant. c'est pire qu'un banquier : mais si vous pouvez pas payer il existe des solutions de crédits et blabla. on te harcèle pendant 5, 6 coups de tels jusqu'à ce que tu finisses par leur dire : vous me faites chier avec vos conneries (et là bien tu te fais copieusement traiter de tous les noms...)
 
je trouve que ce genre d'école c'est risquer d'avoir une division entre riche et pauvre. (même si dans ton cas tu as travailler comme un fou pour y arriver et tu as un sacré mérite d'avoir réussi)


Tout est question d'objectif : le mien était de ne pas vivre comme l'ont fait mes parents
Après, effectivement, si tu ne souhaites pas investir autrement que par ton travail dans les études, alors l'Université est faite pour toi, et il n'y a pas de raison que ce choix soit dévalorisé
Dans ma promo, on était bien une vingtaine sur 280 dans cette situation de travail/scolarité ... mais c'est aussi le cas pour certains étudiants universitaires.

n°11884174
lordankou
Posté le 21-06-2007 à 00:12:21  profilanswer
 

grrrrrrrrlefelin a écrit :

Tout est question d'objectif : le mien était de ne pas vivre comme l'ont fait mes parents
Après, effectivement, si tu ne souhaites pas investir autrement que par ton travail dans les études, alors l'Université est faite pour toi, et il n'y a pas de raison que ce choix soit dévalorisé
Dans ma promo, on était bien une vingtaine sur 280 dans cette situation de travail/scolarité ... mais c'est aussi le cas pour certains étudiants universitaires.


 
le problème enfin en informatique c'est qu'il y a beaucoup de gens qui se font avoir par ce genre d'école qui ont un prestige et qui demande un gros chèque. à la sortie on retrouve des frimeurs qui pensent que la fac c'est nul et qu'ils sont les meilleurs (et en info je trouve qu'ils sont légions quand même). je ne parle pas de ton cas bien sur car tu fais preuve au contraire d'un très bon sens critique et tu te la ramènes pas.

n°11884495
grrrrrrrrl​efelin
Posté le 21-06-2007 à 00:59:35  profilanswer
 

lordankou a écrit :

le problème enfin en informatique c'est qu'il y a beaucoup de gens qui se font avoir par ce genre d'école qui ont un prestige et qui demande un gros chèque. à la sortie on retrouve des frimeurs qui pensent que la fac c'est nul et qu'ils sont les meilleurs (et en info je trouve qu'ils sont légions quand même). je ne parle pas de ton cas bien sur car tu fais preuve au contraire d'un très bon sens critique et tu te la ramènes pas.


 
J'ai suivi un cursus prépa (avec les défauts et les qualités de ce type de cursus) et ensuite j'ai intégré une GE
Compte tenu des importantes différences pédagogiques, je ne suis pas certain que j'aurais aussi bien réussi en Fac
Nous ne sommes pas forcément adaptés à tel ou tel type de pédagogie.
 
Le principal et primordial problème en Fac est un problème de contenu des formations, pas de niveau des étudiants qui les suivent ; l'écrémage conséquent des deux premières années est tout de même un bon indicateur du niveau médian des étudiants de Fac à Bac+3


Message édité par grrrrrrrrlefelin le 21-06-2007 à 01:00:39
n°11885714
mac dornet​t
Posté le 21-06-2007 à 09:51:01  profilanswer
 

lordankou a écrit :

en fait le problème c'est que personne veut vraiment réformer l'université. Le système est archi pourri mais personne n'a les couilles pour oser tout remettre à plat. pourtant faudra bien le faire un jour ou un autre car les mesurettes ça va un temps.


tout à fait.
Je pense qu'intraséquement les étudiatns ne veulent pas que leur université change et c'est surtout vrai pour les syndicats étudiants car la forme actuelle des universités permet de leur accorder un semblant de pouvoir.
 
Je suis assez d'accord pour aider les grandes écoles et créer des filières spécifiques dans les facs en prenant soin de ne pas toucher aux cursus traditionnels des facs.
Aidons ceux qui sont prêts à la réforme et qui refusent l'immobilisme.


---------------
Le foot c'est pas une question de vie ou de mort. C'est beaucoup plus important que ça
n°11885977
lordankou
Posté le 21-06-2007 à 10:31:52  profilanswer
 

mac dornett a écrit :

tout à fait.
Je pense qu'intraséquement les étudiatns ne veulent pas que leur université change et c'est surtout vrai pour les syndicats étudiants car la forme actuelle des universités permet de leur accorder un semblant de pouvoir.
 
Je suis assez d'accord pour aider les grandes écoles et créer des filières spécifiques dans les facs en prenant soin de ne pas toucher aux cursus traditionnels des facs.
Aidons ceux qui sont prêts à la réforme et qui refusent l'immobilisme.


 
ce qui m'a un peu choqué cette année quand je me suis unpeu intéressé à ces syndicats étudiants c'était qu'ils étaient tous plus ou moins affilié à un parti de gauche ou de droite.  :ouch:  
 
par contre je pense que le cursus traditionnel des facs pourraient être changé dans certaines fillière. je ne connais que la fillière informatique donc je ne vais parler que de ce cas (je ne pense pas qu'on puisse généraliser à toutes les fillières) mais le problème dans une licence info c'est les deux premières années. Grosso modo on ne fait pas d'informatique. en tout cas rien de bien sérieux (l'algorithmique n'arrive qu'en seconde année  :ouch: ) avant le deuxième semestre de deuxième année.  
venant d'un DUT info j'ai seulement été accepté en seconde année de licence parce que mon niveau était trop "faible".  
je peux vous dire que cette seconde année m'a servit à rien du tout car comme je l'ai dit possédant un DUT info je pense avoir largement le niveau de la L3. il suffit d'ailleurs de lire le programme pour se rendre compte que la L3 ne dépasse pas le niveau d'un IUT. Pour ainsi dire avec un DUT info on pourrait rentrer sans problème en master 1. et c'est bien là le problème. le niveau de la licence est vraiment trop faible par rapport aux autres pays (ayant fait ma L3 en Irlande j'ai pu comparer et c'est vraiment hallucinant la différence de niveau).
 
une réforme en profondeur est indispensable mais qui doit prendre en compte les spécificités de chaque cursus mais ça ne sera possible que lorsque les syndicats partis politiques étudiants arrêteront de protester pour un rien.

n°11888273
Profil sup​primé
Posté le 21-06-2007 à 13:59:12  answer
 

projet de loi :
 
http://www.snesup.fr/docs/minister [...] onomie.pdf
 
Quelques réactions :
 
   

Citation :

Communiqué des organisations syndicales et association de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
 
Les organisations signataires demandent solennellement que la loi ne soit pas soumise dans la précipitation au cours de la prochaine session parlementaire exceptionnelle au mois de juillet.
 
Le gouvernement fait le forcing pour présenter au parlement un projet de loi sur « la gouvernance et l’autonomie » des universités dès juillet. Les grandes lignes de cette réforme sont connues : conseils d’administration des universités limités à 20 membres dont une forte part de nommés, renforcement des pouvoirs des présidents d’universités pour recruter les personnels, moduler les rémunérations, les charges d’enseignement, pour disposer du patrimoine immobilier, diversifier leurs financements en développant des partenariats avec les acteurs économiques, etc.
 
Cette loi ouvrirait la porte au désengagement de l’Etat et à la remise en cause des missions des organismes nationaux de recherche publique, menacés d’être transformés en agences de moyens.
 
La prétendue « autonomie » renforcée risque de faire reculer l’expression collégiale de la démocratie, de faire exploser le statut des personnels et le service public d’enseignement supérieur et de recherche.
 
Ces orientations tournent le dos aux besoins de la société, aux aspirations des étudiants et des personnels.
 
Le calendrier retenu ne permet ni un débat sur les contenus et les priorités d’une réforme de l’université, ni une véritable négociation avec la communauté universitaire et les organisations syndicales.
 
Les organisations signataires demandent solennellement que la loi ne soit pas soumise dans la précipitation au cours de la prochaine session parlementaire exceptionnelle au mois de juillet.
 
Les premières réunions au ministère ont confirmé nos craintes quant à une « concertation » bâclée : aucun document n’a été remis par le ministère. Les mesures en préparation ne font l’objet d’aucun consensus global.
 
Le gouvernement n’a pas davantage répondu à notre demande d’adoption rapide d’un collectif budgétaire significatif pour assurer la réussite des étudiants et le rayonnement de la recherche publique. Nous ne pouvons accepter que le gouvernement conditionne une éventuelle augmentation budgétaire à un consensus sur sa réforme.
 
Les organisations syndicales de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et SLR appellent leurs structures locales à organiser ensemble, dès maintenant, des réunions d’information et à porter les revendications des personnels et des étudiants dans tous les débats, au niveau local et national, y compris dans les Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui sont en préparation.
 
Le 15 juin 2007
 
-  UNEF
-  SLR (Sauvons La Recherche)
-  FSU : SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP
-  UNSA : SUP’Recherche, SNPTES, A&I
-  CGT : SNTRS, FERC-Sup, CGT-INRA
-  SOLIDAIRES :SUD-Education, SUD-Etudiant, SUD-Recherche-EPST


 

Citation :


Loi sur l'autonomie des universités : le gouvernement fait le choix de la rupture (19.06.07)
 
Aujourd’hui, mardi 19 juin 2007, le gouvernement a rendu public son avant projet de loi « portant organisation de la nouvelle université ». L’UNEF dénonce le passage en force inacceptable et dangereux du gouvernement ainsi que le contenu du texte, qui en l’état, est de nature à attiser la colère des étudiants.
 
Le gouvernement choisit le passage en force
 
La convocation samedi dernier d’une séance plénière du CNESER pour vendredi 22 juin, pour un texte qui sera soumis au conseil des ministres le 27 juin, révèle la volonté du gouvernement de passer en force sur l’autonomie des universités.
 
Alors que le gouvernement avait tous les atouts dans ses mains pour mener des concertations sérieuses sans passer en force contre les étudiants et la communauté universitaire, il fait aujourd’hui le choix de l’affrontement.
 
Sélection des étudiants : un retour en arrière inacceptable
 
En conditionnant l’inscription des bacheliers à leur participation aux dispositifs de préinscription, le gouvernement ouvre une brèche au mieux inefficace et au pire dangereuse. L’UNEF dénonce cette condition qui restreint la liberté d’inscription à l’université.
 
En outre, en laissant les établissements déterminer librement leurs conditions d’accès en Master, le gouvernement fait ouvertement le choix de la sélection après la Licence. Cette sélection, contre laquelle l’UNEF s’était battue sous le précédent gouvernement, constitue une rupture très claire avec les engagements du nouveau gouvernement de n’instaurer aucun élément supplémentaire de sélection. Pire : il encourage le développement d’université et de diplômes à deux vitesses.
 
L’absence de sélection à l’université est un principe fondateur du service public de l’enseignement supérieur français et le gouvernement ne saurait y toucher sans s’attirer la colère des étudiants.
 
Droits d’inscription: un manque de clarté dangereux
 
L’UNEF dénonce le non respect des engagements du gouvernement qui s’était engagé au sein des groupes de travail à ce que les universités ne puissent pas moduler librement leurs droits d’inscription. L’UNEF exige du gouvernement que le texte de loi soit clair sur cette question en précisant les modalités de fixation des droits de scolarité nationaux.
 
Pas d’autonomie sans démocratie
 
Depuis les lois Faure et Savary, l’autonomie des établissements est indissociable de l’exigence de leur direction démocratique. L’accroissement des prérogatives des universités et de leur président, doit nécessairement s’accompagner du renforcement des contre-pouvoirs démocratiques du reste de la communauté universitaire, et notamment des étudiants.
 
En faisant des présidents les nouveaux propriétaires des universités, les propositions du gouvernement sont contraires à ce principe. La mise en place de conseils d’administration limités à 20 personnes, avec une présence extrêmement faible des étudiants (3 personnes, soit 15% contre 20% à 25% aujourd’hui), compromet la bonne gouvernance des universités. Il en est de même de la possibilité d’élection d’un président autre qu’enseignant chercheur.
 
En écartant à tout prix la communauté universitaire de la direction des universités, et particulièrement les étudiants, c’est l’objectif même d’une meilleure gouvernance qui est remis en cause. Les étudiants sont pourtant au centre du service public d’enseignement supérieur et sont les premiers concernés par les politiques universitaires. Ils sont aujourd’hui exclus des instances de direction, ce qui constitue un retour à une conception digne des universités du XIXème siècle.
 
L’UNEF exige du gouvernement qu’il revienne à la raison. C’est le bien commun qui doit l’emporter.
 
L’autonomie au service de l’accroissement des inégalités et du désengagement de l’Etat
 
L’UNEF dénonce le choix d’une autonomie à la carte entre les établissements, qui seront libres ou pas d’accepter certaines compétences nouvelles (budget global, gestion des ressources humaines) et optionnelles (patrimoine immobilier). Ce choix avalise en encourage les inégalités existantes et conduira inévitablement à la mise en place d’universités à plusieurs vitesses et au désengagement de l’Etat.
 
La propriété des bâtiments par les universités comme la liberté de recrutement des enseignants et d’attribution des primes constituent des reculs importants dont pâtiront les étudiants, notamment en termes d’encadrement et de qualité d’études. Si l’objectif affiché est d’accroître les prérogatives des universités, cette autonomie aura pour seules conséquences le développement de fortes inégalités entre les étudiants d’un établissement à l’autre et au désengagement de l’Etat du financement des universités les plus faibles.
 
L’UNEF exige du gouvernement qu’il revienne sur le calendrier annoncé pour laisser le temps de la concertation. Si le passage en force se confirme, cela augurerait mal d’un dialogue constructif dans les années à venir.
Sur le fond du projet de loi, le gouvernement s’est mis lui-même dans une situation de rupture avec la communauté universitaire et les attentes des étudiants. Si de lourds correctifs ne sont pas apportés immédiatement, l’UNEF en tirera toutes les conséquences qui s’imposent et prendra ses responsabilités en n’écartant aucun moyen d’action. Comme ils l’ont montré ces derniers mois, les étudiants sauront se faire entendre et respecter.


 

Citation :


L'autonomie, dernière pierre de la privatisation des universités
 
La création d'un ministère de l'enseignement supérieur séparé du ministère de l'éducation prouve bien que le gouvernement projette de mettre en oeuvre une modification profonde des universités.
En effet depuis des années les gouvernements de droite comme de gauche n'ont de cesse d'appliquer le processus de Bologne qui prévoit au niveau européen la mise en place d'un marché concurrentiel de l'éducation supérieure, "l'économie de la connaissance".
 
Le premier ministre présentera un projet de loi sur l'autonomie des universités dès le mois de juillet et a annoncé que « Cette réforme est peut-être la plus importante. Il faut donner plus d'autonomie aux universités pour qu'elles puissent retrouver l'excellence ». Les universités doivent pouvoir « s'organiser comme elles l'entendent, recruter comme elles l'entendent..."
 
Nous rappelons que nous nous sommes toujours opposés à l'autonomie des universités, car elle met fin au service public en permettant l'entrée des entreprises dans l'université et entraîne la casse du caractère national des diplômes. En 2003, L.Ferry avançait déjà cette proposition d'autonomie dans son projet de "modernisation de l'université", projet repoussé par une mobilisation étudiante à laquelle appelait la FSE. Nous avons déjà su combattre cette contre-réforme, et saurons la combattre de nouveau.
 
Si V.Pecresse croit nous rassurer en annoncant qu'il n'est pas question d'instaurer une sélection à l'entrée de l'université ni d'augmenter les droits d'inscription, nous ne sommes pas dupes.
L'autonomie implique de fait que les universités auront elles-mêmes la possibilité de fixer leurs frais d'inscription puisqu'elles pourront « s'organiser comme elles l'entendent". De la même manière les universités pourront mettre en place la sélection en adoptant des statuts d'université de technologie ou de grand établissement.
 
La sélection existe déjà puisque le CNESER a récemment voté la selection entre la Licence et le Master et, elle est proposée sous prétexte d'orientation dans le rapport Hetzel en distinguant les possibilités d'accès aux différents cursus dès l'issue du premier semestre à l'université.
 
C'est toujours la même logique de casse du Service Public de l'Enseignement Supérieur, entammée en 1998 sous le ministère de C.Allègre, continuée par toute une série de réformes comme la mise en place des ECTS/LMD, idée toujours présente dans le rapport Hetzel. Il s'agit de mettre en concurrence les universités et les étudiant-e-s, de mettre en place des partenariats avec le privé, soumettant le contenu des enseignements aux exigences de la rentabilité économique et non pas à celles d'une formation scientifique et critique.
 
La FSE s'oppose à tout projet de privatisation des universités et appelera dès la rentrée à une mobilisation pour défendre une université publique, critique et populaire.

n°11895840
Kalymereau
This is not a method
Posté le 22-06-2007 à 09:57:42  profilanswer
 

Communiqué de presse, très important merci
 
http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=918

n°11895853
mac dornet​t
Posté le 22-06-2007 à 09:59:23  profilanswer
 

Kalymereau a écrit :

Communiqué de presse, très important merci
 
http://www.sncs.fr/article.php3?id_article=918


selon des fuites....
 
 :sleep:  :sleep:


---------------
Le foot c'est pas une question de vie ou de mort. C'est beaucoup plus important que ça
n°11897291
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 22-06-2007 à 12:33:56  profilanswer
 

mac dornett a écrit :

selon des fuites....

 

:sleep:  :sleep:

 

Et ? Tu vis dans quel monde toi ?

 

Je vois vraiment pas ce qui est choquant, beaucoup de choses se savent en avance par des fuites en politique. Bizarrement quand ce sont les rumeurs concernant la formation des Ministres, les rumeurs qui touchent Royal... tu es moins exigeant.


Message édité par jack ryan le 22-06-2007 à 12:37:00

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I'm the best rapper alive, Lil Wayne's migraine Jay-Z's headache // Footware.fr
n°11897307
Kalymereau
This is not a method
Posté le 22-06-2007 à 12:36:30  profilanswer
 
n°11898174
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 22-06-2007 à 14:07:56  profilanswer
 

C'est genial, les universite pourront embaucher les chercheurs et diriger les futures recherches sans attendre 60 ans que le CNRS veuille bien debloquer les 1000 euros mensuels d'allocations pour les thesard

n°11898186
Yagmoth
Fanboy
Posté le 22-06-2007 à 14:08:57  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

C'est genial, les universite pourront embaucher les chercheurs et diriger les futures recherches sans attendre 60 ans que le CNRS veuille bien debloquer les 1000 euros mensuels d'allocations pour les thesard


 
Tout le problème étant de savoir d'où viendront les fonds en question  :o

n°11898224
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 22-06-2007 à 14:13:07  profilanswer
 

Bah franchement si les fonds viennent de l'Etat pour la recherche et des Entreprises pour la professionnalisation, je dis OK.
Je suis etudiant et pret a payer 1000 euros l'année si j'ai un boulot a la sortie.
A quoi avoir des cours gratuitement quand tu dois bosser acote pour vivre et te retrouver au chomage apres le diplome.
Les syndicats ont une chance de proposer leur solution mais preferent s'opposer encore et toujours alors qu'ils savent pertinement que la situation qu'ils denoncent existe deja.

n°11898250
Yagmoth
Fanboy
Posté le 22-06-2007 à 14:16:39  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

Bah franchement si les fonds viennent de l'Etat pour la recherche et des Entreprises pour la professionnalisation, je dis OK.
Je suis etudiant et pret a payer 1000 euros l'année si j'ai un boulot a la sortie.
A quoi avoir des cours gratuitement quand tu dois bosser acote pour vivre et te retrouver au chomage apres le diplome.
Les syndicats ont une chance de proposer leur solution mais preferent s'opposer encore et toujours alors qu'ils savent pertinement que la situation qu'ils denoncent existe deja.


 
Non mais trouver un financement privé pour les thésards ca existes déjà hein  :o  (les CIFRE)

n°11898473
Kalymereau
This is not a method
Posté le 22-06-2007 à 14:36:24  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

C'est genial, les universite pourront embaucher les chercheurs et diriger les futures recherches sans attendre 60 ans que le CNRS veuille bien debloquer les 1000 euros mensuels d'allocations pour les thesard


 
C'est l'Education Nationale qui paye les allocations recherche

n°11898656
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 22-06-2007 à 14:48:37  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :

Non mais trouver un financement privé pour les thésards ca existes déjà hein  :o  (les CIFRE)


 
Ouais mais combien de dossier sont pris?
Si c'est du 1/1000 c'est pas trop interessant tu vois.

n°11898711
Yagmoth
Fanboy
Posté le 22-06-2007 à 14:52:44  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

Ouais mais combien de dossier sont pris?
Si c'est du 1/1000 c'est pas trop interessant tu vois.


 
80% des thèses de sciences "dures" sont financées que ce soit par l'Etat ou par CIFRE. Forcément comme il y a peu être des applications derrière, le privé suit. Parcontre en sciences humaines le taux tombe à 20%...

n°11899081
mac dornet​t
Posté le 22-06-2007 à 15:33:41  profilanswer
 

De toute facon, faute de financements privés, le fossé est appelé à grandir entre les élèves des écoles de commerce ou d'ingénieur et la fac.
Pour prendre l'exemple des écoles de commerce, elles ont pratiquement toutes des subventions de chambres de commerce ou publiques. Par ailleurs, elles bénéficient d'importants fonds privés, par le biais des inscriptions mais également par le biais des entreprises qui leur reversent leur taxe d'apprentissage.
Quand on voit les locaux (par exemple l'edhec construit un nouveau campus pour un investissement total de 65 millions d'euros !), les équipements et surtout les débouchés, le fossé est déjà là et il est inéluctablement appelé à se creuser car sans fonds privé, pas d'avenir pour la fac publique.

 

Par contre, je vois bien certaines branches de la fac se "privatiser" notamment les IAE. Je ne connais pas trop leur fonctionnement, mais il me semble qu'ils tentent de s'approcher des écoles de commerce dans leur fonctionnement.

Message cité 1 fois
Message édité par mac dornett le 22-06-2007 à 17:35:55

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Le foot c'est pas une question de vie ou de mort. C'est beaucoup plus important que ça
n°11900492
Profil sup​primé
Posté le 22-06-2007 à 17:33:54  answer
 

mac dornett a écrit :

De toute facon, faute de financements privés, le fossé est appelé à grandir entre les élèves des écoles de commerce ou d'ingénieur et la fac.
Pour prendre l'exemple des écoles de commerce, elles ont pratiquement toutes des subventions de chambres de commerce ou publiques. Par ailleurs, elles bénéficient d'importants fonds privés, par le biais des inscriptions mais également par le biais des entreprises qui leur reversent leur taxe d'apprentissage.
Quand on voit les locaux (par exemple l'edhec construit un nouveau campus pour un investissement total de 65 millions d'euros !), les équipements et surtout les débouchés, le fossé est déjà là et il est inéluctablement appelé à se creuser car sans fonds privé, pas d'avenir pour la fac publique.
 
Par contre, je vois bien certaines branches de la fac se "privatisées" notamment les IAE. Je ne connais pas trop leur fonctionnement, mais il me semble qu'ils tentent de s'approcher des écoles de commerce dans leur fonctionnement.


 
Et tu crois franchement que le financement privé, c'est comme une baguette magique?
Du financement privé, il n'y en aura jamais assez pour financer une politique d'education pour tous, mais juste à former l'elite.

n°11900610
mac dornet​t
Posté le 22-06-2007 à 17:44:37  profilanswer
 


Je suis assez pessimiste sur la fac en général.
On consacre déjà 77 milliards d'euros à l'éducation, le plus gros poste du budget de l'Etat. Ce budget est bouffé à près de 80% par l'enseignement scolaire: primaire et secondaire. Il reste donc environ 20% opur le budget de l'enseignement supérieur et pour la recherche.
On ne peut pas augmenter indéfiniment le budget, c'est un fait. On peut l'augmenter, mais il est nécessaire que des facs puissent obtenir des financements privés. C'est pour moi, la seule manière de sortir l'enseignement supérieur de la crise.


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Le foot c'est pas une question de vie ou de mort. C'est beaucoup plus important que ça
n°11900982
jack ryan
Slaughterhouse General
Posté le 22-06-2007 à 18:26:25  profilanswer
 

Citation :

PARIS (AP) - Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) a rejeté vendredi le projet de loi d'autonomie des universités. "La construction de réponses aux besoins de la société, aux exigences portées par la communauté universitaire, nécessite l'abandon de ce texte" stipule la motion adoptée par les représentants du monde universitaire.
 
Vendredi matin, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse avait réuni l'ensemble des représentants du monde universitaire pour clore les concertations entamées le 31 mai. Elle avait laissé la porte ouverte à des "modifications consensuelles" de l'avant-projet de loi rendu public mardi, en rejetant toute remise en cause de la "logique d'ensemble" du texte.
 
Le CNESER, qui s'est réuni vendredi après-midi, est un organisme consultatif où siègent tous les acteurs de l'enseignement supérieur sous l'égide de leur ministère de tutelle. La motion a été adoptée par 33 voix pour, 15 contre. Cinq représentants se sont abstenus et deux n'ont pas pris part au vote.
 
Le CNESER "tient à protester vigoureusement contre le calendrier de discussion de la réforme", peut-on lire dans la motion diffusée auprès d'Associated Press par le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP, membre de la FSU et majoritaire) dont la délégation a claqué la porte de la réunion juste après le vote. "Imposé au pas de charge avec un passage en juillet, le calendrier a encore été accéléré avec la convocation du CNESER plénier avec moins d'une semaine de délai", ajoute le texte qui parle de "mascarade" de concertation.
 
Pour le CNESER, "sur le fond, le projet de loi est à l'opposé des attentes de la communauté universitaire, des propositions et inquiétudes exprimées dans les 'concertations'".
 
"Alors que l'ensemble de la communauté universitaire refuse une université à plusieurs vitesses, la loi instaure une autonomie optionnelle qui conduira à des universités aux compétences à géométrie variable et institutionnalisera un enseignement supérieur à deux vitesses. Cette inquiétude est renforcée par les déclarations du président de la République expliquant que les universités qui opteraient pour le statut d'autonomie seraient dotées de moyens nouveaux", précise la motion.
 
"L'avenir des universités et de l'enseignement supérieur français vaut mieux qu'une loi bâclée en un mois (...) La construction de réponses aux besoins de la société, aux exigences portées par la communauté universitaire, nécessite l'abandon de ce texte et une tout autre loi élaborée selon une toute autre méthode", conclut le texte adopté.
 
"Tout ne peut être repris des voeux qui ont été exprimés, parce que le texte qui a été élaboré porte une cohérence, une stratégie d'ensemble qui correspond aux engagements du président de la République, comme, je le crois sincèrement, aux attentes de la nation", avait déclaré la ministre vendredi matin.
 
Pour elle, "il eut été incompréhensible de modifier cette logique d'ensemble qui vise à conférer à toutes les universités des modalités de gouvernance renouvelées et à offrir des espaces d'autonomie nouveaux aux établissements qui seront prêts à les assumer".
 
Valérie Pécresse avait en revanche assuré vouloir poursuivre la démarche "d'analyse et d'introduction possible de modifications consensuelles".
 
"Sur les trois points essentiels que sont la composition du conseil d'administration, la sélection au master et l'autonomie optionnelle des universités, la ministre a fermé toutes les portes", a déploré de son côté le président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), Bruno Julliard, pour lequel "tout se décide à l'Elysée ou à Matignon".
 
"Si on n'avance pas sur ces trois points-là, on va vers une grande difficulté et une opposition frontale au projet", a-t-il prévenu.
 
Le projet de loi doit être présenté mercredi prochain en Conseil des ministres.


 
C'est bien ce qu'il me semblait, ce texte est fait à la va vite :/


---------------
I'm the best rapper alive, Lil Wayne's migraine Jay-Z's headache // Footware.fr
n°11907406
Fructidor
Posté le 23-06-2007 à 11:31:55  profilanswer
 

D'après Luc Ferry, très bon texte.
 
Celui qu'il aurait souhaité si Chirac ne lui avait pas tiré dans les pattes.

n°11907481
yk42b
Posté le 23-06-2007 à 11:46:24  profilanswer
 

C'est vrai le truc du 1er post ? Qu'on va avoir des socles culture générale de professionalisation etc ... ? Parce que j'en veut pas moi je suis venu a la fac pour le théorique et recopier des trucs derrière mon bureau, pas envie non plus d'un stage à la noix ou des machin de culture générale pour m'emmerder plus que je ne suis déjà ...

n°11907628
eol melwas​ul
Sujet du Roi
Posté le 23-06-2007 à 12:10:51  profilanswer
 

Ouais mais beaucoup viennent a la fac pour esperer avoir un boulot a la sortie. Donc merci d epenser a eux yk42b

n°11910248
Yagmoth
Fanboy
Posté le 23-06-2007 à 19:18:14  profilanswer
 

eol melwasul a écrit :

Ouais mais beaucoup viennent a la fac pour esperer avoir un boulot a la sortie. Donc merci d epenser a eux yk42b


 
Normalement y'a déjà les iut/bts pour les filières pro, les licences pro aussi, et les masters pro. Faudrait arrêter un peu, et conserver des filières orientées vers la recherche...

n°11910302
Bisteroi
Posté le 23-06-2007 à 19:24:43  profilanswer
 

yk42b a écrit :

C'est vrai le truc du 1er post ? Qu'on va avoir des socles culture générale de professionalisation etc ... ? Parce que j'en veut pas moi je suis venu a la fac pour le théorique et recopier des trucs derrière mon bureau, pas envie non plus d'un stage à la noix ou des machin de culture générale pour m'emmerder plus que je ne suis déjà ...


 
Je plussoie, je suis en Fac d'Histoire, et dans ma formation, je considère que c'est ce que je dois étudier avant tout (avec la géo)... Les matières de ce type, ça va dériver en PPP et compagnie, et on voit bien l'inutilité du truc !
Disons que je pense qu'il faudra voir en fonction des filières...
Donc c'est surtout sur ce point que je ne suis pas trop d'accord...
 
Maintenant, le Julliard et l'UNEF, je ne les supporte pas...
Ils ne sont là que pour foutre le boxon...
 
La réaction de ce genre de syndicats m'inquiète bien plus que le contenu de la réforme... Réforme ou pas, j'espère qu'on nous débarassera des parasites bloquant les facs, c'est tout.

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