Wunderlich | lokilefourbe a écrit :
C'est bien de citer des gens qui racontent des conneries.
Il n'y a pas de résurgence de la variole, elle a été éradiquée (par la science et un vaccin) en 1977. Pas la peine de mettre des " " sur éradiquée, puisque c'est effectivement le cas.
Citation :
Il s'agit en effet d'une maladie dont le dernier cas mondial est survenu en 1977 et que l'OMS a considérée, en 1978, comme étant totalement éradiquée. A la suite de cette éradication, l'OMS a demandé à tous les pays qui détenaient ce virus de détruire leurs souches ou de les confier à l'un des 2 seuls laboratoires désormais autorisés à conserver des souches de variole : l'un aux États-Unis, l'autre en Russie.
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Oui, mais ce n'est pas le cas dans certaines régions africaines malheureusement.
Et puis je pense que Steffen Smith est mieux placé pour le savoir : lis un peu, ça te ferait tu bien. Les guillemets, ce n'est pas moi qui les ai mis d'ailleurs, j'ai repris la citation telle qu'elle D'ailleurs, si tu te renseignais un peu plus :
Citation :
L'éradication de la variole : menaces persistantes et développements nouveaux
" L'éradication globale de la variole, solennellement proclamée par l'OMS en 1980, si elle a permis de sauver des millions de vies humaines, a aussi entraîné l'arrêt progressif des vaccinations et revaccinations antivarioliques dans le monde et, corrélativement, la disparition progressive de l'immunité des populations vis-à-vis de plusieurs orthopoxvirus.".
Article paru dans Virologie, Vol. 2, N°1, Janvier-Février 1998.
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D'où les guillemets de l'auteur Toujours est-il qu'il dénonce implicitement le fait que la recherche médicale/les labos pharmaceutiques ignorent une maladie qui tue chaque année 16 millions de personnes. Il y a des raisons financières évidentes, c'est là tout le problème.
Mais de là à ne rien faire....
lokilefourbe a écrit :
Mais bon, on est plus à ça prêt, hein, raconter des conneries sur le préservatif, les contraceptifs, l'ivg, les homosexuels.... alors dire n'imp sur la variole...
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Emile Zulu avait raison :
Citation :
eati pauperes spiritu : bienheureux les pauvres en esprit.
(Matthieu, V,3)
C'est-à-dire ceux qui savent se détacher des biens du monde. Paroles qui se trouvent au début du Sermon sur la montagne, et qui, par un travestissement du sens, s'emploient ironiquement pour désigner ceux qui réussissent avec peu d'intelligence.
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lokilefourbe a écrit :
Quand à la recherche, je tiens à te signaler que le vatican à (très) largement les moyens financiers de financer la recherche sur les maladies tropicales, mais il ne le fait pas.... paille, poutre, oeil, toussa...
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Ah, parce-que c'est au Vatican de financer la recherche maintenant Elle a des moyens financiers, mais tu ne sais pas à quoi ils servent. Ou du moins, Golias ne le précise pas.
Ce n'est pas parce-que le Vatican est "riche" que c'est une immondice.
Et si creusait un peu plus, tu verrais que le Vatican "ne roule pas sur l'or" comme beaucoup le pensent.
Citation :
Les comptes du Vatican dans le rouge en 2007
Les recettes du Saint-Siège se sont élevées à 236 737 207 euros tandis que les dépenses ont été de 245 805 167 euros, dégageant un déficit de 9 067 960 euros, précise le communiqué publié à l'issue de la réunion statutaire du Conseil des cardinaux chargé de contrôler le budget du Vatican.
En 2006 le bilan économique avait été positif avec 227 812 031 euros de recettes et 225 409 716 euros de dépenses.
Le conseil des cardinaux relève que les comptes ont notamment souffert en 2007 du «brusque renversement de tendance dans la fluctuation des taux de change, particulièrement du dollar américain». Le Saint-Siège fait partie de la zone euro.
En outre les médias du Vatican s'avèrent un gouffre pour son budget avec 14,6 millions d'euros de pertes en fin d'années.
Elles sont dues à Radio Vatican et au quotidien L'Osservatore Romano tandis que les éditions vaticanes et le centre de télévision du Vatican, agence ayant l'exclusivité des images vidéo des célébrations liturgiques du pape, ont enregistré un solde positif.
Le Vatican, l'un des plus importants propriétaires immobiliers à Rome, a aussi pu bénéficier des bonnes rentrées d'argent de ses locataires ainsi que des plus-values réalisées par la vente de certains immeubles, enregistrant au total un résultat positif de 36,3 millions d'euros.
Les recettes du Saint-Siège sont pour une bonne part constituées des quêtes et des versements réglementaires des Eglises locales. Les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie sont les trois plus gros contributeurs du budget.
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Source : AFP
Citation :
On affirme souvent que le Saint-Siège dispose d’une immense fortune. Qu’en est-il vraiment ? D’où viennent ses revenus ?
Avant 1870, le Saint-Siège touchait la plus grosse part de ses revenus grâce à son État en Italie centrale. C’était en quelque sorte un gouvernement comme les autres. En 1870, cet état fut envahi par les Italiens qui dérobèrent le trésor pontifical. Le Saint-Siège perdit alors tous ses revenus. Il vécut des dons des fidèles du monde entier jusqu’en 1929. À cette date, Mussolini souhaita mettre fin au conflit entre l’Italie et le Saint-Siège. Les deux parties signèrent ce que l’on appelle les « Accords du Latran ». Le Saint-Siège renonçait aux territoires annexés par l’Italie en 1870 contre 750 millions de lires de l’époque et des titres de rente à 5 % sur un milliard de lires.
Cet argent eut divers usages. Pie XI s’en servit pour réparer ou construire des bâtiments à Rome (palais de Saint-Calixte, musées, églises, etc.), mais aussi comme dons aux missions. Une autre partie de cette somme fut utilisée à l’achat de terrains autour du Vatican. Le reste fut placé.
L’argent placé semble avoir été longtemps « sagement géré ». Il permettait d’assurer le fonctionnement du gouvernement pontifical, d’aider les missions, etc. Une partie a servi par exemple à l’organisation du concile Vatican II. Le budget était en équilibre.
En 1982, le krach du Banco Ambrosiano, qui était l’une des banques les plus estimées et les plus anciennes de la péninsule, fit perdre 241 millions de dollars au Vatican, c’est-à-dire une part importante de son capital. Une enquête confiée à des banquiers suisses réputés a montré qu’il n’y avait pas eu de malversations de la part des services financiers du Vatican mais peut-être des erreurs de gestion.
Jean Paul II décida alors de manifester la transparence financière de son État en en publiant le budget. Depuis cette époque, nous en connaissons avec précision la teneur. Il faut l’étudier à partir de trois postes différents : le premier est le Saint-Siège, qui en 2004 enregistrait 205,6 millions d’euros de recettes pour 202,6 millions d’euros de dépenses. Celles-ci sont principalement destinées aux près de 3000 personnes travaillant au sein de la Curie romaine (dicastères et organismes du Saint-Siège, représentations pontificales auprès des nations, sièges auprès des organisations internationales).
Le second concerne le bilan de l’État de la Cité du Vatican qui, toujours en 2004, enregistrait lui aussi un résultat positif de 5,3 millions d’euros. En 2003, il était en déficit de 8,8 millions d’euros et, en 2002, de 16 millions d’euros. En 2004, cet État employait 1560 personnes au sein notamment de Radio Vatican, L’Osservatore Romano (journal) et la télévision CTV.
Enfin, le Denier de Saint-Pierre (dons effectués par les diocèses) atteignait 43 millions d’euros. Ces fonds ont été destinés, sur volonté du Pape, « à des interventions caritatives visant à alléger les souffrances de populations touchées par des catastrophes naturelles, à soutenir des initiatives en faveur d’orphelins victimes de conflits armés ou du sida ».
Remarquons que le budget du Vatican est relativement faible. Il est par exemple deux fois et demi inférieur à celui du Conseil général du Maine-et-Loire (497, 2 millions d’euros en 2005), et encore inférieur au budget d’une ville comme Angers (250,27 millions d’euros en 2005). Le budget du Saint-Siège est donc à peu près égal à celui d’une ville moyenne française.
Les bâtiments pontificaux sont trompeurs ! Quand on voit la basilique Saint-Pierre, les musées et les palais, on se dit que l’État propriétaire de telles splendeurs doit être très riche. Or, ce n’est plus le cas depuis longtemps !
Bernard Peyrous, prêtre et historien
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Source : http://qe.catholique.org IL y a le scandale concernant Mgr Marcinkus, mais depuis, le Vatican a fait le ménage.
Citation :
Décès de Mgr Marcinkus, le sulfureux banquier du Vatican
21 février 2006
Artisan de l’un des plus retentissants scandales financiers de l’histoire du Vatican, l’archevêque américain Paul Marcinkus est mort mardi à l’âge de 84 ans dans un faubourg de Phoenix, en Arizona, où il s’était retiré en 1990 après sa disgrâce.
« Le Vatican ne fera aucune déclaration sur le sujet », a déclaré mardi soir à l’AFP un de ses porte-paroles.
Du temps de sa splendeur, ce fils d’un émigré lituanien né dans la banlieue de Chicago le 15 janvier 1922 aimait les gros cigares, fréquentait assidûment les greens des golf et voyait les portes des maisons des Kennedy et des Rockfeller s’ouvrir à lui lorsqu’il venait aux Etats-Unis.
Il a quitté ce monde plus discrètement, mais son nom restera à jamais lié aux pages les plus sulfureuses de l’histoire récente du Vatican, celles où apparaissent les intérêts de Cosa Nostra, la mafia sicilienne, de la loge maçonnique italienne P2 et d’une volée d’affairistes.
Ordonné prêtre en 1947, cet athlétique colosse de 1,91 m a débarqué au Vatican en 1958 et sa carrière s’est faite dans l’ombre de Paul VI (1963-1978) qui cherchait un diplomate anglophone et énergique pour organiser ses voyages à l’étranger et sa sécurité.
Le « gorille » du pape est catapulté aux sommets du Vatican en 1969, lorsqu’il prend en charge l’Institut des Oeuvres Religieuses (IOR), la banque des prêtres qui gère les comptes des ordres religieux et des associations catholiques. Cette structure bénéficie de l’extraterritorialité accordée à l’Etat pontifical.
Paul Casimir Marcinkus devient ensuite le protégé du pape polonais Jean Paul II (1978-2005), qui lui évite la justice italienne lorsque son nom sera lié au scandale de la faillite frauduleuse de la banque italienne privée Banco Ambrosiano, dont l’IOR était le principal actionnaire.
Mais il est contraint de céder la place en 1989 et retournera aux Etats-Unis à sa propre requête comme « simple prêtre » en 1990.
Sa rencontre avec l’avocat sicilien Michele Sindona signe le début de ses problèmes. L’homme, retrouvé mort en 1986 dans sa cellule de la prison de Voghera (nord), près de Milan après avoir bu un café empoisonné au cyanure, était lié à Cosa Nostra. Il avait présenté Mgr Marcinkus à Roberto Calvi, simple employé du Banco Ambrosiano, que l’archevêque aidera à devenir patron de l’établissement.
Mais la gestion du banquier Calvi, hasardeuse, commence à intriguer la justice italienne au début des années 80. Calvi disparaît en juin 1982, laissant un trou de 1,4 milliard de dollars dans sa banque et un second trou, d’environ 250 millions de dollars, dans les caisses de l’IOR. Le coup est sévère pour les finances du Vatican.
Roberto Calvi a été retrouvé le 18 juin 1982 pendu à un pilier du pont des Blackfriars de Londres. Il avait 62 ans. L’enquête a initialement conclu à un suicide, mais de nouveaux éléments ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour meurtre et cinq personnes, dont plusieurs liées à Cosa Nostra sont actuellement jugées en Italie.
La destination de l’argent « volatilisé », dont d’importants montants appartenaient à la mafia, n’a jamais été complètement élucidée. Détournement sur des comptes privés, soutien à la loge maçonnique italienne P2, au syndicat polonais Solidarnosc interdit à l’époque, les experts se sont perdus en conjectures.
Le successeur de Mgr Marcinkus à la tête de l’IOR, Angelo Caloia, un banquier originaire des environs de Milan (nord), s’est montré très critique à son égard dans une récente interview.
« C’était un type superficiel qui se contentait de +l’à peu près+, mal conseillé sans doute, mais d’une honnêteté personnelle absolue », a-t-il affirmé.
Désormais l’IOR s’appuie sur les conseils de grands banquiers catholiques internationaux et n’investit pratiquement plus que dans des obligations d’Etat.
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source : AFP.
Il faut savoir faire la part des choses dans ces cas-là....
Parce que Golias, ça manque parfois d'investigation sérieuse. (comme le torchon qu'il a sorti concernait la "collaboration" de Ratzinger avec Die Aula )
Sinon, un petit article, histoire de détendre l'athmosphère :
Citation :
Anticatholicisme cathodique Basile de Koch, le 16-04-2009
J’ai laissé passer la semaine sainte avant de donner libre cours à ma colère (sainte elle aussi, mais moins quand même.)
Mais enfin, trop c’est trop! Depuis trois mois, on fait la queue dans les médias, et notamment à la télévision, pour déverser sur le pape des tombereaux d’insultes stupides.
Pour être ridicule, cet anticatholicisme primaire n’en est pas moins odieux. Mais l’autre mercredi à Ce soir (ou jamais !) (sur France 3, à 23 heures.), c’était quand même le ridicule qui l’emportait. Au point que l’animateur, Frédéric Taddeï, semblait parfois avoir quelque difficulté à garder son sérieux. Je le soupçonne même, le bougre, d’avoir organisé son plateau exprès pour ça…
Sinon pourquoi, au milieu de sa brochette d’intellectuels antipapistes, aurait-il aussi clairement donné la vedette à André Comte-Sponville?
Pour le “fun”, vous dis-je ! C’est quand même à ce philosophe de supermarché que l’on doit les meilleurs moments de la soirée… Dans le faux sérieux comme dans la drôlerie involontaire, l’homme n’a pas son pareil. D’emblée, André met la barre très haut, avec sa première saillie : « Benoît XVI compte sur la morale pour faire reculer le sida… C’est de l’angélisme! » L’accusation est grave en effet, concernant le successeur de Pierre.
Mais ne zappez pas! Le meilleur est à venir… Déjà une perle nouvelle sort de la même huître bâillante : « Quel dommage que les Évangiles soient ainsi gâchés par des querelles purement théologiques! »
L’Évangile abîmé par la théologie : il n’y a que ce Comte de Sponville pour oser encore de telles blagues, et c’est bien pourçaqu’onl’aime! Comme un vieux Polaroid de notre plate époque qui croit survoler les montagnes…
J’aurais pu bien sûr vous entretenir aussi des autres intervenants de ce soir là… Par exemple, l’anthropologue Georges Balandier, venu tout exprès dénoncer en Benoît XVI le nouveau flic d’une fantasmatique « police des corps ». Ou cette espèce de sociologue nommé Éric Fassin qui, entre autres balançoires, accuse l’Église d’être criminelle: «Avec son discours, elle tue des gens au nom de la vie… »
Mais tout ça fait bien pâle figure à côté de Sponville. Lui seul sait passer du sérieux au comique avec un tel naturel qu’il est le seul à s’en rendre compte: « Lisez les Évangiles, vous n’y trouverez rien sur les préservatifs », lance-t-il sans rire, comme s’il rôdait son prochain one-man-show.
Dans la foulée l’artiste s’en prend à Jean-Paul II, coupable à ses yeux d’avoir qualifié « dans une encyclique » l’athéisme et l’apostasie de “péchés mortels”. Ignorant, volontairement ou non, le sens de cette formule théologique, ce nouveau M.Homais triomphe: « Moi, je cumule les deux! Me voilà donc damné deux fois, sans rémission… Mais je m’en fous, bien sûr! »
Ainsi, pour le plaisir d’une ultime pirouette, ce funambule de rez-dechaussée détruit-il tout son numéro. Si décidément il se fout du Bon Dieu, pourquoi diable en parle-t-il?
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