Reprise du message précédent :
Alzheimer, non ?

J’aimerais bien, au moins elle aurait une excuse…

Elle veut peut être pardonné.  

 
renvoi lui sa lettre emballée dans du papier cadeau avec un "joyeux noel, c'est mon cadeau !"  

 
Elle, peut-être. Moi je ne suis pas prête.
 

 
Ça lui rafraichirait la mémoire. En plus, je peux lui reprocher exactement la même chose que ce qu'elle m'a reproché.

 
Et on remet ça avec la belle-mère.  
 
À ma fille, de 1m57 pour 43kg: « Ah ben sur la photo, tu fais toute mince. »  
 
Elle nous demande de lui montrer les photos de la course à pied à laquelle ma fille a participé fin octobre. Elle a couru 4.2 km en 23 minutes. Je trouve ça excellent (pas parmi les premières mais dans les 15%). La belle-doche qui demande le temps effectué puis trouve rien de mieux à dire que: « l’important c’est de participer ».  
 
 

Ça me tend

Allemande la belle-famille ?
Tu peux toujours répondre "Ah ça participer, sans poser de question, on sait faire dans la famille   "

 
Non, FR. Je préférerais qu’elle soit DE. J’aurais une bonne excuse pour pas lui parler et en plus je la comprendrais même pas!  

Remarques, ça marche aussi dans ce cas  

Elle ne se rend pas compte, pas la peine de se formaliser pour ça.  

 
   
 
Tu ne la connais pas. Tu ne me connais pas.  
 
Je suis sur le topic défouloir. Je me défoule.

Elle prend ça comment ta fille ? Ça lui passe au dessus ou ça la touche ?

 
Je sais pas. En général, je la prends à part pour recadrer les choses. Sans lui dire que ça grand-mère est un boulet mais pour rétablir les faits et essayer d’éviter que ça n’entame la confiance en elle de ma fille.

Et la belle-mère n'est pas recadrable (je suppose que c'est déjà fait et sans effet ) ? Ce genre de remarque ça peut vraiment être ravageur, surtout sur une jeune fille.

Non. Rien à faire pour la BM.

Même pas un coup sec derrière la tête ?

Je crois que c'est illégal. De toutes façons, on peut plus rien faire de nos jours. C'est une dictature.

Je confirme. J'ai été très complexée pour rien pendant longtemps à cause de remarques de ma famille paternelle. Et j'ai une proche qui est tombée dans l'anorexie en partie à cause de ça.
Mais si les parents sont là derrière pour rétablir les choses ça peut aider. A mon époque on disait juste " Rho t'es susceptible"

Quelqu'un de ma famille a dit à ma fille qu'elle avait un gros ventre, quand elle avait 10-11 ans.
Elle était mince mais cambrée et effectivement son ventre faisait un peu proéminent.
Ça l'a complexée pendant des années, elle a même adapté sa façon de s'habiller. Elle m'en a encore reparlé il y a peu (c'était il y a 4-5 ans).
Et pourtant j'ai immédiatement recadré comme j'ai pu.
La même personne m'a également méchamment vexée une ou deux fois sur mon physique (quand on appuie sur un truc qui te complexe déjà...). Cela dit je ne pense pas que ce soit malveillant, plus un effet secondaire d'un TSA.  

 
C’est délicat comme situation. L’idéal serait de recadré la belle-mère devant ta fille sans méchanceté, ce qui permettrait à la fois d’envoyer un signal à ta fille (il n’est pas acceptable qu’elle se fasse dénigrer) et à ta belle-mère (tu ne peux pas dire ça sans être recadrée). Mais bon, il faut arriver à doser la réponse.  
 
J’espère que vous ne la voyez pas souvent.

Elle ne comprend pas. Ou fait semblant de pas comprendre. On lui en a déjà parlé.  
 
Je suis directe et souvent je corrige directement devant ma fille: «Tu ne fais pas mince sur la photo. Tu es mince, donc tu fais mince sur la photo, c’est normal. Regarde moi sur les photos, je fais grosse parce que je suis grosse. (Je suis obèse et j’en parle factuellement avec ma fille, je n’ai pas de problème avec ça). »
 
M’enfin je sais gérer. Et ma fille n’est pas bête, elle n’a même plus besoin de lire entre les lignes même si je continue de corriger les propos de la BM en face ou derrière son dos suivant mon humeur.  
 
C’est juste que j’aime bien passer ici me défouler.

Lorsque mon aînée était toute petite, ma grande soeur (qui n'a pas d'enfants mais qui essaie d'en avoir avec quelqu'un avec qui elle s'est mariée par défaut) nous disait à ma femme et moi que si notre fille était malade, c'est parce qu'elle mangeait pas assez et qu'elle était trop maigre.  

Bienvenue dans la vie  

J'ai une tante dans ce cas, vu le résultat des annees plus tard (c'est plus une coloc en mode guerre froide où chacun vit sa vie qu'un couple) autant rester seul non

 
C'était le cas de bcp de nos grands-parents, surtout quand ils venait de villages assez isolés, où tu te mariais avec celui ou celle que tu connaissais depuis tout petit. Mes grand-parents paternels, c'était ca. Je ne les ai jamais vus se parler normalement, sans s'engueuler.

 
Ma cousine, à l'époque célibataire, m'avait dit que "le premier qui veut bien avoir des enfants, je l'épouse de suite"... 1 an après, elle était mariée (rencontre durant un pèlerinage de compostelle dans une asso catho, à peine le temps de le connaitre avant le mariage).

Ma mère qui me relance pour savoir si on vient à Noël ou pas… J’ai fini par lui répondre non, mais je m’attends au pire maintenant.

Mon grand frère et ma grande soeur cochent cette case. Une de mes cousines aussi, sans le volet catho.
Je plussoie sur le côté coloc, rejet des enfants, etc...

Nordiste?  

Non, ils se sont juste marié chacun avec la première personne qui voulait bien d'eux...et qui remplissait la première case : être catho.

 ??

T'inquiètes j'avais compris ta blague

J'avoue que quand j'ai débarqué dans ma belle-famille à 18 ans avec ma culture non locale et mon non accent, les parents de ma femme étaient un peu déstabilisés.

Dans une variante différente, j'ai le cas d'une mère qui a fait un gnome par pression familiale / du conjoint / de la société mais qui, clairement, n'en voulait pas.
Le gosse est géré comme une "ressource" (type "faire la vidange de la bagnole" ), sa chambre est plus proche d'une cellule monacale que du paradis du jouet.
Pas de maltraitance en dehors d'une grosse carence affective ... mais le discours de la mère, ca suinte le "mon gosse, mon fardeau".

J'ai vécu ça enfant. Des été à bricoler avec mon père (béton, placo, parquet, carrelage...) au risque de me couper de mes potes du collège et du lycée...ça m'a dégoûté de faire pas mal de choses pour moi dans ma baraque alors que j'en aurais les capacités.

Ça c'est normal à la campagne il y a toujours des choses à faire, les espaces verts, les extérieurs, les boiseries...  
 
Je ne sais pas si en ville les gens utilisaient moins leurs enfants

De mon côté, quand j'étais au collège/lycée, mon père bossait au noir chez les riches pour des menus travaux + jardinage. Le week-end et pendant les vacances, c'était réveil à 6h du matin pour aller bosser avec lui sans jamais toucher un seul euro (sachant que je n'avais pas d'argent de poche et que j'étais obligée de cacher la thune donnée par mes grands parents pour pas qu'on me le prenne mais bon, ma mère était très bizarre à ce niveau    )

Je me souviens de certains bons moments (notamment les discussions sur des sujets de société ou la politique avec mon père dans la voiture, ma mère détestait ce genre de sujets donc on n'avait pas le droit d'en parler en sa présence) et je pense que je suis bien débrouillarde mais je voulais quand même une vie "normale" comme pouvaient avoir les autres camarades de classe ou voisins.
Et c'était mon jardin ( ) secret car je trouvais ça quand même un peu honteux et surtout, c'était au noir  

Agriculteurs, artisans, ... sous couvert de lui faire "apprendre le métier", ça devient de la main d’œuvre bon marché.
Entre aider "un peu" et devenir l'esclave du business familial, la frontière est mince pour certains.