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La vie convenable c'est


 
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21.6 %
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2.  Un conjoint, un pavillon, deux enfants et un scenic
 
 
8.2 %
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3.  Une carrière fulgurante, peu importe les impacts sur la vie privée
 
 
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Auteur Sujet :

Combien faut il par mois pour vivre convenablement?

n°38657194
Youmoussa
Ecrou-vis
Posté le 29-06-2014 à 06:53:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Braindead a écrit :

oui moi qui quitte ma COGIP pour une TPE, juste pour faire mentir youmou, YOLO.
A part ça, je vois pas  :??:


 
Tu me feras mentir si tu y reste plus d'un an :o


---------------
L'humain est celui « qui agit puis qui pense : ce n’est pas parce qu’il soutient telle position qu’il agit de telle manière, mais parce qu’il a agi (comme il a été amené à le faire) qu’il va adopter telle position
mood
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Posté le 29-06-2014 à 06:53:02  profilanswer
 

n°38657200
dante2002
HEUUU NOOOOOOOOON
Posté le 29-06-2014 à 07:07:40  profilanswer
 

ex post a écrit :

Retour de dîner avec mes potes de lycée :D (ceux que beaucoup ici ont perdus de vue). On parle d'une tranche 55-60 [:adodonicoco]
dsl si erreurs, on a éclusé un peu. [:maestro]

 

C'est un peu l'heure de vérité: dernière ligne droite de vie pro, ça pense à la retraite toussa, on fait le bilan pro (je passe sur le reste). Je décris et ne tire pas de leçons [:bakk53]

 

C'est pas hyper enthousiasmant (rapport aux aspirations potentielles) sans être médiocre, pour un ensemble assez lourdement diplômé qui s'en est bien sorti globalement, malgré une dérivée seconde qui s'essouffle. Je distingue 4 catégories, pour l'essentiel, sur mon petit échantillon.

 
  • les fonctionnaires, pas menacés par le chomdu, gagnent raisonnablement leur vie, mais pour la plupart n'ont connu que ça et fait un peu le même job pas hyper rémunérateur toute leur carrière; la réussite à l'usure^^ mais ils ont leurs habitudes, sont bien blasés et ont pris leurs distances avec les enjeux de carrière.
  • les ingés, presque tous en ré-écriture de leur parcours en cogip: reconversion plus ou moins brutale, qui mène à reprise de boîte familiale, prof associé, consultant freelance ou en spinoff de cogip, chomdu, asymptote pan sur la tronche avec mise à l'écart en douceur ou pas pour les plus en pointe (dirlos haut niveau en grands groupes); ça fait peine à voir pour certains.
  • les médecins et autre pros de la santé: bons jobs, actifs, (très) gros revenus, condamnés à continuer encore assez longtemps pour payer les investissements et maintenir le train de vie, un peu prisonniers de leur cage dorée quoi.
  • un ou deux cas d'élèves un poil moins brillants, passés créateurs d'entreprise ou dans des milieux moins "cadrés", avec des hauts en général et quelques bas, encore en prise réelle avec la vie économique, qui sélectionnent si possible les contrats qui leur plaisent, s'organisent pour lever le pied et revendre.


Je ne sais pas comment vous allez tenir vos 42+ ans d'activité si la société reste fermée à l'engagement des >50 ans dans le circuit.

 

Merci pour ce post :)  


---------------
Parce que le vote pour Emmanuel Macron n'est pas un vote de conviction mais une nécessité démocratique
n°38657277
Profil sup​primé
Posté le 29-06-2014 à 08:27:04  answer
 

Youmoussa a écrit :


 
Ça tombe mal visiblement. Tu as pris des cours de conclusion avec Prof on dirait :o


Bof, l'autre avatar-à-moto me cherche des poux sur une petite blague innocente.
Perso, je serais de Thionville, je chercherais aussi à partir le plus loin possible.
 
Bref, next, direction le 10K du matin près de la mer.

n°38657448
Macnigore
Posté le 29-06-2014 à 09:54:59  profilanswer
 

ex post a écrit :

 

Je décris et ne tire pas de leçons  [:bakk53]

 

Je ne sais pas comment vous allez tenir vos 42+ ans d'activité si la société reste fermée à l'engagement des >50 ans dans le circuit.

 

Ben c'est dommage, ca serait intéressant de savoir ce que tu tires comme leçons justement.

 

J'ai l'impression que:

 

- La vie en COGIP à long terme c'est quand même up or out, quoi qu'on en dise. Et plus on suit le up up up, plus on risque des changements violents en tant que cadre sup (changement de DG/actionnaire qui vire une partie du top management ou tout simplement mise de côté au profit de plus jeunes/ambitieux). Bref, sûrement le moins agréable à long terme.

 

- La vie d'indé n'est pas forcément évidente, mais permet de se préparer le mieux à la période 45-65. Il y'a des hauts et des bas mais si on est intelligent et bosseur c'est sûrement la meilleure voie, si tant est qu'on ne s'y retrouve pas contre sa volonté à 50+ ans après 30 ans de COGIP.

 

- Fonctionnaire:  [:doros:1]

 

- Medecins: médecins

 

Sinon autre question: Combien de divorces dans le tas? Les couples bi-actifs s'en tirent-t-ils mieux, moins bien, pareil sur la durabilité du couple? Quel impact du bi-actif sur le patrimoine/revenus/visions et possibilités de reconversions?

Message cité 4 fois
Message édité par Macnigore le 29-06-2014 à 10:12:31
n°38657463
briseparpa​ing
Posté le 29-06-2014 à 09:58:24  profilanswer
 

Je pense que dans une entreprise d'une certaine taille, ce qu'il faut éviter, c'est de chercher à grimper hiérarchiquement, car le processus est très souvent irréversible. Il fau savoir s'arrêter à temps.

n°38657465
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 09:59:58  profilanswer
 

Et en quoi c'est un problème de grimper dans la hiérarchie ? Ou d'être en haut de la hiérarchie d'ailleurs...

Message cité 3 fois
Message édité par sadlig le 29-06-2014 à 10:03:41

---------------
"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38657474
Macnigore
Posté le 29-06-2014 à 10:03:22  profilanswer
 

sadlig a écrit :

Et en quoi c'est un problème de grimper dans la hiérarchie ? Ou d'entre en haut de la hiérarchie d'ailleurs...


Ca use, tout simplement.

 

Pour illustrer on négocie un gros contrat en ce moment il y'a des "CFO calls" régulièrement entre les directeurs financiers des deux boites (division chez nous, grosse boite de 10K+ salarié sen face):

 

- Les deux parviennent à trouver un créneau de 30 minutes commun tous les 10 jours en moyenne (samedi inclus).
- En six mois une seule réunion physique, le reste du temps les deux n'étaient jamais dans le même pays (déplacements). La semaine dernière: Inde et Dubai pour l'un, US pour l'autre...c'est comme ça depuis six mois

 

Comment tu veux tenir ce genre de rythmes durablement :/


Message édité par Macnigore le 29-06-2014 à 10:04:06
n°38657480
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 10:05:20  profilanswer
 

Je connais ça crois moi, et tu le sais en prenant le job.
C'est usant mais perso j'adore.


---------------
"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38657488
Macnigore
Posté le 29-06-2014 à 10:06:43  profilanswer
 

sadlig a écrit :

Je connais ça crois moi, et tu le sais en prenant le job.
C'est usant mais perso j'adore.


Tu as quoi? 40 ?

n°38657506
chin jo
Posté le 29-06-2014 à 10:11:07  profilanswer
 

Sans parler de ce genre de cas extrêmes, tu changes de fonctions et ça ne plait pas obligatoirement (voir, tu n'y es pas forcément doué. Alors sans parler de devenir un gros nul, ça peut te demander des efforts considérables pour maintenir un boulot correct si tu as un peu de conscience pro.).
Tout le monde ne se caresse pas en rêvant de devenir mini ou moyen chef de cogip non plus, même si j'en vois plein partant pour tuer pour un poste...


Message édité par chin jo le 29-06-2014 à 10:11:59

---------------
A une époque on votait écolo en se disant que "ça ne pouvait pas faire de mal"
mood
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Posté le 29-06-2014 à 10:11:07  profilanswer
 

n°38657520
galak
Revenez :(
Posté le 29-06-2014 à 10:14:14  profilanswer
 

sadlig a écrit :

Je connais ça crois moi, et tu le sais en prenant le job.
C'est usant mais perso j'adore.


Ha mais il en faut des DAF, perso je vous laisse ce genre de taff  [:kyjja:5]


Message édité par galak le 29-06-2014 à 10:17:28
n°38657527
k-nar
Laqué.
Posté le 29-06-2014 à 10:16:27  profilanswer
 

Je plussoie, je vais changer de métier en début d'année et je souhaite garder un profil technique et c'est compliqué... Dans ma cogip les ingés deviennent vite managers, et ça ne m'intéresse pas du tout aujourd'hui.  
Heureusement j'ai réussi à acter que ça sera un métier technique avec mon n+1 mais il m'aurait bien vu chef d'équipe quand même...  
 
Donc je rejoins le fait qu'en cogip il faut monter hiérarchiquement pour être "bien vu" et je rajoute que rester dans le technique (hormis que ça paye pas  :whistle: ) est compliqué à un certain niveau.


---------------
Pseudo Rocket League: Topper Harley
n°38657534
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 10:18:45  profilanswer
 

Macnigore a écrit :


Tu as quoi? 40 ?


 
Bientôt


---------------
"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38657636
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 29-06-2014 à 10:45:58  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


---------------
"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°38657639
Professor
Posté le 29-06-2014 à 10:46:49  profilanswer
 

ex post a écrit :

Retour de dîner avec mes potes de lycée  :D (ceux que beaucoup ici ont perdus de vue). On parle d'une tranche 55-60  [:adodonicoco]  
dsl si erreurs, on a éclusé un peu.  [:maestro]  
 
C'est un peu l'heure de vérité: dernière ligne droite de vie pro, ça pense à la retraite toussa, on fait le bilan pro (je passe sur le reste). Je décris et ne tire pas de leçons  [:bakk53]  
 
C'est pas hyper enthousiasmant (rapport aux aspirations potentielles) sans être médiocre, pour un ensemble assez lourdement diplômé qui s'en est bien sorti globalement, malgré une dérivée seconde qui s'essouffle. Je distingue 4 catégories, pour l'essentiel, sur mon petit échantillon.
 

  • les fonctionnaires, pas menacés par le chomdu, gagnent raisonnablement leur vie, mais pour la plupart n'ont connu que ça et fait un peu le même job pas hyper rémunérateur toute leur carrière; la réussite à l'usure^^ mais ils ont leurs habitudes, sont bien blasés et ont pris leurs distances avec les enjeux de carrière.
  • les ingés, presque tous en ré-écriture de leur parcours en cogip: reconversion plus ou moins brutale, qui mène à reprise de boîte familiale, prof associé, consultant freelance ou en spinoff de cogip, chomdu, asymptote pan sur la tronche avec mise à l'écart en douceur ou pas pour les plus en pointe (dirlos haut niveau en grands groupes); ça fait peine à voir pour certains.
  • les médecins et autre pros de la santé: bons jobs, actifs, (très) gros revenus, condamnés à continuer encore assez longtemps pour payer les investissements et maintenir le train de vie, un peu prisonniers de leur cage dorée quoi.
  • un ou deux cas d'élèves un poil moins brillants, passés créateurs d'entreprise ou dans des milieux moins "cadrés", avec des hauts en général et quelques bas, encore en prise réelle avec la vie économique, qui sélectionnent si possible les contrats qui leur plaisent, s'organisent pour lever le pied et revendre.  


Je ne sais pas comment vous allez tenir vos 42+ ans d'activité si la société reste fermée à l'engagement des >50 ans dans le circuit.


 
 
Tu devais être dans un bon lycée  
 
J'ai l'impression  que tous tes potes ont fini fonctionnaires   ingénieur,  médecin...  
 
Moi je pense que mes  camarades de lycée n'ont pas eu ce genre de carrière  
Mais j'aimerais bien savoir

n°38657649
Professor
Posté le 29-06-2014 à 10:48:23  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :

Je pense que dans une entreprise d'une certaine taille, ce qu'il faut éviter, c'est de chercher à grimper hiérarchiquement, car le processus est très souvent irréversible. Il fau savoir s'arrêter à temps.


Complètement d'accord  :jap:

n°38657662
Professor
Posté le 29-06-2014 à 10:53:04  profilanswer
 

sadlig a écrit :

Je connais ça crois moi, et tu le sais en prenant le job.
C'est usant mais perso j'adore.


Tu prends souvent l'avion avec décalage  horaire dans ton boulot ?  
Tu bosses souvent samedi et dimanche ?  
...

n°38657776
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 11:20:12  profilanswer
 

Ça m'arrive de plus en plus (enfin pas de déplacement en ce moment vu que je suis immobilisé)


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"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38657819
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 29-06-2014 à 11:31:22  profilanswer
 

ex post a écrit :

Retour de dîner avec mes potes de lycée  :D (ceux que beaucoup ici ont perdus de vue). On parle d'une tranche 55-60  [:adodonicoco]  
dsl si erreurs, on a éclusé un peu.  [:maestro]  
 
C'est un peu l'heure de vérité: dernière ligne droite de vie pro, ça pense à la retraite toussa, on fait le bilan pro (je passe sur le reste). Je décris et ne tire pas de leçons  [:bakk53]  
 
C'est pas hyper enthousiasmant (rapport aux aspirations potentielles) sans être médiocre, pour un ensemble assez lourdement diplômé qui s'en est bien sorti globalement, malgré une dérivée seconde qui s'essouffle. Je distingue 4 catégories, pour l'essentiel, sur mon petit échantillon.
 

  • les fonctionnaires, pas menacés par le chomdu, gagnent raisonnablement leur vie, mais pour la plupart n'ont connu que ça et fait un peu le même job pas hyper rémunérateur toute leur carrière; la réussite à l'usure^^ mais ils ont leurs habitudes, sont bien blasés et ont pris leurs distances avec les enjeux de carrière.
  • les ingés, presque tous en ré-écriture de leur parcours en cogip: reconversion plus ou moins brutale, qui mène à reprise de boîte familiale, prof associé, consultant freelance ou en spinoff de cogip, chomdu, asymptote pan sur la tronche avec mise à l'écart en douceur ou pas pour les plus en pointe (dirlos haut niveau en grands groupes); ça fait peine à voir pour certains.
  • les médecins et autre pros de la santé: bons jobs, actifs, (très) gros revenus, condamnés à continuer encore assez longtemps pour payer les investissements et maintenir le train de vie, un peu prisonniers de leur cage dorée quoi.
  • un ou deux cas d'élèves un poil moins brillants, passés créateurs d'entreprise ou dans des milieux moins "cadrés", avec des hauts en général et quelques bas, encore en prise réelle avec la vie économique, qui sélectionnent si possible les contrats qui leur plaisent, s'organisent pour lever le pied et revendre.  


Je ne sais pas comment vous allez tenir vos 42+ ans d'activité si la société reste fermée à l'engagement des >50 ans dans le circuit.


PAs de gros calibre de COGIP ?


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"La physique, c'est les mathématiques du branleur curieux"© | "Les gens ont tellement peur d'avoir un futur pourri qu'ils se font facilement a l'idee d'avoir un present de merde, en somme"©
n°38657826
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 29-06-2014 à 11:33:49  profilanswer
 

Macnigore a écrit :

 
 
Ben c'est dommage, ca serait intéressant de savoir ce que tu tires comme leçons justement.  
 
J'ai l'impression que:  
 
- La vie en COGIP à long terme c'est quand même up or out, quoi qu'on en dise. Et plus on suit le up up up, plus on risque des changements violents en tant que cadre sup (changement de DG/actionnaire qui vire une partie du top management ou tout simplement mise de côté au profit de plus jeunes/ambitieux). Bref, sûrement le moins agréable à long terme.
 
- La vie d'indé n'est pas forcément évidente, mais permet de se préparer le mieux à la période 45-65. Il y'a des hauts et des bas mais si on est intelligent et bosseur c'est sûrement la meilleure voie, si tant est qu'on ne s'y retrouve pas contre sa volonté à 50+ ans après 30 ans de COGIP.
 
- Fonctionnaire:  [:doros:1]
 
- Medecins: médecins  
 
Sinon autre question: Combien de divorces dans le tas? Les couples bi-actifs s'en tirent-t-ils mieux, moins bien, pareil sur la durabilité du couple? Quel impact du bi-actif sur le patrimoine/revenus/visions et possibilités de reconversions?


vu que je vais me cogiper bientôt, je me pose la question.
Opérationnel et compétences à revendre ou privilégier de côtoyer du beau monde en strat' et se faire un carnet d'adresses bien rempli ? Ca va peut-être être un choix auquel je vais être confronté à très court terme :o
Après, rien n'empêche d'enchaîner les deux, tfaçon "si jamais", les programmes HP c'est entre 5 et 10 ans d'XP ici...


---------------
"La physique, c'est les mathématiques du branleur curieux"© | "Les gens ont tellement peur d'avoir un futur pourri qu'ils se font facilement a l'idee d'avoir un present de merde, en somme"©
n°38658008
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 29-06-2014 à 12:04:25  profilanswer
 

Macnigore a écrit :

 
 
- Fonctionnaire:  [:doros:1]


[/AZYLUM]


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marilou repose sous la neige
n°38658764
chin jo
Posté le 29-06-2014 à 13:58:49  profilanswer
 

Il y a de ça, mais je préciserais que ça a pas mal évolué en 10 ans pour ce que j'en connais.
Pour moi les conditions / avantages se sont bien dégradées pour les n+1 et n+2 ces derniers temps, plus de responsabilités buse-ness et mana-je mens tout en devant répondre des soucis techniques pour lesquels ils ne sont pour rien et ne peuvent rien.


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A une époque on votait écolo en se disant que "ça ne pouvait pas faire de mal"
n°38659052
ex post
Ne marche pas à l'ordinaire
Posté le 29-06-2014 à 14:36:04  profilanswer
 

wade a écrit :


Même pas quelques cas sociaux ? :/


 :o  j'ai pas le retour sur 100% de la classe, mais dans ceux qu'on connaît, non.

btbw03 a écrit :


 
la vrai question ...
 
 
.... ont ils tourné libertin avec l'age ?  
 
 
c'est LE truc important avec le temps qui passe :o


Aucune proposition indécente, désolé.

dante2002 a écrit :


 
Merci pour ce post :)  


 :) j'ai craint un moment de prendre des balles perdues dans les échanges peu amènes entre certains ici.   :o  
 
J'ai pensé à plusieurs d'entre vous, pour:
-ceux qui ont choisi de partir en province et qui globalement donnent le sentiment d'être plus en paix, font plus de sorties (rando, montagne) et sont moins préoccupés par le pognon et le coût de l'immo
-le côté ascenseur social; j'étais dans un lycée de classes moyennes sans plus, on a eu de bons profs, qui visaient haut pour nous et étaient exigeants et on les écoutait (à part 2 profs un peu tarés, héritage de la fin du 19è siècle ou de l'époque Mussolini^^), bref ils nous ont mis sur une bonne trajectoire académique et la suite (pro) était assez logique et réussie. Aujourd'hui, dans le même lycée, c'est la jungle, ça part en c..., le niveau n'a plus rien à voir et je ne vois pas comment un jeune pourrait se penser un avenir socio-professionnel par les études, alors que ça reste vrai dans les lycées d'élite. Bref, j'ai peur qu'on ait perdu ce groupe d'établissements avec profs dévoués, élèves de familles modestes qui en veulent et se donnent les moyens pour la suite. Inquiétant à large échelle et je n'invente rien, bien sûr.
-l'impact de l'origine sociale: difficulté à se projeter professionnellement au dessus d'un certain niveau, faire de bonnes études c'était déjà très bien, beaucoup se sont installés dans un rayon assez limité autour du quartier de leurs parents  

Macnigore a écrit :

 
 
Ben c'est dommage, ca serait intéressant de savoir ce que tu tires comme leçons justement.  
 
J'ai l'impression que:  
 
- La vie en COGIP à long terme c'est quand même up or out, quoi qu'on en dise. Et plus on suit le up up up, plus on risque des changements violents en tant que cadre sup (changement de DG/actionnaire qui vire une partie du top management ou tout simplement mise de côté au profit de plus jeunes/ambitieux). Bref, sûrement le moins agréable à long terme.  
yep, plus dure sera la chute. Si on choisit cette voie, faut anticiper la période post 45-50. Soit en restant très employable mais c'est dur car les postes se raréfient à haut niveau, soit en filant en diagonale ou dans des filiales où t'es le petit roi et où on te laisse une certaine marge de manoeuvre (sous réserve de profitabilité et d'alignement avec la strat choisie en haut en priant pour ne pas être profitable mais liquidé sur l'autel de la délocalisation), soit en se trouvant un placard doré mais ça a tendance à disparaître et c'est pas très gratifiant, soit en prenant la tangente selon tes conditions quand tu penses que le moment est venu de passer au chapitre suivant plutôt que de s'accrocher en vain ou de se foutre la santé en l'air pour être l'élu dans une guéguerre sans fin et sans merci  :whistle:  
- La vie d'indé n'est pas forcément évidente, mais permet de se préparer le mieux à la période 45-65. Il y'a des hauts et des bas mais si on est intelligent et bosseur c'est sûrement la meilleure voie, si tant est qu'on ne s'y retrouve pas contre sa volonté à 50+ ans après 30 ans de COGIP.
+1, mais les purs ingés n'ont pas eu de trajectoire tip top, faut l'accepter; en revanche, le type qui connaît le terrain trouve toujours le moyen de retomber sur ses pattes, souvent en conseil ou missions diverses
- Fonctionnaire:  [:doros:1]
:lol:  ceci dit, mes potes sont pas mécontents :lol: ; t'as un ENS chercheur qui fait sa vie, voyage et a un bon réseau international de collègues, évite les tâches administratives au max (a refusé la tête du labo). Un autre, Ulm aussi, prof en prépa qui doit bien marquer ses élèves et a la belle vie en province; un autre, proviseur à l'étranger, donc amha bien payé et assez loin du microcosme franchouillard, etc.
- Medecins: médecins  
z'ont de bons jobs, tous spécialistes, reconnus dans leur domaine, voire clientèle internationale, cab luxueux^^
Sinon autre question: Combien de divorces dans le tas? Les couples bi-actifs s'en tirent-t-ils mieux, moins bien, pareil sur la durabilité du couple? Quel impact du bi-actif sur le patrimoine/revenus/visions et possibilités de reconversions?


Ouais, y a des divorces, un décédé, un veuf, c'est la société française. La plupart ont des épouses qui bossent ou ont beaucoup bossé, à part certains médecins et bibi.

briseparpaing a écrit :

Je pense que dans une entreprise d'une certaine taille, ce qu'il faut éviter, c'est de chercher à grimper hiérarchiquement, car le processus est très souvent irréversible. Il fau savoir s'arrêter à temps.


+1, en gros; répondu plus haut.
J'ajouterais (pour la leçon @Mac) qu'il me semble important aujourd'hui de réduire sa dépendance/cogip and co très tôt, sous forme d'investissements immo/financiers, de projets perso et d'une capacité à se lancer en indép le cas échéant, comme on le voit beaucoup aux US. Faut rester sur ses gardes, surtout quand ça va bien et penser plan B.

sadlig a écrit :

Et en quoi c'est un problème de grimper dans la hiérarchie ? Ou d'être en haut de la hiérarchie d'ailleurs...


je ne vais pas détailler, tu verras (ou pas) le moment venu.  [:bakk53]  
L'alpinisme corporate, combiné à la course de haie, art martial, le tout en mode marathon, ça tient un peu de Ironman.  [:bakk53]  

Professor a écrit :


 
Tu devais être dans un bon lycée  
 
J'ai l'impression  que tous tes potes ont fini fonctionnaires   ingénieur,  médecin...  
 
Moi je pense que mes  camarades de lycée n'ont pas eu ce genre de carrière  
Mais j'aimerais bien savoir


Yep, bon lycée parisien, mais pas "de la haute", milieu ouvrier/artisan/employés. En fait, on ne se rendait pas compte à quel point on était déjà sur-sélectionnés (à cette époque, en term C en général et dans ce lycée) et bien encadrés.

radioactif a écrit :


PAs de gros calibre de COGIP ?


On va dire 3, à un niveau raisonnable (vrais postes de direction), dont un n'a connu qu'un employeur/cogip depuis son embauche en JD(!), mais on se disait justement entre nous que maintenant on relativisait toussa, après avoir pris du recul et des coups.  
 
Globalement, bons parcours, j'y mets une touche acidulée parce que j'ai toujours eu des standards un peu fous et qu'un bilan laisse un sentiment d'inachevé et de limite au réalisable dans les quelques années pro qui restent.  
 
Une fois qu'on sait que la vraie vie c'est pas un rêve avec tapis rouge jusqu'à la C-suite façon E&E, on se dit que notre petite classe (on était 22-23, de mémoire) s'est bien démerdée.
Pour terminer, je trouve que l'on a maintenu de très bons liens entre nous avec une relation amicale authentique et pas mal de soutien, je doute que ça soit le cas aujourd'hui pour un jeune sortant du lycée et je défie les réseaux sociaux un peu artificiels et utilitaristes, même HFR^^, de faire aussi bien.  :o  
 
Fin du pavé.  ;)

Message cité 1 fois
Message édité par ex post le 29-06-2014 à 14:41:55
n°38659125
briseparpa​ing
Posté le 29-06-2014 à 14:45:25  profilanswer
 

radioactif a écrit :


vu que je vais me cogiper bientôt, je me pose la question.
Opérationnel et compétences à revendre ou privilégier de côtoyer du beau monde en strat' et se faire un carnet d'adresses bien rempli ? Ca va peut-être être un choix auquel je vais être confronté à très court terme :o
Après, rien n'empêche d'enchaîner les deux, tfaçon "si jamais", les programmes HP c'est entre 5 et 10 ans d'XP ici...


 
J'ai tenté plusieurs voies et j'ai surtout bcp observé autour de moi.
Tous les gens ayant choisi une filière hiérarchique quelconque (management ou projet) se sont tous retrouvé dans une situation merdique à la fin: devoir faire quelque chose qui ne leur plaît pas parce qu'à partir d'un certain niveau, l'éventail des possibilités se resserre. Et je parle même pas des mutations obligatoires.
Vers 45 ans, tous ces gens se sont retrouvés dans des situations merdiques, bloqués en général par le plafond de verre qu'on voit systématiquement dans les grosses boîtes.
Je connais des gens qui ont du accepter des postes de manager à Grenoble ou à Lyon alors qu'ils devaient rester en RP pour des raisons familiales. Toute leur fin de carrière, on ne sait pas quoi en faire. On les nomme sur des missions pourries sans aucun intérêt.  

n°38659232
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 29-06-2014 à 15:01:23  profilanswer
 

Mais rester technique c'est fatiguant. :o


---------------
it is difficult to get a man to understand something when his salary depends on his not understanding it   -   La lecture est un stratagème qui dispense de réfléchir   -   Et les Shadocks pompaient, pompaient...
n°38659309
Lagoon57
Posté le 29-06-2014 à 15:16:40  profilanswer
 

Tant que je peux geeker et HFR, COGIP4LIFE [:cosmoschtroumpf]
 
Je plussoie HADADA sur le middle management de COGIP qui semble être vraiment de la grosse merde.

n°38659358
Braindead
Posté le 29-06-2014 à 15:26:29  profilanswer
 

Youmoussa a écrit :


 
Tu me feras mentir si tu y reste plus d'un an :o


 
je quote pour dans un an  :jap:  


---------------
la superstition ça porte malheur.
n°38659580
briseparpa​ing
Posté le 29-06-2014 à 16:00:04  profilanswer
 

The NBoc a écrit :

Mais rester technique c'est fatiguant. :o


 
Ah ça c'est sur que c'est plus difficile. Mais c'est du coup plus motivant et plus valorisant pour soi.

n°38659694
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 29-06-2014 à 16:16:14  profilanswer
 

briseparpaing a écrit :


 
J'ai tenté plusieurs voies et j'ai surtout bcp observé autour de moi.
Tous les gens ayant choisi une filière hiérarchique quelconque (management ou projet) se sont tous retrouvé dans une situation merdique à la fin: devoir faire quelque chose qui ne leur plaît pas parce qu'à partir d'un certain niveau, l'éventail des possibilités se resserre. Et je parle même pas des mutations obligatoires.
Vers 45 ans, tous ces gens se sont retrouvés dans des situations merdiques, bloqués en général par le plafond de verre qu'on voit systématiquement dans les grosses boîtes.
Je connais des gens qui ont du accepter des postes de manager à Grenoble ou à Lyon alors qu'ils devaient rester en RP pour des raisons familiales. Toute leur fin de carrière, on ne sait pas quoi en faire. On les nomme sur des missions pourries sans aucun intérêt.  


 
:jap:
Mais de ton côté c'est à part, ici c'est quand même plus calqué sur le privé, vu que ça l'est :D
Tu parles de management ou de projet, je sais pas encore trop qualifier la dose dans les postes visés. Management certainement mais pas avant 5-6 ans, mais c'est plus sur l'essence du poste et des possibilités offertes. Avec bien sûr l'envie d'éviter le middle-management :o. Gestion de projets, à voir, mais déjà de ce côté de la barrière ça doit être un peu moins tendu que de l'autre :o
 

The NBoc a écrit :

Mais rester technique dans un domaine ou sur une compétence qui ne fait pas vibrer c'est fatiguant. :o


FYP.
Rester technique sur un truc qui te botte est infiniment plus facile que d'aller manager des incompétents amha :o


---------------
"La physique, c'est les mathématiques du branleur curieux"© | "Les gens ont tellement peur d'avoir un futur pourri qu'ils se font facilement a l'idee d'avoir un present de merde, en somme"©
n°38659739
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 16:22:45  profilanswer
 

je trouve très intéressant le retour de Macnigore sur les parcours de ses camarades de classe...
Pour ma part, je connais encore un certain nombre de mes anciens pairs (depuis le collège) et bien que nous soyons dans un collège/lycée assez élitiste, le fait que nous venions pour la plupart de la classe moyenne fait que cela s'est ressenti sur les études et les métiers : beaucoup de profs, d'instits, de fonctionnaires, même pour ceux qui ont fait des prépas, quelques ingénieurs, un pilote de ligne, quelques expatriés (Allemagne, Amérique du Sud),...
Ce qui me frappe aussi c'est que la très grosse majorité n'a pas quitté le département (voire même l'agglomération) de leur naissance.
Au final des petites vies tranquilles, des divorces, des enfants, des décès, mais aucune fantastique réussite.

Message cité 1 fois
Message édité par sadlig le 29-06-2014 à 16:24:20

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"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38659790
btbw03
Ailurophile plutôt qu'Humain
Posté le 29-06-2014 à 16:32:49  profilanswer
 

le mieux dans mes anciens contact du collége, bon je lui parle tout les 42 du mois, c'est un mec qui a fait les mines (marseille je crois) et qui désormais met en place des réseaux urbain à dubai, j'ai pas trouvé mieux.

n°38659802
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 29-06-2014 à 16:35:19  profilanswer
 

Si je réfléchis bien, le mieux dans mes anciennes classes collège/lycée c'est une ESCP et deux Assas/P1 en droit. Après c'est du bac+5 tout-venant.


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n°38659816
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 16:37:19  profilanswer
 

Dans le lot il y a 1 HEC, 1 ENS, 2 X,... Mais ils ont tous finis profs


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"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38659845
briseparpa​ing
Posté le 29-06-2014 à 16:40:38  profilanswer
 

Aucune idée de ce que sont devenus tous ces gens. :o  
Par rebond et amis d'amis de connaissances, les seuls que je connaisse qui ont dépassé le niveau bac+2, c'est un prof de maths et un ingénieur informaticien (qui a d'ailleurs complètement arrêté pour élever des chèvres ou un truc du genre :o )

n°38659850
btbw03
Ailurophile plutôt qu'Humain
Posté le 29-06-2014 à 16:41:13  profilanswer
 

sadlig a écrit :

Dans le lot il y a 1 HEC, 1 ENS, 2 X,... Mais ils ont tous finis profs


 
sérieux o_O
 
fait "autant" pour ça ....

n°38659860
sadlig
Posté le 29-06-2014 à 16:43:43  profilanswer
 

Question de reproduction sociale je dirais... Pour donner une idée mes parents sont plus fiers de mes frères et sœurs fonctionnaires que de moi qui suit dans le privé...


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"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
n°38659870
briseparpa​ing
Posté le 29-06-2014 à 16:44:19  profilanswer
 

Le plus gros problème étant que j'ai déménagé très souvent étant petit, ce qui m'a appris à ne pas faire de suivi sur le long terme de tous ces gens :o
La dernière fois, j'ai croisé un ancien de 5ème qui était devenu fleuriste. :o

n°38659895
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 29-06-2014 à 16:46:46  profilanswer
 

radioactif a écrit :


FYP.
Rester technique sur un truc qui te botte est infiniment plus facile que d'aller manager des incompétents amha :o


Tu es très fleur bleue en fait :D


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it is difficult to get a man to understand something when his salary depends on his not understanding it   -   La lecture est un stratagème qui dispense de réfléchir   -   Et les Shadocks pompaient, pompaient...
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