Reprise du message précédent :

 
Et ce n'est pas de la violence physique pour toi ? Tu devrais vérifier sur un dico les notions que tu emploies, parce que c'est un peu plus fort que le roquefort là

d'ailleurs tous les "tortionnaires" que j'ai pu connaitre était de petite taille  

 
 
J'ai toujours fréquentée des Collêges et Lycées Privés, c'est peut-être ça aussi!

 
Oui, mais en fait je suis surtout modérateur pour compenser le fait que je suis frigide

 
C'est surtout que, comme souvent, tu fais de ton expérience perso une généralité qui ne veut pas dire grand-chose. Prends du recul.

 
 
   Un petit tirage de cheveux c'est pas vraiment vraiment violent!

 
Mouais
Je vais arrêtée de donner mon avis!

 
En effet, tu peux arrêter là.
 

Ca ne m'est jamais arrivé mais je comprends ton sentiment.
 
Dis-toi que les jeunes cons deviennent souvent des vieux cons, et si tu "réussis" dans la vie, la tendance s'inversera, c'est toi qui donnera des ordres à ces mêmes personnes qui t'ont pourris la vie (à toi aussi de ne pas faire les mêmes erreurs en ce cas... )
 
Sinon, pour les violences entre filles, dixit ma reum, y'a pas plus mysogine qu'une fille... (bon, généralités, toussa, mais pour ce qui est de la jalousie, pour ce que je peux en voir, ça me semble assez vrai)

photo

s'pour compenser  

C'est pas faux, le collège ce sera leurs bons souvenirs, le bon temps ou être con était respecté

pour avoir été du côté des "cons", je pense pas qu'on puisse tous les qualifier de cons. Je ne m'en suis jamais pris à qqun parce qu'il était petit et à lunette. Si je m'en prenais à qqun, c'est sans doute qu'il m'avait ennuyé ou quoi que ce soit.  Et il est évident que si il avait tendance à être souffre douleur, il s'en prenait plus et plus longtemps que les autres (pas des coups hein ).
 
edit: ca m'fout les boules d'écrire ca, j'en ai honte aujourd'hui

Ca m'est arrivé, pendant toute une année au collège, c'était ma première troisième (j'en ai fait deux).Je suis tombé dans une classe dont pratiquement tous les élèves se connaissaient déjà (pour avoir passé leur 4eme ensemble), bref ce fut assez dur. Se sentir rejeté par toute une classe...et je l'ai tjrs en moi, je ne suis pas arrivé à l'expier.
 
Je n'avais pourtant rien fait, juste que j'étais l'élement de trop, celui qui servait à rien.  
 
Du coup ça m'a un peu transformé, et l'année d'après je suis devenu un "rebelle" nonchalance, désinvolture, interessement à la politique etc etc...(oui je sais, c'esttrès grave).

 
En général les tueurs en série eurent plutôt des enfances marquées par le sadisme (souvent envers les animaux), la violence et la misanthropie. En clair ils étaient bourreaux plutôt que victimes

Il n'y a pas d'exclusive, beaucoup de parents battant leurs enfants furent des enfants battus eux-mêmes.

Jamais, pourtant c'est pas grace à ma taille, je nétais pas torsionaire non plus, plutot moqueur mais sans chercher à faire mal c'etais plutot adressé à des potes qui me le rendais bien  

Ouais enfin les généralités qui disent que les filles entre elles sont des ordures ne valent pas mieux. J'ai gardé mes amies d'enfance et ces histoires de concurrence, on en avait rien à battre.. et même un peu plus tard, après le collège.
 
La seule parade, c'est l'auto-dérision. Mais bon, faut pas avoir trop d'amour-propre, car il faut être encore plus sévère envers soi que ses bourreaux. Ceci dit, filles et gars, y en avait pas un pour rattraper l'autre lorsqu'il s'agissait de faire corps avec un groupe de tortionnaires.
 
Ps : J'ai aussi vu des profs qui s'acharnaient contre les souffres-douleurs. La connerie n'est pas réservée aux enfants...

Perso ça a failli une fois pendant une colo, parce que j'étais plutôt chétif et que j'avais protégé un gamin qui leur servait de bouc émissaire.
J'ai pété deux dents à la plus grande gueule du groupe et après ils m'aimaient bien

Moi gt le souffre douleur dans mon enfance, mais j'ai vite compris que ça venait de moi et pas des autres, parce que quelquesoit le groupe où je me retrouvait ct pareil, à l'école, au sport, aux scout, ça a commencé à aller mieux à partir de mes études secondaires. Et ça s'est definitivement terminé à partir des mes 15-16 ans
 
a chaque foi que je rentrais dans un nouveau groupe ou personne ne me connaisait, je me disais "cette foi ça va être différent je vais me faire pleins de copains" et en fait nonct a chaque foi pareil.
 
Le truc c'est que gt extremement gentil et que je ne supportais pas la violence. Donc j'éprouvais un énorme sentiment d'injustice quand qqn était méchant avec moi alors que je n'étais méchant avec personne. Je disais "t méchant !!! je vais le dire à madame" et elle était faites, ct fini pour moi ! GT vraiment incapable de me défendre tout seul.  
 
Jamais je n'aurais osé frapper un connard qui m'insultait ! Non pas parceque j'avais peur de lui, mais parceque j'avais peur d'être puni.  
On m'avait dit, tu ne peux pas dire de gros mots et tu ne peux pas frapper, si t'as un problème tu dois le dire madame. Et moi comme un con, je le fesais !
En plus, je n'aimais pas les mêmes choses que les autres : pas les même dessins animés, pas les mêmes jeux (je me souviens que tout le monde adorait les GI Jo alors que je trouvais que ct pour les bébés).  
 
Je préférais rester avec les filles, mais même elles ne voulaient pas de moi ! Vous imaginez la frustration.  
 
En fait ça c arrété quand j'ai eu 15-16 ans parceque je plaisais aux filles, (pas de chance pour elles, je suis gay) et ça rendait vert de jalousie tous les gars de l'école !!
 
edit: je précise que je ne suis pas du tout efféminé  (je ne supporte pas ça!) ce n'est donc pas pour ça que j'étais le souffre douleur. Gt plutôt l'intello chiant qui regardait le jt attentivement à 6 ans

 
C'est pas non plus une fatalité umh  

tu peux trés bien devenir bourreau en étant une victime avant (vengeance toussa)

4ème et troisième avec une classe identique, et rangé dans le groupe des 'nazes', c'était pas évident tous les jours, y'avait pas d'acharnement extrême ni de rejet complet, mais disons une pression psychologique en continu, petites frustrations et vexations au quotidien.
Premier de la classe, un an d'avance et une croissance tardive, ça aide pas :-/ (même si, on est d'accord, ce n'est ni une condition nécessaire ni suffisante)
 
En fait il y avait deux sortes de connards/asses : les actifs, qui prenaient leur pied à humilier et faire souffrir, et les passifs, qui suivaient le mouvement pour ne pas se distinguer du troupeau, bien plus nombreux, mais avec qui j'arrivais à parler une fois isolés du 'groupe'. (des connards de façade donc)
 
Je me consolais en me disant que mes petits 'camarades' finiraient avec des boulots minables (les plus mauvais en classe étaient les plus virulents), et ça n'a pas manqué, aujourd'hui je les ai tous mis minables et pas qu'un peu, c'est donc presque pardonné... enfin, certains visages sont quand même restés gravés dans ma mémoire, un surtout. J.L., si tu me lis, connard    
 
Mais bon je me suis jamais laissé faire, parfois allé à la bagarre contre bien plus grand que moi (enfin au massacre plutôt), et surtout je me suis juré que ça ne se passerait pas comme ça au lycée, que j'attendais donc avec impatience.
 
Au lycée donc, j'ai tout de suite fait copain avec les 'gens en vogue' de la classe, et ça a ensuite été de superbes années  

Tout se joue au debut enfait, meme au boulot, si tu reste en retrait et que tu t'interesses pas au autres ben tu devient vite exclus.

 
à ta place je les retrouverais et les tuerais, c'est la seule manière d'effacer ce genre de séquelles. et je sais de quoi je parle.    

en fait, dès que t différent tui dérange. si tu ne comporte pas comme les autres, t'es bizar, donc on t'attaque. Et si tu te laisse faire ou que t'es paralise sans savoir comment réagir t'es fini.

 
Exactement.
Il ne faut jamais hésiter à en faire un peu de théâtre pour une première impression, car peu importe comment tu te comportes par la suite, il restera toujours une trace vivace de cette première impression.

 
Ouah. Tu te vantes d'être un assassin ?  

Je n'ai jamais affirmé le contraire, ni développé les causes pour lesquelles un gamin est violent envers ses congénaires.

Sans rire?  

Plus sérieusement lorsqu'on observe les "états de service" de nombre (et non tous) de tueurs en série, on se rend compte que dès l'enfance leur dossier scolaire mentionnait des actes de violence envers leurs camarades. Les causes de cette violence étant domestiques et variées (maltraitance parentale, abus sexuels, déséquilibre familial, laisser-aller ou au contraire glorification du gamin). Il est interessant de voir par exemple que l'origine sociale n'est pas du tout conditionnée à celà. Que l'on soit gosse de riche ou gosse de pauvre, les deux peuvent devenir, une fois passée la grille de l'école, de parfaits petits despotes.

Le contraire étant parfaitement possible, je te l'accorde.

Sinon, observez ce qui est mis en gras  

C'est d'ailleur aussi pour ça que je dis qu'il n'y a pas d'exclusive
 
Statistiquement, par contre, c'est vrai.

 
Chiffres, sources, graphiques, explications    

Cf. TF1

Un topic à confessions à ce que je vois

J'ai également été souffre-douleur, à la différence que ça c'est agravé en secondaire  
Pourquoi? Peut être que cette période dite adolescente est aussi le moment ou les gens veulent prouver aux autres et à eux mêmes ce qu'ils valent en agissant par l'adversité.
Peut être trop protégé par le cercle familial pendant l'enfance, je l'avoue et j'ai honte : j' encaissais sans rien dire, je me disais en fin de compte, que c'était de ma faute, que j'étais trop différent, pas assez fort, pas assez "comme les autres" pour être accepté.
J'ai changé d'école après 4 ans passés dans ce lycée de merde, pour me retrouver avec pire, avec des profs qui apparement avaient une dent contre moi, je sais pas pourquoi.

En lisant ce topic, je peux analyser les sentiments que j'ai aujourd'hui, un besoin de me venger, eh oui. Parce que ce passé m'a touché, j'en suis venu à mépriser chaque personne qui m'attaquerai, et je les considères comme des abrutis inutiles, au point de souhaiter leur mort, il est vrai que j'en ressentirai surtout du plaisir, pourquoi méritent-ils d'être heureux? Si je pouvais avoir le choix de détruire leur vie, je m'en donnerai à coeur joie...  je sais que c'est pas ce genre d'état d'esprit qui arrangera quoi que ce soit

Beaucoup est de ma faute peut être, mais quand on se retrouve par terre pendant que trois types vous tappent et vous crachent dessus en rigolant, il vous en reste quelque chose même avec le temps. La dernière année d'étude que j'ai fait avant d'arrêter, après avoir reçu une claque, je me suis jeté sur le type qui m'avait fait ça, ses potes sont arrivé et je me souviens encore du mur sur lequel ils m'ont plaqué pendant que l'un d'entre eux me mettait des droites.

Moi non plus j'ai jamais été en parler au prof en primaire, et au final, personne n'a jamais été au courant sauf quelques rares personnes ormis ceux qui m'ont rejetté, j'avais trop honte d'en parler et maintenant aussi en fait.

Je garde ça en moi, en me disant qu'un jour je pourrais leur faire payer.

J'ai un peu quand meme fais office de souffre-douleur pendant a peu pres 4ans (de 13 a 17ans) et je n'ai pas vraiment de rancoeur envers mes persecuteurs: a leur place j'aurai agi exactement de la meme maniere (faut etre honnete: ca doit quand meme etre kiffant de se defouler sur un loser et en plus etre respecte des autres).

du côté des tortionnaires
mais jamais de racket

 
 
Pareil  

 
Tu parles. Dès qu'il y a 3 filles, il y en a presque automatiquement deux contre une.

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Perso j'ai toujours été trop gentil pour faire partit des " méchants " et trop méchant pour faire partit des "gentils".
J'en profitait donc pour "aider" les persécutés.
J'était donc relativement tranquille pendant un bon moment de ma scolaritée. Bien que, vers la fin, j'ai monter la classe ( onzes gars quoi ) contre un type, bien que c'était involontaire.
Je m'explique, ce mec m'avait fait chier pour une raison XouY et je lui lancait deux-trois piques de temps a autre pour toute vengeance. Sauf que les autres voulant se faire mousser un peu, on pris le relais et on amplifier le truc