vop | seraphinette a écrit :
Quelquefois il faut agir/ aller jusqu'au bout pour ne pas avoir de regrets et passer sa vie à se demander "Et si...et si?"
Vop a ce genre de tempérament (il faut voir comme il passe son temps à se demander ce qui se serait passé si il n'avait pas demandé à sa copine d'avorter) donc la meilleure manière d'enrayer ce fonctionnement c'est de faire les choses.
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Oui je suis dans cette phase actuellement, et effectivement je risque de me le redemander si je ne la suis pas.
seraphinette a écrit :
Elle a choisi sa propre vie/son propre lieu de vie et lui laisse le choix de la suivre ou pas.
Je ne vois pas trop l'ultimatum.
Lorsque deux personnes ne souhaitent pas vivre au même endroit, ça doit se passer comment sinon?
Je ne vois pas trop d'autre option que "soit on vit ensemble soit on vit séparés", franchement.
C'est quoi la troisième voie selon toi qui permet d'éviter le simili ultimatum?
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Tuxerman12 a écrit :
De rester où ils sont ?
Si elle arrive à trouver du taf sous les tropiques elle en trouvera n'importe où.
Faut pas se voiler la face, ce qui compte pour elle c'est elle, pas le couple, je ne pense pas qu'elle est dans une optique de "suis moi, je m'occupe de tout, on sera heureux".
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Elle a un bon poste ici mais ne supporte plus la vie ici, l'ivg a été le déclic.
Elle veut avant tout se reconstruire et a besoin de son père, ses amis et un rythme de vie moins stressant, ce que je comprends.
seraphinette a écrit :
"Surtout ne rien changer et juste attendre que les murs s'effondrent tous seuls" donc?
Et je suis d'accord avec toi : ce qui compte pour elle c'est elle.
Vu qu'il ne semble pas vraiment y avoir encore de couple (puisque celui-ci a disparu avec l'IVG et que depuis Vop tente de le faire renaître) et vu que c'est une excellente chose en période de dépression (qu'elle traverse visiblement, d'où son besoin de changer quelque chose à sa vie, de ne pas rester statique, ce que par ailleurs on conseille systématiquement en cas de rupture et de dépression suite à celle-ci) je ne vois pas trop de problème à penser à elle plutôt qu'à lui.
Elle a pensé d'abord à lui lorsque il a refusé de devenir père, là elle pense à elle, et on parvient encore à dire "oh là là elle ose penser à la seule personne avec laquelle elle vivra toute sa vie et à laquelle elle devra rendre des comptes sur ses choix, quelle égoïste!"
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En ce moment oui elle veut penser à elle, maintenant elle veut m'inclure quand même dans ce projet.
Elle me dit revoir renaitre ce qu'elle avait entrevu avant l'ivg, mais elle se protège par rapport à ça pour ne pas subir une 2ième rupture si je reste ici.
Maiar a écrit :
Le fait qu'elle fasse tout pour retourner sur son île, perso ça me rassurerait sur le fait de ne pas avoir fait d'enfant avec elle. Faire un gamin avec cette nana, c'est à la fois avoir un enfant ET s'installer à des milliers de km de la métropole. Alors que bon sang, la relation ne date que de quelques mois. Prendre son temps dans une relation, ce n'est pas fait pour les chiens
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Son désir de retourner en Guadeloupe est venue après. Elle m'avait posé la question de quitter la région parisienne avant tout ça, je lui avais répondu que je n'y étais pas prêt à court ou moyen terme mais à long terme pourquoi pas. Je lui ai posé du coup la question du pourquoi elle me l'avait demandé, si c'était un critère important.
Elle m'a dit qu'elle m'aurait reposé la question un peu plus tard et que ça aurait pu devenir important pour la suite de la relation, mais qu'avec l'enfant elle serait restée en région parisienne.
Même en cas de rupture elle serait restée pour garder le lien avec le père. Et je la pense sincère là dessus.
seraphinette a écrit :
Oui enfin, il a expliqué qu'elle partait suite à l'IVG et à la dépression qu'elle fait suite à celle-ci et la rupture.
Rien ne dit qu'elle serait partie avec l'enfant dans le cas contraire non plus.
A force de projeter ce que les gens font dans une certaine situation à l'opposé de cette situation pour se rassurer sur nos choix, on bascule dans les prophéties auto réalisatrices.
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Non comme dit je ne pense pas qu'elle aurait fait ce choix.
Captain Suruba a écrit :
Le mieux à faire dans l'histoire de vop, c'est de filtrer tous ses messages sur le topic (ainsi que sur couple) depuis le début. On voit que la culpabilité le bouffe et lui fait faire connerie sur connerie. Quand il débarque pour raconter son histoire, il est flippé de devenir père contre sa volonté (on le comprend), il ne se considère même pas en couple avec elle, on ne le sent pas consummé par l'amour fou quoi. Mais une fois l'avortement effectué, PAF, tout change, il a fait l'erreur de sa vie, "on aurait dû le garder", etc.
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Si je me considérais en couple avec elle, un amour fou non je l'avoue, je n'étais pas encore à fond dans cette relation à cause de différentes raisons. L'IVG a recentré mes priorités et je me suis posé les questions du pourquoi je n'en ai pas voulu etc. Clairement pour moi ça apparaissait trop tôt et que je voulais la connaitre d'avantage.
Depuis 3 mois par rapport à tout ça, j'en ai appris plus sur elle, son histoire, comment elle fonctionne, comment elle raisonne. Des questions que je n'avais pas posées à tort avant etc.
Puis j'avais des doutes sur le fait qu'elle voulait le garder pour les bonnes raisons, sur ses sentiments vis à vis de moi.
J'ai eu de la culpabilité, je ne le cache pas. De l'avoir fait souffrir, de ne pas avoir cru en nous suffisamment, de ne pas avoir fait les choses correctement depuis le début de la relation.
En fait plus je la connais, plus je passe du temps avec elle et plus je me dis que ce n'était pas la bonne décision, mais j'ai pris cette décision 3 mois avant avec les éléments que j'avais en main.
Je me suis écouté au lieu de l'écouter.
seraphinette a écrit :
Je n'ai pas lu non plus de culpabilisation, mais au contraire une motivation à persuader sa copine à avorter dès lors qu'il ne voulait pas être père, en lui expliquant son choix et son positionnement.
Et des explications, depuis, sur la dépression dont elle souffre (qui est un contrecoup courant suite à un avortement, surtout non désiré)/le fait qu'évidemment ça porte un coup quelquefois fatal à un couple.
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Elle m'a redit dernièrement qu'une partie d'elle pense que j'avais raison sur le fait que c'était trop tôt. Mais ça n'empêche qu'elle regrette de ne pas avoir pris la décision de le garder.
Mais maintenant elle est dans une phase d'aller de l'avant, ne plus reparler de tout ça, elle n'est plus dans l’agressivité.
Son choix de ne plus se voir et qu'on ne se contacte plus tant que je n'ai pas pris ma décision, elle ne l'a pas tenu elle même car elle m'a contacté aujourd'hui. Je sais qu'elle m'aime, maintenant elle fait un choix pour elle, à moi de choisir. J'entends ce que vous dites tous, c'est un gros risque je le sais, les cotes chez les bookmakers me donne perdant.
Je suis quelqu'un qui n'aime pas le risque, encore moins les changements brutaux, mais je me dis que c'est peut être un changement de vie qui peut m'être bénéfique. |