Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
4200 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  197  198  199  ..  266  267  268  269  270  271
Auteur Sujet :

Argument pour refuter la théorie de Darwin

n°19516401
asmomo
Posté le 15-08-2009 à 18:26:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

deadalnix a écrit :

Tu me laisse donner le sens que je souhaite à ma vie merci, et surtout, tu laisses la science en dehors de ça.
 
Tu joues le même jeu déplorable que les créationnistes, et la qualité de ton raisonnement ne vaut pas plus que le leur.
 
EDIT: en réponse a asmomo, mais il y en a qui postent trop vite [:cerveau sad]


 
Tu donnes le sens que tu veux à ta vie bien sûr. C'est justement le problème des religions, elles donnent un sens à "LA" vie, autrement dit celle des autres.


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
mood
Publicité
Posté le 15-08-2009 à 18:26:44  profilanswer
 

n°19516492
deadalnix
Posté le 15-08-2009 à 18:39:46  profilanswer
 

asmomo a écrit :

Tu donnes le sens que tu veux à ta vie bien sûr. C'est justement le problème des religions, elles donnent un sens à "LA" vie, autrement dit celle des autres.


 
Et bien voila, le sens que je donne à ma vie, c'est de la spiritualité, et la science n'a rien a voir la dedans.
 
Si ces croyances m'amènent à interpréter les faits, alors je commet la même erreur que les créationnistes. Si je pense qu'en étudiant la science, je vais un jour (voir pour certains j'ai déjà) apporté une réponse à ces questions, je me goure totalement. Et au passage, je n'ai rien comprot à ce qu'était la science : ce n'est pas une croyance.
 
Pour le reste, tu sembles confondre religion avec la grande kermesse organisée par le vatican. Tout comme les créationnsites ne font pas la différence entre cette grande kermesse et la science.


Message édité par deadalnix le 15-08-2009 à 18:41:19
n°19516516
asmomo
Posté le 15-08-2009 à 18:42:01  profilanswer
 

La science (qui est une démarche) permet d'expliquer pourquoi tu ressens ce besoin de spiritualité. Ce qui peut t'amener à ne plus en avoir besoin :d


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19516565
deadalnix
Posté le 15-08-2009 à 18:46:30  profilanswer
 

asmomo a écrit :

La science (qui est une démarche) permet d'expliquer pourquoi tu ressens ce besoin de spiritualité. Ce qui peut t'amener à ne plus en avoir besoin :d


 
Dois-je souligner que l'enchainement que tu viens de faire ne relève d'aucune logique, et donc relève de la croyance ?
 
La médecine a très bien su expliquer pourquoi j'ai besoin de bouffer, et malgré ceci, j'ai toujours besoin de bouffer.

n°19516625
asmomo
Posté le 15-08-2009 à 18:52:26  profilanswer
 

Je n'ai rien affirmé donc je ne suis pas d'accord.

 

Et le fait d'avoir expliqué pourquoi on a besoin de bouffer permet bel et bien de ne pas bouffer, on peut te mettre une intraveineuse avec tout ce qu'il faut dedans.

 

De toute façon la comparaison est inappropriée, d'un côté on a de l'abstrait et de l'autre du concret.

 

On pourrait comparer au besoin de mater TF1 par exemple :d Une fois que la science t'as fait comprendre que TF1 c'est le mal, tu peux réaliser que ton besoin compulsif de mater cette chaîne n'était finalement pas un besoin vital, et arrêter. Ou pas :d

Message cité 1 fois
Message édité par asmomo le 15-08-2009 à 18:52:52

---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19516781
no_gods
Uplifting trance !
Posté le 15-08-2009 à 19:11:11  profilanswer
 

asmomo a écrit :


 
Tu donnes le sens que tu veux à ta vie bien sûr. C'est justement le problème des religions, elles donnent un sens à "LA" vie, autrement dit celle des autres.


 
Sauf qu'il n'y a pas de sens à la vie.  :D  
 
Bref, drap.

n°19516851
Badcow
Posté le 15-08-2009 à 19:21:06  profilanswer
 

asmomo a écrit :


 
Elles sont tout à fait atteignables je pense, on fait simplement le choix de ne pas essayer. Enfin ça dépend pour lesquelles, je participe à l'occasion au topic de ceux qui ne veulent pas d'enfants :d Comment définis-tu le "champ de l'intelligence" ? Y inclus-tu le progrès ?
 
Dieu est un concept par définition inatteignable, c'est pas une question d'intelligence ni de logique. La logique est dans la réalisation de ce fait.


 
J'aimerai bien savoir comment tu "expliques" l'être humain avec ses sentiments et ses passions avec juste "la logique"... par exemple, je comprend la logique dans le fait de "ne pas vouloir d'enfant", mais (en temps que jeune père), j'aurai beaucoup plus de peine à trouver la logique dans le fait de "vouloir des enfants". Idem pour mon gout pour ajouter du fromage de chèvre sur des tartines de miel, ou pour tremper des tartines de rillettes dans mon thé.
 
Se contenter de "la logique" pour expliquer les comportements humains est à mon avis aussi futile que vouloir expliquer "la roue" à quelqu'un qui ne connait pas le concept de périphérie...
 
En se refusant à étudier ce qui est "en dehors de la logique" (donc une grande partie de ce qui fait l'être humain), tu fais insulte à l'intelligence qui justement, peut "étudier" des choses qui ne sont pas du domaine de "la logique".
 
En ce qui me concerne (JMJ de Czestokowa en 1991 et ayant gardé de fortes attaches avec ce passé, mais moins avec la curie vaticane actuelle), il me semble évident que "la Bible" n'est pas destinée "à expliquer la création du monde", ni même pourquoi les pommes tombent des arbres, et avec quelle accélération, mais par contre qu'elle offre de pistes en ce qui concerne mon existence en tant qu'être humain.
 
En regardant les animaux, je ne peux que constater que bien que partageant une forte communauté biologique, "leur" réalité n'est pas "ma" réalité, et donc par réflexivité, je me demande s'il n'existe pas une réalité supérieure à la "mienne", et cette réalité dont je soupçonne (ou postule, selon tes convictions) seulement l'existence, je l'appelle "Dieu".


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19516893
TousDesAng​es
Posté le 15-08-2009 à 19:26:35  profilanswer
 

deadalnix a écrit :


 
Dois-je souligner que l'enchainement que tu viens de faire ne relève d'aucune logique, et donc relève de la croyance ?
 
La médecine a très bien su expliquer pourquoi j'ai besoin de bouffer, et malgré ceci, j'ai toujours besoin de bouffer.


 
Quand tu cite asmomo, lit au moins ce que tu cites. Car tu répond à coté de la plaque.
 
Et non grâce à la science, on peut ne pas "bouffer". Avec les perfusions.

n°19516983
Elmoricq
Posté le 15-08-2009 à 19:39:19  profilanswer
 

Badcow a écrit :


Se contenter de "la logique" pour expliquer les comportements humains est à mon avis aussi futile que vouloir expliquer "la roue" à quelqu'un qui ne connait pas le concept de périphérie...


 
J'ai beaucoup de mal à suivre ton raisonnement. En quoi l'étude du cerveau, ce qu'on en sait déjà, et ce que l'on pressent de certains résultats, ne permet pas d'expliquer le comportement humain ?
Il suffit de faire un petit tour d'horizon rapide sur les troubles mentaux (schyzophrénie, psychopathie, etc) pour se demander si nous, indivualités pensantes, ne sommes tout simplement pas le jouet de cet organe. Une étude récente montre par ailleurs que la prise de conscience de certaines décisions a lieu après la prise de décision elle-même. Les explications et extrapolations restent à venir, mais c'est pour le moins... hmm... déstabilisant.

n°19517118
deadalnix
Posté le 15-08-2009 à 19:51:07  profilanswer
 

TousDesAnges a écrit :

Et non grâce à la science, on peut ne pas "bouffer". Avec les perfusions.


 
heu, c'est juste le mode d'administration qui varie la.
 
Mais au delà de ça l'exemple n'est pas important, il y a une erreur logique dans le quote. Et une du genre qui devrait faire saigner le cortex.

mood
Publicité
Posté le 15-08-2009 à 19:51:07  profilanswer
 

n°19517311
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 15-08-2009 à 20:19:17  profilanswer
 

Badcow a écrit :

Se contenter de "la logique" pour expliquer les comportements humains est à mon avis aussi futile que vouloir expliquer "la roue" à quelqu'un qui ne connait pas le concept de périphérie...

Pourquoi donc? Un livre comme celui de Matt Ridley, The Origin of Virtue explique très bien comment la morale de base de nos sociétés humaines s'explique en termes d'évolution darwinienne et de stratégie de jeu à somme non nulle.
A+,
 
 


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19517468
deadalnix
Posté le 15-08-2009 à 20:43:57  profilanswer
 

gilou a écrit :

Pourquoi donc? Un livre comme celui de Matt Ridley, The Origin of Virtue explique très bien comment la morale de base de nos sociétés humaines s'explique en termes d'évolution darwinienne et de stratégie de jeu à somme non nulle.


 
C'est sur !
 
Mais ça ne donne pas de sens à tout ça ;) Ça ne pourra jamais en donner, la science ce n'est pas ça.

n°19517621
Baptiste R
Posté le 15-08-2009 à 21:11:36  profilanswer
 

Elmoricq a écrit :

Une étude récente montre par ailleurs que la prise de conscience de certaines décisions a lieu après la prise de décision elle-même.


Si tu penses aux expériences de Libet, elles ne sont plus si récentes (ses deux articles datent de 83 et 85).

Message cité 1 fois
Message édité par Baptiste R le 15-08-2009 à 21:13:43
n°19517876
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 15-08-2009 à 21:46:41  profilanswer
 

deadalnix a écrit :


 
C'est sur !
 
Mais ça ne donne pas de sens à tout ça ;) Ça ne pourra jamais en donner, la science ce n'est pas ça.

Y'a pas de sens a donner a tout ça, puisqu'il n'y a pas de sens.
A+,


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19518032
deadalnix
Posté le 15-08-2009 à 22:04:49  profilanswer
 

gilou a écrit :

Y'a pas de sens a donner a tout ça, puisqu'il n'y a pas de sens.


 
Tu confonds la science et tes croyances.
 
Qu'il n'y ai pas de sens à tout ceci est ta croyance (et si ça peut te rassurer sur la bonne foie de mon message, c'est aussi la mienne).
 
Mais je serait bien curieux de savoir comment scientifiquement tu compte montrer une telle chose. Protocole expérimental, mesures tout ça ?
 
La question du sens est une question hors science.

n°19518223
Badcow
Posté le 15-08-2009 à 22:29:08  profilanswer
 

Elmoricq a écrit :


 
J'ai beaucoup de mal à suivre ton raisonnement. En quoi l'étude du cerveau, ce qu'on en sait déjà, et ce que l'on pressent de certains résultats, ne permet pas d'expliquer le comportement humain ?
Il suffit de faire un petit tour d'horizon rapide sur les troubles mentaux (schyzophrénie, psychopathie, etc) pour se demander si nous, indivualités pensantes, ne sommes tout simplement pas le jouet de cet organe. Une étude récente montre par ailleurs que la prise de conscience de certaines décisions a lieu après la prise de décision elle-même. Les explications et extrapolations restent à venir, mais c'est pour le moins... hmm... déstabilisant.


 
C'est sûr qu'on a fait de grands pas en avant concernant la compréhension du fonctionnement du cerveau, mais du coup on constate que la constitution de notre cerveau n'est pas fondamentalement différente de celle d'une vache, et que son fonctionnement est identique. Or, il se trouve que la "réalité humaine" reste elle fondamentalement différente de la "réalité bovine"...
 

gilou a écrit :

Pourquoi donc? Un livre comme celui de Matt Ridley, The Origin of Virtue explique très bien comment la morale de base de nos sociétés humaines s'explique en termes d'évolution darwinienne et de stratégie de jeu à somme non nulle.
A+,


 
...livre que je n'ai pas lu, j'en suis donc réduit aux questions...
 
- Quelle explication donne-t-il à la différence de traitement de l'individu par la société entre les cultures asiatiques et occidentales ? ou pour faire simple, comment ces mécanismes "d'évolution darwinienne et de stratégie de jeu à somme non nulle" donnent comme résultat la primauté de l'individu sur le groupe (dans les sociétés occidentales), et le contraire (primauté du groupe sur l'individu) dans les sociétés asiatiques ?
- Comment explique-t-il l'apparition brusque des phénomènes "d'attentats suicides" dans les sociétés moyen-orientales au cours des années '80 ? (ou comment ce qui est à la base un épi-phénomène strictement individuel et "importé" d'une culture étrangère, devient un phénomène sociétal).


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19518580
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 15-08-2009 à 23:19:17  profilanswer
 

deadalnix a écrit :


 
Tu confonds la science et tes croyances.
 
Qu'il n'y ai pas de sens à tout ceci est ta croyance (et si ça peut te rassurer sur la bonne foie de mon message, c'est aussi la mienne).
 
Mais je serait bien curieux de savoir comment scientifiquement tu compte montrer une telle chose. Protocole expérimental, mesures tout ça ?
 
La question du sens est une question hors science.

Règle d'Occam, un sens à "tout ça" est une entité superflue, etc.
A+,  


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19518642
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 15-08-2009 à 23:30:00  profilanswer
 

Badcow a écrit :


 
C'est sûr qu'on a fait de grands pas en avant concernant la compréhension du fonctionnement du cerveau, mais du coup on constate que la constitution de notre cerveau n'est pas fondamentalement différente de celle d'une vache, et que son fonctionnement est identique. Or, il se trouve que la "réalité humaine" reste elle fondamentalement différente de la "réalité bovine"...
 


 

Badcow a écrit :


 
...livre que je n'ai pas lu, j'en suis donc réduit aux questions...
 
- Quelle explication donne-t-il à la différence de traitement de l'individu par la société entre les cultures asiatiques et occidentales ? ou pour faire simple, comment ces mécanismes "d'évolution darwinienne et de stratégie de jeu à somme non nulle" donnent comme résultat la primauté de l'individu sur le groupe (dans les sociétés occidentales), et le contraire (primauté du groupe sur l'individu) dans les sociétés asiatiques ?
- Comment explique-t-il l'apparition brusque des phénomènes "d'attentats suicides" dans les sociétés moyen-orientales au cours des années '80 ? (ou comment ce qui est à la base un épi-phénomène strictement individuel et "importé" d'une culture étrangère, devient un phénomène sociétal).

Il parle de choses beaucoup plus basiques: la coopération ou non entre individus, l'altruisme, etc. La spécialisation du travail, et autres notions qui intéressaient Rousseau et Kropotkine (voire Marx).

Citation :

primauté du groupe sur l'individu

Primo, c'est le fondement des sociétés, qu'elles soient occidentales ou asiatiques, et secondo, il faudrait voir à ne pas donner dans le stéréotype culturel, car quelqu'un qui parle de primauté du groupe sur l'individu comme motivation de l'individu asiatique n'a pas du vivre avec des chinois IRL.  
Et la notion crime politique suicide n'est pas un phénomène récent dans la région concernée, pour qui connait l'histoire de la région au moyen age (le cas des haschischin me vient a l'esprit). Ce qui a changé, c''est du fait de la modernisation des moyens, l'ampleur en victimes de ce type d'action.
A+,
 


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19518789
yamazaki
Still just a rat in a cage?
Posté le 15-08-2009 à 23:59:14  profilanswer
 

deadalnix a écrit :


Le fait de mettre les neuroscientifiques dans un catégorie à part exclue de plus lecteur, qui lui est supposé ne pas penser cela. L'impression que j'ai en lisant cette question, c'est que les « materialistic neuroscientists » sont un groupuscule isolé, et qu'on invite le lecteur à montrer comme il sait les « combattre ». D'ailleurs l'adjectif est judicieusement placé afin de donner une impression de groupe restreint.


Pour avoir fréquenté pas mal de neuroscientifiques, dans mes amis et dans mes études, j'ai appris à me méfier de l'approche matérialiste (que je partageais pourtant à la base), du fait de l'extremisme de certains propos, et du manque de concession dont certains font preuve. Après, que les holistes ou les matérialistes aient raisons, l'avenir nous le dira peut-être (et peut-être seulement un jour). Il n'en rest pas moins qu'au sein même des neuroscientifiques, il existe des affrontements et des divergences sur la question de base qu'on pourrait résumer à "y-a-t-il une âme et quel est son siège". A ce sujet, notre très cher Pr. Crick (le même que pour la double hélice de l'ADN), s'est attiré les raillerie de ses confrères. De mémoire, il situait le siège de l'âme dans les microtubules :ouch:.
 

deadalnix a écrit :

Bref, cette question ressemble à : « apprenez comment fonctionnent vos ennemies pour mieux les combattre ». Bien sur, tout ceci n'est pas écrit texto, c'est du sous entendus, et donc différer d'un lecteur à l'autre. Mais pas changer du tout au tout.


Je suis totalement d'accord, mais je perçois ça comme "soyez prêts à combatre les extremistes, que ça soit les matérialistes ou les créationistes, IDistes and co".
 

deadalnix a écrit :


Celle-ci énonce pour moi quelque chose de très grave : la confusion science/spiritualité.
L'énoncé de la question ne permet même pas de sortir de cette erreur.
Ça c'est pour la question seule, mais prise avec le contexte, elle est encore plus inquiétante.


Une fois de plus, la question ne m'inquiète pas outre mesure. Je vois l'issue de secours dans le "doit-on compartimenter". Encore une fois, je pense que sans savoir quels sont les 6 livres autorisés pour s'appuyer et le contenu des cours, on ne peut pas réellement dire où veulent emmener les responsables de ce cours. Juste avec la question, l'optimiste en moi voit la possibilité de conciliation justement en soulignant qu'on ne parle pas de la même chose: convictions personnelles d'un coté, auxquelles tout individu a le droit, et sciences/vérité/rationalisme d'autre part.
 

deadalnix a écrit :

Très bon livre. C'est de la vulgarisation, donc si tu es sensibilisé à la ToE, tu ne vas pas y apprendre grand chose (j'y ai tout de même appris quelques petit trucs, mais rien d'énorme).
Par contre, ce livre m'a clarifié les idées en expliquant de façon très simple des choses pour lesquelles j'avais une conception mentale complexe.


Je l'ai plus acheté pour ma copine à vrai dire. Elle m'a sorti l'autre jour "tu me preteras tes cours?" parce qu'elle veut voir un peu ce que je fais, alors qu'elle, elle est en école de commerce/communication. Donc j'ai préféré lui prendre un livre vanté ici sur une de mes matières de cette année. Mais je compte bien le lire, ne serait-ce que pour en discuter avec elle.
 
 
J'ai eu ça avec un ricain sur MSN : "c'est comme l'oxygène: je ne le vois pas, et pourtant il est partout autour de moi, et sans, je ne pourrais pas vivre". C'est beau, c'est métaphorique. Mais sans le voir, je peux manipuler l'oxygène, le faire réagir, le quantifier même. Bref, je peux prouver son existance par l'expérience. Alors que pour Dieu... On a pas encore trouvé. :whistle:  
 

Elmoricq a écrit :


J'ai beaucoup de mal à suivre ton raisonnement. En quoi l'étude du cerveau, ce qu'on en sait déjà, et ce que l'on pressent de certains résultats, ne permet pas d'expliquer le comportement humain ?
Il suffit de faire un petit tour d'horizon rapide sur les troubles mentaux (schyzophrénie, psychopathie, etc) pour se demander si nous, indivualités pensantes, ne sommes tout simplement pas le jouet de cet organe. Une étude récente montre par ailleurs que la prise de conscience de certaines décisions a lieu après la prise de décision elle-même. Les explications et extrapolations restent à venir, mais c'est pour le moins... hmm... déstabilisant.


On revient là à une approche très matérialiste, et à une approximation qui comparerait la distance terre-soleil et la taille de ma bite comme étant sensiblement égales. :sweat: Expliquer le comportement humain par l'analyse du cerveau, on en est très très très très très (ad libertum) loin! Déjà le comportement du corps, l'analyse sensorielle, et à plus forte raison l'analyse multimodale, on en est loin, alors ce qui est moins facilement physiologiquement définissable! :pt1cable:  
L'étude des pathologies donne des indices, des informations, mais on ne peut pas encore se targuer d'avoir révélé les secrets de la pensée humaine! :o

n°19519087
Elmoricq
Posté le 16-08-2009 à 01:04:25  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :


Si tu penses aux expériences de Libet, elles ne sont plus si récentes (ses deux articles datent de 83 et 85).

 

Non, je pensais à la mise en évidence via imagerie médicale d'un décalage entre la prise de décision et la prise de conscience de la-dite décision.
Faudrait que je retrouve l'article par contre, il n'est pas très vieux, je sais juste qu'il m'a marqué (je trouve ça relativement effrayant :o).

 
yamazaki a écrit :


L'étude des pathologies donne des indices, des informations, mais on ne peut pas encore se targuer d'avoir révélé les secrets de la pensée humaine! :o

 

Et ce n'est pas ce que j'affirme non plus. :)

Message cité 2 fois
Message édité par Elmoricq le 16-08-2009 à 01:05:20
n°19519222
Baptiste R
Posté le 16-08-2009 à 01:27:30  profilanswer
 

Elmoricq a écrit :


Non, je pensais à la mise en évidence via imagerie médicale d'un décalage entre la prise de décision et la prise de conscience de la-dite décision.
Faudrait que je retrouve l'article par contre, il n'est pas très vieux, je sais juste qu'il m'a marqué (je trouve ça relativement effrayant :o).

 

Ca ressemble quand même beaucoup aux expériences de Ben Libet ou à un prolongement. Ce n'est pas ça par hasard (article de 2008) ?

 


yamazaki a écrit :

Il n'en rest pas moins qu'au sein même des neuroscientifiques, il existe des affrontements et des divergences sur la question de base qu'on pourrait résumer à "y-a-t-il une âme et quel est son siège"


Il est évident qu'il n'y a pas d'âme (= une substance immortelle et séparable du corps), ce n'est pas ce qui est en jeu. Evitons d'utiliser des concepts dépréciés.

Message cité 1 fois
Message édité par Baptiste R le 16-08-2009 à 01:39:05
n°19519683
asmomo
Posté le 16-08-2009 à 02:24:42  profilanswer
 

deadalnix a écrit :

Tu confonds la science et tes croyances.
 
Qu'il n'y ai pas de sens à tout ceci est ta croyance (et si ça peut te rassurer sur la bonne foie de mon message, c'est aussi la mienne).
 
Mais je serait bien curieux de savoir comment scientifiquement tu compte montrer une telle chose. Protocole expérimental, mesures tout ça ?
 
La question du sens est une question hors science.


 
Mais justement. Si ça ne s'explique pas, ça n'existe pas. Je suis comme Thomas d'Aquin, je crois ce que je vois :d


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19519715
asmomo
Posté le 16-08-2009 à 02:29:05  profilanswer
 

Elmoricq a écrit :

Non, je pensais à la mise en évidence via imagerie médicale d'un décalage entre la prise de décision et la prise de conscience de la-dite décision.
Faudrait que je retrouve l'article par contre, il n'est pas très vieux, je sais juste qu'il m'a marqué (je trouve ça relativement effrayant :o).


 
Je viens de lire un truc dans sciences & avenir, un numéro récent mais je sais pas trop lequel (j'ai toujours du retard :p), c'était une expérience de ce genre où il fallait choisir un homme ou femme qui attirait, et on voyait que l'inconscient choisissait. En l'occurence j'en déduirais que c'est une sorte d'entrainement, en gros à force d'être attiré par tel genre d'homme ou de femme, ça devient automatique.


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19520161
deadalnix
Posté le 16-08-2009 à 04:55:31  profilanswer
 

gilou a écrit :

Règle d'Occam, un sens à "tout ça" est une entité superflue, etc.
A+,  


 
Superflue dans le cadre de la science.

n°19520255
Badcow
Posté le 16-08-2009 à 08:05:19  profilanswer
 

gilou a écrit :

Il parle de choses beaucoup plus basiques: la coopération ou non entre individus, l'altruisme, etc. La spécialisation du travail, et autres notions qui intéressaient Rousseau et Kropotkine (voire Marx).


 
Oki...  
 
Est-ce qu'il explique comment dans certaines civilisations, on pratique le sacrifice humain à grande échelle, alors que dans d'autres non ?
 

gilou a écrit :


Citation :

primauté du groupe sur l'individu

Primo, c'est le fondement des sociétés, qu'elles soient occidentales ou asiatiques, et secondo, il faudrait voir à ne pas donner dans le stéréotype culturel, car quelqu'un qui parle de primauté du groupe sur l'individu comme motivation de l'individu asiatique n'a pas du vivre avec des chinois IRL.


 
Je travaille avec des Chinois, j'ai fréquenté assez longuement des Japonais, et ai travaillé à Singapour, et je n'ai pas l'impression que parler de "primauté du groupe sur l'individu comme motivation de l'individu asiatique" soit du domaine du "stéréotype culturel"... par contre, il est aussi vrai que chez les générations montantes, ce n'est plus du tout le cas et que ce "modèle" tend à disparaître à vitesse grand "V"... mais ne dit-on pas que ces sociétés sont en train de "s'occidentaliser" ?
 

gilou a écrit :


Et la notion crime politique suicide n'est pas un phénomène récent dans la région concernée, pour qui connait l'histoire de la région au moyen age (le cas des haschischin me vient a l'esprit). Ce qui a changé, c''est du fait de la modernisation des moyens, l'ampleur en victimes de ce type d'action.
A+,


 
Les historiens lient l'apparition des attentats-suicide au moyen-orient à la fin des années '70 avec l'arrivée des exilés de l'ex-armée rouge japonaise au sein du FPLP, et de la formation des cadres du FPLP aux techniques "Japonaises" qui étaient particulièrement violentes.


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19520298
yamazaki
Still just a rat in a cage?
Posté le 16-08-2009 à 09:06:33  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :


Il est évident qu'il n'y a pas d'âme (= une substance immortelle et séparable du corps), ce n'est pas ce qui est en jeu. Evitons d'utiliser des concepts dépréciés.


:ouch: Au contraire, c'est un enjeu d'importance pour ceux qui se déchirent à ce sujet, et c'est une querelle centrale en neurosciences! [:clooney2]

n°19520317
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 16-08-2009 à 09:26:41  profilanswer
 

Citation :

Je travaille avec des Chinois

Tu as habité dans un habitat collectif avec des chinois? moi oui, et leur comportement peut y être fort différent de celui qu'on voit dans un cadre professionnel. Et je parle d'il y a 25 ans, avant la modernisation économique de certaine grandes villes.
A+,

Message cité 1 fois
Message édité par gilou le 16-08-2009 à 09:46:06

---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19520323
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 16-08-2009 à 09:31:20  profilanswer
 

Badcow a écrit :

Oki...  
 
Est-ce qu'il explique comment dans certaines civilisations, on pratique le sacrifice humain à grande échelle, alors que dans d'autres non ?

Tu pourras m'en citer une? La seule qui me vienne à l'esprit est celle des aztèques, or comme je connais particulièrement bien le sujet, je sais que les pratiques citées sont le fait de récits espagnols afin sans doute de se justifier, mais qu'ils ne sont en rien corroborés par l'archéologie.  

Citation :

Les historiens lient l'apparition des attentats-suicide au moyen-orient à la fin des années '70 avec l'arrivée des exilés de l'ex-armée rouge japonaise au sein du FPLP, et de la formation des cadres du FPLP aux techniques "Japonaises" qui étaient particulièrement violentes.

Source? parce que c'est du grand n'importe quoi, la encore. L'attaque de l'aéroport de Lod a été l'une des premières actions violentes de ce groupuscule qui en fait a surtout réalisé des prises d'otages et a été globalement moins violent (ie plus ouvert a la négociation) que la RAF ou les brigades rouges, et on peut se demander si ce n'est pas une tentative de détournement d'avion qui aurait échoué à l'embarquement, puisque c'était une de leur spécialité. Et les attentats suicides ont en général (dans le contexte moyen oriental) un cadre religieux, ce qui ne collerait pas du tout avec les idées de l'armée rouge japonaise.
A+,

Message cité 1 fois
Message édité par gilou le 16-08-2009 à 09:45:01

---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19520361
Badcow
Posté le 16-08-2009 à 10:00:30  profilanswer
 

gilou a écrit :

Citation :

Je travaille avec des Chinois

Tu as habité dans un habitat collectif avec des chinois? moi oui, et leur comportement peut y être fort différent de celui qu'on voit dans un cadre professionnel. Et je parle d'il y a 25 ans, avant la modernisation économique de certaine grandes villes.
A+,


 
Non, uniquement dans un cadre professionnel, mais par contre j'ai eu l'occasion de passer un certain temps dans le milieu "Chinois" de Singapour (qui est pourtant une société assez "occidentalisée" ).
Cela dit (et en ceci mon ressenti est peut être faussé), je n'y ai pas passé suffisamment de temps pour être assimilé à un "local", donc leur comportement à mon égard était forcément différent de leur comportement "entre eux", même si je ne l'ai pas du tout perçu.
 

gilou a écrit :

Tu pourras m'en citer une? La seule qui me vienne à l'esprit est celle des aztèques, or comme je connais particulièrement bien le sujet, je sais que les pratiques citées sont le fait de récits espagnols afin sans doute de se justifier, mais qu'ils ne sont en rien corroborés par l'archéologie.


 
Il me semblait pourtant que certaines sources autres qu'Espagnoles y faisaient plus qu'allusion (certain Codex par exemple), et que les Espagnols s'étaient "contentés" d'exagérer les chiffres... mais je ne suis absolument pas spécialiste de cette époque, je peux tout à fait faire erreur.
 

gilou a écrit :


Citation :

Les historiens lient l'apparition des attentats-suicide au moyen-orient à la fin des années '70 avec l'arrivée des exilés de l'ex-armée rouge japonaise au sein du FPLP, et de la formation des cadres du FPLP aux techniques "Japonaises" qui étaient particulièrement violentes.

Source? parce que c'est du grand n'importe quoi, la encore. L'attaque de l'aéroport de Lod a été l'une des premières actions violentes de ce groupuscule qui en fait a surtout réalisé des prises d'otages et a été globalement moins violent (ie plus ouvert a la négociation) que la RAF ou les brigades rouges, et on peut se demander si ce n'est pas une tentative de détournement d'avion qui aurait échoué à l'embarquement, puisque c'était une de leur spécialité. Et les attentats suicides ont en général (dans le contexte moyen oriental) un cadre religieux, ce qui ne collerait pas du tout avec les idées de l'armée rouge japonaise.
A+,


 
Merci pour le "grand n'importe quoi, là encore", je pense que je vais m'arrêter là pour le HS.


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19520377
Profil sup​primé
Posté le 16-08-2009 à 10:08:50  answer
 

gilou a écrit :

Je suis parfaitement d'accord.
A+,


Moi aussi, farpaitement [:farpaitement]

n°19520394
Profil sup​primé
Posté le 16-08-2009 à 10:18:12  answer
 

Badcow a écrit :


En regardant les animaux, je ne peux que constater que bien que partageant une forte communauté biologique, "leur" réalité n'est pas "ma" réalité, et donc par réflexivité, je me demande s'il n'existe pas une réalité supérieure à la "mienne", et cette réalité dont je soupçonne (ou postule, selon tes convictions) seulement l'existence, je l'appelle "Dieu".


Sauf que là tu quittes le domaine du rationnel pour rentrer dans celui de l'argument esthétique (symétrie, comme c'est joli et réconfortant).
En clair (un Bricmont ferait sans doute mieux), tu fais une assertion basée sur rien, simplement sur une lubie "esthétique", à savoir, si y a une différence de degré entre toi et l'animal (qui tous deux existez clairement), doit y avoir une différence de degré entre un Surtoi et toi. Et pourquoi pas, ainsi de suite, infiniment, oh shi-...
Tiens, y a une différence de degré entre un caillou (non-vivant) et un bousier (vivant), donc pourquoi y aurait pas un truc encore supérieur au vivant ? On y place quoi, dans cette case vide qu'on aimerait tellement voir occupée ? Gaïa ? les galaxies ? Et dans la case "encore inférieure au caillou non-vivant", on y met quoi ? le vide spatial ? l'UMP ? :D
 
C'est le même raisonnement simplement esthétique mais basé sur aucun fait expérimentable que ceux qui ne "croient pas" à l'atome, qui ne conçoivent pas l'infini car cette notion les met mal à l'aise, etc. Bref on sort de la science et de la raison, pour rentrer dans celui de la supputation de bistro et de la poésie (ce qui en soit n'est pas un mal, hein.)

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 16-08-2009 à 10:21:55
n°19520552
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 16-08-2009 à 11:02:05  profilanswer
 

Citation :

Il me semblait pourtant que certaines sources autres qu'Espagnoles y faisaient plus qu'allusion (certain Codex par exemple),

Non, il y avait certes une émission d'Arte hier soir, sur un archéologue allemand qui étudiait les codex, mais cela n'y a pas été dit, il n'y a pas ce type d'info dans les codex (j'ai des scans a bonne résolution de la plus part des codex aztèques connus [il y en a hélas peu]). Autant il est certain que les aztèques pratiquaient le sacrifice humain de manière régulière a certaines fêtes religieuses (nos ancêtres gaulois ne faisaient pas mieux si j'en crois Cesar), autant il n'est pas certain du tout qu'ils pratiquaient les sacrifices humains avec des milliers de victimes a la fois comme il a été dit dans certains textes espagnols. Qu'au cours de cérémonies exceptionnelles de fondation d'un grand temple, il y ait pu avoir sacrifice d'une cinquantaine à une centaine de prisonniers est par contre possible, mais pour ce que l'on connait des cérémonies ordinaires ce n'était pas le cas.
A+,

Message cité 1 fois
Message édité par gilou le 16-08-2009 à 12:43:14

---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19521034
Badcow
Posté le 16-08-2009 à 12:48:57  profilanswer
 


 
Je ne conteste absolument pas que cet "argument" de symétrie n'est pas du tout scientifique (et encore, beaucoup de mathématiciens me le servent régulièrement... "mon équation est juste car elle est belle", ou alors "cette théorie est juste parce qu'elle est symétrique, voire super-symétrique" ), mais de là à dire qu'il n'est pas rationnel... tout au plus "indécidable", c'est pour cela que c'est du domaine de la croyance.
 
Ne nous méprenons pas, mon propos n'est pas de dire qu'il est rationnel ou raisonnable de croire en "dieu", mais qu'il est rationnel de se poser la question de l'existence d'une transcendance.
Après, chacun décide pour lui même, "en son âme et conscience".
 

gilou a écrit :

Citation :

Il me semblait pourtant que certaines sources autres qu'Espagnoles y faisaient plus qu'allusion (certain Codex par exemple),

Non, il y avait certes une émission d'Arte hier soir, sur un archéologue allemand qui étudiait les codex, mais cela n'y a pas été dit, il n'y a pas ce type d'info dans les codex (j'ai des scans a bonne résolution de la plus part des codex aztèques connus [il y en a hélas peu]). Autant il est certain que les aztèques pratiquaient le sacrifice humain de manière régulière a certaines fêtes religieuses (nos ancêtres gaulois ne faisaient pas mieux si j'en crois Cesar), autant il n'est pas certain du tout qu'ils pratiquaient les sacrifices humains de masse comme il a été dit dans certains textes espagnols.  
A+,


 
N'ayant pas la télé, je n'étais pas au courant de l'émission d'Arte... je me basais simplement sur de (vieux) souvenirs, que j'avais juste vérifié (mais trop rapidement visiblement).
 
A l'occasion, il faudra corriger les pages wikipédia qui "traitent" de ce point...
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Azt%C3%A8ques
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacri [...] %C3%A8ques


---------------
"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19521406
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 16-08-2009 à 13:59:06  profilanswer
 

Tiens, je ne connaissais pas le bouquin de Graulich, je vais tacher de mettre la main dessus.
A+,


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°19525846
Baptiste R
Posté le 16-08-2009 à 23:16:06  profilanswer
 

yamazaki a écrit :


:ouch: Au contraire, c'est un enjeu d'importance pour ceux qui se déchirent à ce sujet, et c'est une querelle centrale en neurosciences! [:clooney2]


Non. C'est l'esprit qu'on tente d'expliquer, pas l'âme (j'avais pourtant pris garde de définir le terme). Âme est un concept daté, qui charrie avec lui des questions existentielles incongrues (sommes-nous immortels ?) et un paradigme très peu naturaliste. Utiliser le terme n'apporte que de la confusion et des faux-problèmes.


Message édité par Baptiste R le 16-08-2009 à 23:21:58
n°19526228
deadalnix
Posté le 16-08-2009 à 23:52:42  profilanswer
 

Non, ce ne sont pas des faux problèmes, justes des problèmes qui n'ont rien a voir avec la sciences.
 
Des problèmes du type, qu'est ce que je vais faire de ma vie, ce qui est bien ou mal, etc . . .

n°19526774
asmomo
Posté le 17-08-2009 à 01:16:07  profilanswer
 

ça n'a pas rien à voir avec la science, puisqu'il y a quelques siècles, quand on n'en savait pas autant, les réponses des religieux à ces questions pouvaient paraître valables, alors qu'aujourd'hui non. La religion n'ayant pas vraiment changé (il suffit de voir les processions du 15 août), c'est bien à la science qu'on doit cette différence.


Message édité par asmomo le 17-08-2009 à 01:16:48

---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19534568
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 17-08-2009 à 19:06:30  profilanswer
 

asmomo a écrit :

Je n'ai rien affirmé donc je ne suis pas d'accord.

 

Et le fait d'avoir expliqué pourquoi on a besoin de bouffer permet bel et bien de ne pas bouffer, on peut te mettre une intraveineuse avec tout ce qu'il faut dedans.

 

De toute façon la comparaison est inappropriée, d'un côté on a de l'abstrait et de l'autre du concret.

 

On pourrait comparer au besoin de mater TF1 par exemple :d Une fois que la science t'as fait comprendre que TF1 c'est le mal, tu peux réaliser que ton besoin compulsif de mater cette chaîne n'était finalement pas un besoin vital, et arrêter. Ou pas :d

 

Ben non justement, à partir du moment où tu as commencé à examiner la spiritualité (et le besoin de spiritualité de l'homme) de façon scientifique, on ne parle que de concret. La comparaison est tout à fait valable.


Message édité par hephaestos le 17-08-2009 à 19:07:50
n°19535069
asmomo
Posté le 17-08-2009 à 20:00:05  profilanswer
 

Sauf qu'on est sûr qu'un besoin non physique n'est pas vital.


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°19552387
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 19-08-2009 à 10:22:39  profilanswer
 

Lecture intéressante issue de l'autobiographie de Darwin concernant sont point de vue sur Dieu à la fin de sa vie et comment elle a évolué tout au long de son existence:
 

Citation :

Quand Darwin règle ses comptes avec Dieu
 
http://img269.imageshack.us/img269/3871/webdarwinepisode6mirjan.jpg
 
 
Il est captivant de se plonger dans les pensées de Darwin, croyant lorsqu’il a embarqué sur le HMS Beagle pour son tour du monde. Un texte fort et d’une infinie modestie, écrit en 1876 et publié onze ans plus tard, où le naturaliste anglais explique comment il a peu à peu abandonné tout concept religieux.
 
 
Et Dieu, dans tout cela? La question, convenue mais cruciale, ne cesse de resurgir. Elle oppose la théorie de l’évolution de Darwin à celle d’abord du créationnisme – avec en 1925 le fameux «procès du singe» qui avait vu un professeur américain condamné pour avoir «enseigné illégalement les théories de Darwin». Elle oppose ensuite les idées du naturaliste à celles du néocréationnisme, et plus récemment celles d’un «dessein intelligent» sous-tendant forcément la complexité de l’Univers. Cela alors même que le Vatican estime qu’il n’y a aucune «incompatibilité entre la théorie de l’évolution et le message de la Bible». Pourtant, selon un sondage réalisé en 2006, un Suisse sur trois ne croit pas que «les humains se soient développés à partir d’espèces animales antérieures».A l’heure où le débat prend des tournures plus ou moins virulentes selon les pays, aussi bien dans la religion chrétienne que dans l’islam, il est captivant de se plonger dans les pensées de Darwin, croyant lorsqu’il a embarqué sur le HMS Beaglepour son tour du monde. Un texte fort et d’une infinie modestie, écrit en 1876 et publié onze ans plus tard, qui montre que la question originelle du débat, qu’il se pose déjà, n’a, elle, finalement pas beaucoup évolué. (O. D.)
 
«Durant ces deux années [ octobre 1836 à janvier 1839 ], je fus souvent amené à réfléchir à la religion. Lorsque j’étais à bord du Beagle, j’étais tout à fait orthodoxe, et je me souviens d’avoir déclenché de grands rires chez plusieurs officiers (eux-mêmes pourtant orthodoxes) en citant la Bible comme une autorité incontestable sur un point de morale. Je suppose que c’était la nouveauté de l’argument qui les amusait. Mais j’en venais peu à peu à considérer que l’Ancien Testament, avec son histoire du monde manifestement fausse, la tour de Babel, l’arc-en-ciel comme signe, etc., et parce qu’il attribuait à Dieu les sentiments d’un tyran vindicatif, n’était pas plus digne de confiance que les livres sacrés des hindous, ou les croyances d’autres barbares. La question se posa dès lors constamment, et ne se laissa pas chasser de mon esprit: si Dieu voulait faire une révélation aux hindous, était-il pensable qu’il la relie aux croyances en Vishnou, Shiva, etc., de même que le christianisme est lié à l’Ancien Testament? Cela m’apparaissait tout à fait incroyable.  
 
Je réfléchis à la nécessité d’une preuve éclatante pour qu’un homme sain d’esprit puisse accepter les miracles qui soutiennent le christianisme – à ce que, plus nous progressons dans notre connaissance des lois immuables de la nature, plus les miracles sont difficiles à croire – à ce que les hommes de ces temps étaient ignorants et crédules à un degré presque incompréhensible pour nous – à ce que l’on ne peut prouver que les Evangiles ont été écrits au moment des événements qu’ils relatent et au fait qu’ils diffèrent sur nombre de points importants, bien plus importants que ce qui me semblait admissible de la part de témoins oculaires. Par des réflexions de cet ordre, que je ne donne pas comme ayant la moindre nouveauté ou valeur, mais comme m’ayant influencé, j’en vins graduellement à ne plus croire au christianisme comme révélation divine. Le fait que de nombreuses religions fausses se sont répandues comme un feu de brousse sur de larges portions du globe avait un certain poids pour moi. Aussi belle soit la morale du Nouveau Testament, on peut difficilement nier que sa perfection dépend en partie de l’interprétation que nous donnons aujourd’hui de ses métaphores et de ses allégories.
 
Je n’étais cependant pas disposé à abandonner la foi. J’en suis certain, car je me rappelle avoir souvent fait des rêves éveillés dans lesquels de vieilles lettres, échangées entre des Romains distingués, ou des manuscrits découverts à Pompéi ou ailleurs, venaient confirmer de la manière la plus frappante tout ce qui était écrit dans les Evangiles. Mais je trouvais de plus en plus difficile, même en donnant toute latitude à mon imagination, d’inventer des preuves suffisant à me convaincre. Ainsi l’incrédulité m’envahit-elle très lentement, mais aussi sûrement. Cette évolution fut si lente que je ne ressentis aucune angoisse, et je n’ai jamais douté, depuis, une seule seconde de l’exactitude de ma conclusion. En fait, je peux difficilement admettre que quelqu’un puisse souhaiter que le christianisme soit vrai; car si c’était le cas, les Ecritures indiquent clairement que les hommes qui ne croient pas, à savoir mon père, mon frère et presque tous mes meilleurs amis, seront punis éternellement. Et cela est une doctrine condamnable.
 
Bien que je n’aie guère réfléchi à l’existence d’un Dieu personnel avant une période bien plus tardive de ma vie, je livrerai ici les vagues conclusions auxquelles je suis parvenu. Le vieil argument d’une finalité dans la nature, qui me semblait autrefois si concluant, est tombé depuis la découverte de la loi de sélection naturelle. Désormais, nous ne pouvons plus prétendre, par exemple, que la belle charnière d’une coquille bivalve doive avoir été faite par un être intelligent, comme la charnière d’une porte par l’homme. Il ne semble pas qu’il y ait une plus grande finalité dans la variabilité des êtres organiques et dans l’action de la sélection naturelle que dans la direction d’où souffle le vent. Tout dans la nature est le résultat de lois immuables. Mais j’ai discuté de cette question à la fin de mon livre sur La  Variation des animaux et des plantes à l’état domestique ,  et l’argument que j’ai présenté n’a jamais, autant que je sache, été réfuté. […]
 
Qu’il y ait beaucoup de souffrance dans le monde, personne n’en disconvient. Certains ont tenté d’expliquer ce fait, dans le cas de l’homme, en imaginant que cela sert à son perfectionnement moral. Mais le nombre des hommes dans le monde est presque insignifiant comparé à celui de l’ensemble des autres êtres sensibles, et ceux-ci souffrent souvent beaucoup, sans le moindre perfectionnement moral. Un être aussi puissant et riche de connaissance qu’un Dieu capable de créer l’univers étant, pour nos esprits finis, omnipotent et omniscient, nous ne pouvons admettre que sa bienveillance ne soit pas sans limites, car à quoi sert la souffrance de millions d’animaux inférieurs pendant un temps infini? […]
Publicité
 
A l’heure actuelle, l’argument le plus courant en faveur de l’existence d’un Dieu intelligent est tiré des sentiments et de la profonde conviction intérieure ressentis par la plupart des gens. On ne peut pourtant pas douter que des hindous, des mahométans et d’autres pourraient argumenter de la même manière, et avec une force égale, en faveur de l’existence d’un Dieu, ou de nombreux dieux, ou bien, comme les bouddhistes, en faveur de la non-existence de Dieu. […]
 
Autrefois, j’étais conduit, par des sentiments tels que ceux que je viens de citer (bien que je ne pense pas que le sentiment religieux a jamais été très développé chez moi), à la ferme conviction de l’existence de Dieu, et de l’immortalité de l’âme. J’ai écrit dans mon Journal que, lorsqu’on se trouvait au cœur d’une grandiose forêt brésilienne, «il n’était pas possible de donner une idée des sentiments d’émerveillement, d’admiration et de dévotion qui remplissent et ravissent l’esprit». Je me rappelle bien avoir été convaincu qu’il y a plus dans l’homme que le seul souffle de son corps. Mais aujourd’hui, les scènes les plus grandioses n’entraîneraient chez moi aucune conviction ni sentiment de ce genre. D’une certaine façon, je suis comme un homme qui ne verrait plus les couleurs, et serait devenu incapable de prouver qu’ils ont tort ou raison à tous ceux qui croient en l’existence de la couleur rouge. Cet argument serait valable si tous les hommes de toutes les races avaient la même conviction intérieure de l’existence d’un Dieu; mais c’est très loin d’être le cas. C’est pourquoi je ne peux considérer de telles convictions et sentiments intérieurs comme d’un poids quelconque en faveur de ce qui existe réellement. L’état d’esprit que suscitaient autrefois en moi des scènes grandioses, et qui était intimement lié à la croyance en Dieu, ne différait pas essentiellement de ce que l’on appelle souvent le sens du sublime; et même s’il n’est pas facile d’expliquer la genèse de ce sens du sublime, on ne saurait en faire une preuve de l’existence de Dieu, pas plus que les sentiments puissants […] produits par la musique.
 
En ce qui concerne l’immortalité, rien ne me montre davantage le caractère puissant et presque instinctif d’une croyance que de considérer le point de vue de la plupart des physiciens, selon lequel le Soleil et ses planètes deviendront un jour trop froids pour que se maintienne la vie, à moins évidemment qu’un corps d’une masse énorme ne heurte le Soleil, lui donnant une vie nouvelle. Pour qui croit comme moi que l’homme, dans un avenir lointain, sera une créature bien plus parfaite que ce qu’il est actuellement, il est intolérable de le penser condamné, comme tous les êtres sensibles, à l’annihilation complète après une aussi lente et immémoriale marche vers le progrès. A ceux qui croient à l’immortalité de l’âme, la destruction de notre monde ne paraît pas si terrible.
 
Une autre source de conviction de l’existence de Dieu, liée à la raison et non aux sentiments, me paraît de bien plus de poids. Elle découle de la difficulté extrême, ou plutôt de l’impossibilité, de concevoir cet univers immense et merveilleux, y compris l’homme avec sa capacité de voir aussi loin dans le passé que dans l’avenir, comme le résultat d’une nécessité ou d’un hasard aveugles. Une telle réflexion me pousse à considérer une Cause première douée d’une intelligence plus ou moins semblable à celle de l’homme; et m’expose à être qualifié de déiste.
 
Cette conclusion me paraissait solide, autant qu’il m’en souvienne, quand j’écrivais L’Origine des espèces; c’est depuis cette époque qu’au gré de bien des fluctuations elle en est venue lentement à s’effriter. Car alors le doute s’insinue: l’esprit de l’homme, dont je suis persuadé qu’il s’est développé à partir d’un esprit aussi fruste que celui de l’animal le plus inférieur, mérite-t-il confiance lorsqu’il tire des conclusions aussi lourdes de sens? Celles-ci ne sont-elles pas plutôt le résultat d’un lien de cause à effet qui nous paraît nécessaire, mais qui dépend probablement d’une expérience héritée? Ne sous-estimons-nous pas la probabilité que l’éducation, inculquant aux enfants la croyance en Dieu, puisse produire un effet puissant et peut-être héréditaire sur leur cerveau encore malléable, et que se débarrasser de la croyance en Dieu leur serait aussi difficile que, pour un singe, se débarrasser de la peur instinctive du serpent? Je ne peux prétendre jeter la moindre lumière sur des problèmes aussi obscurs. Le mystère du commencement de toutes choses est insondable; c’est pourquoi je dois me contenter de rester agnostique.
Publicité
 
Un homme qui n’a pas de croyance bien assurée dans l’existence d’un Dieu personnel, ou dans une existence future avec rétribution et récompense, ne peut avoir comme règle de vie, à ce qu’il me semble, que de suivre ses impulsions et ses instincts les plus pressants, ou qui lui semblent les meilleurs. Un chien agit de cette manière, mais il le fait aveuglément. Un homme, lui, considère le passé et le futur, et compare ses divers sentiments, désirs et souvenirs. Il découvre alors, en accord avec le jugement des hommes les plus sages, que la plus grande satisfaction résulte de l’obéissance à certaines impulsions particulières, à savoir les instincts sociaux. S’il agit pour le bien d’autrui, il recevra l’approbation de ceux qui le connaissent et gagnera l’amour de ceux avec lesquels il vit, amour qui est sans aucun doute le plus grand plaisir terrestre. […] En ce qui me concerne, je crois avoir bien agi en consacrant ma vie à la science. Je n’ai pas le remords d’avoir commis un péché grave, mais j’ai bien souvent regretté de n’avoir pas fait plus directement du bien à mes semblables.»


 
L’Autobiographie de Charles Darwin, traduction de l’anglais par Jean-Michel Goux, revue et complétée par Nicolas Witkowski (Seuil, 2008)
 


---------------
Intra-Science  -  To thine own self be true
n°19552650
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 19-08-2009 à 10:43:09  profilanswer
 

Citation :

Un homme qui n’a pas de croyance bien assurée dans l’existence d’un Dieu personnel, ou dans une existence future avec rétribution et récompense, ne peut avoir comme règle de vie, à ce qu’il me semble, que de suivre ses impulsions et ses instincts les plus pressants, ou qui lui semblent les meilleurs. Un chien agit de cette manière, mais il le fait aveuglément.

Sauf que ça, ce sont des affirmations non scientifiques, que l'éthologie et l'anthropologie démentent. Il a fallu pas mal de temps pour comprendre pourquoi les observations contredisaient cette théorie du comportement égoïste, mais de nos jours, on a des éléments de réponse en termes justement de bénéfice évolutif entre autres (voir par exemple le bouquin de Matt Ridley, the origin of virtue, qui fait le tour des études sur la question mais date d'une dizaine d'années).
A+,


---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  197  198  199  ..  266  267  268  269  270  271

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
[+]Morts loufoques : Darwin Awards[+]La Théorie de la relativité
Theorie de murphie !!!Théorie constructale _ TIPE
[Israel-Paléstine] Argument Pro palestinien. [HELP]theorie dadam smith
theorie sur 'l'apres mort'[HOAX] Refuter cet hoax scientifiquement...
[code de la route] en théorie faut faire quoi ?Théorie de l'effet papillon
Plus de sujets relatifs à : Argument pour refuter la théorie de Darwin


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)