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Quelles actions à court terme (moins d'un an) envisagez vous pour optimiser votre bilan carbone ?
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Auteur Sujet :

[Concours de B]ilan Carbone : ACT 2

n°71778286
Max1592
Posté le 28-10-2024 à 09:31:31  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
C'est surtout qu'on doit parler d'électricité décarbonnée pour qu'il y ait un effet.

 

Il me semble qu'il est évident pour tous qu'utiliser un VE carburant à l'électricité fossile n'a en effet aucun intérêt :
- perte lors de la conversion et transport fuel/gaz -> élect dans le VE (encore qu'on peut arguer que la turbine à gaz est plus efficace qu'un moteur thermique automobile )
- voiture plus lourde, stockage batterie vs réservoir

 

Je ne sais plus la part de non fossile dans le mix électrique US (30% ?), mais clairement ce n'est pas comparable avec nous en France à 85% (de mémoire, avec hydro, etc).

 

J'ajoute que les propriétaires de VE en France sont souvent sur Tempo (donc moins susceptibles d'utiliser de l'élect en pointe issue des centrales gaz) voire carrément en.photovoltaïque. Les plus geeks sur hfr essayant carrément d'utiliser le VE comme batterie pour leur production solaire.

 

C'est sans comparaison avec le mix électrique moyen mondial.

 

Donc oui: avec une élect décarbonnée, le VE c'est très bien. Et c'est le cas en France.

 

(Tant qu'on change pas de VE tous les 4 matins. 5-7 ans de mémoire permet d'être neutre vs un véhicule thermique )

Message cité 2 fois
Message édité par Max1592 le 28-10-2024 à 09:37:16
mood
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Posté le 28-10-2024 à 09:31:31  profilanswer
 

n°71778351
AzR3L
Posté le 28-10-2024 à 09:42:53  profilanswer
 

Max1592 a écrit :

C'est surtout qu'on doit parler d'électricité décarbonnée pour qu'il y ait un effet.
 
Il me semble qu'il est évident pour tous qu'utiliser un VE carburant à l'électricité fossile n'a en effet aucun intérêt :
- perte lors de la conversion et transport fuel/gaz -> élect dans le VE (encore qu'on peut arguer que la turbine à gaz est plus efficace qu'un moteur thermique automobile )
- voiture plus lourde, stockage batterie vs réservoir
 
Je ne sais plus la part de non fossile dans le mix électrique US (30% ?), mais clairement ce n'est pas comparable avec nous en France à 85% (de mémoire, avec hydro, etc).
 
J'ajoute que les propriétaires de VE en France sont souvent sur Tempo (donc moins susceptibles d'utiliser de l'élect en pointe issue des centrales gaz) voire carrément en.photovoltaïque. Les plus geeks sur hfr essayant carrément d'utiliser le VE comme batterie pour leur production solaire.  
 
C'est sans comparaison avec le mix électrique moyen mondial.  
 
Donc oui: avec une élect décarbonnée, le VE c'est très bien. Et c'est le cas en France.
 
(Tant qu'on change pas de VE tous les 4 matins. 5-7 ans de mémoire permet d'être neutre vs un véhicule thermique )


 
Cela dépend du Kilométrage.  
 
On va de 20 000 km( si ce n'est moins ) pour une petite citadine ( spring ), à 80 000- 100 000 pour une SUV élec de 2T5.
 
Donc l'avenir, si c'est de réduire notre Parc Auto, et aller vers du Full électrique en France ! Cela aura un bon impact sur les émissions de CO2.
 

Message cité 1 fois
Message édité par AzR3L le 28-10-2024 à 09:44:39
n°71778373
cartemere
Posté le 28-10-2024 à 09:45:49  profilanswer
 

Dintr-un lemn a écrit :

Bonsoir,
 
On va tous crever, as expected.
 
https://i.imgur.com/IrXzEVG.png
source : https://www.lemonde.fr/planete/arti [...] _3244.html
 
Bonne soirée.


 [:moundir]  
 
je suis d'ailleurs surpris que la trajectoire réelle reste "flat".
il me semblait qu'elle devait monter, avec une augmentation des rejets de CO² liée à l'augmentation de l'activité humaine au niveau mondial (avec notamment l'asie qui explose les valeurs)
 
EDIT :  
https://vert.eco/wp-content/uploads/2022/11/emissions-2022-1024x720.jpg
https://vert.eco/articles/malgre-lu [...] er-en-2022
 
pourquoi ça deviendrait magiquement "flat" d'un seul coup :??:


Message édité par cartemere le 28-10-2024 à 10:01:20
n°71778438
cartemere
Posté le 28-10-2024 à 09:57:45  profilanswer
 

Max1592 a écrit :

C'est surtout qu'on doit parler d'électricité décarbonnée pour qu'il y ait un effet.
 
Il me semble qu'il est évident pour tous qu'utiliser un VE carburant à l'électricité fossile n'a en effet aucun intérêt :
- perte lors de la conversion et transport fuel/gaz -> élect dans le VE (encore qu'on peut arguer que la turbine à gaz est plus efficace qu'un moteur thermique automobile )
- voiture plus lourde, stockage batterie vs réservoir
 
Je ne sais plus la part de non fossile dans le mix électrique US (30% ?), mais clairement ce n'est pas comparable avec nous en France à 85% (de mémoire, avec hydro, etc).
 
J'ajoute que les propriétaires de VE en France sont souvent sur Tempo (donc moins susceptibles d'utiliser de l'élect en pointe issue des centrales gaz) voire carrément en.photovoltaïque. Les plus geeks sur hfr essayant carrément d'utiliser le VE comme batterie pour leur production solaire.  
 
C'est sans comparaison avec le mix électrique moyen mondial.  
 
Donc oui: avec une élect décarbonnée, le VE c'est très bien. Et c'est le cas en France.
 
(Tant qu'on change pas de VE tous les 4 matins. 5-7 ans de mémoire permet d'être neutre vs un véhicule thermique )


ça représente quel pourcentage des possesseurs de véhicules électriques ?
ceux qui ont une installation photovoltaique qui a suffisamment de patate pour en pratique recharger un véhicule électrique ?

n°71778454
AzR3L
Posté le 28-10-2024 à 10:00:43  profilanswer
 

cartemere a écrit :


ça représente quel pourcentage des possesseurs de véhicules électriques ?
ceux qui ont une installation photovoltaique qui a suffisamment de patate pour en pratique recharger un véhicule électrique ?


 
Cela fonctionne, faut juste ne pas être pressé  :o

n°71778461
cartemere
Posté le 28-10-2024 à 10:02:59  profilanswer
 

AzR3L a écrit :


 
Cela fonctionne, faut juste ne pas être pressé  :o


les véhicules électrique refusent de recharger en dessous d'une certaine puissance.
il me semble que c'est 3kW mini sur pas mal de véhicules (et donc que le PV compte pour une part de la recharge de la voiture, mais est souvent "aggrémenté" de puissance venant du secteur)

n°71778501
AzR3L
Posté le 28-10-2024 à 10:11:37  profilanswer
 

cartemere a écrit :


les véhicules électrique refusent de recharger en dessous d'une certaine puissance.
il me semble que c'est 3kW mini sur pas mal de véhicules (et donc que le PV compte pour une part de la recharge de la voiture, mais est souvent "aggrémenté" de puissance venant du secteur)


 
ah, je ne savais pas, pour les 3Kw.h
 
Je peux recharger perso, à partir de 1KW.h

n°71778540
lazer127
Posté le 28-10-2024 à 10:18:19  profilanswer
 

cartemere a écrit :


les véhicules électrique refusent de recharger en dessous d'une certaine puissance.
il me semble que c'est 3kW mini sur pas mal de véhicules (et donc que le PV compte pour une part de la recharge de la voiture, mais est souvent "aggrémenté" de puissance venant du secteur)


C'est 6A le mini, soit environ 1400 Watts minimum pour démarrer la charge.
 
J'ai une installation de 8 kWc (20 panneaux), quand le soleil brille je peux largement charge 1 voiture.
En pratique, on charge nos 2 VE (1 VE 50 kWh et 1 Hybride rechargeable 10 kWh) durant toute la saison estivale, pendant 6 mois par an on roule gratuitement, et proprement à l'énergie solaire.
Le reste de l'année, le soleil est insuffisant, et surtout utilisé pour le chauffage de la maison.
 
Après, on ne roule pas beaucoup non plus, je suis le plus gros rouleur et je ne fais que 10 000 km par an (incluant les trajets vacances qui représentent à eux seuls 50% de la distance, donc sans recharge électrique, sur le thermique pur...)
Par contre, ce chiffre va chuter, depuis que je suis passé au vélotaf ça fait déjà plus de 1000 km effectués en vélo qui n'ont pas été effectués en voiture, donc autant de charge électrique solaire en moins.

n°71781645
Max1592
Posté le 28-10-2024 à 18:49:55  profilanswer
 

cartemere a écrit :


ça représente quel pourcentage des possesseurs de véhicules électriques ?
ceux qui ont une installation photovoltaique qui a suffisamment de patate pour en pratique recharger un véhicule électrique ?

 

Je te dirais qu'en pratique 100% des utilisateurs de VE qui rechargent chez la nuit sont financièrement gagnants avec Tempo par rapport à un abonnement élect de base.

 

Or la nuit c'est le moment en.hiver pendant lequel le réseau est le moins contraint donc la période à laquelle en.hiver l'électricité est la moins susceptible d'être carbonnée.

 

Ergo je suis assez convaincu que les utilisateurs de VE en France roulent largement à l'électricité décarbonnée. D'instinct j'avancerais leur élect pour véhicule à 80-90% non carbonnée.

 

Et même en prenant en compte ceux qui rechargent au bureau en.journées :o

 

Quant au petit % qui en plus fait du PV, alors eux :sol:

Message cité 1 fois
Message édité par Max1592 le 28-10-2024 à 18:51:47
n°71781700
lazer127
Posté le 28-10-2024 à 18:57:36  profilanswer
 

Max1592 a écrit :


Quant au petit % qui en plus fait du PV, alors eux :sol:


Ce qui est ballot, car en France le PV est plus carboné que le nuke :o
 
Et donc à fortiori, très certainement plus carboné que l'élec fournie par EDF en TEMPO la nuit.

mood
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Posté le 28-10-2024 à 18:57:36  profilanswer
 

n°71782386
gabug
Posté le 28-10-2024 à 20:48:13  profilanswer
 

AzR3L a écrit :


 
Cela dépend du Kilométrage.  
 
On va de 20 000 km( si ce n'est moins ) pour une petite citadine ( spring ), à 80 000- 100 000 pour une SUV élec de 2T5.
 
Donc l'avenir, si c'est de réduire notre Parc Auto, et aller vers du Full électrique en France ! Cela aura un bon impact sur les émissions de CO2.
 


Tu crois qu'on pourra remplacer les 40 millions de voitures particulières et 6.5 millions d'utilitaires par du full VE d'ici 2035 ? Si non, comment aborder la partie "réduire notre parc auto" ?

n°71782638
AzR3L
Posté le 28-10-2024 à 21:22:06  profilanswer
 

gabug a écrit :


Tu crois qu'on pourra remplacer les 40 millions de voitures particulières et 6.5 millions d'utilitaires par du full VE d'ici 2035 ? Si non, comment aborder la partie "réduire notre parc auto" ?


 
Euh non, puisque 2035, c’est juste la fin du moteur thermique, sur la vente des véhicules neufs.
 
Donc mécaniquement ce n’est pas possible d’avoir 100% de VE.
 
Je le dit depuis un bout de temps, je ne pense pas que l’on remplacera l’ensemble de notre Parc Auto, mais qu’une partie.
 
Et la fin des VT d’ici 2050-2060. Là la précision est plus que bancale :o tellement il peut y avoir d’aléas.

Message cité 1 fois
Message édité par AzR3L le 28-10-2024 à 21:22:42
n°71782688
gabug
Posté le 28-10-2024 à 21:25:20  profilanswer
 

AzR3L a écrit :


 
Euh non, puisque 2035, c’est juste la fin du moteur thermique, sur la vente des véhicules neufs.


Je sais bien. Je parle de 2035 pour donner une idée de la vitesse à laquelle il faudrait aller pour diminuer très drastiquement les émissions du secteur du transport (c'est une vue de l'esprit).
 

AzR3L a écrit :


Je le dit depuis un bout de temps, je ne pense pas que l’on remplacera l’ensemble de notre Parc Auto, mais qu’une partie.
.


Mais du coup, tu la vois comment, la transition ? Comment on contraint une diminution du parc ?

n°71782949
AzR3L
Posté le 28-10-2024 à 21:42:23  profilanswer
 

gabug a écrit :


Je sais bien. Je parle de 2035 pour donner une idée de la vitesse à laquelle il faudrait aller pour diminuer très drastiquement les émissions du secteur du transport (c'est une vue de l'esprit).
 


 
Non c’est pas possible, pas dans lapse de temps aussi cour.
 
 

gabug a écrit :


Mais du coup, tu la vois comment, la transition ? Comment on contraint une diminution du parc ?


 
La voiture va couter de plus en plus chère.  
 
Et les voitures autonomes, qui pourrait finalement devenir la norme, et donc une utilisation beaucoup plus importante, puisque chaque véhicule serait utilisé par plusieurs utilisateurs.
 
Plus de transports en communs.
 
Après c’est plus facile à dire. :jap:


Message édité par AzR3L le 28-10-2024 à 21:42:43
n°71784417
Max1592
Posté le 29-10-2024 à 08:08:54  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


Ce qui est ballot, car en France le PV est plus carboné que le nuke :o

 

Et donc à fortiori, très certainement plus carboné que l'élec fournie par EDF en TEMPO la nuit.

 

Voilà une affirmation surprenante. Tu nous éclaires ?

 

Un PV va consommer des GES à sa fabrication (silicates,  eau, électronique, autres matériaux) et un peu de transport.
Ensuite en.revanche on peut considérer son coût GES nul pendant le reste de sa durée de vie (20 ans ?)

 

Une centrale nuke va demander :
- beaucoup de GES à la construction (béton, acier, turbines, électronique,  etc)
- une infra électrique adhoc (cuivre,  etc)
- beaucoup d'eau tout au long de son fonctionnement
- un entretien régulier + des périodes de "carénage " (reconstruction de certains éléments )
- de stocker durablement ses déchets.
- des emprises terrestres et souterrainnes pour l'ensemble.
Tout ça sur 60-70 ans.

 

Je veux bien croire que le KWh nuke soit, au total sur toute sa durée de vie, inférieur en GES cumulé que le PV.

 

Mais pour de la génération marginale (dans le sens supplémentaire) et locale, je pense à l'inverse que c'est tout bénef : "dette" GES bien plus faible à amortir,  mise en place immédiate, pas d'adaptation lourde du réseau élect, etc.

 

Si en plus la finalité est de recharger localement les VE (même de manière partielle), clairement c'est un sacré combo.

n°71784994
lazer127
Posté le 29-10-2024 à 09:52:34  profilanswer
 

Max1592 a écrit :


 
Voilà une affirmation surprenante. Tu nous éclaires ?
 
Un PV va consommer des GES à sa fabrication (silicates,  eau, électronique, autres matériaux) et un peu de transport.  
Ensuite en.revanche on peut considérer son coût GES nul pendant le reste de sa durée de vie (20 ans ?)
 
Une centrale nuke va demander :
- beaucoup de GES à la construction (béton, acier, turbines, électronique,  etc)
- une infra électrique adhoc (cuivre,  etc)
- beaucoup d'eau tout au long de son fonctionnement
- un entretien régulier + des périodes de "carénage " (reconstruction de certains éléments )
- de stocker durablement ses déchets.  
- des emprises terrestres et souterrainnes pour l'ensemble.  
Tout ça sur 60-70 ans.
 
Je veux bien croire que le KWh nuke soit, au total sur toute sa durée de vie, inférieur en GES cumulé que le PV.
 
Mais pour de la génération marginale (dans le sens supplémentaire) et locale, je pense à l'inverse que c'est tout bénef : "dette" GES bien plus faible à amortir,  mise en place immédiate, pas d'adaptation lourde du réseau élect, etc.
 
Si en plus la finalité est de recharger localement les VE (même de manière partielle), clairement c'est un sacré combo.


C'est bien sur la durée de vie complète qu'il faut raisonner.
Hors le PV est très émetteur à la fabrication, évidemment à l'usage il émet 0.
 
Voici le tableau comparatif que j'ai retrouvé en 2s sur Google, ce sont les chiffres que j'avais en tête et que j'avais découvert dans une vidéo du Réveilleur.
Ce sont les calculs issus de l'ADEME :
 
https://mapetiteplanete.org/wp-content/uploads/2023/03/Emissions-de-CO2-par-filiere-energetique-1.png
https://mapetiteplanete.org/blog/zo [...] -energies/
 
En France, le nuke est champion tout catégorie, devant tous les ENR, si on ne regarde que l'aspect émissions CO2 (on ne parle donc pas de rejets liés à l'activité minière d'extraction (métaux, charbon, etc), ni de déchets ultimes (combustion, enfouissement, etc))
 
Attention, c'est chiffres sont valables pour la France uniquement, et pas pour d'autres pays.
Prenons 2 exemples :
- l'empreinte nuke est faible car l'enrichissement d'uranium, qui est une activité consommatrice d'énergie, est alimentée par du nuke, donc peut émetteur, c'est un cercle vertueux. Un autre pays qui a 1 seule centrale et enrichie son uranium avec du charbon aura une empreinte supérieure
- les barrages hydro sont essentiellement situés en montagne, en altitude, là où il fait froid, donc peut de décomposition dans les eaux, donc peut d'émissions de CO2. Dans un pays tropical, l'eau est beaucoup plus chaude, provoque plus de décomposition, et donc plus de rejets de CO2 et Méthane dans l'atmosphère.
 
En France toujours, toute chose étant égales par ailleurs, remplacer le nuke par du PV ferait donc augmenter les émissions.
Bon en pratique, à part Fesseiheim, on prolonge les centrales, ce qui va plutôt dans le bon sens de réduction du CO2, donc ajouter du PV reste intéressant si ça permet de fermer les 2 dernières centrales à charbon restantes, puis celles à gaz...
 
ça, c'est moyennée sur 1 année.
Si tu regardes les émissions heure par heure, par exemple en été, pendant 1 nuit hors tension sur le réseau électrique, recharger son VE la nuit avec du nuke émet moins de CO2 qu'un jour de soleil.
Mais à l'inverse, un jour sans soleil, sans vent, en hiver, avec tous les radiateurs à fond dans le pays, à 13h l'empreinte carbone sera très mauvaise car on aura démarré les centrales fossiles.
Pour le temps réel c'est ici, 14g présentement : https://www.rte-france.com/eco2mix/ [...] -en-france

n°71785235
Dintr-un l​emn
in medio stat virtus
Posté le 29-10-2024 à 10:23:37  profilanswer
 

Je suis étonné de la faible émission en amont pour l'hydraulique et le nucléaire, quand tu vois les quantités de béton que l'un et l'autre requièrent.

n°71785249
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 10:25:38  profilanswer
 

Dintr-un lemn a écrit :

Je suis étonné de la faible émission en amont pour l'hydraulique et le nucléaire, quand tu vois les quantités de béton que l'un et l'autre requièrent.


 
Pour le Nuke, c’est surtout qui cela produit énormément d’énergies en un seul point.

n°71785286
lazer127
Posté le 29-10-2024 à 10:29:44  profilanswer
 

C'est surtout qu'il faut le ramener à la quantité d'énergie produite sur son cycle de vie, c'est pas tellement lié à la concentration (qui est un autre débat)

 

Et comme dit, ça va s'améliorer pour le nucléaire existant vu qu'on va allonger leur durée de vie.
Ce qui compensera l'impact de la construction des EPR2 qui seront plus gourmands en ressources à cause de la sécurité renforcée (plus de béton et de tout...)


Message édité par lazer127 le 29-10-2024 à 10:30:58

---------------
Heureux l'étudiant qui comme la rivière arrive à suivre son cours sans sortir de son lit.
n°71785303
Dintr-un l​emn
in medio stat virtus
Posté le 29-10-2024 à 10:32:16  profilanswer
 

Je trouve qu'on parle assez peu de l'immense espoir porté par la fusion nucléaire, énergie infinie et propre qui pourrait, dans une échéance pas trop lointaine, résoudre bien des problèmes.

n°71785355
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 10:38:29  profilanswer
 

Dintr-un lemn a écrit :

Je trouve qu'on parle assez peu de l'immense espoir porté par la fusion nucléaire, énergie infinie et propre qui pourrait, dans une échéance pas trop lointaine, résoudre bien des problèmes.


 
Car c’est un défi, qui n’est pas sûr de pouvoir réussir.

n°71785385
cartemere
Posté le 29-10-2024 à 10:41:33  profilanswer
 

et il y a "nucléaire" dans le nom, donc les écoplos vont tout faire pour faire échouer ça.
d'autant plus que ça va à l'encontre des intérêts de gros providers d'énergie fossile
 
il vaut mieux une solution bancale.
l'allemagne réussi d'ailleurs très bien dans cette recherche de l'échec

n°71785430
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 10:46:08  profilanswer
 

cartemere a écrit :

et il y a "nucléaire" dans le nom, donc les écoplos vont tout faire pour faire échouer ça.
d'autant plus que ça va à l'encontre des intérêts de gros providers d'énergie fossile
 
il vaut mieux une solution bancale.
l'allemagne réussi d'ailleurs très bien dans cette recherche de l'échec


 
Je regardais un reportage sur l’Allemagne.
 
Problème du prix de l’énergie pour les industriels! Et le gouvernement proposent de passer à l’électrique .. sauf que cela va faire augmenter encore plus le coût ! X2 selon l’industriel dans le reportage !

n°71785881
mlon
la frite c'est la fete
Posté le 29-10-2024 à 11:56:25  profilanswer
 

Dintr-un lemn a écrit :

Je trouve qu'on parle assez peu de l'immense espoir porté par la fusion nucléaire, énergie infinie et propre qui pourrait, dans une échéance pas trop lointaine, résoudre bien des problèmes.


 
Pour moi :
 
- court terme (0 à 20 ans ) : Gen 3 fission classique
- moyen terme (20 à 100 ans, extensibles à 1 000 ans facile)  : gen 4 fission surgénération
- long terme (100 ( 1000)  ans à + oo ans ) : fusion , puis matière/antimatière , puis EPPZ :o

n°71785921
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 12:03:36  profilanswer
 

mlon a écrit :


 
Pour moi :
 
- court terme (0 à 20 ans ) : Gen 3 fission classique
- moyen terme (20 à 100 ans, extensibles à 1 000 ans facile)  : gen 4 fission surgénération
- long terme (100 ( 1000)  ans à + oo ans ) : fusion , puis matière/antimatière , puis EPPZ :o


 
 [:eneytihi:4]

n°71787338
cartemere
Posté le 29-10-2024 à 15:54:48  profilanswer
 

AzR3L a écrit :


 
Je regardais un reportage sur l’Allemagne.
 
Problème du prix de l’énergie pour les industriels! Et le gouvernement proposent de passer à l’électrique .. sauf que cela va faire augmenter encore plus le coût ! X2 selon l’industriel dans le reportage !


Le gros souci de l'allemagne, c'est qu'ils n'ont pas l'infra  
- pour approvisionner leurs usines en électricité (cables, réseau)
- pour générer suffisamment d'électricité
 
vu la consommation énergétique des dites usines.
bref, ils commencent à se rendre compte que leur super deal des énergies renouvelables est un gigantesque fiasco

n°71787357
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 15:57:36  profilanswer
 

cartemere a écrit :


Le gros souci de l'allemagne, c'est qu'ils n'ont pas l'infra  
- pour approvisionner leurs usines en électricité (cables, réseau)
- pour générer suffisamment d'électricité
 
vu la consommation énergétique des dites usines.
bref, ils commencent à se rendre compte que leur super deal des énergies renouvelables est un gigantesque fiasco


 
Balo, quand tu es le plus gros industriel d’Europe  :D

n°71787899
Max1592
Posté le 29-10-2024 à 17:11:44  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


C'est bien sur la durée de vie complète qu'il faut raisonner.
Hors le PV est très émetteur à la fabrication, évidemment à l'usage il émet 0.
 
Voici le tableau comparatif que j'ai retrouvé en 2s sur Google, ce sont les chiffres que j'avais en tête et que j'avais découvert dans une vidéo du Réveilleur.
Ce sont les calculs issus de l'ADEME :
 
https://mapetiteplanete.org/wp-cont [...] ique-1.png
https://mapetiteplanete.org/blog/zo [...] -energies/
[...]


 
C'est super intéressant, merci :jap:   L'ordre de grandeur des chiffres m'a l'air cohérent.  
 
Mon raisonnement sur l'intérêt du PV, en mode "grid locale" et usage complémentaire, est porté par la réflexion que le PV se substituerait plus non pas aux centrales nuke existantes mais - éventuellement - à de futures dans le cas où notre consommation actuelle d'électricité nécessiterait un surdimensionnement de la production.  
 
Il faudrait que je prenne un peu le temps de développer
 
 

Dintr-un lemn a écrit :

Je trouve qu'on parle assez peu de l'immense espoir porté par la fusion nucléaire, énergie infinie et propre qui pourrait, dans une échéance pas trop lointaine, résoudre bien des problèmes.


 
 
Parce que la question des ressources primaires pour la production (uranium, pétrole, etc) peut devenir négligeable si on est bloqué par les autres ressources nécessaires pour fabriquer l'infrastructure.  
 
Ainsi c'est très bien de se dire qu'on en a pour des siècles avec l'uranium (voire plus en cas de fusion), mais si nos réserves minières (cuivre, nickel, fer) et autres (sable pour le béton et le ciment) sont insuffisantes et bien on ne risque pas de construire la moindre centrale ou le moindre câble électrique.  
 
L'exemple citée de l'infrastructure allemande est à ce titre extrêmement pertinent (hélas :( )
 
Cela dit, sur la fusion et ses applications industrielles : M. Bidouille a fait une superbe vidéo sur le sujet. Je la recommande :  
 
Quant aux matières premières et minières, il y a toujours Aurore Stéphan mais je n'ai jamais creusé le sujet

n°71787993
lazer127
Posté le 29-10-2024 à 17:28:01  profilanswer
 

Max1592 a écrit :


 
C'est super intéressant, merci :jap:   L'ordre de grandeur des chiffres m'a l'air cohérent.  
 
Mon raisonnement sur l'intérêt du PV, en mode "grid locale" et usage complémentaire, est porté par la réflexion que le PV se substituerait plus non pas aux centrales nuke existantes mais - éventuellement - à de futures dans le cas où notre consommation actuelle d'électricité nécessiterait un surdimensionnement de la production.
 
Il faudrait que je prenne un peu le temps de développer


Effectivement le PV (et éolien) ne va pas remplacer le nucléaire existant, mais, spoiler alert, il ne va pas non plus remplacer le futur nucléaire.
En effet, PV/Eolien ne sont pas des sources d'énergies pilotables, si la météo n'est pas là, personne n'acceptera de rester dans le noir, que l'usine n'ouvre pas, et que le train ne quitte même pas la gare...
On est donc obligé de conserver des sources pilotables, ce sont : les centrales thermiques (nucléaires, gaz, charbon, fuel), et les barrages hydroélectriques (dans la mesure où la sècherresse ne vient pas semer la pagaille comme en 2022/2023)
 
Exemple l'Allemagne, toujours elle, qui malgré le formidable développement du solaire et éolien, a toujours la même capacité pilotable installée (charbon/gaz essentiellement) pour répondre aux besoins du quotidien. C'est simplement leur facteur de charge qui a diminué, car quand le soleil brille, on peut se permettre de mettre à l'arrêt la centrale à gaz.
 

Max1592 a écrit :


Parce que la question des ressources primaires pour la production (uranium, pétrole, etc) peut devenir négligeable si on est bloqué par les autres ressources nécessaires pour fabriquer l'infrastructure.  
 
Ainsi c'est très bien de se dire qu'on en a pour des siècles avec l'uranium (voire plus en cas de fusion), mais si nos réserves minières (cuivre, nickel, fer) et autres (sable pour le béton et le ciment) sont insuffisantes et bien on ne risque pas de construire la moindre centrale ou le moindre câble électrique.  
 
L'exemple citée de l'infrastructure allemande est à ce titre extrêmement pertinent (hélas :( )
 
Cela dit, sur la fusion et ses applications industrielles : M. Bidouille a fait une superbe vidéo sur le sujet. Je la recommande :  
 
Quant aux matières premières et minières, il y a toujours Aurore Stéphan mais je n'ai jamais creusé le sujet


Justement, les reportages sérieux sur la fusion nucléaire (ITER etc), contrairement aux promesses de quelques startup américains relayées par les médias mainstream, montrent bien qu'on est très loin d'un prototype fonctionnel, c'est à dire capable de produire de l'électricité sur le réseau... et d'ici à ce que ça soit industrialisable... on ne le connaitra peut être même pas de notre vivant.
 
Aurore Stéphan j'ai regardé ses différentes conférences, et elle ne regarde que l'impact local de la mine (est reste un sujet important), mais oublie tout le reste.
Une vidéo du Réveilleur, et une autre d'Osons Causer (semaine dernière), montrent, que l'arrêt du charbon, face au remplacement par des métaux (critiques, rares, ou non) nécessaires à la transition écologique, pourrait bien être en faveur du 2nd.
Différence entre une vue centrée sur sa propre expertise, et une vue globale...

n°71788167
AzR3L
Posté le 29-10-2024 à 17:58:07  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


Effectivement le PV (et éolien) ne va pas remplacer le nucléaire existant, mais, spoiler alert, il ne va pas non plus remplacer le futur nucléaire.
En effet, PV/Eolien ne sont pas des sources d'énergies pilotables, si la météo n'est pas là, personne n'acceptera de rester dans le noir, que l'usine n'ouvre pas, et que le train ne quitte même pas la gare...
On est donc obligé de conserver des sources pilotables, ce sont : les centrales thermiques (nucléaires, gaz, charbon, fuel), et les barrages hydroélectriques (dans la mesure où la sècherresse ne vient pas semer la pagaille comme en 2022/2023)
 
Exemple l'Allemagne, toujours elle, qui malgré le formidable développement du solaire et éolien, a toujours la même capacité pilotable installée (charbon/gaz essentiellement) pour répondre aux besoins du quotidien. C'est simplement leur facteur de charge qui a diminué, car quand le soleil brille, on peut se permettre de mettre à l'arrêt la centrale à gaz.
 


 

lazer127 a écrit :


Justement, les reportages sérieux sur la fusion nucléaire (ITER etc), contrairement aux promesses de quelques startup américains relayées par les médias mainstream, montrent bien qu'on est très loin d'un prototype fonctionnel, c'est à dire capable de produire de l'électricité sur le réseau... et d'ici à ce que ça soit industrialisable... on ne le connaitra peut être même pas de notre vivant.
 
Aurore Stéphan j'ai regardé ses différentes conférences, et elle ne regarde que l'impact local de la mine (est reste un sujet important), mais oublie tout le reste.
Une vidéo du Réveilleur, et une autre d'Osons Causer (semaine dernière), montrent, que l'arrêt du charbon, face au remplacement par des métaux (critiques, rares, ou non) nécessaires à la transition écologique, pourrait bien être en faveur du 2nd.
Différence entre une vue centrée sur sa propre expertise, et une vue globale...


 
As tu vu la vidéo sur le 6 erreurs de JAnco ?
 
Qu’est ce que tu en penses ?
 
Je me suis pris la tête avec un ANtinuke sur leur Facebook :o
 
Il m’ a ban, et ensuite répondu pour que je ne puisse pas le voir, quelle salope ! :o

Message cité 1 fois
Message édité par AzR3L le 29-10-2024 à 18:14:52
n°71789288
lazer127
Posté le 29-10-2024 à 21:15:36  profilanswer
 

AzR3L a écrit :


 
As tu vu la vidéo sur le 6 erreurs de JAnco ?
 
Qu’est ce que tu en penses ?
 
Je me suis pris la tête avec un ANtinuke sur leur Facebook :o
 
Il m’ a ban, et ensuite répondu pour que je ne puisse pas le voir, quelle salope ! :o


Oui j'ai aussi vu la vidéo sur les "6 erreurs", les arguments évoqués sont intéressants, mais je mets entre guillemets car il y a matière à discuter sur ces erreurs. Sans reprendre point par point, je trouve de façon générale qu'ils sont beaucoup trop optimistes sur l'avenir de nos sociétés, si j'exagère leurs propos, c'est genre la transition énergétique miracle qui va tout solutionner.
A l'opposé, je trouve que Janco a un coté plus réaliste (de "triste sir" pour le citer), mais difficilement quantifiable de manière scientifique quand il aborde les sujets d'acceptation sociétale de la transition, les (non) prise de décision politiques, les conséquence sur l'industrie (il disait il y a 10 ans que sans énergie l'industrie d'un pays se casse la gueule... démonstration en pratique par l'Allemagne aujourd'hui...). C'est là qu'on voit l'apport des travaux complémentaires du Shift Project dans son discours, vu comme ils ont passé en revue un grand nombre de secteurs d'activité.
Après je doute que Janco réponde vu comme il s'est déjà pris le chou sur Linkedin avec Rodolphe (le réveilleur) lors de sa vidéo sur 1 seule page de sa BD :o
 
Ce qui est fou, c'est que les mecs sont globalement tous du même avis, regardent dans la même direction pour la transition énergétique, mais arrivent à se chercher des poux sur des détails...
 
Après y a un coté putaclic, tu fais une vidéo avec la tronche de Janco ou Aurore dans la vignette, c'est des clics assurés... je plaide coupable :o
Mais tant que ça reste du contenu de qualité, argumenté, sourcé, ça me va.
 
 
Sinon, Facebook ça doit faire 10 ans que je n'y met plus les pieds, et Twitter/X je n'ai jamais accroché, donc ça me permet de passer à coté d'une grosse partie des discussions bullshit et hargneuses sans argumentaire.
Les anti-nucléaires en particulier, c'est complètement dogmatique, il n'y a aucune discussion possible, aucun échange d'argument, ils rejettent tout en boucle, c'est unidirectionnel. Bon bah tant pis, next, faut accepter de prendre sur soit et de les laisser dans leur croyance unique.
C'est un peu comme les partisans convaincus de tel ou tel parti politique, il y a des sujets qu'on sait qu'on ne peut pas aborder avec certaines personnes sans que ça ne dégénère. Faut faire avec. Ou sans plutôt :o

n°71798586
Max1592
Posté le 31-10-2024 à 14:56:05  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


Effectivement le PV (et éolien) ne va pas remplacer le nucléaire existant, mais, spoiler alert, il ne va pas non plus remplacer le futur nucléaire.
En effet, PV/Eolien ne sont pas des sources d'énergies pilotables, si la météo n'est pas là, personne n'acceptera de rester dans le noir, que l'usine n'ouvre pas, et que le train ne quitte même pas la gare...
On est donc obligé de conserver des sources pilotables, ce sont : les centrales thermiques (nucléaires, gaz, charbon, fuel), et les barrages hydroélectriques (dans la mesure où la sècherresse ne vient pas semer la pagaille comme en 2022/2023)


 
Alors attention, nous ne nous sommes pas forcément compris quant à la phrase en gras.  
 
Aujourd'hui on a une production électrique française en 2023 qui fut de 495 TWh (source RTE) répartie ainsi :  

  • Nuke : 65%
  • solaire et éolien : 15%
  • Hydro : 12%
  • Gaz : 6%
  • Charbon : 0.2%
  • Fioul et thermique déchets : je ne sais pas, mais pas plus de 0.2%


La consommation en France, corrigé de la météo et du calendrier, a été de 446TWh
 
 
Je suis entièrement d'accord qu'on ne va pas remplacer la production élect issue du Nuke (320TWh en 2023) par du solaire (22TWh en 2023).  
 
En revanche :
- dans une logique de contrôle/sobriété/meilleur usage de la consommation électrique
- en supposant qu'on finisse à moyen terme (10-15 ans) par substituer massivement les véhicules thermiques (VT) par des véhicules électriques (VE)
- en supposant qu'une partie du rechargement de ces véhicules puissent se faire soit en journée dans les locaux professionnels (parkings des bureaux de la cogip, etc) soit carrément chez soit (week-end, TLT, etc) soit de nuit via le réseau électrique (national ou local si stockage interconnecté)
 
Alors : je pense parfaitement envisageable et souhaitable que les systèmes de production locale par PV particuliers et professionnels (toits des bureaux, etc) soient une forte part de la production électrique supplémentaire dont nous aurons besoin.  
 
 
Tu vas me répondre, comme tu l'as fait avant et à raison, que ramené à sa production une centrale nuke est moins émettrice de GES que l'équivalent de la somme de cette même production par PV --> je pense que tu as raison.
 
SAUF QUE : si la consommation électrique supplémentaire dont nous aurons besoin n'est pas équivalente à une centrale entière mais à une fraction de celle-ci ---> alors là les systèmes PV (et éolien) redeviennent "GES-compétitifs"
 
 
Au final on dit certainement la même chose : si la production électrique doit augmenter, il est nécessaire qu'on l'oriente vers le nuke et le renew de manière complémentaire. Mais pas l'un au détriment de l'autre (si on est dans une logique d'optimiser).  
 
 
Concernant l'intermittence et le stockage, je vais répondre dans un autre post car ce n'était pas mon propos à l'origine (mais le sujet est critique et ne pas l'adresser invalide tout raisonnement)
 
 
 

lazer127 a écrit :


Justement, les reportages sérieux sur la fusion nucléaire (ITER etc), contrairement aux promesses de quelques startup américains relayées par les médias mainstream, montrent bien qu'on est très loin d'un prototype fonctionnel, c'est à dire capable de produire de l'électricité sur le réseau... et d'ici à ce que ça soit industrialisable... on ne le connaitra peut être même pas de notre vivant.


 
Ça je ne suis pas tout à fait d'accord, car l'état des lieux que montrait M. Bidouille sous-entend un objectif de Q=10 avec ITER (énergie produite/énergie consommée) autour de 2035 (donc on va dire peut-être plus à 30-50 ans, en comptant "réaliste" )
 
Le reportage en question : https://www.youtube.com/watch?v=QbTrTaFylOs ; avec les critères à partie de 6'
 
 
J'ai vu en effet qu'Osons causer a sorti une vidéo sur le sujet d'Aurore Stéphan, mais je n'ai pas encore regardé ;)

n°71798833
Max1592
Posté le 31-10-2024 à 15:28:24  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


 
En effet, PV/Eolien ne sont pas des sources d'énergies pilotables, si la météo n'est pas là, personne n'acceptera de rester dans le noir, que l'usine n'ouvre pas, et que le train ne quitte même pas la gare...
On est donc obligé de conserver des sources pilotables, ce sont : les centrales thermiques (nucléaires, gaz, charbon, fuel), et les barrages hydroélectriques (dans la mesure où la sècherresse ne vient pas semer la pagaille comme en 2022/2023)
 


 
 
Je suis à nouveau parfaitement d'accord avec toi :jap:  Avec un bémol car je ne considère pas vraiment le nucléaire comme "pilotable" vu qu'on compte en semaines les temps d'arrêt/marche. En revanche oui le nuke est parfaitement disponible, ce qui n'est pas le cas de l'éolien et du solaire --> oui !
 
J'aimerais cependant en profiter pour ouvrir (rapidement) le débat :  
 
Pour pilote, donc avoir du marche/arrêt rapide (de l'ordre de l'heure) il n'y a pas 36 solutions : il faut du stockage.  

  • Avec les centrales fossiles c'est facile : on stocke directement la matière première sous forme de fluide dans des réservoirs (gaz, fioul) ; je ne parle pas du charbon car en France c'est anecdotique et l'ambition est que cela le reste.
  • Avec les centrales hydrauliques et les STEP : idem, juste que la taille est réservoirs est immense.  
  • Pour "tout" le reste : soit on essaye d'utiliser le surplus d'électricité pour stocker indirectement avec les centrales ci-dessus, soit on part vers des solutions de batterie.  


On peut peut-être se dire qu'on finira par déployer au niveau local et national des systèmes de batterie électrique qui assureront la fonction de pilotage.  
 
 
MAIS on pourrait penser à un autre substitut basé sur une matière première renouvelable sous forme de fluide et qui utiliserait notre infrastructure déjà existante.  
 
Avant de "dévoiler" (y'a pas grand mystère :o ) cette alternative, j'aimerais revenir sur nos centrales à gaz en France et pourquoi on les qualifie de pilotage (le fait d'avoir passer un peu de temps chez Storengy va m'aider ;) ) :  

  • La centrale à gaz produit son électricité par la rotation de l'axe d'une turbine autour d'un électro-générateur
  • Cette rotation découle du passage de gaz à haute pression et haute vitesse dans la turbine. Ces gaz sont issus de la combustion du méthane (gaz naturel) et de l'air ---> bon en réalité c'est plus complexe et optimisé car on utilise plutôt des turbo-alternateurs avec des compresseurs, mais peu importe : c'est bien les gaz issus de la combustion qui permettent de mouvoir tout le bordel :o
  • La mise en route est très rapide car il "suffit" d'avoir à disposition du méthane sous pression pour enclencher le bruleur. On parle en général de l'ordre de grandeur d'à peine quelques heures pour produire de l'électricité.  


D'où vient ce fameux méthane en réserve, à disposition pour la centrale à gaz ?

  • On l'achète toute l'année aux pétroliers/gaziers. Il vient dans le réseau de gaz français (GRT, Elengy, Storengy) soit directement par gazoducs soit par méthaniers.  
  • Quand la demande en électricité est faible, on fait tourner les stations de compression du réseau français (qui tournent toute l'année pour permettre au gaz de circuler sur le territoire) afin de stocker le gaz acheté.  
  • Ces stockages sont géologiques et de plusieurs milliers de m3 et capables de tenir des hautes pressions : aquifère, ancienne cavité saline, etc


En France, comme en Allemagne, on est très bien pourvu avec parmi les plus grands nombre et plus gros sites d'Europe. Il n’empêche qu'on dépense de l'énergie à faire tourner les compresseurs (souvent l'électricité issu du nuke mais pas toujours et parfois on a besoin de "plus" )
 
 
Pourrait-on imaginer une autre matière première, un autre fluide, capable de faire la même chose ?
 
Évidemment que oui : l'Air.  

  • En plein été, quand on produit du soleil à balle ---> surplus d'électricité que tout le monde injecte dans le réseau ; valable aussi avec l'éolien, le nuke, etc pour peu qu'on soit dans une période de faible conso
  • On utilise ce surplus (par équilibrage du réseau ; RTE sait faire) pour faire tourner les compresseurs qui vont injecter de l'air sous pression dans les stockages auparavant dédié au gaz naturel
  • Nous voici avec de (gros) stock d'air sous pression
  • Arrive l'hiver ou une période de pointe : on détend cet air directement dans les turbines des anciennes centrales à gaz ---> génération de l'électricité


C'est "gratuit" (on a de l'air partout)
C'est abondant dans une certaine limite (il ne s'agirait pas de trop pomper l'air qu'on respire, mais je crois qu'on est large :o )
L'infrastructure est 100% réutilisable : il suffit "simplement"  (on se comprend) de purger le gaz du réseau de stockage et des centrales
C'est extrêmement peu émissif en GES si on utilise pour les compresseurs de l'électricité issu d'une production décarbonée
C'est aussi pilotable qu'une centrale à gaz d'aujourd'hui
 
Bonus non négligeable : ce type de solution est scalable à une échelle plus locale comme une centrale communale, car on a juste besoin d'un turbocompresseur, d'un volume de stockage capable de supporter plusieurs dizaines/centaines de bars de pression, et d'un turbo-alténateur.  
 
L'inconvénient c'est que l'air est 2x plus lourd que le méthane ; mais on a en beaucoup plus et partout :o
 
 

n°71799386
aurichalqu​e
Congoïde masqué
Posté le 31-10-2024 à 16:51:16  profilanswer
 

Un compresseur à rouleaux doit avoir un facteur d'efficacité de 0,6, et quoi, 0,4 pour une turbine à air comprimé? Avec les autres pertes il faudra 6 ou 8 fois plus d'électricité que ce qu'on peut récupérer.

n°71799659
lazer127
Posté le 31-10-2024 à 17:34:10  profilanswer
 

Max1592 a écrit :


Alors : je pense parfaitement envisageable et souhaitable que les systèmes de production locale par PV particuliers et professionnels (toits des bureaux, etc) soient une forte part de la production électrique supplémentaire dont nous aurons besoin.  


Sur le principe, je suis d'accord.
 
Mais c'est justement le sujet de Janco versus plein de gens.
 
Car équilibrer un réseau avec des EnR non pilotables (éolien solaire donc) est difficile.
Il faut des systèmes électroniques complexes (dont les compteurs Linky ne sont que la partie visible) pour piloter tout ça.
Et de l'autre coté de la chaine, pouvoir déclencher les charges pour absorber le surplus : surdimensionnement des câbles enfouis/aériens, mise en place de STEP, batteries chimiques (Li-ion quoi, ou autre techno à venir), électrolyse de l'eau pour former de l'hydrogène, etc
Bref, un cout important, et au delà du seul pognon, une démonstration qui reste à prouver... ce que les Allemands n'ont pas encore réussi malgré les milliards investis dépensés
 
ça c'est la vision globale, mais à titre individuel, résidentiel, je peux te dire que je connais bien le sujet pour être un membre actif et qui spamme beaucoup le topic PV du forum.
Car auto-consommer sa production, c'est loin d'être simple.
Au prix de 2 chargeurs de VE, d'un routeur solaire, du déclenchement manuel des machines à laver les jours de soleil, et de beaucoup de domotique et de réflexion pour orchestrer tout ça, j’atteins péniblement un taux d'autoconsommation de 66%.
Car en été, trop de surplus, ça repars quand même vers le réseau.
Et donc à la collectivité, Enedis et RTE, de gérer ce merdier. Retour au paragraphe précédent.
 
Et encore, je fais partie des "bons" élèves, la moyenne des installations PV résidentielles française en autoconsommation tourne plutôt autour des 25%, ce qui correspond à 99% des foyers qui ne font aucune optimisation particulière comme je peux le faire.
 
 

Max1592 a écrit :


Ça je ne suis pas tout à fait d'accord, car l'état des lieux que montrait M. Bidouille sous-entend un objectif de Q=10 avec ITER (énergie produite/énergie consommée) autour de 2035 (donc on va dire peut-être plus à 30-50 ans, en comptant "réaliste" )
 
Le reportage en question : https://www.youtube.com/watch?v=QbTrTaFylOs ; avec les critères à partie de 6'
 
 
J'ai vu en effet qu'Osons causer a sorti une vidéo sur le sujet d'Aurore Stéphan, mais je n'ai pas encore regardé ;)


Attention de ne pas oublier que ITE n'est qu'un démonstrateur de la faisabilité de la Fusion nucléaire à grande échelle... de par la taille de l'installation et donc de la production d'énergie
 
Mais énergie, c'est justement là le problème que tu as loupé.
ITER ne produira que de la chaleur fatale, qu'il faudra dissiper.
 
A l'heure actuelle, on ne sais pas concevoir une centrale à fusion électro-nucléaire.
On ne sait pas récupérer l'énergie générée pour la transformer en électricité (comme tu le connais bien avec les turbines des centrales thermiques (gaz, mais aussi charbon et fission nucléaire)
 
Il y a bien quelques pistes de réflexion, mais rien de concret encore.
 
Et ITER ne répondra pas à cette problématique, même si son fonctionnement s'avère être un succès à terme.
 
Quand on aura réussi à faire un ITER qui fonctionne à grande échelle, qu'on saura transformer l'énergie en électricité, alors on pourra commencer à réfléchir à l'industrialisation des centrales.
Ensuite, et seulement ensuite, on commencera à chercher des crédits (dans un contexte de récession/décroissance économique et de finances publiques en baisse), affronter toutes les alternances politiques qui ne manqueront pas d'arriver, choisir des sites pour accueillir les centrales, faire des enquêtes publiques et se battre contre les protestations locales de plus en plus véhémentes, fabriquer le bouzin, y passer 2 fois plus de temps à cause de toutes les malfaçons, et seulement peut être ensuite en sortir le premier électron commercial.
Si entre temps Kim Jong Deux et ses potes ne nous ont pas balancé une saloperie sur la tête :o
 
La fusion nucléaire j'ai envie d'y croire depuis que j'ai joué à Sid Meier's Civilization en 1991.
Mais plus le temps passe, plus je comprends que je serai mort avant son exploitation commerciale :sweat:  
 

Max1592 a écrit :


Avec un bémol car je ne considère pas vraiment le nucléaire comme "pilotable" vu qu'on compte en semaines les temps d'arrêt/marche.


Non du tout, ça se compte en heures :
 

Citation :

Selon EDF, la modulation des centrales a été prévue à leur conception, et le parc nucléaire dispose d'une « très bonne manœuvrabilité » d'environ 15 GW en quelques heures. Ainsi, « les réacteurs sont capables d'ajuster jusqu'à 80 % de leur puissance, à la hausse ou à la baisse, en 30 minutes et ce deux fois par jour ».17 mai 2024


https://www.techniques-ingenieur.fr [...] ce-134470/
 
En 2024, dès début avril, des réacteurs avaient dû être arrêtés quelques jours à cause de la trop faible demande couplée à une météo trop favorable à production PV.
Situation qui s'est répétés plusieurs fois dans l'année (mai, etc)
 
Autre conséquence, les prix négatifs de l'électricité sur le marché, ce qui déstabilise un peu les acteurs de la filière...
 

Max1592 a écrit :


Évidemment que oui : l'Air.  


ça me rappelle les théories sur les moteurs de voiture à eau et autres délires du même genre.
Oui je dis délire, parce qu'en pratique ce n'est pas viable, à cause des mauvais rendements.
 
Plus probablement, et je l'ai évoqué plus haut, c'est un autre gaz qui va être utilisé : l'hydrogène.
 
La filière est en train de se préparer, avec des électrolyseur pour le fabriquer, et la réutilisation/adaptation/construction de pipeline pour le transporter, ainsi que la conversion de certains sites géologique profonds actuellement utilisé pour le méthane. Storengy planche sur le sujet justement.
Même si le rendement est là aussi relativement mauvais (autour de 25%)... ce qui va limiter son adoption.

n°71799680
Dintr-un l​emn
in medio stat virtus
Posté le 31-10-2024 à 17:37:56  profilanswer
 

C'est quand même la louse, cette histoire de conversion de l'énergie. On est sur le point de recréer des étoiles pour... chauffer de la flotte et faire tourner une turbine. Ca fait un peu pitié.

n°71799738
aurichalqu​e
Congoïde masqué
Posté le 31-10-2024 à 17:50:20  profilanswer
 

lazer127 a écrit :


ça me rappelle les théories sur les moteurs de voiture à eau et autres délires du même genre.
Oui je dis délire, parce qu'en pratique ce n'est pas viable, à cause des mauvais rendements.
Plus probablement, et je l'ai évoqué plus haut, c'est un autre gaz qui va être utilisé : l'hydrogène.


Ce n'est pas totalement fumeux, il y a du bon à prendre. Voir les TAC boostées au stockage d'air comprimé: https://www.connaissancedesenergies [...] r-comprime
https://www.connaissancedesenergies.org/sites/connaissancedesenergies.org/files/caes_zoom_0.png
On utilise toujours du gaz fossile pour la combustion bien sûr, mais l'utilisation d'air comprimé électriquement lorsque l'électricité issue du réseau est bon marché/faiblement carbonée permet de baisser un peu l'intensité carbone. ça reste toujours une shadokerie où le problème, insoluble, vient des énergies intermittentes...
L'hydrogène perso, depuis le Hindenburg j'y crois plus trop

n°71799802
lazer127
Posté le 31-10-2024 à 18:01:19  profilanswer
 

Je n'ai pas trop creusé le sujet de l'air comprimé, je me suis à chaque fois arrêté sur le problème du rendement.
 
Et surtout je n'ai pas l’impression que ça motive les foules d'investisseurs, contrairement au H2.
 
Je suis d'accord, ça vient avec plein de problème, dont l'instabilité. M'enfin le méthane c'est pas mieux non ?
Pourtant dans l'ensemble, c'est maitrisé et les accidents restent relativement rares (même si spectaculaires)
 
En tout cas pour revenir au sujet d'équilibrage globale versus local du réseau, l'H2 est tout aussi bien utilisable dans les 2 cas.
Sur Arte, un reportage (réalisé par l'équipe allemande, anti-nucléaire...) montrait un particulier (allemand forcément) qui avait installé un électrolyseur et des bonbonnes dans son sous-sol.
Au prix d'un investissement de plusieurs XX k€, pas sûr qu'ils rentabilise un jour son surplus PV.
L'histoire ne dit pas si la maison n'a pas été soufflée entre temps :o
 
Mais plus réalistement, les batteries Li-ion ont déjà envahies les maisons allemandes, et ça va bientôt commencer en France je pense... on ne parlera pas de l'impact écologique des batteries, ni du risque de combustion... :o

n°71800673
Max1592
Posté le 31-10-2024 à 21:10:59  profilanswer
 

Je ne comprends pas ton problème de rendement avec le stockage d'air comprimé : un turbo-compresseur a la même efficacité qu'il s'agisse de-comprimer du méthane ou de l'air.*

 

(*à quelques % près, eu égard aux différences de viscosité et de masse volumique. Je vais pas resortir Navier-Stokes, l'ordre de grandeur est identique :o )

 

Idem avec un turbo-alternateur : son rendement en détendant de l'air comprimé (à la même pression qu'auraient eue les gaz issus de combustion) est identique au rendement en détendant ces mêmes gaz produits de combustion**

 

(**et si on veut chippoter par rapport à la nuance précédente, je dirais même que l'air a quelques % de rendement supplémentaire car les gaz issus de la combustion méthane sont moins fluides et plus lourds. Again : on s'en fout, l'ordre de grandeur est le même ).

 

Y'a donc pas de différence de rendement entre gaz naturel et air dans ce que je viens d'énoncer.

 

On parle des installations existantes et industrielles grande échelle optimisées hein, pas de Dédé qui utilise son surplus de production solaire ourr faire tourner un compresseur à piston et remplir des bouteilles de plongée 18L à 300 bars :o

 

Maintenant pour répondre à ta question de "pourquoi on le fait pas alors?" :
1) ça coûte quand même un peu d'argent
2) je ne crois pas qu'on produise actuellement, de base, suffisamment d'électricité pour nous permettre de faire assez tourner les compresseurs et stocker suffisamment d'air pour gérer nos pointes
3) je crains que beaucoup, technos comme politiques, aient une réaction comme la tienne et assimilent ça au "moteur à eau". Et.donc pas d'enthousiasme et pas d'argent consacré au truc.

 

Concernant le point 2), faudrait que je prenne le temps un jour de faire le calcul, à la grosse, pour estimer le volume d'air nécessaire pour remplacer nos pointes hivernales et donc.la quantité d'électricité supplémentaire nécessaire l'été.

 

En attendant si quelqu'un voit des raisons physiques et pratiques contre le truc, je suis tout ouïe.

Message cité 3 fois
Message édité par Max1592 le 31-10-2024 à 21:15:14
n°71801124
rdlmphotos
omnia vanitas !
Posté le 31-10-2024 à 23:12:47  profilanswer
 

Quel taille de bonbonne d'air pour stocker x GWh d'électricité ?
Bonbonne à 300bar...

 

=> Combien de GT d'équivalent TNT ?

 

Flemme de chercher mais ça fait beaucoup d'équivalent Hiroshima...

 

Qui voudra de ça ? :o


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Well Fed (Miam Miam des OGM) - Sauvez le Climat, sauvez les centrales nucléaires!
n°71801986
M4vrick
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Posté le 01-11-2024 à 09:40:10  profilanswer
 

Max1592 a écrit :

Je ne comprends pas ton problème de rendement avec le stockage d'air comprimé : un turbo-compresseur a la même efficacité qu'il s'agisse de-comprimer du méthane ou de l'air.*
 
(*à quelques % près, eu égard aux différences de viscosité et de masse volumique. Je vais pas resortir Navier-Stokes, l'ordre de grandeur est identique :o )
 
Idem avec un turbo-alternateur : son rendement en détendant de l'air comprimé (à la même pression qu'auraient eue les gaz issus de combustion) est identique au rendement en détendant ces mêmes gaz produits de combustion**
 
(**et si on veut chippoter par rapport à la nuance précédente, je dirais même que l'air a quelques % de rendement supplémentaire car les gaz issus de la combustion méthane sont moins fluides et plus lourds. Again : on s'en fout, l'ordre de grandeur est le même ).
 
Y'a donc pas de différence de rendement entre gaz naturel et air dans ce que je viens d'énoncer.
 
On parle des installations existantes et industrielles grande échelle optimisées hein, pas de Dédé qui utilise son surplus de production solaire ourr faire tourner un compresseur à piston et remplir des bouteilles de plongée 18L à 300 bars :o
 
Maintenant pour répondre à ta question de "pourquoi on le fait pas alors?" :
1) ça coûte quand même un peu d'argent
2) je ne crois pas qu'on produise actuellement, de base, suffisamment d'électricité pour nous permettre de faire assez tourner les compresseurs et stocker suffisamment d'air pour gérer nos pointes  
3) je crains que beaucoup, technos comme politiques, aient une réaction comme la tienne et assimilent ça au "moteur à eau". Et.donc pas d'enthousiasme et pas d'argent consacré au truc.
 
Concernant le point 2), faudrait que je prenne le temps un jour de faire le calcul, à la grosse, pour estimer le volume d'air nécessaire pour remplacer nos pointes hivernales et donc.la quantité d'électricité supplémentaire nécessaire l'été.
 
En attendant si quelqu'un voit des raisons physiques et pratiques contre le truc, je suis tout ouïe.


 
En réponse simple : non pas du tout.
Le rendement d'un turbo dépends de l'énergie entrante, et du gaz chauffé a plus d'énergie que du gaz froid. On récupère donc plus d'énergie et le rendement global est meilleur. C'est pour ca que depuis toujours on utilise de la vapeur surchauffée dans les centrales classiques, pour tirer le maximum d'énergie lors de la conversion mécanique.
Utiliser de l'air comprimé simple c'est vraiment la solution la plus mauvaise, et la cogénération ou en tout cas l'exploitation d'une source de chaleur permet de concevoir un système qui sera économiquement rentable.


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