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Auteur Sujet :

Les déclarations du pape sur le préservatif

n°18156578
cartemere
Posté le 15-04-2009 à 20:50:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Wunderlich a écrit :


 
D'accord, mais alors, pourquoi les campagnes de prévention basées uniquement sur le préservatif, qui sont donc normalement censées apprendre aux Africains se servir correctement du préservatif, n'ont-elles pas fait leur preuves?
Il parle bien d'une "technique de réduction du risque", pas d'une "technique d'élimination du risque" : donc il reconnait que le risque existe malgré tous les efforts de "formation" que l'on pourrait faire pour que les Africains sachent correctement se servir du préservatif.
 
Bien-sûre qu'il faut mettre l'accent sur la "technique", pour que les gens sachent parfaitement s'en servir
Mais il aura malheureusement toujours un part de risque...
 
 
On est parti du postulat vrai qui est : "parfaitement bien utilisé, le préservatif est fiable à 100%".
On a donc mené des campagnes fondées sur cette certitude (qui ici est parfaitement vraie), en considérant que le préservatif allait de lui-même faire réduire considérablement la pandémie du SIDA.
 
Et bien dans les faits, cela ne s'est pas vérifié...
Il a bien une raison?  
 
La raison, c'est ce phénomène de "compensation du risque".
 
Et c'est justement ce que dénonce Benoit XVI en parlant du terme "aggraver le problème".
 
 
Le préservatif n'est pas la panacée absolue, c'est démontré par les chiffres... Je n'invente rien. [:spamafote]
 
 

Citation :

Le pape fait remarquer que "nous risquons d'aggraver le problème" du sida si les programmes de prévention s'appuient seulement sur les préservatifs. Ceci aussi est l'état des connaissances en matière de santé publique et d'épidémiologie. Les programmes de prévention centrés sur le préservatif donnent un message inadapté à la population en général et en particulier aux jeunes. Ils véhiculent le message : "Tout ce que vous faites avec le sexe est en toute sécurité, sans risque, tant que vous utilisez des préservatifs."
Ce qui est faux. En effet, ce type de campagne mène généralement à un phénomène de compensation des risques. Si les gens se sentent en sécurité à 100 % aussi longtemps qu'ils utilisent des préservatifs, ils ont tendance à prendre plus de risques. Par exemple, les jeunes qui ne sont pas encore engagés dans des rapports sexuels commencent à le faire, ou ceux qui ont des rapports sexuels, commencent à avoir plus de partenaires - exactement ce dont le VIH a besoin pour se propager.


http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
 
Alors, oui, en tant que tel, par ses propriétés, le préservatif n'aggrave pas le problème : il est fiable à 100% s'il est parfaitement bien utilisé  :jap:  
.
 
..Mais le "parfaitement n'est pas toujours ce qui se passe en réalité :  
Et vu la façon dont ont été menées les campagnes de prévention, et bien, cela ne se vérifie pas :  
C'est pour cette raison que Benoît XVI met l'accent sur une voie beaucoup plus sûre, fondée sur la responsabilité et le sens que chacun doit donner à sa responsabilité.  :jap:  

Citation :

Le discours du pape est réaliste et juste : il nous interroge sur une vision de la prévention limitée au seul préservatif. Il adopte un point de vue anthropologique et moral, compréhensible par tous, pour critiquer une orientation uniquement technologique qui, à elle seule, n'est pas en mesure de juguler la pandémie, comme l'a noté aussi en son temps l'ONU. En l'espace de vingt-cinq ans, ces campagnes centrées sur le préservatif n'ont pas réussi à la réduire. Le discours exclusivement technologique se comprend si l'on choisit de refuser l'abstinence et la fidélité.


http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
Et pour le préservatif précisement :  

Citation :

Edward Green, directeur du Aids Prevention Research Project (APRP) de l'université de Harvard, lors d'une interview dit, en parlant de l'Afrique : "Théoriquement, le préservatif devrait marcher, et théoriquement, une utilisation du préservatif devrait conduire à de meilleurs résultats que pas d'utilisation. Mais cela, c'est théorique...  
Nous ne trouvons pas d'association entre une utilisation plus fréquente du préservatif et une réduction des taux de contamination par le VIH" ("Harvard Researcher Agrees with Pope on Condoms in Africa", Catholic News Agency, mars 2009).


http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
Donc résoudre le problème uniquement en "apprenant à bien se servir de l'outil" n'a donné aucun résultat sensible...
 
Conclusion : le problème n'est pas le préservatif en lui même, l'outil donc (qui est fiable à 100% : quand il est bien utilisé, il ne laisse jamais passer le virus), mais dans le comportement des gens qui l'utilisent.
Pas seulement le comportement "technique" (à savoir connaître parfaitement la manière de mettre un préservatif) que tu soulignes ici, mais le comportement en général de sa sexualité, notamment le "vagabondage sexuel".
 
Les ONG pourront déployer tous les moyens possibles et inimaginables pour que les préservatifs soient toujours parfaitement bien utilisé... et bien dans le cas d'une pandémie aussi développée en Afrique, ça ne fonctionnera jamais.
Et ce n'est pas le Pape qui l'invente.
 


Pourquoi tu prends des citations de personnes autres que le pape (mais qui vont dans ton sens) pour appuyer ton point de vue, alors qu'en même temps tu réfutes les citations des personnes autres que le pape (mais qui ne vont pas dans ton sens) sous prétexte que ce n'est pas le pape lui même qui a prononcé ces mots :??:
 
Le "deux poids deux mesures" est flagrant là... :sweat:

mood
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Posté le 15-04-2009 à 20:50:35  profilanswer
 

n°18156663
Wunderlich
Posté le 15-04-2009 à 20:59:21  profilanswer
 

cartemere a écrit :


Pourquoi tu prends des citations de personnes autres que le pape (mais qui vont dans ton sens) pour appuyer ton point de vue, alors qu'en même temps tu réfutes les citations des personnes autres que le pape (mais qui ne vont pas dans ton sens) sous prétexte que ce n'est pas le pape lui même qui a prononcé ces mots :??:
 
Le "deux poids deux mesures" est flagrant là... :sweat:


 
Je comprend pas bien  :??:  
Je refutes quelles citations, celles qui disent juste : le pape a dit "l'utilisation du préservatif aggrave le problème du SIDA"?  
Oui, je les refute, parce-que ce raccourci n'a aucun sens...
 
 
Je sais pas, je lis des articles de scientifiques et de spécialistes de la question qui confirment la pensée du Pape, j'en déduis que ce qu'à dit le Pape n'a rien de choquant ou dangereux comme le pensent certains.
Où est le problème?  :??:  
 

n°18156679
cartemere
Posté le 15-04-2009 à 21:01:48  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
"Le Pape, le préservatif et la prédation sexuelle en Afrique"
http://www.camerounlink.net/fr/news.php?nid=44458

Citation :

Il faut sortir de ce regard misérabiliste et de pitié que l’on jette sur l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de la pitié ou des indignations teintées d’hypocrisie. Les propos du pape doivent être compris dans une équation différente et ne pas la poser dans le même référentiel que celui des occidentaux.
Il est hors du propos ici de dire que le préservatif soit inutile, et dans le cas de l’Afrique, il est plus qu’encourageant. Mais cette nécessité est paradoxalement une invitation à des pratiques qui mettent en péril les sociétés. L’utilisation du préservatif a permis de mettre en place une forme d’exploitation de la misère en livrant de jeunes filles et garçons aux mains de prédateurs sexuels sans vergognes. Oui ! Il ne faut pas se voiler la face côté africain, le préservatif a aggravé les choses, on l’a instrumentalisé pour exploiter la misère helàs.


 
Peut-être parce qu'ils sont d'accord?


Peut être parce qu'ils ne se basent pas sur les propos du pape eux mêmes, mais sur l'interprétation qu'ils en font, en déformant les propos qui ont été prononcés par le pape lui même...
 
Dans son discours le pape n'a absolument pas parlé des résultats du préservatif, au contraire il les occultes...
 
cf. le post de fructidor

Fructidor a écrit :


 
Il me semble qu'il vaut mieux s'interesser vaguement a ce qu'est l'Eglise catholique et à son message pour commenter de manière pertinente les propos du pape, que je reproduis ici pour que tu puisse les lire, en particulier le passage sur san Egidio et le Camilliens (marrant, ça n'a pas retenu l'attention):
 
Saint-Père, parmi les nombreux maux dont souffre l’Afrique, il y a en particulier la propagation du sida. La position de l’Eglise catholique sur les moyens de lutter contre le sida est souvent considérée irréaliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thème durant votre voyage ?
 
Benoît XVI : Je dirais le contraire. Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les soeurs qui sont au service des malades…
Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution *******QUE******* dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est à dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles.
Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.

 
Qu'ajouter d'autre ? Ah si, il a demandé la gratuité des soins pour l'Afrique (presqu'aucun journaliste ne l'a relevé).


 
et ma réponse, qui est totalement ignorée pour le moment (j'espère que vous n'avez pas un filtre anti-questions athées :??:)

Citation :

Je lis un "double engagement" axé sur :

  • une sexualité humanisée et spirituelle (comprendre catholique-compliant (R) )
  • une aide psychologique aux victimes.


 
 
Le seul moment où le terme "préservatif" est abordé ne va pas en sa faveur...

  • "On ne peut trouver la solution que dans un double engagement" (le préservatif ne faisant pas partie de ce double engagement, donc il ne constitue en rien une forme de solution au problème du sida)
  • "on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs" (il ne reconnait pas d'action positive à l'usage du préservatif... un "que" aurait peut être été plus politiquement correct :/)
  • "au contraire, cela risque d’augmenter le problème"... bon là on a déjà débatu là dessus :jap:


Alors à mon sens (ce que je constate, avec mes petits yeux à moi :D ) :

  • oui : les médias ont clairement tronqué le texte, pour en conserver que l'aspect litigieux
  • non : le pape ne souligne pas l'efficacité du préservatif (du moins dans ce message)


Je ne vois donc pas sur la base de quoi on se permet de dire qu'il est hors de propos de dire que le préservatif est inutile, puisque le pape a dit explicitement que le sida ne serait combattu qu'avec 2 éléments, le préservatif n'en faisant pas partie... :sweat:
 
On m'aurait dit un triple engagement, pas de souci [:cosmoschtroumpf]
Mais arrêtons de déformer les propos du pape pour lui faire dire "les résultats du préservatif sont encourageants" alors qu'il n'a pas dit ça...

n°18156698
cartemere
Posté le 15-04-2009 à 21:04:00  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
Je comprend pas bien  :??:  
Je refutes quelles citations, celles qui disent juste : le pape a dit "l'utilisation du préservatif aggrave le problème du SIDA"?  
Oui, je les refute, parce-que ce raccourci n'a aucun sens...
 
 
Je sais pas, je lis des articles de scientifiques et de spécialistes de la question qui confirment la pensée du Pape, j'en déduis que ce qu'à dit le Pape n'a rien de choquant ou dangereux comme le pensent certains.
Où est le problème?  :??:  
 


Par exemple :

  • Les propos du cardinal Brésilien concernant l'excomunion de la famille de la fillette et de l'équipe médicale
  • Les propos du prêtre français qui a annoncé que de toute façon, le virus du sida passe à travers le préservatif, puisqu'il est plus petit que les spermatozoides


... c'est juste les 2 premiers exemples qui me viennent en tête...

n°18156859
asmomo
Posté le 15-04-2009 à 21:22:28  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

On est parti du postulat vrai qui est : "parfaitement bien utilisé, le préservatif est fiable à 100%".


 
Et l'église part du postulat vrai qui est "abstinence et fidélité absolument respectées => recul du SIDA".
 
C'est exactement pareil.
 
Maintenant vous parlez beaucoup des "campagnes sur le seul préservatif", de quoi s'agit-il exactement, vous avez un article dessus ?
 
En France on a ce genre de campagnes, c'est les mêmes appliquées en Afrique ?


---------------
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n°18156875
lokilefour​be
Posté le 15-04-2009 à 21:24:03  profilanswer
 

Citation :

Il y toujours 2 cituations claires :  
-Pourquoi des scientifiques spécialistes ont-ils approuvés les Propos du Pape?
Si le terme "aggrave le problème" les choquait, ils ne se seraient pas gênés pour le dire, non?  :)  
-Si les Africains n'étaient pas d'accord avec les propos du Pape sur le préservatif, ils se seraient aussi exprimé lors du voyage du Pape en Afrique...
Paradoxalement, ils ont plus eu tendance à dénoncer nos réactions en France - dont la problématique du SIDA ne nous concerne pas du tout de la même façon, vu que la question portait sur le rôle de l'Eglise en Afrique concernant le SIDA - qu'à critiquer les propos du Pape...
Parce qu'en bons Français, on a eu tendance à penser à leur place plutôt que les écouter...


 
Combien de spécialistes? La communauté scientifique ce ne sont pas 2 ou 3 personnes.
Quand aux réactions "africaines" il est clair que vu le niveau de développement global du continent, l'accès aux médias et l'énorme communauté intellectuelle et scientifique africaine, leur réactions ont fait peu d'écho.
 
 
 

Citation :

D'accord, mais alors, pourquoi les campagnes de prévention basées uniquement sur le préservatif, qui sont donc normalement censées apprendre aux Africains se servir correctement du préservatif, n'ont-elles pas fait leur preuves?
Il parle bien d'une "technique de réduction du risque", pas d'une "technique d'élimination du risque" : donc il reconnait que le risque existe malgré tous les efforts de "formation" que l'on pourrait faire pour que les Africains sachent correctement se servir du préservatif.
 
Bien-sûre qu'il faut mettre l'accent sur la "technique", pour que les gens sachent parfaitement s'en servir
Mais il aura malheureusement toujours un part de risque...


 
Tu connais le niveau moyen d'instruction en afrique noire?
Tu crois que c'est aussi simple qu'en france d'expliquer le "geste préservatif", d'où l'importance du développement économique, du niveau d'éducation de l'afrique.  
 
C'est l'instruction et le développement qui sauvera ce continent, pas le pape ni l'église.
 

Citation :

Dans la religion catholique (même toutes les autres d'ailleurs), rien n'impose de ne pas coucher avec le mariage, tu ne trouveras aucun texte officiel
qui "oblige" les croyants à ne pas coucher avant le mariage...
C'est juste un idéal de vie que chacun est libre de choisir, ou pas.
J'ai des amis catholiques pratiquants qui ont couché avec le mariage, ce n'est pas pour autant que l'Eglise a refusé de les marier, ou les a "critiqué"...


 
Tu racontes n'importe quoi, l'important étant de sauver à tout prix le pape  :sarcastic:  
 
 

Citation :

Question: "Que dit la Bible du sexe avant le mariage / du sexe prénuptial?"
 
Réponse: Avec toutes les autres sortes d'immoralités sexuelles, le sexe avant le mariage ou sexe prénuptial est à plusieurs reprises condamné dans les Ecritures Saintes (Actes 15:20; Romains 1:29; 1 Corinthiens 5:1; 6:13,18; 7:2; 10:8; 2 Corinthiens 12:21; Galates 5:19; Éphésiens 5:3; Colossiens 3:5; 1 Thessaloniciens 4:3; Jude 7). La Bible promeut l'abstinence avant le mariage. Le sexe avant le mariage est autant une faute que l'adultère et que d'autres formes d'immoralités sexuelles, parce qu'elles impliquent toutes une relation sexuelle avec quelqu'un avec qui nous ne sommes pas mariés. Le sexe entre un mari et sa femme est la seule forme de rapports sexuels que Dieu approuve (Hébreux 13:4).


 
Tu vas me répondre quoi, que la bible n'est pas un texte officiel j'imagine...
 
Pour le reste tu ne fais que tenter de réinterpréter les propos du pape pour les atténuer.
C'est prendre ratzi pour un doux imbécile de croire qu'il ne pèse pas le moindre de ses mots, lui qui rédige seul ses discours et qui n'en est pas à sa première provocation (discours de Ratisbonne).
 
Tout aussi claire sa position sur l'avortement :

Citation :

Après le préservatif, le pape s'oppose à l'avortement
21/03/2009 | 15H10
 
Benoît XVI a abordé un nouveau sujet délicat vendredi, depuis l'Angola, en s'opposant à la promotion de l'avortement thérapeutique : « Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des mamans ! » L'Eglise catholique s'est toujours prononcée contre l'avortement, mais c'est la première fois que Benoît XVI s'oppose aussi spécifiquement à l'avortement thérapeutique.


 
Cette déclaration vise tout particulièrement le cas de la fillette de 9 violée à de multiples reprises et enceinte de jumeaux, dont le développement auraient condamné la mère à mort.
Cette déclaration est tout simplement criminelle, puisqu'elle condamne à mort toutes les femmes avortant pour sauver leur vie.
B16 est un intégriste, qui pèse ses mots. Seul son service de communication à tenté (un peu tard) de calmer ses ardeurs, voyant le déchainement que provoquait ses déclarations.
Et une petite armée de petites mains, comme toi, s'est empressée de voler au secours de ratzi en se lançant dans des explications de texte aussi ridicules qu' inutiles.
 


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n°18156906
asmomo
Posté le 15-04-2009 à 21:28:12  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

Oui, mais là, ce n'est pas du ressort la responsabilité de l'Eglise : encore une fois, elle n'impose rien, n'oblige rien...
C'est surtout un rôle éducatif de l'école ou des parents qui doivent avertir leur enfants que, s'ils souhaitent avoir des rapports, même légers, qu'ils prennent toutes leur précaution.
 
J'ai eu des cours d'éducation sexuelle au collège, et tout était bien expliqué, notamment les risques non pas forcement du SIDA, mais des MST qu'on pouvait aussi attraper dans des rapport "légers"...  
Et ce n'est pas à l'Eglise de le dire justement, parce qu'elle justement suffisamment confiance en la liberté des individus de choisir par eux-mêmes leur sexualité.  
Si l'Eglise disait : "ne baisez pas, c'est pas bien", elle enlèverait toute la responsablité de chaque individu de faire son choix librement...
 
Je te l'accorde, ce n'est pas évident à saisir, mais c'est bien le principe même de toute religion : laisser choisir ses adeptes librement d'adhérer ou pas à la doctrine proposée...
 
Au lycée, j'ai trainé dans une école catho, avec cours de cathé, toussa.
Justement, un élève avait posé cette question à un prêtre de savoir pourquoi l'Eglise imposait la règle "pas de sexe avant le mariage".
Le prêtre a tenu la même réponse que moi...


 
Aux USA les parents, les lobbies, les églises, ont justement fait pression pour qu'il n'y ait aucune éducation sexuelle ! De la France c'est difficile à croire, mais c'est de ça qu'on parle. On préfère installer des crèches dans les lycées pour que les mères ado aient quand même leur bac.


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New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°18157744
Wunderlich
Posté le 15-04-2009 à 22:48:59  profilanswer
 

cartemere a écrit :


Peut être parce qu'ils ne se basent pas sur les propos du pape eux mêmes, mais sur l'interprétation qu'ils en font, en déformant les propos qui ont été prononcés par le pape lui même...
 
Dans son discours le pape n'a absolument pas parlé des résultats du préservatif, au contraire il les occultes...
cf. le post de fructidor
 
et ma réponse, qui est totalement ignorée pour le moment (j'espère que vous n'avez pas un filtre anti-questions athées :??:)

Citation :

Je lis un "double engagement" axé sur :

  • une sexualité humanisée et spirituelle (comprendre catholique-compliant (R) )
  • une aide psychologique aux victimes.


Le seul moment où le terme "préservatif" est abordé ne va pas en sa faveur...

  • "On ne peut trouver la solution que dans un double engagement" (le préservatif ne faisant pas partie de ce double engagement, donc il ne constitue en rien une forme de solution au problème du sida)
  • "on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs" (il ne reconnait pas d'action positive à l'usage du préservatif... un "que" aurait peut être été plus politiquement correct :/)
  • "au contraire, cela risque d’augmenter le problème"... bon là on a déjà débatu là dessus :jap:


Alors à mon sens (ce que je constate, avec mes petits yeux à moi :D ) :

  • oui : les médias ont clairement tronqué le texte, pour en conserver que l'aspect litigieux
  • non : le pape ne souligne pas l'efficacité du préservatif (du moins dans ce message)


Je ne vois donc pas sur la base de quoi on se permet de dire qu'il est hors de propos de dire que le préservatif est inutile, puisque le pape a dit explicitement que le sida ne serait combattu qu'avec 2 éléments, le préservatif n'en faisant pas partie... :sweat:
 
On m'aurait dit un triple engagement, pas de souci [:cosmoschtroumpf]
Mais arrêtons de déformer les propos du pape pour lui faire dire "les résultats du préservatif sont encourageants" alors qu'il n'a pas dit ça...


 
Ok, d'accord  :jap:  
 
On est bien d'accord que :  
- l'Eglise catholique reconnait l'utilité intrinsèque du préservatif?
- l'Eglise catholique reconnait les méthodes ABC
http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] vatif-.php
 
En fait, si le Pape ne l'a pas dit explicitement comme beaucoup le souligne, c'est pour cette raison :  
 

Citation :

Déclaration de Mgr Tony Anatrella :
"Dans un livre que j’avais publié en 1995 qui s’appelait L’amour et le préservatif et qui vient d’être réédité chez Flammarion sous le titre L’Église et l’amour, je cite un texte du cardinal Ratzinger, publié en 1989, dans lequel - après avoir rappelé que le vrai problème c’est la question de l’éducation à la responsabilité - il explique que le préservatif est une question secondaire et de "casuistique" ; c’est-à-dire qui doit être traitée au cas par cas. Autrement dit, s’il l’on n’est pas capable de vivre dans la fidélité, dans l’abstinence, ou si l’on a une sexualité impulsive et immature, mieux vaut utiliser un préservatif que de recevoir ou donner la mort."
Mgr Tony Anatrella


 
Je te l'accorde, c'est pas du tout évident à comprendre, notamment comme tu le soulignes le fait que le Pape ne montre aucun effet positif du préservatif, même en complément des aspects A et B dans son discours.
Parce que son discours se place dans une autre "dimension" que celle notamment d'un médecin, d'un responsable d'ONG, qui irait promouvoir explicitement la méthode ABC (cf propos de Mrg Vingt-Trois).
 
Effectivement, le "que" aurait pu être nécessaire, pour bien montrer que le Pape n'est pas opposé "par défaut" au préservatif.
 
Je sais plus si je te l'ai précisé, mais le Pape parle toujours avec sa conditionnelle "si" on y met pas l'âme, "si" les Africains ne s'aident pas.
Et c'est de cette condition dont découle la suite.
 
Après, pour cette phrase que tu soulignes très justement :  
"On ne peut trouver la solution que dans un double engagement" (qui "exclut" donc le 3eme)
C'est toujours parce qu'il parle sous l'angle de la "liberté humaine", reprise par Mrg Vingt-Trois.
Il place l'aspect technique - qui est le dernier recours - en dehors pour mieux insister sur les 2 premiers.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il le rejette, au cas ou ce double engagement ne peut tenir.
 
C'est vrai que pour moi, en tant que catholique, c'est facile à saisir.  :jap:  
Je comprend parfaitement ton interrogation sur le fait que le Pape n'explicite pas aussi la solution "préservatif".
Si tu veux, essaie d'en parler à un prêtre ou un religieux, il saura mieux t'expliquer que moi.  :jap:  
 
Si t'en as pas le temps, ni la motivation (je te comprendrais  :D ), je pourrais en parler moi-même à un prêtre, qui saura trouver les mots justes pour t'expliquer pourquoi le Pape a tenu ce discours dans cette forme  :jap:  
 
 
Encore une fois, il ne faut pas oublier le contexte de son propos :  
Benoit XVI ne tenait pas une conférence de plusieures heures sur l'engagement de l'Eglise en Afrique, il répondait à une question - parmi d'autres - et a répondu en à peine 3 minutes.
On n'a pas le temps de tout aborder, et à mon sens, il est allé à l'essentiel, pas dans les détails :jap:  
 
Si vraiment ses propos "choquaient", rien n'empêchait le journaliste de lui demander des éclaircissements.  
 
Et est-ce que les médias ont demandé directement aux Africains si les propos du Pape - qui concerne le continent Africain - choquait?
Je trouve ça étrange...
 
 

cartemere a écrit :


Par exemple :

  • Les propos du cardinal Brésilien concernant l'excomunionexcommunication de la famille de la fillette et de l'équipe médicale
  • Les propos du prêtre français qui a annoncé que de toute façon, le virus du sida passe à travers le préservatif, puisqu'il est plus petit que les spermatozoides


... c'est juste les 2 premiers exemples qui me viennent en tête...


 
La dessus, on est d'accord, ces 2 individus ont fait n'importe quoi  :jap:  
 
Ca arrive malheureusement d'avoir des membres de l'Eglise catholique qui ne soient pas capables de faire la part des choses (l'affaire de Recife) et de se taire lorsqu'il ne connaissent même pas les faits scientifiques (évêque français)
 
Mais il ne faut pas généraliser et penser que toute l'Eglise catholique pense comme eux  :jap:  
 
 
 
 
 
 
 
 
 

asmomo a écrit :


Et l'église part du postulat vrai qui est "abstinence et fidélité absolument respectées => recul du SIDA".
 
C'est exactement pareil.
 
Maintenant vous parlez beaucoup des "campagnes sur le seul préservatif", de quoi s'agit-il exactement, vous avez un article dessus ?
 
En France on a ce genre de campagnes, c'est les mêmes appliquées en Afrique ?


 
En France, c'est différent, parce-que le SIDA n'est pas une pandémie comme en Afrique.
C'est pour ça que les campagnes uniquement fondées sur le préservatif peuvent marcher, parce qu'elles ne risquent pas de renforcer l'épidémie comme c'est aujourd'hui le cas en Afrique (et démontré par les chiffres).
Après, les campagnes sur le préservatif en Afrique en tant que telles, je ne les connais pas précisément.
Je ne sais pas comment ça fonctionne vraiment (d'ailleurs, je pense que personne ne sait vraiment, s'il ne s'y plonge pas vraiment)
Mais pour que des scientifiques les critiquent, c'est qu'il y a bien quelque chose qui ne marche pas comme on l'aurait souhaité.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lokilefourbe a écrit :

Citation :

Il y toujours 2 cituations claires :  
-Pourquoi des scientifiques spécialistes ont-ils approuvés les Propos du Pape?
Si le terme "aggrave le problème" les choquait, ils ne se seraient pas gênés pour le dire, non?  :)  
-Si les Africains n'étaient pas d'accord avec les propos du Pape sur le préservatif, ils se seraient aussi exprimé lors du voyage du Pape en Afrique...
Paradoxalement, ils ont plus eu tendance à dénoncer nos réactions en France - dont la problématique du SIDA ne nous concerne pas du tout de la même façon, vu que la question portait sur le rôle de l'Eglise en Afrique concernant le SIDA - qu'à critiquer les propos du Pape...
Parce qu'en bons Français, on a eu tendance à penser à leur place plutôt que les écouter...


 
Combien de spécialistes? La communauté scientifique ce ne sont pas 2 ou 3 personnes.


 
Pourquoi tu persistes à penser ça?
Si des spécialistes de la question du SIDA (surtout celui qui a découvert le virus du SIDA  :o )approuvent les propos du Pape, c'est que c'est pas faux non plus?  :??:  
C'est quoi ton problème ici?  
 
On a l'impression que tu réfutes la thèse défendues par ces gens, sous pretexte que ce n'est pas "toute" la communauté scientifique?  
Bizarre, comme façon de voir les choses  [:klemton]  
 
 
 

lokilefourbe a écrit :


Quand aux réactions "africaines" il est clair que vu le niveau de développement global du continent, l'accès aux médias et l'énorme communauté intellectuelle et scientifique africaine, leur réactions ont fait peu d'écho.


N'importe quoi  :o  
Les Africains ont aussi des médias, internet, une communauté intellectuelle et scientifique...
Largement moins qu'en Europe, mais ils en ont.
Pour y être allé 3 fois, je pense que je suis mieux placer que toi pour en parler  :o  :o  
 
 

lokilefourbe a écrit :


Citation :

D'accord, mais alors, pourquoi les campagnes de prévention basées uniquement sur le préservatif, qui sont donc normalement censées apprendre aux Africains se servir correctement du préservatif, n'ont-elles pas fait leur preuves?
Il parle bien d'une "technique de réduction du risque", pas d'une "technique d'élimination du risque" : donc il reconnait que le risque existe malgré tous les efforts de "formation" que l'on pourrait faire pour que les Africains sachent correctement se servir du préservatif.
 
Bien-sûre qu'il faut mettre l'accent sur la "technique", pour que les gens sachent parfaitement s'en servir
Mais il aura malheureusement toujours un part de risque...


 
Tu connais le niveau moyen d'instruction en afrique noire?
Tu crois que c'est aussi simple qu'en france d'expliquer le "geste préservatif", d'où l'importance du développement économique, du niveau d'éducation de l'afrique.  
 
C'est l'instruction et le développement qui sauvera ce continent, pas le pape ni l'église.


 
Oui, mais tu compares l'Afrique à la France en ce qui concerne le SIDA.
Ca n'a rien à voir, justement.
Et si tu avais lu un peu mieux mes posts précédants, tu t'apercevrais que le "geste préservatif" comme on fait en France - où le SIDA n'est pas une pandémie - même s'il est parfaitement bien enseigné, ne suffit pas  :o  
Ce n'est pas moins qui le dit, ce sont des scientifiques qui connaissent mieux la question du SIDA que toi et moi  :o  
 
Bien-sûre que c'est avant tout l'instruction et le développement qui sauvera l'Afrique.
Pour le Pape et l'Eglise, bien-sûre qu'ils ne vont pas "sauver" l'Afrique, mais leur présence est nécessaire
C'est l'avis des Africains, pas le mien  :o  
C'est d'ailleurs notre comportement moraliste à leur égard qui les insupporte, pas celui de l'Eglise...
Curieux, non?  :o  :o  :o  
 
 

lokilefourbe a écrit :


Citation :

Dans la religion catholique (même toutes les autres d'ailleurs), rien n'impose de ne pas coucher avec le mariage, tu ne trouveras aucun texte officiel qui "oblige" les croyants à ne pas coucher avant le mariage...
C'est juste un idéal de vie que chacun est libre de choisir, ou pas.
J'ai des amis catholiques pratiquants qui ont couché avec le mariage, ce n'est pas pour autant que l'Eglise a refusé de les marier, ou les a "critiqué"...


 
Tu racontes n'importe quoi, l'important étant de sauver à tout prix le pape  :sarcastic:  
 

Citation :

Question: "Que dit la Bible du sexe avant le mariage / du sexe prénuptial?"
 
Réponse: Avec toutes les autres sortes d'immoralités sexuelles, le sexe avant le mariage ou sexe prénuptial est à plusieurs reprises condamné dans les Ecritures Saintes (Actes 15:20; Romains 1:29; 1 Corinthiens 5:1; 6:13,18; 7:2; 10:8; 2 Corinthiens 12:21; Galates 5:19; Éphésiens 5:3; Colossiens 3:5; 1 Thessaloniciens 4:3; Jude 7). La Bible promeut l'abstinence avant le mariage. Le sexe avant le mariage est autant une faute que l'adultère et que d'autres formes d'immoralités sexuelles, parce qu'elles impliquent toutes une relation sexuelle avec quelqu'un avec qui nous ne sommes pas mariés. Le sexe entre un mari et sa femme est la seule forme de rapports sexuels que Dieu approuve (Hébreux 13:4).


 
Tu vas me répondre quoi, que la bible n'est pas un texte officiel j'imagine...


 
Oui, mais tu vois les choses sous un angle "autoritaire", alors que ce n'est pas ça.
Les écritures saintes "condamnent" le sexe avant le mariage, mais elles les condamnent toujours dans un but de "faire grandir" l'Homme.
Pour le comprendre, il faut un peu de recul...
Est-ce que tu en as déjà parlé avec un prêtre, un religieux, sur la question?  
Si tu veux une source plus compète :  
http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctr [...] alit%C3%A9
 
 
Essaie d'abord de comprendre comment "marche" une religion "de l'intérieur", de voir comment les fidèles la "vivent"...
 
Parce-que là, tu donnes le sentiment de cracher perpétuellement sur le Pape et la religion catholique...
Essaie d'abord de comprendre le contexte, d'en parler à des personnes qui connaissent le sujet  :o  
 
 
 

lokilefourbe a écrit :


Pour le reste tu ne fais que tenter de réinterpréter les propos du pape pour les atténuer.
C'est prendre ratzi pour un doux imbécile de croire qu'il ne pèse pas le moindre de ses mots, lui qui rédige seul ses discours et qui n'en est pas à sa première provocation (discours de Ratisbonne).


 
Tu l'as compris, au moins, le discours de Ratisbonne?  :o  
Tu as compris le contexte, que les propos tenus n'étaient pas de lui?
Parce-que avant de blâmer le Pape, il faut peut-être savoir de quoi on parle  :o  
 
 
 
 

lokilefourbe a écrit :


Tout aussi claire sa position sur l'avortement :

Citation :

Après le préservatif, le pape s'oppose à l'avortement
21/03/2009 | 15H10
 
Benoît XVI a abordé un nouveau sujet délicat vendredi, depuis l'Angola, en s'opposant à la promotion de l'avortement thérapeutique : « Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des mamans ! » L'Eglise catholique s'est toujours prononcée contre l'avortement, mais c'est la première fois que Benoît XVI s'oppose aussi spécifiquement à l'avortement thérapeutique.


 
Cette déclaration vise tout particulièrement le cas de la fillette de 9 violée à de multiples reprises et enceinte de jumeaux, dont le développement auraient condamné la mère à mort.
Cette déclaration est tout simplement criminelle, puisqu'elle condamne à mort toutes les femmes avortant pour sauver leur vie.
B16 est un intégriste, qui pèse ses mots. Seul son service de communication à tenté (un peu tard) de calmer ses ardeurs, voyant le déchainement que provoquait ses déclarations.
Et une petite armée de petites mains, comme toi, s'est empressée de voler au secours de ratzi en se lançant dans des explications de texte aussi ridicules qu' inutiles.


 
N'importe quoi  [:mister yoda]  
Le Pape/l'Eglise dénonce les dérives de l'avortement thérapeutique, pas l'avortement thérapeutique en lui-même et "par défaut".
(exactement comme le préservatif)
Ca a déjà été précisé ici... mais bon, tu n'as pas dû le voir...
 
Arrête un peu avec ce ton agressif et sûre de toi, c'est assez agaçant à la fin.  :o  
 
 
 
 
 
 
 

asmomo a écrit :


Aux USA les parents, les lobbies, les églises, ont justement fait pression pour qu'il n'y ait aucune éducation sexuelle ! De la France c'est difficile à croire, mais c'est de ça qu'on parle. On préfère installer des crèches dans les lycées pour que les mères ado aient quand même leur bac.


 
Je ne savais pas  :jap:  
Les lobbies, c'est qui précisément?
Ca paraît abérrant qu'il n'y ait aucun cours d'éducation sexuelle? [:implosion du tibia]  (d'autant que les effets attendus sont pires que prévus dans ces cas-là  :D )
J'ai fait ma scolarité dans un lycée catholique, pourtant, on a bien eu des cours d'éducation sexuelle.

Message cité 7 fois
Message édité par Wunderlich le 15-04-2009 à 23:39:59
n°18157907
asmomo
Posté le 15-04-2009 à 23:01:31  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

En France, c'est différent, parce-que le SIDA n'est pas une pandémie comme en Afrique.
C'est pour ça que les campagnes uniquement fondées sur le préservatif peuvent marcher, parce qu'elles ne risquent pas de renforcer l'épidémie comme c'est aujourd'hui le cas en Afrique (et démontré par les chiffres).
Après, les campagnes sur le préservatif en Afrique en tant que telles, je ne les connais pas précisément.
Je ne sais pas comment ça fonctionne vraiment (d'ailleurs, je pense que personne ne sait vraiment, s'il ne s'y plonge pas vraiment)
Mais pour que des scientifiques les critiquent, c'est qu'il y a bien quelque chose qui ne marche pas comme on l'aurait souhaité.


 
Ou alors simplement les scientifiques sont pessimistes comme souvent, et toi tu confonds ça avec l'optimisme du pape. Les scientifiques ont des études sur le préservatif seul semble-t-il, ont-ils des études sur l'abstinence et la fidélité seule ? Moi je n'entends parler que de l'Uganda et son ABC.
 
En gros les scientifiques parlent de faits, et le pape de science-fiction.


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n°18157978
cartemere
Posté le 15-04-2009 à 23:05:26  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


Ok, d'accord  :jap:
Avant de te répondre, je vais résumer quelques points essentiels :
On est bien d'accord que :
- l'Eglise catholique reconnait l'utilité intrinsèque du préservatif?
- l'Eglise catholique reconnait les méthodes ABC
http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] vatif-.php

 

En fait, si le Pape ne l'a pas dit explicitement comme beaucoup le souligne, c'est pour cette raison :

 
Citation :

Déclaration de Mgr Tony Anatrella :
"Dans un livre que j’avais publié en 1995 qui s’appelait L’amour et le préservatif et qui vient d’être réédité chez Flammarion sous le titre L’Église et l’amour, je cite un texte du cardinal Ratzinger, publié en 1989, dans lequel - après avoir rappelé que le vrai problème c’est la question de l’éducation à la responsabilité - il explique que le préservatif est une question secondaire et de "casuistique" ; c’est-à-dire qui doit être traitée au cas par cas. Autrement dit, s’il l’on n’est pas capable de vivre dans la fidélité, dans l’abstinence, ou si l’on a une sexualité impulsive et immature, mieux vaut utiliser un préservatif que de recevoir ou donner la mort."
Mgr Tony Anatrella

 

Je te l'accorde, c'est pas du tout évident à comprendre, notamment comme tu le soulignes le fait que le Pape ne montre aucun effet positif du préservatif, même en complément des aspects A et B dans son discours.
Parce que son discours se place dans une autre "dimension" que celle notamment d'un médecin, d'un responsable d'ONG, qui irait promouvoir explicitement la méthode ABC (cf propos de Mrg Vingt-Trois).

 

Effectivement, le "que" aurait pu être nécessaire, pour bien montrer que le Pape n'est pas opposé "par défaut" au préservatif.

 

Je sais plus si je te l'ai précisé, mais le Pape parle toujours avec sa conditionnelle "si" on y met pas l'âme, "si" les Africains ne s'aident pas.
Et c'est de cette condition dont découle la suite.

 

Après, pour cette phrase que tu soulignes très justement :
"On ne peut trouver la solution que dans un double engagement" (qui "exclut" donc le 3eme)
C'est toujours parce qu'il parle sous l'angle de la "liberté humaine", reprise par Mrg Vingt-Trois.
Il place l'aspect technique - qui est le dernier recours - en dehors pour mieux insister sur les 2 premiers.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il le rejette, au cas ou ce double engagement ne peut tenir.

 

C'est vrai que pour moi, en tant que catholique, c'est facile à saisir.  :jap:
Je comprend parfaitement ton interrogation sur le fait que le Pape n'explicite pas aussi la solution "préservatif".
Si tu veux, essaie d'en parler à un prêtre ou un religieux, il saura mieux t'expliquer que moi.  :jap:

 

Si t'en as pas le temps, ni la motivation (je te comprendrais  :D ), je pourrais en parler moi-même à un prêtre, qui saura trouver les mots justes pour t'expliquer pourquoi le Pape a tenu ce discours dans cette forme  :jap:

 


Encore une fois, il ne faut pas oublier le contexte de son propos :
Benoit XVI ne tenait pas une conférence de plusieures heures sur l'engagement de l'Eglise en Afrique, il répondait à une question - parmi d'autres - et a répondu en à peine 3 minutes.
On n'a pas le temps de tout aborder, et à mon sens, il est allé à l'essentiel, pas dans les détails :jap:

 

Si vraiment ses propos "choquaient", rien n'empêchait le journaliste de lui demander des éclaircissements.

 

Et est-ce que les médias ont demandé directement aux Africains si les propos du Pape - qui concerne le continent Africain - choquait?
Je trouve ça étrange...


Merci pour cette longue explication détaillée et argumentée :jap:

 

Le discours du pape, pris "tel quel", est donc loin d'être limpide concernant le préservatif...
Comme tu le dis, ces propos ont un sens sous-jacent aux yeux des croyants... mais c'est loin d'être évident (en fait pas du tout évident) lorsque l'on pose un regard extérieur là dessus.

 

L'analyse littérale de sa réponse montre clairement qu'il fait abstraction du facteur "préservatif", et c'est là dessus que les journalistes posent leur reproches...

Wunderlich a écrit :

 

La dessus, on est d'accord, ces 2 individus ont fait n'importe quoi  :jap:

 

Ca arrive malheureusement d'avoir des membres de l'Eglise catholique qui ne soient pas capables de faire la part des choses (l'affaire de Recife) et de se taire lorsqu'il ne connaissent même pas les faits scientifiques (évêque français)

 

Mais il ne faut pas généraliser et penser que toute l'Eglise catholique pense comme eux  :jap:


Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas généraliser... et donc qu'il me parait autant "hasardeux" de prendre quelques avis en faveur du pape et en procédant à une généralisation, que de faire de même avec des avis qui vont à l'encontre du pape :jap:


Message édité par cartemere le 15-04-2009 à 23:06:06
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Posté le 15-04-2009 à 23:05:26  profilanswer
 

n°18157984
asmomo
Posté le 15-04-2009 à 23:05:43  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

Je ne savais pas  :jap:  
Les lobbies, c'est qui précisément?
Ca paraît abérrant qu'il n'y ait aucun cours d'éducation sexuelle? [:implosion du tibia]  (d'autant que les effets attendus sont pires que prévus dans ces cas-là  :D )
J'ai fait ma scolarité dans un lycée catholique, pourtant, on a bien eu des cours d'éducation sexuelle.


 
Des lobbies de droite, tous plus ou moins liés à des religions de toute façon. Enfin il y a de tout aux usa, par exemple il y a un scandale car le planning familial acceptait de l'argent donné par des gens voulant qu'il serve uniquement à avorter des noires.
 
Oui c'est un des avantages de nos écoles privées sous contrat (enfin ça a moyennement marché avec ma petite soeur, heureusement que la pilule du lendemain existe  [:prozac]), l'inconvénient étant que l'état finance indirectement la religion :o


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n°18158373
lokilefour​be
Posté le 15-04-2009 à 23:42:35  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


N'importe quoi  [:mister yoda]  
Le Pape/l'Eglise dénonce les dérives de l'avortement thérapeutique, pas l'avortement thérapeutique en lui-même et "par défaut".
(exactement comme le préservatif)
Ca a déjà été précisé ici... mais bon, tu n'as pas dû le voir...
 
Arrête un peu avec ce ton agressif et sûre de toi, c'est assez agaçant à la fin.  :o  


 
Il n'y a pas de dérives de l'avortement thérapeutique, à nouveau tu racontes n'importe quoi...
 

Citation :

La pratique de l'échographie et de l'amniocentèse permet de révéler ces anomalies et de prendre la décision d'un tel acte. Il peut exister également une contre-indication à la grossesse d'origine mentale ou physique. L'avortement thérapeutique doit se faire selon les procédures légales et répondre aux instructions du législateur. Il fait appel à la méthode de Karman ou à l'utilisation de produit comme le mifépristone. Technique Avant la dixième semaine de grossesse, on pratique la méthode de Karman qui consiste à aspirer le contenu de l'utérus.


 
Les "dérives" de l'avortement thérapeutique, sont un phantasme des intégristes et de toi aussi visiblement.
Le même genre de délire que la porosité du préservatif "parce que le méchant virus du sida il est tout piti piti piti, bien plus piti qu'un zozoïde mdame michu, faite moi confiance, j'en sais plus que les médecins".


---------------

n°18158477
lokilefour​be
Posté le 15-04-2009 à 23:56:00  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


Tu l'as compris, au moins, le discours de Ratisbonne?  :o  
Tu as compris le contexte, que les propos tenus n'étaient pas de lui?
Parce-que avant de blâmer le Pape, il faut peut-être savoir de quoi on parle  :o  


 
Désolé mais je ne conçois pas (plus) que ratzi puisse faire des déclarations ou prendre des décisions "à la légère".
 
-Ratisbonne
-Le préservatif
-L'avortement thérapeutique
-la réintégration des fanatiques de saint pie X
-L'ignorance sur les propos négationnistes de williamson.
 
etc etc...


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n°18158509
lokilefour​be
Posté le 15-04-2009 à 23:59:40  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

En France, c'est différent, parce-que le SIDA n'est pas une pandémie comme en Afrique.
C'est pour ça que les campagnes uniquement fondées sur le préservatif peuvent marcher, parce qu'elles ne risquent pas de renforcer l'épidémie comme c'est aujourd'hui le cas en Afrique (et démontré par les chiffres).
Après, les campagnes sur le préservatif en Afrique en tant que telles, je ne les connais pas précisément.
Je ne sais pas comment ça fonctionne vraiment (d'ailleurs, je pense que personne ne sait vraiment, s'il ne s'y plonge pas vraiment)
Mais pour que des scientifiques les critiquent, c'est qu'il y a bien quelque chose qui ne marche pas comme on l'aurait souhaité.


C'est ton interprétation et celle du vatican et elle est fausse.
 


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n°18158595
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 00:12:36  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :


 
Il n'y a pas de dérives de l'avortement thérapeutique, à nouveau tu racontes n'importe quoi...
 

Citation :

La pratique de l'échographie et de l'amniocentèse permet de révéler ces anomalies et de prendre la décision d'un tel acte. Il peut exister également une contre-indication à la grossesse d'origine mentale ou physique. L'avortement thérapeutique doit se faire selon les procédures légales et répondre aux instructions du législateur. Il fait appel à la méthode de Karman ou à l'utilisation de produit comme le mifépristone. Technique Avant la dixième semaine de grossesse, on pratique la méthode de Karman qui consiste à aspirer le contenu de l'utérus.


 
Les "dérives" de l'avortement thérapeutique, sont un phantasme des intégristes et de toi aussi visiblement.
Le même genre de délire que la porosité du préservatif "parce que le méchant virus du sida il est tout piti piti piti, bien plus piti qu'un zozoïde mdame michu, faite moi confiance, j'en sais plus que les médecins".


 
http://www.la-croix.com/article/in [...] rubId=4078
L’Eglise admet des cas d’avortement thérapeutique

Citation :


« Dans la morale de l’Église, depuis toujours, on parle des avortements indirects lorsque la vie de la mère est en question, lorsqu’elle est atteinte d’une maladie grave, et que la naissance peut avoir comme conséquences d’empêcher les soins. Ce que l’on cherche dans ce cas, c’est préserver la santé de la mère. »


 
Tu deviens lourd, avec ton pseudo complot "intégriste", vraiment.  :o  
Et puis le délire de la porosité du préservatif, c'est 1 membre de l'Eglise qui l'a sorti comme ça, bêtement...
Pas toute l'Eglise catholique et le Vatican comme tu le sous-entends.  :o  
 
Et après, tu m'accuses d'être "intégriste"...
[:lanimal2]
 
Sache, pour ta gouverne, que Jean-Paul II tenait exactement le même discours que Benoît XVI sur l'avortement et l'avortement thérapeutique.
Et les dérives de l'avortement thérapeutiques, elles existent aussi, oui  :o  
 
Petit exemple :  
Quand un médecin découvre qu'une femme va accoucher d'un enfant trisomique, il lui fait souvent comprendre qu'il serait préférable d'avorter...
Dis moi où est-ce que "la santé de l'enfant et de la mère posent problème?"
 
Madame, votre enfant est trisomique, donc pas normal : il pose problème, donc il faut l'éliminer...
Vous avez jusqu'au 9eme mois pour vous décider...

 
Si ce n'est pas une dérive, ça  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Wunderlich le 16-04-2009 à 00:13:56
n°18158630
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 00:19:35  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :


 
Désolé mais je ne conçois pas (plus) que ratzi puisse faire des déclarations ou prendre des décisions "à la légère".
 
-Ratisbonne
-Le préservatif
-L'avortement thérapeutique
-la réintégration des fanatiques de saint pie X
-L'ignorance sur les propos négationnistes de williamson.
 
etc etc...


 
C'est toi qui le pense [:fading]  
 
Si vraiment tu sens toujours aussi ulcéré par tout ce que fait, dit et pense Benoit XVI, tu as qu'à parler de tout ça à quelqu'un qui pourra t'expliquer en détails. Je pense à un religieux, un prêtre, qui te donnera des explications précises sur tout ça...
 
Sauf que tu vas partir avec l'idée que ce sont aussi des fanatiques et des intégristes, donc forcément, ça n'aidera pas au débat  :o  
 
Ca doit faire 50 fois que tu lances le même genre de post, je me dis qu'il serait tant que tu fasses la démarche par toi-même de voir que les 5 points que tu avances ont tous une explication.
Enfin, si tu en a le courage  :sarcastic:  
 
 

lokilefourbe a écrit :


C'est ton interprétation et celle du vatican et elle est fausse.


 
Alors, c'est quoi l'explication?
Je sais pas, mais d'après ce qui est prouvé :  
 

Citation :

Il n'y a aucun pays avec une épidémie généralisée qui ait réussi à baisser la proportion de la population infectée par le VIH grâce aux campagnes centrées sur l'utilisation du seul préservatif.


http://www.lemonde.fr/opinions/art [...] _3232.html
 
Etant donné qu'en France, l'épidémie n'est pas généralisée, on peut considérer que ce genre de campagne marche, non?  


Message édité par Wunderlich le 16-04-2009 à 00:31:38
n°18158656
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 00:27:21  profilanswer
 

Citation :

Petit exemple :  
Quand un médecin découvre qu'une femme va accoucher d'un enfant trisomique, il lui fait souvent comprendre qu'il serait préférable d'avorter...
Dis moi où est-ce que "la santé de l'enfant et de la mère posent problème?"
 
Madame, votre enfant est trisomique, donc pas normal : il pose problème, donc il faut l'éliminer...
Vous avez jusqu'au 9eme mois pour vous décider...
 
Si ce n'est pas une dérive, ça  :o


 
Quelle caricature...
Et après tu t'étonnes d'être classé intégriste.


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n°18158683
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 00:33:20  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :

Et puis le délire de la porosité du préservatif, c'est 1 membre de l'Eglise qui l'a sorti comme ça, bêtement...


 
 
C'est faux, ce discours est déjà ancien et ressurgi du fait de la nouvelle impulsion intégriste de ratzi :
 

Citation :

Le Vatican réaffirme : la chasteté et pas le préservatif pour combattre le Sida
30 novembre 2000 (AFP)
 
CITE DU VATICAN, 30 novembre 2000 (AFP)
 
13 Messages de forum | Réagir à cet article | Recommander cet article | Votez pour cet article
 
L’archevêque mexicain Javier Lozano Barragan, ministre du Vatican pour le monde de la santé, a réaffirmé jeudi que l’Eglise catholique condamnait le préservatif comme méthode de prévention contre le Sida.
 
Selon le prélat, qui présentait le programme d’une rencontre de théologiens moralistes, de prêtres et de scientifiques au Vatican consacré à cette maladie, "la chasteté dans le mariage et hors du mariage reste le remède le meilleur, même si cela signifie aller contre-courant dans une société +pansexuelle+ telle que la société d’aujourd’hui".
 
"C’est la loi de Dieu, a-t-il commenté, qui est toujours actuelle et qui peut être toujours respectée".
 
Mgr Lozano Barragan a ajouté que les cas de Sida, au lieu de diminuer augmentent constamment, en dépit du recours au préservatif recommandé par l’Organisation mondiale de la santé et par la plupart des autorités nationales. Ce qui signifie, à son avis, que "le préservatif ne sert pas à grand chose".
 
Il a expliqué que l’Eglise catholique considérait le préservatif comme "moralement non licite" parce que "la vie produite par un rapport sexuel n’appartient pas à l’homme mais à Dieu".
 
"Nous nous opposons au préservatif en raison du respect du à la dignité absolue de la vie humaine", a-t-il ajouté.
 
L’un de ses collaborateurs, le père Felice Ruffini, a affirmé que même dans le cas d’un couple dont l’un des partenaires était malade de Sida, le préservatif n’était pas admis par l’Eglise. "La chasteté est la solution à poursuivre : le Christ n’a pas assuré un chemin facile à ceux qui voulaient le suivre".


 
et plus récemment :
 

Citation :

En 2003, déjà, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille, avait affirmé que l'efficacité du préservatif dans la lutte contre la propagation du virus du SIDA "n'était pas prouvée", que "de nombreuses études permettaient de douter" et que parler du préservatif comme du garant d'un "rapport sexuel protégé relevait d'une sorte de roulette russe".


 
Il y a au sein de l'église bon nombre d'intégristes, qui s'étaient calmés depuis vatican 2.
Depuis JP2 et surtout ratzi, ils se sont réveillés et leur discour est toujours là.
 


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n°18158684
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 00:33:22  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Citation :

Petit exemple :  
Quand un médecin découvre qu'une femme va accoucher d'un enfant trisomique, il lui fait souvent comprendre qu'il serait préférable d'avorter...
Dis moi où est-ce que "la santé de l'enfant et de la mère posent problème?"
 
Madame, votre enfant est trisomique, donc pas normal : il pose problème, donc il faut l'éliminer...
Vous avez jusqu'au 9eme mois pour vous décider...
 
Si ce n'est pas une dérive, ça  :o


 
Quelle caricature...
Et après tu t'étonnes d'être classé intégriste.


 
C'est pas une caricature, c'est un exemple de dérive.
Parce que pour toi, tu trouves normal qu'un médecin tienne ce genre de propos?  :o  
 
 
Pardon, c'est vrai, c'est moi, je suis un intégriste  :sarcastic:  

n°18158722
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 00:43:02  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
C'est pas une caricature, c'est un exemple de dérive.
Parce que pour toi, tu trouves normal qu'un médecin tienne ce genre de propos?  :o  
 
 
Pardon, c'est vrai, c'est moi, je suis un intégriste  :sarcastic:  


 

Citation :

Madame, votre enfant est trisomique, donc pas normal : il pose problème, donc il faut l'éliminer...
Vous avez jusqu'au 9eme mois pour vous décider...


 
Cette phrase est une insulte pure et simple à tout le corps médical, c'est à gerber.
Oui tes méthodes sont celles des intégristes et des pro vie les plus débiles.
Tu viens de le prouver à l'instant, par la façon dont tu imagine ou semble être convaincu de comment se passe l'ensemble de la procédure :
test intra utérin / analyse / résultat / choix des parents.
Ta présentation présente le médecin comme un avorteur en série insensible.


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n°18158810
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 01:08:03  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :


 

Citation :

Madame, votre enfant est trisomique, donc pas normal : il pose problème, donc il faut l'éliminer...
Vous avez jusqu'au 9eme mois pour vous décider...


 
Cette phrase est une insulte pure et simple à tout le corps médical, c'est à gerber.
Oui tes méthodes sont celles des intégristes et des pro vie les plus débiles.
Tu viens de le prouver à l'instant, par la façon dont tu imagine ou semble être convaincu de comment se passe l'ensemble de la procédure :
test intra utérin / analyse / résultat / choix des parents.
Ta présentation présente le médecin comme un avorteur en série insensible.


 
C'était un exemple, qu'un membre de ma famille a connu justement  :o  
 
L'exemple que j'ai pris, ce n'était pas une généralité bien-sûre. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas.
Je ne dis pas que tout le corps médical agit comme ça, bien au contraire et fort heureusement.
Les équipes médicales ont suffit de conscience professionnelle, elles ne sont pas tous des "avorteurs en série insensibles" comme tu le dis, fort heureusement.
 
Mais disons qu'on ne dit pas suffisamment qu'aujourd'hui, certains s'interrogent de voir qu'il y ait de moins en moins de trisomiques...  :o  
http://www.genethique.org/parus/le [...] evrier.asp

Citation :

96% des enfants trisomiques 21 ainsi détectés sont éliminés in utero et peuvent être avortés – en toute légalité - jusqu’à la veille de l’accouchement.


 
Si ce n'est pas une dérive  :o

Message cité 2 fois
Message édité par Wunderlich le 16-04-2009 à 01:11:50
n°18158823
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:10:39  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
C'était un exemple, qu'un membre de ma famille a connu justement  :o  
 


 
Mais bien sûr...


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n°18158849
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:15:50  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
 
 
Si ce n'est pas une dérive  :o


 
Et il ne te vient pas à l'esprit que les gens prennent conscience qu'élever un enfant handicapé est une tâche lourde dont ils peuvent ne pas se sentir capables.
Qu'ils ne sont plus soumis à la peur ignorante des foudres divines pour avoir pratiqué un avortement.
La baisse du nombre de trisomiques est peut être tout simplement le reflet :
1 - d'un meilleur dépistage, des outils perfectionnés d'échographie
2 - d'une prise de conscience des parents des difficultés à venir
3 - d'une défiance envers un ordre moral déconnecté de la réalité
 
Non, toi tu vois juste une dérive et des médecins qui arrachent un foetus comme un boucher arrache un foie de génisse.


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n°18158857
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 01:17:15  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :


 
Mais bien sûr...


 
Tu n'es pas obligé de me croire.
 
Alors, oui, j'ai forcé le trait, mais c'est bien ce qui s'est passé.
L'équipe médicale a fait comprendre implicitement à une de mes tantes qu'il serait préférable de choisir l'avortement.
 
Encore une fois, c'est un cas, douloureux certes, mais qui ne peut absolument pas être pris comme généralité
Sinon oui, j'aurai un discours "intégriste"...
 
C'est juste que malheureusement, ça peut arriver.
 
Mais bon, avec toi, le dialogue n'est pas évident du tout de toute façon.

n°18158861
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:18:07  profilanswer
 

Citation :

Citation :
 
96% des enfants trisomiques 21 ainsi détectés sont éliminés in utero et peuvent être avortés – en toute légalité - jusqu’à la veille de l’accouchement.


 
Rien qu'a la tournure de la phrase et aux mots employés je devine la nature de la source de cette citation.


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n°18158877
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:20:59  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
Tu n'es pas obligé de me croire.
 
Alors, oui, j'ai forcé le trait, mais c'est bien ce qui s'est passé.
L'équipe médicale a fait comprendre implicitement à une de mes tantes qu'il serait préférable de choisir l'avortement.
 
Encore une fois, c'est un cas, douloureux certes, mais qui ne peut absolument pas être pris comme généralité
Sinon oui, j'aurai un discours "intégriste"...
 
C'est juste que malheureusement, ça peut arriver.
 
Mais bon, avec toi, le dialogue n'est pas évident du tout de toute façon.



Forcé le trait?

 
Tout comme le pape et d'autres tu t'es lâché et tu as montré tes véritables convictions et ton opinion profonde sur l'ivg thérapeutique ou non.
 
Et c'est toi qui te pose sur ce topic comme interpréteur de la pensée profonde du pape et de notre incapacité à comprendre la subtilité de son discours ou notre lecture tronquée...


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n°18158898
BAKA
Posté le 16-04-2009 à 01:25:43  profilanswer
 

Cette dérive a deux noms: droit à l'information, et droit des femmes à disposer de leur corps.
La personne qui décide se faire avorter donne son consentement libre et éclairé: j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi quelqu'un, fût-il médecin ou prêtre, peut prétendre à plus de légitimité que la femme enceinte quand il s'agit de prendre une décision qu'elle devra assumer toute sa vie.


---------------
http://www.masog.fr . Masog est un blog de bandes dessinées . “Celui qui poursuit un rêve n’en désire pas, au fond, la réalisation : il veut seulement pouvoir continuer à rêver .” (Hugo Pratt).
n°18158919
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:29:58  profilanswer
 

BAKA a écrit :

Cette dérive a deux noms: droit à l'information, et droit des femmes à disposer de leur corps.
La personne qui décide se faire avorter donne son consentement libre et éclairé: j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi quelqu'un, fût-il médecin ou prêtre, peut prétendre à plus de légitimité que la femme enceinte quand il s'agit de prendre une décision qu'elle devra assumer toute sa vie.


La reconnaissance des droits des femmes dans l'église est une notion tardive, qui plus est incontournable vu l'évolution des sociétés occidentales.
Mais il suffit de voir quel est le "rôle" de la femme dans la famille idéale catholique pour comprendre.
Il suffit de voir également le rôle des femmes au sein de l'église pour voir la haute considération dans laquelle elles sont tenues.


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n°18158992
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 01:44:12  profilanswer
 

Et ratzi avait déjà frappé très fort sur les femmes avant d'être pape :
 

Citation :

Dans le document sur « la collaboration de l’homme
et de la femme dans le monde et dans l’Église
», publié en aout 2004, il s’agit pour ce porteparole
autorisé de l’Église catholique, non pas de
se demander de quelles requêtes le féminisme
contemporain est porteur, mais de réfuter ce qu’il
ne parvient à comprendre que comme les arguments
délétères que mettent en circulation les
positions radicales de ce mouvement. On a affaire,
dit-il, à une idéologie égalitariste qui prône la
guerre des sexes et qui cause préjudice aux
femmes elles-mêmes. Car elle les éloigne de leur
destin naturel, tout à la fois biologique et altruiste
qui, selon le point de vue vitaliste du prélat, est
de donner la vie, d’en rappeler le prix à travers les
larmes et de la rendre encore possible dans les
situations extrêmes.
Or le féminisme, selon lui,
ne fait que développer une anthropologie qui,
d’une part, pense pouvoir échapper à tout déterminisme
biologique, promouvant ainsi la mise en
question de la famille qui est par nature biparentale,
et qui, d’autre part, table sur une sexualité
polymorphe plaçant sur le même plan l’homosexualité
et l’hétérosexualité. Ce sont là, dit-il,
des distorsions intellectuelles et morales aux
effets mortels.


 
Voilà le rôle de la femme pour ratzinger, pondre et torcher les mômes et en chier.
http://www.revuenouvelle.be/IMG/pd [...] nger-2.pdf


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n°18159494
cartemere
Posté le 16-04-2009 à 07:42:28  profilanswer
 

BAKA a écrit :

Cette dérive a deux noms: droit à l'information, et droit des femmes à disposer de leur corps.
La personne qui décide se faire avorter donne son consentement libre et éclairé: j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi quelqu'un, fût-il médecin ou prêtre, peut prétendre à plus de légitimité que la femme enceinte quand il s'agit de prendre une décision qu'elle devra assumer toute sa vie.


Je suis entièrement d'accord là dessus :jap:

n°18161496
Wunderlich
Posté le 16-04-2009 à 11:49:29  profilanswer
 

BAKA a écrit :

Cette dérive a deux noms: droit à l'information, et droit des femmes à disposer de leur corps.
La personne qui décide se faire avorter donne son consentement libre et éclairé: j'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas en quoi quelqu'un, fût-il médecin ou prêtre, peut prétendre à plus de légitimité que la femme enceinte quand il s'agit de prendre une décision qu'elle devra assumer toute sa vie.


 
Oui, mais au nom de quoi on peut décider de mettre à terme à un être en devenir, même s'il n'est pas souhaité, voulu?  :??:  
Par exemple, ici "extrème" dans le cas d'une trisomie 21, qu'est ce qui te permet de dire :  
Cet enfant va naître handicapé, je ne me sentirai pas capable d'assumer mon rôle éducatif (je le comprend parfaitement  :jap:  ), donc je préfère arrêter ma grossesse avant le terme?
Et l'enfant, lui, qu'est ce qu'il en pense? (c'est caricaturisé, mais c'est ça : où place t-on le droit de l'enfant à naître?)
 
Comment comprendre le fait qu'un couple décide, parce-que ce n'est pas "le moment", ils ne se sentent pas "encore capables", d'avorter?
L'Eglise défend justement la dignité de la personne, de sa conception jusqu'à sa mort.
On pourrait débattre ici indéfiniment sur le moment ou l'embryon devient un "être humain", et c'est aussi ce qui fait débat.
 
Pour être plus clair, l'Eglise ne se met pas à la place de la mère, mais de l'enfant à venir, et se pose la question :  
"cet enfant, sous prétexte que les femmes ont le droit de disposer de leur corps librement, a-t-il lui le droit de ne pas naître?
 
C'est dit très synthétiquement, mais encore une fois, pour comprendre la position de l'Eglise sur l'avortement, il faut se mettre à la place de l'enfant, pas celle de la femme.
 
Alors oui, vous allez tous m'insulter en pensant que je suis complétement fou, parce-que je remet en doûte ce droit des femmes de disposer de leur corps comme bon leur semble.
Mais voilà, l'Eglise ne dit pas cela par plaisir non plus.
En un sens, on va dire qu'elle contre l'avortement, parce-qu'elle défendra toujours la vie. Parce-qu'elle placera toujours la vie avant les causes de l'avortement.
 
 
Pour donner un peu un exemple :  
on parle beaucoup du droit à l'enfant, mais pas forcement du droit de l'enfant.
c'est aussi ce qui pose problème.
 
 
Bref, ma réponse est pas hyper précise, mais avant de crier et de s'offusquer sur la position de l'Eglise sur l'avortement, il faut aussi encore une fois comprendre vraiment pourquoi l'Eglise adpote une telle position face à l'avortement. C'est pas simple à comprendre au premier abord, et les raccourcis sont souvent trompeurs.
 

lokilefourbe a écrit :

Et ratzi avait déjà frappé très fort sur les femmes avant d'être pape :
 

Citation :

Dans le document sur « la collaboration de l’homme
et de la femme dans le monde et dans l’Église
», publié en aout 2004, il s’agit pour ce porteparole
autorisé de l’Église catholique, non pas de
se demander de quelles requêtes le féminisme
contemporain est porteur, mais de réfuter ce qu’il
ne parvient à comprendre que comme les arguments
délétères que mettent en circulation les
positions radicales de ce mouvement. On a affaire,
dit-il, à une idéologie égalitariste qui prône la
guerre des sexes et qui cause préjudice aux
femmes elles-mêmes. Car elle les éloigne de leur
destin naturel, tout à la fois biologique et altruiste
qui, selon le point de vue vitaliste du prélat, est
de donner la vie, d’en rappeler le prix à travers les
larmes et de la rendre encore possible dans les
situations extrêmes.
Or le féminisme, selon lui,
ne fait que développer une anthropologie qui,
d’une part, pense pouvoir échapper à tout déterminisme
biologique, promouvant ainsi la mise en
question de la famille qui est par nature biparentale,
et qui, d’autre part, table sur une sexualité
polymorphe plaçant sur le même plan l’homosexualité
et l’hétérosexualité. Ce sont là, dit-il,
des distorsions intellectuelles et morales aux
effets mortels.


 
Voilà le rôle de la femme pour ratzinger, pondre et torcher les mômes et en chier.
http://www.revuenouvelle.be/IMG/pd [...] nger-2.pdf


 
J'apprecie toujours autant les raccourcis que tu prends sur des questions aussi importantes  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Wunderlich le 16-04-2009 à 11:50:13
n°18161664
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 16-04-2009 à 12:04:43  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


Je ne savais pas  :jap:  
Les lobbies, c'est qui précisément?
Ca paraît abérrant qu'il n'y ait aucun cours d'éducation sexuelle? [:implosion du tibia]  (d'autant que les effets attendus sont pires que prévus dans ces cas-là  :D )
J'ai fait ma scolarité dans un lycée catholique, pourtant, on a bien eu des cours d'éducation sexuelle.


Faut se réveiller ...
 
Il y a un intégrisme religieux aux USA qui a un pouvoir important. T'es quand même au courant que dans un grand nombre de lycée, on enseigne le créationnisme ? Et le créationnisme, ça n'est ni plus ni moins que le rejet de la science et donc de ce qui fait en grande partie les civilisations : le savoir et la rationnalité. Et je n'exagère en rien en disant ça, faut absolument pas sous-estimer la gravité du problème.
 
Et donc on en arrive à de telles pressions que l'éducation sexuelle que l'on a en France, elle est bien souvent remplacée par une morale religieuse "pas de sexe avant le mariage" sans jamais ou bien peu parler des problèmes des maladies sexuelles, de la contraception et ... du préservatif.
 
Soit exactement ce que fait le Pape : proner la morale religieuse uniquement. Et je n'accepterai jamais ton argument "implicitement, il dit qu'on doit utiliser le préservatif pour se protéger". C'est faux, c'est mensonger. Ce genre de chose, on le dit explicitement, explicitement, ça ne sous-entend pas, c'est trop important et grave pour qu'on se contente de le sous-entendre. Tu pourras tourner les choses comme tu le veux, tant que tu ne nous auras pas donner un texte écrit par Benoit 16 lui même (parce que c'est trop facile de sortir des propos d'autres personnes ou des interprétation au 3ème degré des propos du pape), tu ne convaincras absolument personne.
 
Donc merci de nous citer un discours de Benoit 16 où explicitement et sans aucune ambiguité il dit qu'il faut utiliser un préservatif pour se protéger du SIDA. Et après, on changera d'avis sur ton pape, mais surement pas avant ....

n°18161764
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 12:17:41  profilanswer
 

Wunderlich a écrit :


 
Oui, mais au nom de quoi on peut décider de mettre à terme à un être en devenir, même s'il n'est pas souhaité, voulu?  :??:  


 
Le droit est dicté par l'état au travers d'un processus législatif.
Pas par la morale d'une religion.
Quand les religions prennent le pouvoir et dictent leurs "lois" on sait ce que ça donne.
Pour le droit, un être en devenir n'est pas un être humain à part entière.
Pour les medecins un embryon, n'est pas un être doué de conscience et l'activité neurologique inexistante.
De plus contrairement aux dictats religieux, les lois sur les IVG laissent toute liberté aux femmes de choisir, l'inverse est faux.
 
En pologne (pour citer le cas le plus dramatique de dérives) l'avortement est illégal, pour tout le monde, qu'on soit catho, musulman, athée... on n'a aucun choix, l'église à décrété que c'était un meurtre, l'état suit.
Résultat des milliers de femmes se font avorter clandestinement (avec infections, décès... à la clé) ou pour celles qui en ont les moyens vont pratiquer un ivg en allemagne.
De quel droit la morale chrétienne, à laquelle une personne n'adhère pas, pourrait elle lui dicter ses choix, c'est du totalitarisme.
La contraception et l'usage du préservatif sont également des sujets problématiques en pologne :
 

Citation :

Le parti au pouvoir en Pologne veut interdire la publicité télévisée pour les moyens de contraception en première partie de soirée.
 
Le parti conservateur et catholique Droit et Justice, dirigé d'une main de fer par les jumeaux Kaczynski, ne veut plus de préservatifs à la télé polonaise avant 23h et travaille actuellement sur un projet de loi en ce sens. Motif ? L'usage des préservatifs est contraire à l'enseignement de l'Église catholique dont l'opinion est prise très au sérieux par toute la droite polonaise. Le projet est soutenu par deux femmes qui occupent au gouvernement polonais des postes à responsabilité dans la domaine de la famille : la vice-ministre du travail Joanna Kluzik-Rostkowska et la conseillère du Premier ministre Hanna Wujkowska. Selon elles, la publicité pour des moyens de contraception peut avoir une mauvaise influence sur le développement des jeunes. Si le projet est déposé puis entériné par le Parlement, la prévention du Sida déjà pas évidente dans un pays ultra-catholique comme la Pologne risque de se compliquer encore plus.


 
Voilà le genre de dérives qui se produisent quand l'église étend sur emprise sur le pouvoir politique.
 

Citation :

Et l'enfant, lui, qu'est ce qu'il en pense? (c'est caricaturisé, mais c'est ça : où place t-on le droit de l'enfant à naître?)


 
L'enfant n'en pense rien puisque c'est un embryon, ton discours est le même que celui des extrémiste pro-vie de droite. Il n'a aucun sens légal ou social.
 

Citation :

Pour être plus clair, l'Eglise ne se met pas à la place de la mère, mais de l'enfant à venir, et se pose la question :  
"cet enfant, sous prétexte que les femmes ont le droit de disposer de leur corps librement, a-t-il lui le droit de ne pas naître?


 
Est ce que l'église se met à la place de l'enfant pour sa vie future?
Est ce que c'est l'église qui va subvenir à ses besoins? Lui trouver une école spécialisée, financer le surcoût, prendre en charge l'enfant en cas de décès des parents....
L'église n'a aucun droit sur l'embryon, les seuls habilités sont les parents et en dernier recours la mère dans le cadre de lois votées démocratiquement hors de toute pression moraliste religieuse.
 
 

Citation :

Pour donner un peu un exemple :  
on parle beaucoup du droit à l'enfant, mais pas forcement du droit de l'enfant.
c'est aussi ce qui pose problème.


L'embryon n'est pas un enfant.
 

Citation :

En un sens, on va dire qu'elle contre l'avortement, parce-qu'elle défendra toujours la vie. Parce-qu'elle placera toujours la vie avant les causes de l'avortement.


 
L'église aurait mieux fait dans ce cas de lutter activement contre le régime de pinochet et d'autres dictateurs, qui ont eux tué, torturé, enlevé des dizaines de milliers de personnes conscientes, sensibles... pas des embryons.
Mais au lieu de cela on le reçoit en grande pompe et on cautionne le régime dictatorial.


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n°18161828
imcy
Posté le 16-04-2009 à 12:24:02  profilanswer
 

l'avortement tout court est un droit que les femmes ont durement acquis.
Quand une femme avorte dans 99% des cas ce n'est pas de gaieté de coeur. C'est souvent un drame ...
 
Il y a plusieurs raison qui peuvent pousser une femme a avorter :
- le père qui disparaît après l'annonce de la grossesse
- Trop d'enfant déjà présent dans le couple
- problèmes financiers pour accueillir l'enfant
- mère trop jeune
- un foetus pouvant présenter un grave handicape (et il n'y a pas que la trisomie 21)
- ...
 
Dans tous ces cas l'avortement est vécu comme un drame. mais pourtant, il est perçut comme nécessaire par la mère.
 
Je considère que c'est honteux de contester le simple droit à l'avortement des femmes.
Je considère également qu'un enfant doit être voulut et ne doit pas être conçut comme un accident. C'est une catastrophe pour le développement de l'enfant si sa venu au monde est associer à une corvée.
 
Je sais très bien que tout ce que je dis vont choquer la plupart des croyants, mais je m'en fiche. Chaque femme a le droit de disposer de son corps comme elle l'entend selon ses conviction et ou croyances.
 
 
Au passage quand une femme fait de l'abstinence ou qu'elle utilise un préservatif au niveau biologique le résultat est le même. Un ovule atterit tout les mois dans les toilettes.

n°18161879
lokilefour​be
Posté le 16-04-2009 à 12:30:05  profilanswer
 

Et quand l'église est la manoeuvre voilà ce que ça donne en pologne :

Citation :

Les effets d'une loi prohibitive
 
Depuis 1993 - avec un bref intermède en 1997 - une loi très restrictive sur l'avortement est en vigueur en Pologne. Les femmes sont renvoyées à la clandestinité. D'après un rapport de la "Fédération pour les femmes et le planning familial", on estime les avortements clandestins à 80'000 au moins, voire même 200'000.
A partir de 1956, l'interruption de grossesse était réglée de façon libérale en Pologne. Les raisons sociales étaient acceptées et les interventions pouvaient se pratiquer gratuitement dans les hôpitaux publics. Mais le panning familial n'étant pas favorisé par l'Etat, il était difficilement accessible pour beaucoup de Polonaises. L'IVG était donc une méthode courante de régulation des naissances.
 
Après la chute du régime communiste et sous l'influence renforcée de l'église catholique, l'accès à l'interruption de grossesse fut radicalement limité, en 1993. La même année, un nouveau Parlement fut élu et décida le retour à une loi plus libérale. Mais le président de l'époque, Lech Walesa, y opposa son veto. Après sa non réélection en 1995, le Parlement put s'imposer, mais en 1997, la Cour constitutionnelle, à tendance conservatrice, déclara la révision non valable. Par conséquent, depuis 1998, l'interruption de grossesse n'est admise que pour des raisons médicales strictes, de viol ou d'anomalie du foetus.
 
Par conséquent, le nombre d'interruptions de grossesse légales enregistrées officiellement a chuté à 151 en 1999, alors que plus de 100'000 IVG furent enregistrées annuellement avant 1990. Le nombre relevé en 2004 était de 194.
Dans la clandestinité
 
Souvent même des femmes présentant des problèmes médicaux graves, n'obtiennent pas la permission d'interrompre la grossesse. Beaucoup d'hôpitaux publics refusent toute interruption même légale.
 
La "Fédération pour les femmes et le planning familial" a commandé, en 1999, des enquêtes scientifiques auprès du corps médical, du personnel soignant et de la population féminine sur les effets de l'interdiction de l'avortement. La recherche a révélé qu'il existe en Pologne un "marché noir" florissant de l'avortement et que les interventions clandestines se montent à 80'000 au moins, ce qui équivaut à peu près au nombre d'IVG avant 1990.
 
1% des 210 femmes interrogées ont avoué avoir avorté au cours de l'année précédant l'enquête. Pour tout le pays, cela correspondrait à 90'000 avortements, pour 400'000 naissances.
 
Tout le monde sait que dans les cliniques et cabinets médicaux privés des avortements clandestins se pratiquent, en partie à des prix usuriers. Des femmes fortunées se rendent à l'étranger, en Russie, en Allemagne et en Hollande. Dans ce seul pays, plusieurs centaines de Polonaises se font traiter chaque année.
 
Conséquences défavorables
 
Lorsque l'argent pour la clinique manque, les femmes ont recours à des non professionnels ou essaient elles-mêmes de provoquer l'avortement. La plupart des infirmières interrogées avaient connaissance de complications dues à de telles manoeuvres.

Le nombre d'enfants abandonnés à l'hôpital après l'accouchement a presque triplé, passant de 252 en 1993, à 737 en 1999.
 
Contrairement à l'espoir du gouvernement, la baisse de la natalité n'a pas été arrêtée. Bien au contraire, avec un taux de 1,24 enfant par femme, la Pologne se trouve aujourd'hui parmi les pays présentant les taux les plus bas d'Europe.
 
Contraception
 
L'enquête de la Fédération a montré également que l'information de la population en matière de contraception s'est améliorée, mais qu'il reste encore beaucoup de préjugés et de méconnaissance. Pour des raisons financières, beaucoup de femmes n'ont pas accès aux moyens anticonceptionnels efficaces, mais chers. Seules 8% prennent la pilule, 25% utilisent des méthodes peu sûres (coït interrompu, calendrier). La stérilisation est interdite en Pologne. La Fédération déplore que depuis 1999, l'éducation sexuelle n'est plus obligatoire dans les écoles et que les manuels scolaires officiels sont lacunaires et contiennent de fausses informations, surtout en ce qui concerne la pilule.
Source: The anti-abortion law in Poland. The Federation for Women and Family Planning, september 2000
 
En avril 2004, un groupe de parlementaires a déposé le projet d'une loi proposant un régime du délai. Il a cependant été rejeté de justesse en février 2005. Depuis les élections d'octobre 2005, une majorité conservatrice est au pouvoir.


 
Ha elle est belle la morale catholique quand elle est au pouvoir....
 
Et c'est bien la même chose que ratzi et d'autres intégristes voudraient appliquer à l'afrique et au monde s'il le pouvait.
 
edit complément :
 

Citation :


La contraception, sujet toujours tabou en Pologne
 
Un rapport remis récemment à la Fédération polonaise du Planning familial par des experts (sexologues et gynécologues essentiellement) dresse un constat accablant de l’accès à une contraception efficace dans le pays. Contrairement aux idées reçues, un pays membre de l’Union Européenne peut encore, en 2007, accuser un retard flagrant en ce domaine sur des pays de tradition musulmane tels que la Libye ou la Tunisie, cités dans le rapport. C’est le cas de la Pologne, où le sujet apparaît comme un véritable tabou, en particulier dans les zones rurales, comme on peut l’imaginer.
 
Le problème tient d’abord au prix élevé des pilules contraceptives (une dizaine d’euros en moyenne pour une boîte couvrant une période d’un mois), qui ne sont remboursées par la Sécurité sociale que lorsqu’elles ne sont pas uniquement contraceptives, mais servent en même temps à d’autres usages thérapeutiques (traitement hormonal contre l’acné par exemple). Ainsi, seuls quatre types de pilules sont délivrés sur ordonnance par des médecins bien souvent réticents, en raison des préjugés tenaces.
 
En effet, l’idée selon laquelle la contraception présenterait un risque pour la fertilité des femmes est largement répandue, et pas seulement parmi la frange la plus traditionaliste et la moins éduquée de la population : le Ministère de la Santé, depuis l’arrivée au pouvoir du parti PiS (Droit et Justice, droite conservatrice) des frères Kaczyński, diffuse une propagande effrénée sur le sujet. L’objectif affiché est pour le ministère de mettre en garde contre les dangers de la contraception par médicament, prônant à l’inverse un contrôle des naissances " naturel " plus conforme à son idéologie. Les femmes sont ainsi encouragées à suivre scrupuleusement leur cycle menstruel, pratiquer l’abstinence aux moments opportuns et à s’en remettre à la Divine Providence en cas de grossesse qui surviendrait malgré toute cette prévention rigoureuse...
 
On voit à travers cet exemple que la condition des femmes polonaises est loin d’être au niveau qu’on serait en droit d’attendre, au vu de la rapide modernisation du pays dans tant d’autres domaines. Le parti récemment créé (cf.Les Polonaises ont leur parti politique) trouve ici toute sa raison d’être et aura bien du travail pour faire un tant soit peu évoluer les mentalités et les pratiques. L’actuelle majorité gouvernementale constitue en tout cas un redoutable obstacle à une mise à niveau de la condition féminine par rapport au reste de l’Europe, tant les initiatives se multiplient dans un sens inverse. Tout récemment, le projet de loi PiS du député Marian Piłka (qui prône l’interdiction totale de toute diffusion de la pornographie sur le territoire polonais) illustre cet amalgame dangereux entre contraception et immoralité. Le parlementaire exige dans ce projet que soit portée sur tout contraceptif toléré à la vente dans le pays la mention " nuit à la santé "...
 
 


 
Consternant, mais c'est le pays de JP2, ne l'oublions pas, un des "meilleurs" papes....


Message édité par lokilefourbe le 16-04-2009 à 12:35:25

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n°18161932
cartemere
Posté le 16-04-2009 à 12:38:31  profilanswer
 

imcy a écrit :


Au passage quand une femme fait de l'abstinence ou qu'elle utilise un préservatif au niveau biologique le résultat est le même. Un ovule atterit tout les mois dans les toilettes.


Dans le cas de l'usage du préservatif, la "mode" est de dire que c'est condamné car ça retire la "magie" et la "valeur" du rapport sexuel :jap:
 
 
... remarque je ne vois pas en quoi l'abstinence est plus "magique" ou a plus de "valeur"...

n°18161962
imcy
Posté le 16-04-2009 à 12:41:39  profilanswer
 

cartemere a écrit :


Dans le cas de l'usage du préservatif, la "mode" est de dire que c'est condamné car ça retire la "magie" et la "valeur" du rapport sexuel :jap:
 
 
... remarque je ne vois pas en quoi l'abstinence est plus "magique" ou a plus de "valeur"...


 
physiquement parlement c'est la même chose.
les règles arrivent dans les 2 cas, et l'ovule part dans les toilettes.
 
Ce qui change c'est que dans un cas on est sexuellement frustré et dans l'autre non  :D

n°18161977
cartemere
Posté le 16-04-2009 à 12:44:20  profilanswer
 

imcy a écrit :


 
physiquement parlement c'est la même chose.
les règles arrivent dans les 2 cas, et l'ovule part dans les toilettes.
 
Ce qui change c'est que dans un cas on est sexuellement frustré et dans l'autre non  :D


La frustration est quand même un point d'honneur des religions : nous sommes sur terre pour en *chier* car nous avons mangé la pomme... notre vie sur terre ne doit donc pas être une partie de plaisir, et pour l'orgie on repassera :o
 
d'où l'absence de rapports avant le mariage, l'abstinence pour contraception, la fidélité à vie (si tu tombes sur une mauvaise fille, tant pis pour toi, c'est dieu qui te donne cette épreuve) & cie.

n°18162032
imcy
Posté le 16-04-2009 à 12:54:43  profilanswer
 

cartemere a écrit :


La frustration est quand même un point d'honneur des religions : nous sommes sur terre pour en *chier* car nous avons mangé la pomme... notre vie sur terre ne doit donc pas être une partie de plaisir, et pour l'orgie on repassera :o
 
d'où l'absence de rapports avant le mariage, l'abstinence pour contraception, la fidélité à vie (si tu tombes sur une mauvaise fille, tant pis pour toi, c'est dieu qui te donne cette épreuve) & cie.


 
Voilà pourquoi je n'adhère pas au christianisme.
On a assez d'occasion d'en "chier" pour en plus s'enfoncer et se dévaloriser encore plus volontairement.
On a pas demander à venir au monde, mais tant qu'à être là autant être le plus heureux possible et bien dans sa peau.
 
Je supporte pas la conception chrétienne qui sépare la saleté du corps et pureté de l'esprit.
 
Un être humain c'est un tout, le corps et l'esprit sont indissociable.
Quand on est malade on a pas forcément le moral.
Quand on est pas bien dans sa tête, ça se voit au niveau de la peau. D'où l'expression être bien dans sa peau.

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