Reprise du message précédent :

 
Je ne me considère pas comme supérieurement intelligent contrairement à ce que mon post sur la réflexion du mec de CM1 pouvait le faire penser - d'ailleurs à l'époque, je lui avait répondu que c'était juste que je travaillais bcp. Mais je pense que tu as globalement raison sur mon cas.
 
Quand je vois comment mes parents se comportent avec mes enfants maintenant, je vois clairement qu'ils ont fait mon éducation tout de travers (et même des choses dangereuses pour ma santé). Exemple entre 1000: ils m'ont donné du steack haché à partir de 1 mois ! Du coup je suis devenu ultra obèse et le pédiatre leur a demandé 2 mois après de recommencer à zéro toute mon alimentation      
 
Enfin je ne leur en veux pas car je suis conscient que c'est loin d'être facile, et eux-mêmes ont leurs propres traumatismes de l'enfance qui les ont poussés à agir comme ça.

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Non mais tout les gens qui réussissent scolairement ne sont généralement pas des surdoués, comme on le lit à demi mot ici.

 
voila  
c'est difficile, parfois impossible de corriger les défaut de l'éeducation  
c'est (j'imagine) compliqué d'elever des enfants equilibré et bien dans leur peau  
mais c'est sans doute un putain de chalenge interressant

J'ai souvent été le souffre-douleur, même sur ce forum d'ailleurs

Ca dénote surtout de la jalousie, un manque de confiance en soi des personnes qui m'ont pris pour leur souffre-douleur, me rabaisser a du les aider à se sentir plus fort.

J'ai mis beaucoup de temps à comprendre ça, avant je me rabaissais à prendre en considération leurs dires, maintenant je méprise.

bon alors moi ça va etre vite vu; du cp à la troisieme, je me suis pris un nombre incalculable de gnions dans la gueule et de bequilles, avec l'année de la troisieme une cabale contre moi lancée par mes ex potes pour m'isoler de tout contact social (genre si tu lui parles tu vas voir ta gueule).
L'armée a elle étée aussi tres funky, genre mise à l'ecart du groupe (ignorance inside, la plus devastatrice psychologiquement)...
Du coup, à trente ans je commence juste à sortir la tete de l'eau, dure apres tout ça d'avoir confiance en soit; mais ça va beaucoup mieux en fait...

ton ^probleme c'est pas seulement de rien comprendre, ni meme de répondre a coté
c'est aussi que tu t'interesses qu'a ce que t'ecris.
 
et en plus meme si t'y connais rien, t'en est pas moins conavincu

Te vexe pas louloute, je ne t'ai jamais traité de conne.
Sacré psy, ils disent aux parents tout et n'importe quoi pour qu'on leur foute la paix et on voit ce que ça donne  

Oui et j'en souffre encore.  
Plus récement, en dernière année, j'ai souffert quand stimfler, mon voisin de cours sentait mauvais de la bouche.

super
c'est normal  
une fois l'adolescence terminé, tu vas t'assumer et peux etre avoir un peu de compasssion pour les autres.
si ça devient de la condescendance, tu va ponctuer tes posts par des "" ou des  ":D"

Je te le fais pas dire. A noter que j'ai RDV dans 15 jours chez le psychologue parce qu'on surprotège nos gosses et ça les a rendu hyperactifs   D'où mon introspection personnelle récente pour comprendre d'ou ça vient  

Pour l'anecdote, j'ai fait des fautes volontaires et saboté tous mes devoirs pendant un an et demi (6e 5e) ça n'a rien changé
J'étais le souffre-douleur qui du coup était mm plus respectable en rien.

J'ai arreté quand je le suis rendu que certains des mecs "cools" avaient des bonnes notes et étaient respectés pour ça. J'ai découvert que c'était autorisé.

bon courage  
 
moi j'ai tellement la trouille de pas réussir que pour le moment je prend pas le risque d'en faire
 
de temps en temps on repete la conception  

 
Merci
 
Bof je pense qu'on est jamais vraiment prêts pour ce genre de choses, car on ne peut pas imaginer tout ce qui nous attend. Faut se jeter à l'eau et prendre ça comme ça vient  

J'ai jamais été souffre-douleur, mais j'essayais toujours au maximum de parler avec ceux qui étaient les "souffre-douleur de la classe" ; en gros, ça me faisait de la peine de voir ça donc j'allais les voir et je discutais de temps en temps, les faisais participer au foot entre potes; mais je dois avouer que desfois, je comprenais pourquoi ils étaient les "souffre-douleur"
Je me souviens surtout d'un gars que tout le monde appelait "Betterave" car il était fils d'agriculteur ( oui, pas très malin) et quand je suis allé lui parler, il me disait qu'il était fan du DA "le livre de la jungle" et qu'il connaissait par coeur les paroles de la chanson "mets de l'huile"....donc voilà ça calme....

 
Moi, je l'ai découvert... trop tard.

jamais eu de problemes dee ce coté.
ni le plus grand, ni le plus petit, j'etais l'intello, mais pas de lunettes
 
j'etais pote avec "caids" notoires et par echange de bons procédés, jamais eu de problemes.
 
Mais bon, je n'ai jamais été du genre à me laisser faire non plus.
 
en revanche, je connaissais un gars qui s'est mentalement fait laminer pendant 2 ans (petit, gros, lunettes, toussa quoi...). heureusement pour lui qu'a l'adolescence, le corps peut changer du tout au tout, et que de petit, il est devenu grand et relativement costaud.
bizarrement, il s'est rarement fait emmerder après...

c'est un fragile equilibre entre le "on t'emmerde => coup de boule" et le "il ne faut pas en venir aux mains".

Il y a différents types de souffre-douleurs aussi faut dire.

Mais dans tous les cas, faut bien se dire que <pas d'amis> ou pas d'amis "cools" => pas les mm références & pas la même verve & pas la mm expérience de la vie & etc etc. C'est un cercle vicieux (dont on peut sortir plus ou moins facilement). Manque de confiance -> rejet -> manque de confiance -> rejet etc

Moi j'étais plutôt du genre à pas me sentir à ma place, donc à etre plus près des gens normaux dans mes aspirations, mais à le vivre encore plus mal du coup.
Après tu as ceux qu'on peut qualifier un peu plus d'"autistes", surprotégés, faisant des complexes de supériorité ou autres, plus "différents", paraissant moins "conscients" (ce qui ne justifie rien).

edit : en passant, avoir des bonnes notes c'est comme être petit ou avoir des lunettes, c'est une condition ni nécessaire ni suffisante pour faire un souffre-douleur. On est d'accord ?

 
 
je demande pas ça pour moi, j'ai vécu cette période en force, et de par mon travail, j'en vois d'autres qui subissent ce que j'ai vécu. Effectivement, je pense que la violence est une solution, quitte à en perdre mon boulot.
non, je déconne sérieusement, je pense que frapper, c'est rentrer dans le jeu des tortionnaires, donc je vais plutôt me rapprocher des "victimes", et les soutenir en leur montrant que la scolarité ne dure qu'un temps très court dans la vie, que c'est parfois difficile, mais qu'on peut toujours s'en sortir, en concluant que j'en suis la preuve, enfin du blabla réaliste dans ce genre là. De toute façon, je sais aussi qu'une répartie bien placé est parfois plus dévastatrice que de casser la gueule à quelqu'un.
 
L'école est à l'image de la société: elle devient de plus en plus violente et inhumaine. Ce serait encore trop simple de dire que c'est le retour de la loi de la jungle, car dans la jungle, on se contente de tuer pour survivre. Dans les sociétés humaines, on tue son prochain par pur plaisir et cruauté, sans aucune nécessité à la base...
 
y'avait un article ce matin dans le métro à ce sujet: jeu du foulard, bastons en tout genre arrivent à l'école primaire. Il y'a deux mois, j'ai vu à la sortie de l'école élémentaire pas loin de chez moi (et je pense avoir déjà narré ça sur HFR) une foule d'une centaine de gamins suivre deux élèves, l'un plus massif tenant l'autre par le col. Ils étaient tous motivés par le goût du sang "va y'avoir de la baston". De par leur excitation, leurs cris, leur agitation, ça avait tout d'une mini-émeute. j'ai suivi ça de loin, sans pouvoir rien faire. J'ai participé à ce genre d'événements, mais à bien moindre échelle, et au collège seulement. Bon, évidemment, je ne peux retranscrire parfaitement l'événement, mais je voudrais rajouter ceci: les élèves étaient de toutes sortes, ça se voyaient à leurs vêtements et cartables, et mieux... il y'avait presque autant de filles que de garçons qui suivaient...

 
On va tous crever.  

Pour ma part, je n'ai jamais été souffre-douleur, mais je devenais souvent amie avec les "souffre-douleurs", des personnes vraiment chouettes et intéressantes en plus, et je n'osais pas aller vers les gens dits "populaires".
Du coup, quand ces mêmes gens "populaires" venaient vers moi, je pensais que c'était forcément pour m'embêter.  
La confiance en soi c'est bon, mangez-en.

Ben ils suivent tous le truc parce que c'est rare (et intéressant) nan ?
Ce serait pas encore plus inquiétant que tous s'en foutent et trouvent ça normal ?
 
Même si je m'imagine bien que l'ambiance à l'école ne s'améliore pas.

 
Ne regrette rien, ou du moins pas ce saut de classe. On m'a fait sauter le CP et j'aurais pu écrire quasi mot pour mot le reste de ton message. Ce n'est pas le décalage en connaissance qui t'a mis en porte-à-faux, c'est ta façon de penser totalement différente

 
Vache...j'ai au moins eu la chance d'avoir les faveurs ou du moins l'indifférence de tous mes profs, à l'exception des profs de sport. C'est ahurissant d'imaginer que des intits se permettent de rabaisser un mioche comme ça
 
Tu l'as retrouvée ? Perso je crois que je lui aurais écrit une belle lettre X années plus tard.

 
Pas "majoritairement", non. Je crois que c'est du 1/3, ou quelque chose comme ça. Le reste a des notes honorables sans effort, ou d'excellentes notes dans les matières préférées en alternance avec des bulles pour le reste, etc...à la limite, le seul comportement majoritaire pourrait être l'agitation en classe (il se fait chier, donc il fout le dawa).

de temps en temps, mais c'est rare, y'a des profs qui descendent les élèves sévères, qui les rabaissent et tout. Dans ces conditions, on se demande vraiment pourquoi ils ont choisi de faire ce boulot

Pourquoi ? il peut très bien penser à autre chose si il se fait chier nan ?

Pareil
D'ailleurs j'ai remarqué sur les plus cons au collège finissent toujours par avoir les tafs les plus minables

 
Tu serais arrivé à rester en place, du haut de tes 6~10 ans, si 80% de ton temps scolaire consistait à attendre que le reste de la classe comprenne ce que tu as intuité immédiatement ?

 
l'avantage, c'est que tu travaillais presque jamais à la maison, à part pour apprendre les récitations.

 
C'est comme ça qu'on devient psychopathe, ou serial killer au choix
J'ai été persecuteur dans les petites classes, j'en suis pas fier... les gosses sont cruels, c'est ainsi
 
En 3éme j'étais le plus petit...j'ai été persécutté, mais j'ai jamais laché l'affaire...je me suis pris des pains et des pains, des bagarres et des bagarres... j'arrivais à la maison et je disais non non rien à mes parents.
Jusqu'à que je sympathise vraiment avec une mega-masse de 14 ans d'une autre classe qui faisiat 1,80 - 80kg déjà à cet age.
La, j'avais mon vigile, il a suffit d'une fois, d'un nez cassé et d'un oeil poché et d'un conseil de discipline...pour que je sois respecté et que les nazes qui me poursuivaient à la sortie du bahu, veuillent devenir mes amis...
 
l'année suivante j'avais gagné 20cm    

+1, j'ai eu aucun problème (sauté le CE1)

drap', je participerai plus tard, j'ai 3/4 trucs a dire sur le sujet

C'est bon quoi, je n'ai pas sanctionné plus haut mais si on pouvait éviter de faire dévier ce topic en "ouaich, tu pètes la gueule et ça roule", ce serait vachement plus mieux.

Pourquoi, c'est pas vrai ?

Pour ma part j'étais pas terrible, grosse, terriblement complexée, toujours cataloguée intello, issue d'un milieu désastreux. Et on se fichait même de mon nom de famille punaise.
 
Mon parcours scolaire a consisté à me faire discrète pour essayer d'avoir la paix, c'était pas toujours gagné. J'ai changé d'établissement une dizaine de fois, et c'était toujours la même.
Une fois un camarade (qui ne m'épargnait pas) nous avait listé les commentaires que sa mère avait fait sur chacun en voyant la photo de classe. J'avais eu droit à quelque chose d'assez méchant, ce qui m'avait paru encore plus cruel que ce que les autres me faisaient endurer.
 
J'occupais mon temps à trainer, à me faire des films sur la vie merveilleuse que j'aurais un jour, sur ce qu'ils penseraient de moi quand ils verraient ce que j'étais devenue. J'étais absente les trois quart du temps. Oh et j'aidais ces gens qui me menaient la vie dure à faire leurs devoirs ou pendant les interros (j'étais con en plus).
 
Depuis ça va.

ptet un brin calimero aussi nan ??
 

C'est une question d'intelligence et d'empathie, un type qui 20 ans après en repensant à son enfance est content d'avoir été le tortionnaire, c'est un connard, ni plus ni moins, persuadé d'avoir du caractère. Après on a tous plus ou moins était le bourreau et la victime un jour ou l'autre.
 
D'ailleurs j'ai remarqué un truc, les gens aiment bien se vanter de leur "caractère fort" mais pourquoi donc ?    
Y a des types qui l'ouvrent jamais et qui sont absolument pas influencables, au contraire j'ai vu des petits "chefs de bande" faire des conneries (vers le collège/lycée) , genre aller fumer en cachette parce que "ça le fait"   des 2 qui est celui avec le caractère le plus fort ? Le kékos qui fait comme tout le monde ou l'autre ? Je suis persuadé que le mec qui passe son temps à rabaisser, à vanner, à humilier, c'est lui le + mal dans ses pompes (ou alors c'est un con qui comprend pas le mal qu'il peut faire cqfd).
 
Vous remarquerez que je supporte assez mal l'effet "mouton" qui veut que l'on doive faire comme tt le monde, heureusement pour moi je m'habille pas en rouge fluo et je me la suis jamais joué rebelle de la forêt "carpe diem".  
 
   

 
Non mais faut dire que je cumulais, J'arrivais pas à aligner trois mots sans bafouiller quand on s'adressait à moi, la confiance en soi en prend un coup.

Et maintenant, j'écris sur un forum