jorje a écrit :
Moi je pense que les problemes sont tres mal distribues, et qu'on va dans le mauvais sens. Quant a la France espace de reference, je te conseille de te documenter sur l'Union Europeenne, tu verras l'espace de liberte de la France.
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jorje a écrit :
Pour faire un barrage alors, un champs d'eolienne ? A vrai dire je pensais par exemple a la creation d'un grand parc national. Soyons clair, les grandes forets du monde vont disparaitre a moyen terme. Il faudra faire un choix; ou on continue a peupler tout espace peuplable et la vie sur terre sera de pire en pire (documente-toi sur la diversite biologique en Europe), ou on fera le choix de volontairement abandonner des grands espaces, i.e. genre parcs nationaux, suparanationaux, appelle ca comme tu veux. Clairement tu seras toujours oppose aux populations locales qui ne voudront pas partir.
Il y a forcement des endroits qui doivent etre moins "developpe". Les locaux diront "ouais mais pourquoi c'est nous et pas les parisiens" (je caricature un peu hein). Si tu veux bouger Paris, je m'en fous moi hein, j'y ai jamais vecu, mais ca ne me parait pas la solution la plus facile.
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dans ce cas précis, je pense qu'on peut arriver à un résultat satisfaisant avec un minimum de contrainte. par exemple conclure des contrats avec des subventions pour des activités préservant l'environnement. et sion une large part de la population vopudra de toute manière partir pour avoir acès aux facilités des grands centres.
Ensuite pour "vider" certaines zones, il y a un problèmes de surpopulation globale mais ce n'est pas du tout le mème sujet.
mais comme dit avant je suis globalement d'accord avec toi .
jorje a écrit :
Je crois que tu connais tres mal le "modele gallois". Viens y faire un tour, viens voir Cardiff, je suis pas sur que ca t'enchanteras tant que ca le renouveau gallois. Je suis asez d'accord que l'enseignement culturel est un peu francais. Mais il comprends toute les composantes de la France, vu que les auteurs etudies viennent de partout. mon opinion serait plutot qu'on etudie pas assez les philosophes etrangers, de meme qu'au RU ils n'etudient quasiment que les RU ou US.
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je suis déja venu et je connait un peu le sujet. tu pourrait préciser?
pour l'enseignement français, ce n'est pas parce qu'il comprend quelques auteurs français venus de différentes régions que toutes les cultures régionales sont enseignées, c'est un sacré raccourci!
Certains créneaux devraient être réservés pour l'apprentissage de la culture locale (langue principalement) comme cela se fait ailleurs.
POur les philosophes étrangers, j'aurais du mal à juger, mais l'étude,de modes de pesnées différents n'est jamais un mal
jorje a écrit :
En l'occurence c'est l'espace europeen qui dominent les autres en ce moment. Et il ne me parait pas tres democratique.
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je ne dit pas que tout est parfait. le fonctionnement de l'UE est à largement améliorer; Mais quand on voit l'opacité des décisions prises par le pouvoir étatique, je ne pense pas que l'un soit réellement pire que l'autre.
et pour dire que l'espace européen domine les autres... le cadre étatique est encore fondamental, c'est le lieu priviliégié de l'expression démocratique. et (paradowalement?) il est dur de savoir si l'essor des revendications minoritaires va y changer quoi que se soit. imaginons que l'écosse devienne idnépendante, le problème de ce point de vue serait exactement le mème (en dehors des avantages par ailleurs s'entend). Le cas basque pparait plus interressant. le Nord ("francais" ) veut collaborer avec le Sud. mùais on sait très bien qu'un état basque ihndépendant regroupant nord et sud ne verra pas le jour (opposition des états, de la population). le but est donc d'aboutir a des collectivités "croisées". certains problème seraient résolus au niveau basque (N et S) d'autres au niveau basque Nord, d'autres au nv basque sud, d'autres peut etre au niveau francais, espagnol... la le cadre étatique prépondérant peut etre mis en cause.
jorje a écrit :
Non. Certaines idees sont presentes dans la societe francaise, principalement en terme de lois, mais aussi de traditions. Comme je l'ai dit je me fiche de la tradtion en temps que telle, je m'interesse au contenu. Le droit au blaspheme est traduit en loi, c'est aussi une tradition. Si les lois auxquelles je suis attachees disparaissent, je me tournerai alors vers un autre pays, ou je me "battrai" pour les faire revenir. Un certain nombre de regles me semblent meilleures en France que dans d'autres pays. Notamment le fait de considerer un homme comme un homme, et ne pas les classifier en "blanc anglais", "blanc irlandais", "autre blanc", "arabe", etc...
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en quoi les deux sont t'ils antinomiques. Il s'agit de savoir si l'individu est seul face à l'état ou s'il existe des corps intermédiaires, des communautés. dans els deux cas l'homme est avant tout un individu, dans le premier on le pense dans un cadre national-étatique, dans le second il y a un équilibre entre deux systèmes de références (je n'ai pas l'impression d'être très clair la...)
Mais je comprend mieux ton point de vue. je crois que ce qui t'abuse, c'est que tu croit encore a la vocation universaliste de la france, que tu ne saisit pas qu'elle cache un nationalisme rétrograde de la pire espèce.
jorje a écrit :
Pour ma part l'idee national doit simplement etre l'idee qu'on appartient a un groupe de personnes qui suivent les memes regles. Je ne me "sens" pas francais, tout comme je ne me "sens" pas brun ou bisexuel ou blanc. Ce sont des faits. Point barre. Ce ne sont pas pour moi des attributs qui permettent une classification. Si je prefere etre anglais que francais, je demanderai la nationalite anglaise.
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d'accord donc dans l'absolu la disparition des nationalités au profit d'un système de gouvernement européen ou mondial ne te dérangerait pas? avec en dessous uniquement un système de circonscription basé sur un nombre de personnes données?
edit: d'après ce que je lit en dessous, j'en déduit que oui.
jorje a écrit :
A l'heure actuelle, non. Dans un monde hypothetique ou tout le monde parle parfaitement anglais, oui. Dans l'ideal, ce serait l'esperanto, langue qui n'est pas dominee par un pays ou une ideologie.
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ok, au moins tu as le mérite d'être cohérent. je ne suis pas d'accord parce que j'estime que ce serait la mort des autres langues à terme, que ce serait un énorme appauvrissement pour la pensée, et que la disparition des entités culturelles (langues mais aussi découpages ne tenant pas compte des groupes constitués) aurait un impact désatreux enterme de lien social, mais ce choix aurait aussi uncertain nomre d'avantages et il est plutot séduisant.
jorje a écrit :
je ne pense pas que l'education doit etre geree au niveau local. L'ecole doit etre un lieu ou on peut se detacher des idees environnantes, y compris nationales, pour pouvoir devenir un adulte le plus libre possible.
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tout a fait d'accord avec ta 2ème phrase. mais concrètement comment s'y prendre? des écoles nationales-étatiques (j'utilise l'expression en opposition a nationale minoritaire, catalogne, etc) enfermeront l'élève dans un carcan ni plus ni moins que celles régionales. et en plus cela a un impact très négatif sur la diversité des cultures et oblige les enfants a abandonner les référents communautaires locaux pour en adopter d'autres. les nouveaux ne sont ni mieux ni pire mais le changement peut enge,ndrer de sacrés traumatismes. (cf les taux de suicides en Bretagne liés au changement de langues, des études ont été faites mais ce n'est pas le sujet)
jorje a écrit :
dans ces pays, le nombre d'habitants est si faible que le repertoire culturel est bcp plus faible. Il est donc plus aiser de parler une autre langue que en France ou en Espagne. C'est principalement incitatif. Viens voir au RU, c'est pire.
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c'est aussi une des raisons effectivement. mais je pense qu'elle ne joue que pour le RU. quand on parle anglais on peut aller partout, quand on parle une langue comme le français, a l'heure actuelle on est plus proche de la position d'un locuteur de finnois que d'un anglophone. il y a l'anglais et le reste.