Salut Greg,
Voici ce que nous avons répondu ce matin sur USenet à propos de ces histoires de Woit, Schreiber, Match, etc. :
"... Depuis le début, nous avons joué à livre ouvert sur ce fil. Si nous sommes ici, cest précisément pour répondre aux uns et aux autres, pour faire face aux critiques, pour nous expliquer, si possible.
Alors pour quelle raison nous lancer, à priori, des insultes aussi violentes en pleine face? sans même tenir compte de ce que nous aurions, éventuellement, à dire ?
Dune manière générale, la rumeur selon laquelle nous fabriquons de toutes pièces des références inexistantes nest ni méritée, ni même proche de la réalité. Nous avons souvent répété, ici même, que nous sommes prêts à accueillir nimporte quelle critique sur le fond de nos travaux, sans pour autant devoir céder, en échange de ces tentatives de dialogue, la part la plus morale de notre vérité.
Je mexplique. A plusieurs reprises (Woit, Schreiber) nous avons été accusés davoir trafiqué leurs citations et, par conséquent, de leur avoir fait dire le contraire de ce quils avaient déclaré. Sur ce point, une lecture honnête de la traduction du texte de Woit « Il est certainement possible que vous ayez obtenu des résultats
» au lieu de « Il est tout à fait certain que vous ayez obtenu des résultats
» ne peut pas apparaître comme le rapt, le détournement, le vol absolu de vérité dont nous avons été accusés. A la lecture, toute critique honnête devrait reconnaître quentre les deux versions, le texte de Woit, dans son esprit, a été respecté et que les deux traductions portent lune comme lautre le même sens. Dailleurs, quand nous avons soumis les deux traductions à Woit, il a lui-même reconnu quil ny avait pas là de quoi monter une affaire en épingle (et il a accepté de figurer dans les éditions futures de notre livre).
Alors pourquoi nous faire apparaître comme dignobles faussaires ? Pourquoi le répéter, dun post à lautre, jusquà ce que cette « vérité » finisse par simposer à tous les esprits ?
Concernant Schreiber, ce nest pas parce que, selon notre liberté dauteurs, nous avons volontairement exclu la conclusion hors sujet de son analyse technique de notre théorie que nous sommes des faussaires. Cette conclusion était un avis personnel et subjectif totalement étranger à lanalyse scientifique de notre théorie. Cest pour cela que nous navons pas publié ces quelques lignes (qui, au demeurant, étaient en contradiction avec la longue analyse précédente). Un auteur a parfaitement le droit de publier des extraits de texte sans devoir être accusé, comme nous lavons été, dêtre un faussaire.
Concernant, enfin, larticle publié dans Paris Match, là encore le procès en détournement de vérité qui nous est fait par les uns et les autres (Psi, YBM, Romnuphle, Oncle Dom, etc.) est vraiment insensé. La version numéro 2 sur laquelle Delahaye était daccord a été envoyée à Paris Match pour publication. Quiconque connaît un tant soit peu le fonctionnement de la presse en général et de Paris Match en particulier devrait savoir que les responsables de ces journaux ont un pouvoir de décision souverain sur les textes publiés dans leurs pages. La rédaction de Paris Match est toute puissante. Cest elle -et elle seule- qui décide des contenus, de la longueur et de la forme des interviews publiés. A ce sujet, nous voudrions donc dire 3 choses :
1. A propos du contenu de linterview
A lorigine, linterview devait être menée par un journaliste de Paris Match. Pour éviter tout incident (et surtout des déformations profondes) il nous a semblé plus sage de préparer les questions posées à Delahaye et de « cadrer » autant que possible le texte final. Cest ainsi que nous sommes parvenus à mettre au point la version 2 sur laquelle tout le monde (y compris la rédaction de Match) est tombé daccord.
2. Apropos de la version finale publiée
Entre le moment où la version 2 a été livrée à Paris Match et la publication finale, la rédaction a décidé, souverainement, décourter linterview. Il va sans dire que nous ne sommes *pour rien* dans cette décision qui a du intervenir la veille du bouclage. Il faut rappeler que « la maquette » (cest à dire les responsables de la mise en page du journal) interviennent eux-aussi sur les textes dont ils décident, pour des questions de pure forme, de la longueur finale : si le texte doit « faire une colonne », on coupera tout ce qui dépasse à la hache. Cest exactement ce qui est arrivé pour le texte de Delahaye : il a été coupé (et donc modifié) sans que nous soyons impliqués de quelque manière dans cette décision .
3. Apropos des titres et intertitres
Là encore, la rédaction de Match est entièrement souveraine quant au choix des titres, des intertitres, de la mise en exergue dune ligne, dun mot, dune phrase, etc. Sur la base de linterview, le rédacteur en chef est *seul* à décider que telle phrase fera « laccroche » du papier. Jamais, à aucun moment, nous ne sommes intervenus dans les titrages ou le choix des « accroches » qui sont de lentière et unique responsabilité du journal.
En conclusion, ceux qui tentent de nous faire endosser la responsabilité des modifications subies par linterview de JP Delahaye sont mal fondés dans leurs critiques. Si nous étions les trafiquants de vérité dont Spi et YBM nous accusent dans leurs commentaires, jamais nous ne serions intervenus directement sur ces forums et fils de discussions. La meilleure preuve que nous cherchons à établir la vérité (aussi bien sur les erreurs que contient notre livre que sur lensemble des rumeurs mensongères que les uns et les autres veulent nous faire endosser) devrait tenir sur notre présence dans cette discussion. Et dès lors, pour Psi comme pour dautres, il devrait être simple de comprendre que nous ne sommes pas les faussaires malhonnêtes pour lesquels ils tentent, très injustement, de nous faire passer.
Encore une fois, puisque nous sommes bien présents dans cette discussion : cette science dont nous aimerions parler ici ne peut elle donc être autre chose, en fin de compte, que le jeu déformant de notre massacre?
I/G
PS. En réponse à une autre supposition mensongère : ni notre texte, ni les photos, ni linterview de Delahaye nont fait lobjet du moindre contrat entre nous et Paris Match. Il sagit dune publication purement gratuite dont nous avons abandonné tous les droits. "