Reprise du message précédent :

   
 
C'etait surtout des conneries. Dans PNAS, tu pouvais passer un article directement sans processus de reviewing.
Il se sont bien fait flinguer sur le coup.    
 
Caterpillars evolved from onychophorans by hybridogenesis
http://www.pnas.org/content/106/47/19901.full

 
 
Et deux posts de blog:
 
http://pleiotropy.fieldofscience.c [...] andal.html
 
http://whyevolutionistrue.wordpres [...] -the-year/
 
 

http://imgur.com/a/HMBAH

Dommage qu'il n'y ait pas les sources pour chacune des citations, pour vérifier... Si ca a été publié, si c'est juste des perles sorties par des reviewers, si....

c'est un fake, mais dans la même veine, quand j'étais en thèse j'avais vu tourner un truc sur les places des auteurs, genre :
1er auteur : chouchou du chef qui a phagocyté le travail du
2e auteur : doctorant exploité en 5e année de thèse qui, un jour, soutiendra...
3e auteur : le gars qu'a filé les cellules
4e auteur : le copain de la machine à café qui a émis une idée
5e auteur : l'encadrant officieux qui se tape tout le boulot d'encadrant, a écrit le papier, passé les commandes et mis en forme les data
dernier auteur : le boss, qui n'a pas lu le papier, mais qui le présentera à la prochaine conf internationale...

rien de nouveau: http://www.lemonde.fr/societe/visu [...] _3224.html
 
je pense que beaucoup d'entre nous avons eu ce choix. (moi j'ai fais master en france, phd en suisse et le reste aux US maintenant)

perso, j y songe de plus en plus,  
a part nature jobs, y a quoi comme site qui rassemble les offres de post doc dans le monde  ?  
 
autrement y a ça en se moment  
http://www.lemonde.fr/le-monde-2/a [...] 04868.html
vive la dissemination des ogm a tout vent,

 
www.findapostdoc.com

Je me disais que j'avais déjà lu ca qqepart... 2009 l'article... ta biblio est aussi à jour? Parce que le 3eme reviewer demande plus qu'une expérience complémentaire là, il te demande de rejoindre le présent!

http://diybio.org/
Visiblement le machin existe toujours les groupes locaux recensés dans le site montrent des activités très récentes également. On est bien toujours dans le présent.

Oui, mais la période d'étonnement est un peu révolue, non? Genre l'Iphone n'est plus vraiment une révolution...

Le fait n'est pas nouveau oui, mais interrogation suscitée tient peut-être toujours. Le débat ne se limite pas à la petite semaine.

Pour le moment, la dissémination d'OGM observée est plus le fait de Monsanto que des Biohackers...

http://thatsmathematics.com/blog/archives/102
 
 

Pourquoi je me prend toujours des reviewers qui écrivent des tonnes de commentaires ???  
Je passe un temps monstre a leur répondre.  

Ca me manque le temps ou j'avais reviewers qui ecrivaient en tout et pour tout:
"Nice paper. Publish it".

c'est sur quoi

J'ai lu il y a quelques jours sur ce forum, l'explication d'un mec indiquant que les goûts et les couleurs n'étaient dus en absolument aucun cas aux gènes. Uniquement à l'environnement. Il avait pris comme exemple les frites. Je pensais de même.
 
http://www.futura-sciences.com/mag [...] nes-48199/
 
Au début de l'article, il est dit : "Certains gènes, qui codent pour des récepteurs olfactifs responsables de la perception des arômes, seraient exprimés différemment en fonction des personnes."
 
D'après moi, cela veut seulement dire que les sensations perçus après l'accrochage d'une molécule à un récepteur olfactif sont différentes en fonction des gens, mais qu'ensuite, c'est le vécu qui fait que l'on aime ou pas telle ou telle sensations.
 
Exemple pris dans l'article : le parfum des roses (pas leur nom...). Du fait d'une particularité génétique, certains perçoivent ça comme étant agréable, tandis que pour d'autre l'odeur est aigre. Il existe des personnes qui aiment l'aigre. Mais c'est peut-être moins courant. Comme le sucre, c'est notre instinct qui fait que l'on aime ça (énergie), mais on doit surement pouvoir trouver des gens qui ne l'aiment pas.
 
Si j'ai pigé, beaucoup aiment l'odeur des roses parce que beaucoup possèdent les gènes qui font que leur odeur est agréable, même s'il y a quelques marginaux ayant le "gène aigre de l'odeur des roses" qui aiment l'aigre parce qu'ils associent ça à un bon souvenir de leur enfance et donc aiment l'odeur des roses quand même. Y a-t-il une couille dans mon raisonnement ? Si oui, de quelle taille est-elle ?
 
"L’un des gènes joue un rôle dans la relation entre les sentiments et la nourriture." Quand ils disent sentiments, ils veulent dire sensations, ou est-ce réellement l’appréciation que les gènes influences ?
 
"Cependant, ces résultats n’expliquent pas les différences culinaires entre les cultures. En effet, il n’existe pas de profil génétique type par pays qui viendrait expliquer la diversité des habitudes gustatives à travers le monde." Pourquoi n'évoquent-ils pas le fait que les ressources alimentaires ne soient pas les même en fonction de la position géographique ? Ceci me semble expliquer en partie cela.
 
Choisissez, vous décidez :
1. Donc en plus des souvenirs, les gènes influenceraient bien, eux aussi, les goûts.
2. Donc nos goûts ne seraient pas le seul résultat de nos souvenirs, mais aussi de nos gènes...
 
Rho... Puthymus vulgaris, ce pavé... J'ai presque plus écrit que l'article original, et ce que je dis n'apporte aucune nouvelle connaissance, rien que des questions... Si vous avez tout lu... J'en ai une petite.
 
TL;DR : Que vaut cet article ? Le titre est-il un bon reflet de son contenu ?
 
P.S 3615MyLife : je HAIS le fromage. Coucou la NSA, c'est de l'info utile ça.

Oui, il y a une couille assez importante... Et oui, le titre est "menteur", et oui, tout le monde savait déjà que tu utilisais une pince à épiler pour la trouver quand tu vas pisser.
 
Titre : Le plaisir de sentir du roquefort serait inscrit dans les gènes
Dernière phrase du chapeau : Certains gènes, qui codent pour des récepteurs olfactifs responsables de la perception des arômes, seraient exprimés différemment en fonction des personnes.
 
Les genes sont ce qu'ils sont. Tu es né avec un set, et tu fais avec toute ta vie. La thérapie génique, c'est prometteur, c'est des milliards de recherche médicale et biologique, mais c'est pour ainsi dire quedal en résultats.
L'expression de ces genes, c'est une toute autre histoire. Les genes sont en gros l'inné, leur expression relève plus de l'acquis. La régulation de l'expression est dynamique, résulte de signaux dus à l'environnement et du corps lui même, est une adaptation constante. Donc d'un coté, le titre dit: "C'est écrit dans le marbre." et de l'autre "C'est quand même variable". Et qu'est-ce qui justifierait cette régulation différente? Et à quelle fin?
Un gene peut coder ce qu'il veut, s'il n'est pas exprimé, il ne sert à rien. Et son expression n'est pas un bouton ON/OFF, cette expression est régulée à tous les niveaux : transcription, traduction.
 
De plus, c'est faire l'impasse sur tout le facteur neurophysiologique de la gustation. Tu peux manger ton plat préféré, si c'est à l'enterrement de ta tante ou ta petite amie, y'a des chances que tu n'y trouve pas de plaisir. Pire encore, si tu es malade juste après avoir mangé ledit plat, mais du genre à vomir tes tripes pendant la moitié de la nuit, y'a des chances que tu n'aies plus jamais envie de remanger de ce plat... C'est d'ailleurs l'une des méthodes express pour arrêter de fumer : des clopes contenant un produit vomitif => sevrage express!
 
Il y a à mon sens une partie bien plus importante qui releve du psychologique. La plupart des goûts sont acquis. Et cela peut changer au court de ta vie. Tu pouvais aimer quelque chose enfant que tu ne veux/peux plus voir en couleur. Et inversement. Donc il y a ce que ta mère t'a fait manger pendant toute ton enfance, ce qu'elle t'a forcé à manger et pour lequel tu développes une aversion. Ce que tu n'arrives pas à détacher de ce que c'est réellement et qui te dégoûte, au point que quel que soit le goût tu ne pourrais pas en manger. Cervelle d'agneau, rognons, escargots... serpent, chien/chat, terrine d'insect... des centaines d'exemples existent, à l'intérieur d'un groupe socio-culturel, et entre ces groupes. Donc quoi, ils ont tous un bagage génétique commun qui fait que la plus grosse partie de la population, à quelques exceptions près, apprécient tous un truc que le reste de la planète aurait du mal à se mettre dans le bec même si leur survie en dépendait??
 
"L’un des gènes joue un rôle dans la relation entre les sentiments et la nourriture."
C'est là où ils inversent la causalité. La perception du signal, cascade de régulation, néo-synthese de protéines réceptrice est bien trop lente pour expliquer pourquoi une odeur te donne immédiatement la banane / envie de te barrer au plus vite!
 
Il y a donc dans l'aspect nourriture bien plus que de la répression/hyper-expression de genes.
Alors ok, l'article parle surtout d'olfaction et j'ai surtout parlé de gustation. Mais dans le fait de manger, une majorité des sens passent par l'olfaction et non par les papilles gustatives. De plus, généralement, à de petites exceptions près, l'odeur de ce que tu aimes mangé t'est agréable. L'inverse n'est pas vrai, tu ne mangerais pas tout ce qui te plait niveau odeur.
 
Donc une fois de plus, il se peut qu'il y a réellement une régulation à la hausse des genes codant pour des récepteurs liés aux odeurs agréables, mais les conclusions présentées ici (qui sont probablement assez éloignées des conclusions des rédacteurs de l'article scientifique original) comme d'habitude bien trop loin par rapport aux informations apportées.
 
Alors, il est comment mon pavé (de rumsteak) à moi?  
 

Je ne sais plus si c'était ce papier-là, mais la prédisposition génétique au fait d'aimer ou non la coriandre avait fait grand bruit
 
https://tspace.library.utoronto.ca/handle/1807/31335

Le processus de relecture doit être des plus simples
 
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23869013

Oh tien des potes à moi

Je crois que c'est que les premiers qui ecrivent et relise l'article.
 
Le numero 20 a par exemple juste commander et brancher deux cables ensemble.

T'as remarqué au bout d'un moment ils ont fini par les mettre par ordre alphabétique, ils arrivaient pas à se décider si celui qui avait branché un fil blanc passé avant le fil noir

Pourquoi le fil blanc passerait devant le fil noir??  
 
En gros, y'a 6 auteurs, et x-mille passants qui ont vu la chance d'être publiés pour une fois dans Science??
J'imagine la liste des symboles aussi, pour les addresses différentes, les différentes contribution...

C'est la physique, ils ont autre échelle que nous pour evaluer les publications.

En fait, y a des bouts de comète qui ont été envoyé à des tas de labo à travers le monde. Beaucoup de gens ont bossé dessus et pas que 6 clairement. Mais y a pas moins d'incruste qu'ailleurs.

http://pubs.acs.org/doi/suppl/10.1 [...] si_002.pdf
 
faire une recherche sur "Emma" dans le pdf

Bordel.

Ca vient d'ici : http://blog.chembark.com/2013/08/0 [...] um=twitter
 
j'ai vu passer ça sur twitter

Ca vient de Suisse en plus.    
Entre ca et l'etude sur le caca, on est servi....  
 
 

  une de mes M2 m'a fait ce coup là pour sa soutenance de mémoire... t'as des envies de meurtre (et surtout envie de te cacher...)  

Cád? Dans le détail? Il a laissé dans le ppt un "demander á Merlin de me mitonner un truc pour appuyer mes dires" ?

non, plutôt l'inverse. Lors des corrections, j'ai dû ajouter "ajouter une ref biblio", qu'elle n'a pas vu ni fait   Le rapporteur (vous connaissez la confraternité universitaire française) n'a pas pu s'empêcher de relever sarcastiquement la boulette  

Ouais... classique. Parfois, on laisse nous-même le truc "penser à rajouter une ref.", qui file jusqu'à la relecture par le prof....

http://www.improbable.com/ig/winners/
 
ARCHAEOLOGY PRIZE: Brian Crandall [USA] and Peter Stahl [CANADA, USA], for parboiling a dead shrew, and then swallowing the shrew without chewing, and then carefully examining everything excreted during subsequent days — all so they could see which bones would dissolve inside the human digestive system, and which bones would not.
 
REFERENCE: "Human Digestive Effects on a Micromammalian Skeleton," Peter W. Stahl and Brian D. Crandall, Journal of Archaeological Science, vol. 22, November 1995, pp. 789–97.
 
ATTENDING THE CEREMONY: Brian Crandall - See more at: http://www.improbable.com/ig/winne [...] JMjV6.dpuf
 
 
 

Personne ne parle de la mort d'Albert Jacquard ?
 
http://www.futura-sciences.com/mag [...] ans-48915/
 
Je ne le connais que de nom, mais apparemment c'était un mec bien. L'avez vous déjà rencontré ?

Ni de l'IgNobel francais sur le placébo de l'alcool qui nous fais penser qu'on a trop de swag?

C'est encore plus intolérable. Une information aussi crucial dont tout le monde se fout qui passe inaperçu... Honteux.

Yop,
 
Il me paraît très imprudent de dire que quelque chose n'est en aucun cas lié aux gènes. Après tout ils sont nos créateurs réels :
http://books.google.fr/books?id=ko [...] ne&f=false
 
Cela ne veut pas dire que l'environnement n'a pas d'influence, sinon il n'y aurait pas d'adaptation, et nous serions tous morts depuis longtemps. Par exemple, l'intérêt d'avoir une machine à mémoire comme le cerveau, c'est de fournir une adaptation plus rapide à l'environnement, par rapport à l'adaptation génétique seule. Cà ne veut pas dire que c'est la panacée, car le cerveau coute très cher à fabriquer et à alimenter en énergie (masse d'environ 1,2 kg, soit pour un poids humain moyen mettons de 70kg, 1,7% de la masse corporelle, mais 25% de la consommation en glucose....). Et pour qu'il y ait un apprentissage valable, il faut que l'animal ait une durée de vie suffisante pour que cette dépense soit rentable.
 
L'histoire de quelqu'un, son expérience, éducation, la société, tout çà fait partie de l'environnement, et bien sûr qu'il y a une incidence sur les goûts et les couleurs, mais tout cela sur une base génétique.
 
Concernant l'article de presse, il est imprécis dans ses références, puisque sur les deux cités, le lien ne mène qu'à un seul, dont seul le résumé est disponible. Et le dernier paragraphe ne semble pas relié à l'article en question, mais plutôt à l'avis personnel du journaliste.