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Auteur Sujet :

[Topic Unique] Le syndrome d'Asperger

n°63451190
AzazelDC
Posté le 11-07-2021 à 15:14:33  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Pas officiellement non, généralement on le classe dans un TSA de sévérité 1. Asperger en lui même ne veut rien dire, ça impliquerai que TOUS les asperger aient les mêmes difficultés, les mêmes symptômes et comorbidités associés. Ce qui n'est pas du tout le cas, même si bien entendu beaucoup sont communes.
 
En tout cas c'est ce qu'on m'a dit au CRA et ailleurs et c'est ce qui est marqué dans mon bilan et mon diagnostic.

mood
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Posté le 11-07-2021 à 15:14:33  profilanswer
 

n°63452341
Gimme_Shel​ter
It's just a shot away
Posté le 11-07-2021 à 17:14:43  profilanswer
 

Il me semble que c'est l'arrivée du DSM 5 qui a bouleversé les choses.
 
Avant, dans le DSM 4, le syndrome d'Asperger était considéré comme une forme d'autisme à part. Une sorte d'autisme "léger" avec des critères de diagnostique spécifiques. Cela posait quelques difficultés de diagnostique notamment avec l'autisme de haut niveau car les limites entre les 2 étaient assez floues.
 
 
Dans la dernière version du DSM, l'autisme est beaucoup moins restreint et on parle de "spectre autistique" permettant d'englober toutes les formes d'autisme connues sous une même appellation (le TSA) et des critères de diagnostique généralisés.
 
Avec le DSM 5, on ne différencie plus le syndrome d'Asperger des autres formes d'autisme tel que l'autisme de Kanner, l'autisme de haut niveau, etc... pour parler à la place de trouble du spectre autistique.
 
 
EDIT : Wikipedia explique ça mieux que moi

Citation :

Les troubles envahissants du développement regroupaient cinq troubles différents (troubles autistiques, syndrome de Rett, syndrome d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance, trouble envahissant du développement non spécifié). Dans le DSM-5 :
 
   

  • le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance sont exclus des TSA ;

   

  • les TSA regroupent donc de fait ce qu'on appelait auparavant troubles autistiques, syndrome d'Asperger et troubles non spécifiés.


La notion de troubles du spectre de l'autisme, introduite en 19882, permet d'inclure les autres troubles représentatifs de ces critères sans pour autant les confondre avec l'autisme infantile. On peut par exemple lire en 2008 dans le cadre de la neuropsychiatrie :
 

Citation :

   « Il est devenu usuel de réunir sous l'étiquette générale de « troubles du spectre de l'autisme » l'autisme typique, dit « de Kanner », les autistes « de haut niveau » et le syndrome d'Asperger3. »


 
La notion de spectre de l'autisme permet de mieux reconnaître la diversité des troubles et des comportements des personnes autistes et la possibilité qu'elles ont d'évoluer sur le spectre.  


https://fr.wikipedia.org/wiki/Troub [...] %27autisme


Message édité par Gimme_Shelter le 11-07-2021 à 17:28:57
n°63780168
Apokrif
Le million ! Le million !
Posté le 16-08-2021 à 05:44:45  profilanswer
 

Je crois que j'ai trouvé où les scénaristes ont pris la blague de la souris et de l'éléphant dans le film Monsieur je-sais-tout :-)
 
http://forum.aspergeraide.com/view [...] 807#p23807

n°64019735
muhyidin
Posté le 15-09-2021 à 18:57:22  profilanswer
 

Salut,
 
Je commence à croire que ma fille de 15 ans a Asperger (pas sûr de la formulation) et je ne sais pas trop quoi faire.  
Elle présente beaucoup de symptômes connus : pas d’amis, beaucoup de difficultés avec les conventions sociales, pas de second degré, peu d’empathie, détesté toucher les autres ou être touchée…
Elle a toujours eu des difficultés à se faire des amies. Cette année elle est en internat dans une classe prépa et le corps encadrant a déjà remarqué qu’elle s’isolait. Nous craignions qu’entre son isolement a l’école, la charge de travail et l’éloignement familial en semaine, elle craque. J’ai pris rendez-vous avec la CPE. Mais je pense qu’elle aurait besoin d’aide de la part de gens familiarisés avec ce type de problème. Nous avons essayé deux psy mais ça n’a rien donné.  
 
Merci

Message cité 1 fois
Message édité par muhyidin le 15-09-2021 à 19:00:17

---------------
Le temps n'est que flux et reflux, la vie douceur et amertume
n°64020004
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 15-09-2021 à 19:29:01  profilanswer
 

De quel genre d'aide penses-tu qu'elle aurait besoin ?
Elle en dit quoi ?

n°64020041
muhyidin
Posté le 15-09-2021 à 19:33:40  profilanswer
 

QNTAL a écrit :

De quel genre d'aide penses-tu qu'elle aurait besoin ?
Elle en dit quoi ?  


 
 
Je ne sais pas vraiment. Je ne suis même pas sûr du « diagnostic ». Je ne lui en ai pas parlé pour l’instant.
 
 
On a fait un test en ligne et ça a donné ça.  
 
https://img3.super-h.fr/images/snapshot_168070dfb140caeb8e956.jpg
 
 
Je pense qu’on va essayer de trouver un professionnel pour avoir des conseils.


Message édité par muhyidin le 15-09-2021 à 19:52:19

---------------
Le temps n'est que flux et reflux, la vie douceur et amertume
n°64020542
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 15-09-2021 à 20:48:10  profilanswer
 

Faites très attention au professionnel que vous allez voir... Bon courage.
Un diagnostic à un moment où elle est fragilisée ça peut être dur. Je suis peut-être trop influencée par mon histoire.

n°64020557
muhyidin
Posté le 15-09-2021 à 20:51:14  profilanswer
 

QNTAL a écrit :

Faites très attention au professionnel que vous allez voir... Bon courage.
Un diagnostic à un moment où elle est fragilisée ça peut être dur. Je suis peut-être trop influencée par mon histoire.


 
 
Je suis dans la région lyonnaise. Peut-être quelqu’un aurait un pro à conseiller ? Merci


---------------
Le temps n'est que flux et reflux, la vie douceur et amertume
n°64022965
GAS
Wifi filaire©
Posté le 16-09-2021 à 06:53:39  profilanswer
 

muhyidin a écrit :

 


Je suis dans la région lyonnaise. Peut-être quelqu’un aurait un pro à conseiller ? Merci


Contacte le CRA du Rhône, ils sauront t'orienter selon ta situation :
http://www.cra-rhone-alpes.org/


---------------
On a pas attendu les pneus en 180 pour attaquer !
n°64329332
GAS
Wifi filaire©
Posté le 26-10-2021 à 20:54:07  profilanswer
 


Un décile c'est une division statistique de la population si elle est divisée en 10 parties égales en nombre d'individus.
Ça représente 10% de la population qui a servi de référence quoi.

 

Le dernier décile, c'est les 1/10 les plus "faibles" ou plutôt qui obtiennent les performances les plus faibles à un test.
Souvent, ça permet de déterminer l'aspect pathologique d'un résultat, même si on parle plutôt de percentile. Pour savoir si le résultat est pathologique ou non, il faut l'analyse du professionnel qui a utilisé le test, qui peut relativiser les résultats et qui sait quel est le seuil pathologique (ça peut être le percentile 5 par exemple).


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On a pas attendu les pneus en 180 pour attaquer !
mood
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Posté le 26-10-2021 à 20:54:07  profilanswer
 

n°64354572
Prozac
Tout va bien
Posté le 30-10-2021 à 16:33:59  profilanswer
 

QNTAL a écrit :

Faites très attention au professionnel que vous allez voir... Bon courage.
Un diagnostic à un moment où elle est fragilisée ça peut être dur. Je suis peut-être trop influencée par mon histoire.


 
Ca peut être encore bien plus dur d'attendre que ça parte en cacahouète pour de bon.
 
Je pense qu'un diagnostique pourrait permettre de déculpabiliser (elle ou ses parents, en étant un avis extérieur et à peu près objectif) au moment de décider de laisser tomber l'internat et la prépa aussi vite que possible. C'est une bonne combinaison pour dissoudre à l'acide le potentiel et la santé mentale d'un aspie.


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°64378779
newcat
Posté le 03-11-2021 à 14:21:25  profilanswer
 

muhyidin a écrit :

Salut,
 
Je commence à croire que ma fille de 15 ans a Asperger (pas sûr de la formulation) et je ne sais pas trop quoi faire.  
Elle présente beaucoup de symptômes connus : pas d’amis, beaucoup de difficultés avec les conventions sociales, pas de second degré, peu d’empathie, détesté toucher les autres ou être touchée…
Elle a toujours eu des difficultés à se faire des amies. Cette année elle est en internat dans une classe prépa et le corps encadrant a déjà remarqué qu’elle s’isolait. Nous craignions qu’entre son isolement a l’école, la charge de travail et l’éloignement familial en semaine, elle craque. J’ai pris rendez-vous avec la CPE. Mais je pense qu’elle aurait besoin d’aide de la part de gens familiarisés avec ce type de problème. Nous avons essayé deux psy mais ça n’a rien donné.  
 
Merci


 
Bon courage car un Asperger  est doué pour balader les psy et déployer des trésors d'ingéniosité pour qu'on le laisse tranquile dans "SON" monde    
 J'ai eu les MEME soucis avec mon fils 15 ans en 2010  
Par exemple  : en  lycee il  s'était fait un emploi du temps  a ralonge en s'inscrivant a des marieres facultatives  qui empiétaitent sur l'heure du déjeuner  ceci pou eviter la cantine bruyante.    
 Il y avait une faille dans leurs systeme et J'ai eu l'ai bien "con"  en allant raler a l'école  sur leurs emplois du temps mal faits  car personne n'avait rien vu .  
 Il a passé son Bac haut la main mais ca a craqué apres 3 mois de prepa  en fin 2014  vu qu'il etait en internat dans une piaule de 4 .  Sur deux semaine  >> syndrome de la page blanche et mutisme a l'oral et  les enseignants se sont arrachés les cheveux devant cet éleve si " prometeur" bloqué.
 Je l l'ai donc rapatrié  et il s'est enfermé dans sa chambre avec une tonne de bouquins   >>> je l'ai inscrit (de force)en FAC  puis  prediaggnostic en 2015 et diagnostic final  ( 2 semaines de tests) d'Asperger en 2019 par le CRA ( Dijon). >>> Attention l"autisme n'est déclaré et reconnu par le CRA que s'il est  accompagné de troubles psychomoteurs ou du meme genre .
 
 Aujourd'hui j'ai   sur les bras un jeune de 26 ans en  licence Physique  reconnu  TH  qui  redouble systématiquement ttes ses 3  annees  de fac a force de mettre en place des stratégies d'evitement  social  conduisant a louper des partielles  malgré son suivi par  des " pro" et son tiers temps  :sweat:  :sweat:  :sweat:    
 Il commence juste a accepter son "handicap" et les aides proposées
 


---------------
Rien n'est vrai... mais tout est bien expliqué !!!
n°64379247
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 03-11-2021 à 15:07:51  profilanswer
 

newcat a écrit :


Bon courage car un Asperger est doué pour balader les psy et déployer des trésors d'ingéniosité pour qu'on le laisse tranquile dans "SON" monde


Non, ne pas généraliser.

 
newcat a écrit :


 Attention l"autisme n'est déclaré et reconnu par le CRA que s'il est accompagné de troubles psychomoteurs ou du meme genre .


Pas tous les CRA.
Le CRA ne déclare rien, il pose le diagnostic.

n°64380954
newcat
Posté le 03-11-2021 à 18:31:37  profilanswer
 

QNTAL a écrit :


Non, ne pas généraliser.
 


 
    Bonsoir  je ne "géneralise" pas   >>> je partage mon expérience  vecue  en tant que parent d'autiste Asperger .  Et ce fait m'a eté  redit par les gens habitués a s'occuper d'autistes asperger  aussi bien au CRA que  le SSU et le SAVS qui aide mon fils  ;)  
 
 

QNTAL a écrit :


Pas tous les CRA.  
Le CRA ne déclare rien, il pose le diagnostic.


 
  Et jouer sur un terme precis n'amene rien  de concret ...


---------------
Rien n'est vrai... mais tout est bien expliqué !!!
n°64381267
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 03-11-2021 à 19:13:57  profilanswer
 


Je suis aussi parent d'autistes et Asperger moi-même.
J'affirme d'après mon expérience, tout aussi valable que la tienne, que ce que j'ai lu et compris comme une généralité n'est pas toujours vrai.

 

L'utilisation d'un terme précis est pourtant absolument nécessaire pour communiquer avec des autistes. Reprendre sur ce qui paraît être du détail aux non autistes est caractéristique de mon handicap.

n°64382654
newcat
Posté le 03-11-2021 à 21:43:39  profilanswer
 

 Bonsoir   (re ) je n'ai en aucun cas  dit que ton expérience n'est pas valable , je  répète donc que  je n'"affirme" donc rien comme toi tu le fais  et   je ne  fais que " partager " la mienne  .  
 Il m'apparait que  des faits que l'on peut   quantifier et mettre sur une courbe de gauss ou une échelle deviennent  une  généralité  a prendre en compte et qu'en tenant compte de ces  compte de ces généralités  on peut établir des  tests  et on obtient des diagnostics .  
 Donc   je peux dire que  " généralement " les Asperger sont comme ceci ou cela . Evidement a des degrés divers , et   c'est ce que montrent les  resultats chiffrés des  divers tests .
 J'ai  aussi patiemment expliqué a mon fils  que passer son temps a reprendre les "autres" sur des détails de terme avec un terme précis  alors que le sujet global est comprehensible pour les " autres "  est source de conflits, perte de temps  et de rejets   et il l'a compris et s'est adapté plus ou moins  ;)  .
 :hello:  


---------------
Rien n'est vrai... mais tout est bien expliqué !!!
n°64744912
france2022
Posté le 19-12-2021 à 11:52:31  profilanswer
 

Vous prenez des médicaments par rapport à l'autisme ?
Pas pour guérir mais par rapport à vos troubles ?

n°64748708
armageddin​don
Posté le 19-12-2021 à 21:58:42  profilanswer
 

armageddindon a écrit :

Ça fait 2/3 ans que ça me trotte dans la tête depuis qu'un généraliste s'est un peu inquiété et a parlé de TDAH et d'autisme quand je lui ai un peu parlé de ma vie depuis l'enfance et des difficultés que j'ai eu en tentant 2 formations il y a quelques années, qui ont toutes les deux été un désastre. :D Elle voulait d'abord que je me stabilise avec un traitement avec un psychiatre avant qu'on en reparle, et ça a pris du temps...
Je vais être occupé jusqu'à la rentrée mais je pense que je vais tenter d'en parler avec ma psychiatre au prochain rdv et/ou contacter le CRA de la région.
Plus je lis des choses sur Asperger, plus je me retrouve dans la très grande majorité de ce qui est décrit... Je vais essayer de lire des bouquins sur la question au lieu de recherches google/youtube, et puis on verra...
Petit quizz par curiosité :
https://i.imgur.com/t5P6XLX.png
[:morandeenchaleur:3]


 
Bon... Et bien un test WAIS plus tard, je suis diagnostiqué TDAH, on m'a mis sous méthylphénidate direct et c'est assez impressionnant...
Je me sens un peu spécial au niveau de l'humeur mais ça boost aussi bien physiquement que mentalement, limite j'avais oublié ce que c'était de ce sentir "normal".
 
Au tout premier rendez-vous avec le psychiatre spécialisé que je voyais pour la première fois, j'ai cru qu'il exagérait un peu en soupçonnant un QI hétérogène relativement élevé et une quasi certitude sur le TDAH. Mer il et fou. :??:
Et bien après les 3 rendez-vous avec la psy et le WAIS, c'était exactement ça. QI qui se balade dans les 97/124. C'était drôle d'être aussi a l'aise et rapide sur certains exercices, genre les formes géométriques. En même temps la géométrie etc c'était la seule chose qui m'intéressait a l'école. :/
 
C'était insupportable l'attente entre les rendez-vous. Évidemment pas beaucoup dormi avant le test... Peur que le test ne soit pas représentatif. L'attente pendant une semaine après les test. [:goumite:2]
Mes points faible c'est la mémoire et son traitement, bordel j'ai réussi a oublier le nom de Jules Verne sur la petite partie sur la culture générale, bon osef mais cette rage quoi.  
Quand j'étais gamin j'ai regardé 50 fois la VHS du vieux 20 000 Lieues sous les mers de Disney, et j'arrive a oublier Jules Verne, bordel.
 
Avec le WAIS et la psychologue il y a toujours un doute niveau trouble du spectre autistique. Mais les résultats n'aident pas plus que ça a creuser la question vu que c'est pas hétérogène.
Pour les TSA il faut aussi des infos sur l'enfance, les parents/notes a l'école/etc, je n'ai rien de tout ça a part un carnet de santé pas bien épais... [:tahitiflo2]  
Pour aller plus loin, il faudra faire une "exploration de la cognition sociale par un médecin psychiatre"...
 

Citation :

La cognition sociale désigne l'ensemble des processus cognitifs (perception, mémorisation, raisonnement, émotions...) impliqués dans les interactions sociales chez l'humain mais aussi chez les autres animaux sociaux, en particulier les primates.


 [:chaleureux:3]  [:chaleureux:3]  [:chaleureux:3]  
https://i.imgur.com/ZUYlNLg.gif
 
Je ne sais pas du tout où commencer mais je suppose qu'il y a des méthodes d'apprentissages qui devraient m'aider a m'en sortir en profitant de certaines capacités cognitives.
Je n'ai pas encore revu la psychiatre "normale" qui me suit depuis des années pour l'instant. Je ne connais pas trop les détails pour la suite.
 
Je vais me poser un peu et lire quelques bouquins, tester des trucs niveau méthodes d'apprentissage, par curiosité, Le reste on verra plus tard. [:thibw:1]
 
Ces semaines pour le bilan et la fin de ma formation (ratée évidemment), ça m'a achevé... Très content d'avoir des pistes et d'être sous méthylphénidate, mais c'est trop tard pour la formation.
Donc va falloir tout recommencer a zéro. Super. :o  
 
Presque 300 balles le bilan mais ça m'a fait faire plus de chemin que quasiment tous mes soins de ces 22 dernières années. [:gniais:2]


---------------
(topic Reconquête, 18 juin 2024) "Des années à dire que que le problème c’est les arabes pour finir par se faire dépouiller par une blondasse." - Abonisyah
n°64919302
Feuke202x
Posté le 11-01-2022 à 18:03:16  profilanswer
 

france2022 a écrit :

Vous prenez des médicaments par rapport à l'autisme ?
Pas pour guérir mais par rapport à vos troubles ?

 

2009, j ai décidé de prendre un anti depresseur pour la 1ere fois de ma vie que j ai arreté brutalement debut 2010 suite à la perte d un etre chère et d un accident où je m etais cassé le coude (le meme jour).

 

Je me suis promis de ne plus y toucher.

 

Mais aujourdhui, avec plus le gout de vivre, un trop grand etat de stress, j ai décidé de recommencer demain un nouveau traitement .

 

J espere que ça va m aider.

 

De ne pas se faire comprendre par la société, ça fait des ravages.

 

J ai juste un trouble du spectre autistisque avec une grosse peur de tomber malade depuis quelques annees


Message édité par Feuke202x le 11-01-2022 à 18:09:16
n°64925664
france2022
Posté le 12-01-2022 à 14:10:40  profilanswer
 

:)

n°65167101
Feuke202x
Posté le 12-02-2022 à 14:43:10  profilanswer
 

Bon 1 mois apres. J ai changé de traitement. (J avais un effet indesirable avec le 1er..)....

 

Pas de pleurs depuis le debut du traitement mais....

 

J ai toujours ce gros ras le bol de la vie en moi et toujours une certaine haine envers la population....

 

Que faire pour me sentir bien ? Reellement appaisé quoi. Ne me sortez pas le yoga et autre psy......

 

Je pars sur un autre sujet mais vous avez des infos à propos de votre diagnostique et la nouvelle catégorisation du Syndrome d asperger et des droits a l aah mais aussi a la rqth ? La mdph n est pas capable de repondre à mon mail.

Message cité 1 fois
Message édité par Feuke202x le 12-02-2022 à 14:46:35
n°65167437
Gimme_Shel​ter
It's just a shot away
Posté le 12-02-2022 à 15:45:59  profilanswer
 

Feuke202x a écrit :

Bon 1 mois apres. J ai changé de traitement. (J avais un effet indesirable avec le 1er..)....

 

Pas de pleurs depuis le debut du traitement mais....

 

J ai toujours ce gros ras le bol de la vie en moi et toujours une certaine haine envers la population....

 

Que faire pour me sentir bien ? Reellement appaisé quoi. Ne me sortez pas le yoga et autre psy......

 

Je me permet de répondre même si je ne suis pas encore diagnostiqué autiste (les démarches sont en cours mais ça prends du temps...)

 

J'ai vécu à peu près la même chose que toi. Il y a un peu plus d'1 an, après plusieurs années de dépression, j'ai fini par faire un burnout. Impossible de travailler, c'était devenu difficile de me nourrir, plus aucun goût de vivre, un profond dégoût de l'espèce humaine, des crises d'angoisse à répétition, mutisme, etc...
Suite au burnout, j'ai été arrêté par mon médecin et mis sous antidépresseur (à l'époque seroplex 15mg puis 20mg). En parallèle de ça, je suis aussi allé voir un psy et je me suis essayé à la méditation de temps en temps.
J'étais plutôt réticent à l'idée d'aller voir un psy au début. Même si pas mal de fois je me disais que ça ne servait à rien, je me sentais un peu mieux après les séances. Même si des fois je ne me sentais pas compris, je voyais bien que ça me permettait de réfléchir sur certaines choses et d'avancer.

 

Alors clairement, ni les médocs, ni les séances de psy, ni la méditation ne règle le problème. Ce sont juste des aides temporaires pour éviter de faire une connerie et pour se donner la force d'avancer.
Pour me sentir bien à nouveau j'ai dû radicalement changer ma vie pour être en adéquation avec moi même.

 

J'ai profité de mon arrêt pour faire le point sur ma vie. Voir ce qui m'allait et ce qui me détruisait.
Mon boulot m'épuisait, je m'efforçait à rester ami avec des gens toxiques juste pour me sentir intégré, je vivais très mal ma relation de couple (dormir avec quelqu'un d'autre est un enfer pour moi, l'impression qu'elle faisait tout mal, je ne me sentais jamais compris), etc...

 

Une fois que j'ai pris conscience de ça, j'ai commencé à changer les choses qui n'allaient pas l'une après l'autre. Je me suis rendu compte que la sociabilité, la vie de couple et l'argent n'étaient pas des fins en soi.
Peu à peu, j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes toxiques pour me concentrer sur les quelques personnes que j’appréciais vraiment, je suis redevenu célibataire puis j'ai quitté mon boulot pour faire quelque chose qui me correspondait.

 

Alors ça ne se fait pas du jour au lendemain, il faut y aller petit à petit en commençant par changer ce qui nous pèse le plus. Mais au fil du temps on se sent de mieux en mieux.
Au bout de 6 mois, quand j'avais réglé les plus gros problèmes de ma vie, j'ai décidé d'arrêter les AD avec l'accord de mon psy et de mon médecin. Il faut vraiment y aller progressivement car on retombe très facilement dans un état dépressif. L'arrêt a été étalé sur 4 mois et dans cette période, le psy peut vraiment aider à s'accrocher et ne pas totalement replonger.

 

Ça fait seulement 2 mois que mon cerveau s'est réhabitué à la vie sans AD et maintenant je suis enfin heureux.
Pour ce qui est de la haine envers les autres, le fait d'aller mieux permet de moins être impacté par les agissements des autres. Récemment, j'ai lu les 4 accords toltèques et ça m'a vraiment permis de relativiser les réactions des gens.

 


Voilà c'est un processus long et difficile, c'est pour ça qu'il ne faut pas hésiter à profiter de toutes les aides possibles.

Message cité 1 fois
Message édité par Gimme_Shelter le 12-02-2022 à 16:16:21
n°65172333
Feuke202x
Posté le 13-02-2022 à 11:29:50  profilanswer
 

Gimme_Shelter a écrit :


 
Je me permet de répondre même si je ne suis pas encore diagnostiqué autiste (les démarches sont en cours mais ça prends du temps...)
 
J'ai vécu à peu près la même chose que toi. Il y a un peu plus d'1 an, après plusieurs années de dépression, j'ai fini par faire un burnout. Impossible de travailler, c'était devenu difficile de me nourrir, plus aucun goût de vivre, un profond dégoût de l'espèce humaine, des crises d'angoisse à répétition, mutisme, etc...
Suite au burnout, j'ai été arrêté par mon médecin et mis sous antidépresseur (à l'époque seroplex 15mg puis 20mg). En parallèle de ça, je suis aussi allé voir un psy et je me suis essayé à la méditation de temps en temps.
J'étais plutôt réticent à l'idée d'aller voir un psy au début. Même si pas mal de fois je me disais que ça ne servait à rien, je me sentais un peu mieux après les séances. Même si des fois je ne me sentais pas compris, je voyais bien que ça me permettait de réfléchir sur certaines choses et d'avancer.
 
Alors clairement, ni les médocs, ni les séances de psy, ni la méditation ne règle le problème. Ce sont juste des aides temporaires pour éviter de faire une connerie et pour se donner la force d'avancer.
Pour me sentir bien à nouveau j'ai dû radicalement changer ma vie pour être en adéquation avec moi même.
 
J'ai profité de mon arrêt pour faire le point sur ma vie. Voir ce qui m'allait et ce qui me détruisait.
Mon boulot m'épuisait, je m'efforçait à rester ami avec des gens toxiques juste pour me sentir intégré, je vivais très mal ma relation de couple (dormir avec quelqu'un d'autre est un enfer pour moi, l'impression qu'elle faisait tout mal, je ne me sentais jamais compris), etc...
 
Une fois que j'ai pris conscience de ça, j'ai commencé à changer les choses qui n'allaient pas l'une après l'autre. Je me suis rendu compte que la sociabilité, la vie de couple et l'argent n'étaient pas des fins en soi.
Peu à peu, j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes toxiques pour me concentrer sur les quelques personnes que j’appréciais vraiment, je suis redevenu célibataire puis j'ai quitté mon boulot pour faire quelque chose qui me correspondait.
 
Alors ça ne se fait pas du jour au lendemain, il faut y aller petit à petit en commençant par changer ce qui nous pèse le plus. Mais au fil du temps on se sent de mieux en mieux.
Au bout de 6 mois, quand j'avais réglé les plus gros problèmes de ma vie, j'ai décidé d'arrêter les AD avec l'accord de mon psy et de mon médecin. Il faut vraiment y aller progressivement car on retombe très facilement dans un état dépressif. L'arrêt a été étalé sur 4 mois et dans cette période, le psy peut vraiment aider à s'accrocher et ne pas totalement replonger.  
 
Ça fait seulement 2 mois que mon cerveau s'est réhabitué à la vie sans AD et maintenant je suis enfin heureux.
Pour ce qui est de la haine envers les autres, le fait d'aller mieux permet de moins être impacté par les agissements des autres. Récemment, j'ai lu les 4 accords toltèques et ça m'a vraiment permis de relativiser les réactions des gens.
 
 
Voilà c'est un processus long et difficile, c'est pour ça qu'il ne faut pas hésiter à profiter de toutes les aides possibles.


 
Salut.
 
Merci pour ta réponse  :jap: . Comment as tu fait pour savoir ce qui te correspondait ?  
 
Par rapport à la classification, ce que je parlais hier :
 
https://www.larevuedupraticien.fr/a [...] -disparait
 
Le psy et tout autre aide du genre, c'est que ça coûte de l'argent, 60€ par séance d'une heure voila quoi (vu le mal de vivre que je me traîne depuis x années, je serais vite ruiné  :( ....), et puis au bout d'un moment quand tu n'as aucune garantie de résultat et bien tu n'as plus envie d'aller vers ces personnes.
 
En 2016 j'avais essayé d'avoir une aide extérieure avec des personnes "spécialisées" dans le syndrome d'asperger (psy + personne pour retrouver du travail etc) mais en vain, ça n'a été d'aucune utilité.
 
Voila les problèmes qui me tues depuis mon adolescence :
 
- que les femmes me fuient (elle me juge sans même me connaître, toujours passer pour le mec bizarre, je me sens complètement incompris (bientôt 40 ans et toujours vierge c'est pour dire, il y a un gros manque de tendresse (à y repenser 21 ans que j'ai ce mal en moi et qu'il est hyper pesant) et de reconnaissance.  
 
Je pensais avoir un chien pour remédier à ce manque mais ça demande de s'engager sur plus de 10 ans et vu que je ne sais pas où j'en suis dans ma vie (que sera demain ?), très mauvaise idée finalement, si c'est pour avoir un animal et l'abandonner, c'est non)
 
- Je devrais me re sociabiliser mais vu mon statut de demandeur d'emploi / de grand célibataire, difficile. Absolument pas apte à supporter les moqueries et autres jugements de qui que ce soit.
 
- Pour finir la perte de 2 proches qui m'ont bien tué le morale
 

n°65172785
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 13-02-2022 à 12:20:39  profilanswer
 

Tu as regardé s'il y a des rencontres entre Aspergers près de chez toi ? C'est un bon moyen de sortir de chez soi, voir un peu de monde mais sans la plupart des aspects fatigants des interactions sociales.  
 
Pour le reste, je trouve la réponse de Gimme_Shelter très juste.  
Les psys ne résolvent pas les soucis de fond (et ça peut même finir par faire pas mal de dégâts à l'estime de soi en restant vus uniquement par le biais de nos difficultés).  
Changer d'environnement, pour moi ça a été crucial.  
 
Par contre je comprends bien que faire des rencontres, surtout avec de l'anxiété sociale (peur des jugements), c'est compliqué. Tu penses vraiment que c'est ce qu'il te faut ? Personnellement j'ai laissé tomber l'idée d'avoir des amis, mais je suis moins seule que toi.

n°65175441
Gimme_Shel​ter
It's just a shot away
Posté le 13-02-2022 à 19:15:37  profilanswer
 

Feuke202x a écrit :

 

Salut.

 

Merci pour ta réponse  :jap: . Comment as tu fait pour savoir ce qui te correspondait ?

 

Il y a eu plusieurs choses. Pour mon boulot, c'est le burnout qui m'a fait accepter que ce n'était pas pour moi.
Pour les gens toxiques, c'est le fait de couper les ponts avec tout le monde qui m'a fait prendre conscience que je me forçait à voir ces "amis" pour de mauvaises raisons.
Vu que j'avais beaucoup de temps libre, j'ai décidé de me mettre au sport de façon assez intensive. Après chaque séance, je ressentait une certaine plénitude, l'impression d'avoir accompli quelque chose. C'est très bon pour le moral et l'estime de soi.
Ensuite, les séances de psy ont beaucoup été orientées sur mon bien-être, identifier ce qui me faisait du bien, ce qui me faisait sentir mal et le fait de ne plus chercher à me conformer à la société mais tendre à vivre en accord avec moi-même.
Au fil du temps, ça m'a fait remettre en question beaucoup de choses dans ma vie. Des fois j'avais beaucoup de mal à accepter le fait de me marginaliser sur certains points. Au final, je me suis rendu compte que je ne m'acceptait pas comme je suis. J'essayais de paraitre comme ce que les autres attendaient de moi.

  

Bref, c'est beaucoup de travail d'introspection, ça ne se fait pas du jour au lendemain et ça peut être très déstabilisant au début. J'ai eu la chance que mon burnout tombe pendant la pandémie. Le fait que je sois enfermé seul m'a permis de me concentrer sur moi même et d'avancer.

 

Après il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir, on ne change pas 30 ans de mauvaises habitudes en quelques mois. Des fois je me rate et j'ai l'impression de retourner 6 mois en arrière. Il me faudra surement des années pour me reconstruire.

 
Feuke202x a écrit :


Le psy et tout autre aide du genre, c'est que ça coûte de l'argent, 60€ par séance d'une heure voila quoi (vu le mal de vivre que je me traîne depuis x années, je serais vite ruiné  :( ....), et puis au bout d'un moment quand tu n'as aucune garantie de résultat et bien tu n'as plus envie d'aller vers ces personnes.

 

En 2016 j'avais essayé d'avoir une aide extérieure avec des personnes "spécialisées" dans le syndrome d'asperger (psy + personne pour retrouver du travail etc) mais en vain, ça n'a été d'aucune utilité.

 

Effectivement, ça coute très cher. Certaines mutuelles remboursent quelques séances par an mais bon cela reste très peu.
Pour ma part, j'en suis à une 30aine de séances réparties sur 1 an. Cela représente un gros budget mais cela m'a permis de mettre fin à certaines addictions et maintenant l'argent que j'économise grâce à cela me permet de financer mes séances de psy.
Après, tu peux peut-être voir du côté des CMP, normalement les séances de psy sont prises en charge par la sécurité sociale dans ces établissements. Bon après, il faut tomber sur un psy qui nous corresponde et ça ce n'est pas forcément évident :/

 

Enfin, il n'est pas forcément nécessaire de s'orienter vers un psy spécialisé. Un bon psy à l'écoute saura prendre en compte tes difficultés même si il ne connait pas le SA.

 
Feuke202x a écrit :


Voila les problèmes qui me tues depuis mon adolescence :

 

- que les femmes me fuient (elle me juge sans même me connaître, toujours passer pour le mec bizarre, je me sens complètement incompris (bientôt 40 ans et toujours vierge c'est pour dire, il y a un gros manque de tendresse (à y repenser 21 ans que j'ai ce mal en moi et qu'il est hyper pesant) et de reconnaissance.

 

Je pensais avoir un chien pour remédier à ce manque mais ça demande de s'engager sur plus de 10 ans et vu que je ne sais pas où j'en suis dans ma vie (que sera demain ?), très mauvaise idée finalement, si c'est pour avoir un animal et l'abandonner, c'est non)

 

- Je devrais me re sociabiliser mais vu mon statut de demandeur d'emploi / de grand célibataire, difficile. Absolument pas apte à supporter les moqueries et autres jugements de qui que ce soit.

 

- Pour finir la perte de 2 proches qui m'ont bien tué le morale

 


 

J'imagine que ça ne doit pas être simple à vivre :sweat:
Pour la sociabilisation, je ne sais pas si cela existe près de chez toi mais à Lyon, il y a l'association TS2A qui organise des groupes d'entraide centrés sur l'apprentissage de la sociabilisation par exemple.

 

Pour le mal-être par rapport à la gente féminine, voici les quelques conseils que je peux donner qui ont fonctionné pour moi :
- Cela peut paraitre contre-intuitif mais il ne faut pas essayer de paraitre normal ou de plaire mais plutôt cultiver sa différence. Se montrer tel qu'on est. Cela ne plaira pas à beaucoup de personnes mais cela attirera d'autres personnes ouvertes d'esprit ou atypiques qui t'apprécieront pour ce que tu es.
- Il est quasiment impossible d'être attirant pour quelqu'un si on est soi-même mal dans sa peau. Je ne peux que te conseiller de chercher à être heureux seul avant de chercher à trouver quelqu'un d'autre. Cela n'empêche pas d'essayer de se mettre en couple ou de se lier d'amitié avec des femmes mais il ne faut pas y prendre comme une fin en soi.
- Ne pas chercher à parler à une femme dans le but de sortir avec mais dans le but de la connaitre.
- Si une femme te rejette/te fuis, essaie de ne pas le prendre personnellement. Ne te dis pas que quelque chose cloche chez toi ou chez elle. Dis toi simplement que vous n'étiez pas fait l'un pour l'autre.
- Enfin, pour un autiste, il sera souvent plus simple de parler de ses intérêts restreint. Il peut être plus facile de nouer le contact avec une femme qui a des passions semblables. Par exemple si tu es un gros gamer, il peut être plus simple de nouer le contact avec une femme sur les jeux en ligne. Si tu aime l'astrologie, faire des sorties d'observation en groupe, etc... Pour cela, le site OnVaSortir peut être pas mal pour trouver des groupes partageant les mêmes passions que nous.

 

Bon c'est peut-être des banalités mais c'est toujours bon de le rappeler.

 

En tout cas, courage... Je sais que ce n'est pas simple de faire face à la solitude lorsqu'elle n'est pas voulue mais il ne faut pas se décourager, on ne sait jamais de quoi sera fait le futur.
J'ai cru pendant longtemps que je ne trouverais jamais une femme qui m'accepterait. C'est après avoir arrêté de chercher que je suis tombé sur quelqu'un qui m'a trouvé attirant à ses yeux alors que j'étais obèse et que j'enchainais les situations malaisantes.

 


PS : Désolé, le message est peut être un peu confus en plus d'être long. J'ai pas beaucoup dormi et j'ai du mal à synthétiser mes pensées ^^

Message cité 1 fois
Message édité par Gimme_Shelter le 13-02-2022 à 19:16:54
n°65179112
Feuke202x
Posté le 14-02-2022 à 10:16:01  profilanswer
 

Bien le bonjour.
 
Alors début 2016, j'ai été dans une sorte d'association (celle qui permettait de voir un psy etc), quelques rencontres mais bon sans succès (rien en commun avec ces gens à part le SA).
 
Dans ma ville, il y a une autre asso mais c'est uniquement pour aider les gosses.
 
L'année dernière j'ai retesté le site adopteunmec, j'ai été franc sur mon profil (j'ai mis que j'étais aspie+freechild), résultat des courses, en 6 mois, 0 discussion, 0 "charme" accepté.  
 
J'avoue que mon profil était sans doute trop sérieux et sans doute trop complet/long  :na: .  
 
J'ai décidé de déclarer forfait, c'est claqué de l'argent pour rien.
 
Je suis arrivé à un niveau de découragement hyper élevé, sans compter le covid qui n'aide pas.
 
Même si pas très dangereux pour ma tranche d'age, je n'ai vraiment pas envie de le chopper malgré ma triple vaccination (la peur d’être malade est en moi bien avant le covid (2015 je dirais  :pt1cable: ).
 
Ce que vous dites est à creuser en effet.  
 
Gimme_shelter : vais voir pour onvasortir  
 
Etre soit même, tu as complètement raison, de toute façon à un moment donné, jouer un rôle se retournera contre nous donc nope  :D  !
 

n°65197781
Feuke202x
Posté le 16-02-2022 à 13:09:22  profilanswer
 

Hello les aspies.

 

Y a t il des personnes qui sont passées par le neurofeedback ? Si c est le cas, pourriez vous me dire si c est efficace ?

 

Je serais presque tenté d essayer.

 

Edit : a lire les avis sur google, ça semble vraiment bien ! Mais je prefere avoir l avis d une personne du topic.


Message édité par Feuke202x le 16-02-2022 à 13:20:45
n°66313759
Exstrange
Posté le 09-07-2022 à 10:36:23  profilanswer
 

Réponse en retard mais non, pas testé dsl.
 
Par contre je peux dire ce qui m'a beaucoup aidé sur le plan social : mettre en place des stratégies de compensation (pas toujours l'évitement surtout) et essayer de développer des compétences plus globales.
 
Cela ne résout pas forcément les problèmes de fond (qui viennent du fonctionnement en soi), mais cela permet d'être en apparence plus en phase avec le monde. Donc si jamais vous avez des objectifs assez conventionnels (trouver quelqu'un, se faire des amis, boulot etc...), ça peut aider.

n°66455956
Feuke202x
Posté le 31-07-2022 à 06:50:29  profilanswer
 

Exstrange a écrit :

Réponse en retard mais non, pas testé dsl.
 
Par contre je peux dire ce qui m'a beaucoup aidé sur le plan social : mettre en place des stratégies de compensation (pas toujours l'évitement surtout) et essayer de développer des compétences plus globales.
 
Cela ne résout pas forcément les problèmes de fond (qui viennent du fonctionnement en soi), mais cela permet d'être en apparence plus en phase avec le monde. Donc si jamais vous avez des objectifs assez conventionnels (trouver quelqu'un, se faire des amis, boulot etc...), ça peut aider.


 
Je suis arrivé à un stade où je n'ai absolument plus envie d'aller vers les autres (j'ai mes raisons).  
 
Les medocs/personnes spécialisées ne fonctionnent pas avec moi. Le 1er me transforme en "légume" (j'en ai eu marre de cet état et j'ai arrêté rapidement).
 
pour le 2eme eh bien après plusieurs mois je me sens toujours aussi mal mais je continue car je ne voudrais pas avoir mes parents sur le dos à m'harceler pour ça (j'ai besoin de paix/calme en ce moment).
 
Pour les intolérants au bruit qui n'ont pas une maison, vous faites comment à par prendre des médicaments pour vous calmer ?  
 
J'ai beau avoir demandé gentiment à mes voisins de faire attention, ils sont en mode "ballecnevienspasnouscasserlespieds" "çanevientpasdecheznous"... et ce ne sont pas des jeunes mais des retraités..

n°66457485
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 31-07-2022 à 14:44:33  profilanswer
 

Feuke202x a écrit :

Pour les intolérants au bruit qui n'ont pas une maison, vous faites comment à par prendre des médicaments pour vous calmer ?


Incomplet mais mieux que rien :  
-mettre ma musique pour masquer les autres bruits (surtout dans les environnements type supermarché), ça fatigue moins d'entendre un son choisi que de multiples sons imposés.  
-mettre un casque ou des écouteurs à réduction de bruit active. Cumulable avec le point précédent mais marche aussi sans source audio.
Certains mettent des bouchons d'oreille. Le risque c'est de se rendre encore plus intolérants avec le temps. On peut aussi en faire des moulés sur mesure chez un prothésiste auditif pour réduire le volume perçu.
 

n°66462139
Feuke202x
Posté le 01-08-2022 à 09:40:19  profilanswer
 

QNTAL a écrit :


Incomplet mais mieux que rien :  
-mettre ma musique pour masquer les autres bruits (surtout dans les environnements type supermarché), ça fatigue moins d'entendre un son choisi que de multiples sons imposés.  
-mettre un casque ou des écouteurs à réduction de bruit active. Cumulable avec le point précédent mais marche aussi sans source audio.
Certains mettent des bouchons d'oreille. Le risque c'est de se rendre encore plus intolérants avec le temps. On peut aussi en faire des moulés sur mesure chez un prothésiste auditif pour réduire le volume perçu.
 


 
 :hello:  
 
A l’extérieur ça passe (tant que tu n'as pas des kékés avec leurs motos ou des voitures qui devraient être révisées et qui font un bruit d'enfer) mais c'est dès que je suis chez moi que c'est chaud.
 
Je dors avec des bouchons d'oreilles, je mets un casque durant la journée mais rien y fait, c'est toujours autant insupportable. Je crois être vraiment sensible aux ondes, peut être même plus qu'au bruit en lui même.

n°66750285
Profil sup​primé
Posté le 11-09-2022 à 23:56:18  answer
 

Feuke202x a écrit :


 
Je suis arrivé à un stade où je n'ai absolument plus envie d'aller vers les autres (j'ai mes raisons).  
 
Les medocs/personnes spécialisées ne fonctionnent pas avec moi. Le 1er me transforme en "légume" (j'en ai eu marre de cet état et j'ai arrêté rapidement).
 
pour le 2eme eh bien après plusieurs mois je me sens toujours aussi mal mais je continue car je ne voudrais pas avoir mes parents sur le dos à m'harceler pour ça (j'ai besoin de paix/calme en ce moment).
 
Pour les intolérants au bruit qui n'ont pas une maison, vous faites comment à par prendre des médicaments pour vous calmer ?  
 
J'ai beau avoir demandé gentiment à mes voisins de faire attention, ils sont en mode "ballecnevienspasnouscasserlespieds" "çanevientpasdecheznous"... et ce ne sont pas des jeunes mais des retraités..


 
Ah tu sais, ne t'inquiète pas. Etre asperger ou autiste, c'est stresser pour rien, se poser des tas de questions inutiles, faire des choses simples qui nous crêvent terriblement. C'est insupportable.
 
J'ai 31 ans, je suis célibataire depuis toujours et puceau. Je sais que les problèmes viennent de mon mental. J'essai jours après jour de l'améliorer et ça semble marcher. Je dois fournir des efforts en continus sinon je perds mes capacités et me renferme de nouveau.
 
J'ai fais des tonnes de dépressions. J'ai voulu me foutre en l'air également. A un moment, je ne pouvais plus aller dans une rue ou faire mes courses....tellement j'étais mal à l'aise. Sentiment que la foule me critiquait. Terrible. Il faut affronter ses peurs au contraire pour les atténuer. Nous sommes tous pareils, nous souffrons tous de plus en plus.
 
J'ai appris à sociabiliser par le travail. Ca m'a appris à casser le plafond de verre, je me suis renfermé dans mon taff. Mon taff est une passion heuresemment.
 
Je peux beaucoup parler aux gens (avant je souffrais de peur, de paranoïa, je ne sortais pas trop de chez moi). Résultat, j'adore parler et discuter mais ça reste superficiel.
 
J'ai pu voyager seul à l'autre bout du monde avec ma petite valise, et j'ai vu que rien n'est impossible. Et que malgré mes souffrances passagères, je n'ai plus besoin de médocs, je peux contrer et dompter mes malaises.
 
Il ne faut pas baisser les bras, je suis conscient que je suis loin d'être le seul dans ce cas là et pas le plus atteint en terme d'anomalie.
 
Sexuellement, à 31 ans, je n'ai rien expérimenté. Je me console en me disant que tellement de mecs de 27-28 ans ont toujours été célibataire à notre époque....nous ne sommes plus en année début 2000 ou on étaient casés à 18-20 ans avec un gosse à 23 ans (comme chez les les casos). Notre époque est franchement différente. Et les études qui affirment que 85 % des 17 ans sont dépucelés, je n'y crois pas. Personne ne l'affirme.... et les réponses ne sont pas franchement réalistes et pertinentes.
 
les rencontres c'est toutes la vie qu'on en fait. Amie comme femme.
 
La vie n'est pas simple et pourtant j'ai un bon taff, j'ai pas mal de fric de côté....mais ça ne suffit pas. Je ne suis pas particulièrement heureux. J'ai mes légers troubles à gérer.
 
Moi qui rêvait d'être père à 25 ans....je ne pense plus à ça.
 
Vous avez des enfants vous ?
 
Moi je crois que la satisfaction d'une vie vient des opportunités. Quand on en a une, il faut la prendre et ne pas avoir peur de se gourrer. On peut toujours revenir en arrière après.
 
Donc foncez si vous le pouvez.

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Message édité par Profil supprimé le 12-09-2022 à 00:05:55
n°66918650
Feuke202x
Posté le 03-10-2022 à 15:09:10  profilanswer
 


 
Hello.  
 
Merci pour ta réponse.
 
Ce qui me crève le plus, ce sont les autres (tendance à m'ennuyer en plus de me stresser). Je peux faire pleins de choses sans que ça me fatigues.
 
Non pas d'enfant et pas du tout envie d'en avoir (pas d'emploi + la vie actuelle + peur que l'enfant revive ce que j'ai vécu).
 
Il faut se battre mais j'ai complètement perdu la force !
 
Ce sentiment que les gens ne veulent pas me foutre la paix (cette envie d’être seul etc etc, ils ne veulent vraiment pas le comprendre, toujours devoir ressembler aux autres ça me gave  :fou: !!  :sleep: ).
 
Ce n'est pas demain la veille que je ferais une rencontre (j'ai supprimé mon dernier moyen d'en faire une) mais je pense que c'est mieux comme ça.

Message cité 1 fois
Message édité par Feuke202x le 04-10-2022 à 08:07:11
n°66926279
croustx
Modoadorateur
Posté le 04-10-2022 à 13:27:33  profilanswer
 

Bonjour,
 
Est-ce que les traits autistiques sont héréditaires ?
 
Un papa autiste/Asperger aura plus de chance d'avoir des enfants autiste/Asperger ?

n°66926570
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 04-10-2022 à 13:58:15  profilanswer
 

Oui.
Même si les études génétiques ne donnent pas grand-chose parce qu'il y a des centaines de gènes impliqués qui ne semblent même pas être suffisant pour expliquer les TSA, on remarque qu'il y a des familles plus touchées par les TSA. Les parents eux-même tsa ont plus de probabilité d'avoir des enfants avec un tsa, mais c'est surtout l'inverse qu'on remarque : les enfants TSA ont souvent un parent qui semble l'être ou être sur le bord du spectre. La cause pouvant aussi être que les diagnostics il y a quelques dizaines d'années étaient inexistants...

 

Tony Attwood et Laurent Mottron (experts sur l'autisme) ont tout deux évoqués cette héritabilité, et particulièrement lorsqu'il s'agit de la mère.

 

A titre perso, j'ai "transmis" un TSA à deux de mes trois enfants.


Message édité par QNTAL le 04-10-2022 à 14:49:42
n°66956103
muhyidin
Posté le 08-10-2022 à 09:57:55  profilanswer
 

Salut
 
Je suis un peu désemparé. Notre fille de 17 ans qui a été diagnostiquée avec un TSA est en burnout autistique avec dépression et pensées suicidaires. Elle ne veut plus aller à la Fac. Certes sa santé prime sur le reste mais je m'inquiète aussi pour son avenir professionnel. Elle a un potentiel énorme, elle a su lire dès 4 ans, elle a sauté 3 classes tout en restant toujours la première, mais socialement elle n'y arrive pas et elle qui adorait lire n'a plus le goût de rien. Elle est suivie par une très bonne psychologue ainsi qu'une psychiatre. Mais elle attend un miracle et espère une solution qui lui fera aller mieux du jour au lendemain. Ce qui lui donne l'envie de prendre des médicaments (ce qu'on préfère éviter le plus possible). Je sais que je n'aurai pas de solution miracle en venant sur le forum mais ça fait du bien de l'écrire. Et peut-être qu'avec d'autres témoignages ça pour aider.
 
Merci

n°66956649
Pellonpekk​o
Super Fougère
Posté le 08-10-2022 à 11:25:16  profilanswer
 

Bonjour
 
J'ai vécu plus ou moins la même chose (grosse dépression vers mes 20 ans jusqu'à mes 22 ans lié à asperger, couplé à un trouble bipolaire). Ma psy m'a d'abord prescrit des anti dépresseurs histoire que je me "repose" puis on a continué sur de neuroleptiques jusqu'à arriver à la prescription de clozapine qui a eu un effet littéralement miraculeux en quelques mois. J'ai pu reprendre les cours sans aucun soucis et ait désormais un boulot sans aménagement de poste.
 
La clozapine ne me provoque quasiment aucun effet secondaire, bien au contraire (juste une hyper salivation et une NFS chaque mois, ca prend 10mn en labo). Elle ralenti le flux des pensées ce qui me permet de ne pas papillonner à droite à gauche.  
 
Tous les asperger ne prennent pas de médocs, mais je tenais à vous montrer que la médication ne doit pas être un tabou si elle est accompagnée d'une vraie psychothérapie, avec mise en place de routines, d'astuces sociales, d'apprentissage des codes sociaux.
 
 
 


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https://www.last.fm/fr/user/Boubourse-Bee
n°66957554
QNTAL
En vert et contrepet
Posté le 08-10-2022 à 13:35:32  profilanswer
 

J'ai aussi traversé une grosse dépression + "phobie scolaire". Je n'ai pas vraiment de conseil, à l'époque je n'étais pas diagnostiquée et les suivis n'ont pas aidé.  
Je pense aussi qu'un médicament qui fonctionne est une aide précieuse.  
Malheureusement chez les personnes avec TSA le fonctionnement des psychotropes est plus souvent atypique, avec des effets nuls ou contraire à ceux cherchés. Je ne regrette pas d'avoir essayé tout de même.
 
Ce qui m'a aidé bien plus tard, c'est aussi de rencontrer d'autres personnes avec un TSA. Puisque l'isolement social renforce la dépression et que le syndrome d'asperger rend les moments sociaux épuisant, discuter avec des gens sans devoir faire des efforts pour paraitre normal peut être une grande aide. Dans ma ville il y a des rencontres Asperger, un GEM, et diverses autres possibilités de sortir...  
 
Pour les études, je ne sais pas trop quoi en penser moi-même. J'ai continué des études supérieures alors que je n'étais clairement pas en état. Ça m'a beaucoup coûté. Je pense que ça a prolongé ma dépression, et j'ai enchainé les comportements auto-destructeurs pour pouvoir tenir. D'un autre côté sans ce diplôme pour compenser mes capacités sociales, l'emploi aurait été bien difficile pendant des dizaines d'années...  
Y a t'il une possibilité pour obtenir des aménagements d'étude (à distance, sur plus de temps...) ?

n°66957739
Pellonpekk​o
Super Fougère
Posté le 08-10-2022 à 14:06:24  profilanswer
 

Pour les cours j'ai personnellement bénéficié du BTS jusqu'au master d'un tiers temps pour les examens. Je l'ai utilisé pour prendre le temps de faire descendre le stress, de me focaliser sur l'épreuve, de me relire...  
 
Muhyidin, je te conseille de voir avec le médecin scolaire et l'administration de la fac si ta fille ne peut pas bénéficier d'un aménagement, avec un courrier du psychologue/psychiatre. Je ne pense pas qu'il existe un système d'AVS pour les études supérieures mais elle peut éventuellement tenter de valider ses épreuves en redoublant.  
 
Quoi qu'il en soit, "perdre" quelques années pour se remettre sur pied n'a rien d'handicapant, j'ai repris les études plus de 4 ans après les avoir interrompues pour cause de dépression et cela ne m'a posé aucun soucis pour la suite bien au contraire.


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https://www.last.fm/fr/user/Boubourse-Bee
n°66958253
muhyidin
Posté le 08-10-2022 à 15:34:30  profilanswer
 

Merci pour vos retours c’est très intéressant. Nous sommes dans les démarches et jusqu’au présent nous avons eu la chance de ne rencontrer que des personnes réceptives. Le bémol est que la fac n’a pas vraiment de dispositifs spécifiques. Mais des choses sont quand même possibles. Par exemple si elle ne se sent pas capable à l’oral elle peut passer à l’écrit. Si l’amphi est plein elle peut ne pas y aller. Idéalement dans son état actuel des cours à distance auraient été une excellente chose mais sa fac ne les proposent pas. Je suis entrain de voir pour éventuellement l’inscrire dans une autre fac qui les proposent (Paris 8, Aix-Marseille…). Dommage car son cursus (double licence sciences cognitives / psycho) l’intéresse vraiment. L’an dernier elle a commencé une CPGE mais elle a dû s’arrêter car elle ne supportait plus du tout l’internat avec 2 autres filles. Elle a tout de même validé son année mais elle a préféré se réorienter.  
Mais sa psy nous a appelé hier en nous précisant qu’elle ne respectait pas le secret professionnel mais que compte tenu des risques elle ne pouvait pas faire autrement.  
Le week-end prochain elle va participer à une rencontre de jeunes adultes autistes. J’espère que ça lui plaira. C’est vraiment difficile comme situation.


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Le temps n'est que flux et reflux, la vie douceur et amertume
n°67082334
Zeuhlwortz
À vie, à mort et après...
Posté le 25-10-2022 à 10:03:53  profilanswer
 

Salut les Aspies
Est ce que certains ou certaines d'entre vous sont parents? Comment vous le vivez et comment vous gérez la parentales avec vos spécifités et contraintes?
Je me pose énormément de questions sur mon désir ou non d'enfants... j'ai 33 ans, ma copine aussi, et l'horloge commence à tourner. J'ai envie d'un enfant au fond de moi mais j'ai peur de ne pas du tout arriver à gérer le quotidien. Par exemple, j'ai besoin de faire des pauses sensorielles régulières et avec un bébé ça risque d'être chaud. Je me sens toujours complètement demuni quand je dois interagir avec des enfants, aussi adorables soient-ils, je n'arrive pas a leur parler. C'est comme si je perdais toutes mes capacites sociales que j'ai acquises au fil des ans.  
J'ai aussi peur qu'il soit dépressif ou schizophrène, il y a beaucoup de cas (dont moi) dans ma famille... par contre s'il est autiste ça ne me fait pas peur, je pourrais le gérer je pense. Ma copine est neurotypique et n'a aucun pb de santé mentale, elle me dit qu'elle peut gérer si ça va pas mais être parents pour moi c'est à deux...
J'angoisse aussi énormément de l'avenir et de l'actualité mondiale globalement (plus l'écologie que la guerre finalement) mais ça c'est un autre sujet
Avec ma copine on s'est donné 1 an pour prendre une décision..


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Will Still on fire
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