Reprise du message précédent :
Pour ma part la dépendance à la nicotine est plus du fait de la sensation que ça procure avec  
La même sensation dans la gorge ou la bouche sans nicotine et ça m'irait très bien

La nicotine seule donne une dépendance assez faible, ce sont surtout les additifs de la clope qui la rende vraiment addictive.
La dépendance des vapoteurs, c'est plutôt au geste qu'à la nicotine.

 
c'est le problème, sans nicotine, no hit
 
les liquides a 0 mg c'est assez déstabilisant, la première fois

C'est certain et le fait qu'on l'interdise partout est une bonne chose, ça évite de vapoter comme un goret

Non franchement, moi je préconise pour moi de ne pas passer à l'E-Cig parce que j'en ai pas une expérience bien géniale (de ma faute sans doute) et parce que d'une nature addictive, je ne voudrais pas me retrouver avec une nouvelle dépendance.

Mais je conçois relativement bien que pour beaucoup de gens c'est un bon moyen de se passer de la cigarette. Je trouve juste dommage que ce ne soit pas considéré comme un moyen d'arrêter et que pour pas mal ça remplace simplement la cigarette (même si c'est infiniment moins dangereux).

Sinon, le beau temps, les soirées en terrasse, c'est chaud, ça clope à mort, j'étais en terrasse hier et j'étais littéralement entouré de fumeurs, la tentation, c'est chaud de résister... Il faudrait interdire la clope en terrasse je trouve

Même en étant fumeur ça me faisait chier
j'ai jamais compris pourquoi en terrasse on avait le droit de faire chier les non fumeurs

Quand je fumais en terrasse maintenant que j'y repense, je passais ma clope à scruter le sens du vent et à souffler un coup vers le haut, un coup vers le bas et bouger le bras tout le temps pour faire chier personne (avec plus ou moins de succès)

Moi c'est surtout que pendant ce genre de soirée, j'étais en mode cheminée, Deux paquets la soirée étaient un minimum

 
Je viens de voir ce topic poper en tete, donc je te fais part de mon expérience perso.
 
J'ai mis ~2 ans a passer de 6-8mg (dosage de départ) a 3mg; ensuite j'ai voulu "forcer encore" la baisse de nicotine pour arreter, voire carrément vaper sans nicotine. Ca n'a servi a rien j'ai vapé 2 fois plus dans le premier cas, dans le second c'était chainvape avec la sensation de manque.
 
Donc j'ai repris la vape a 3mg, tranquillou.
 
Un jour j'ai remarqué que ma vapoteuse était restée a la meme place que la veille, donc que j'avais pas vapé pendant 24h, et que je l'avais pas remarqué.
 
J'y ai pas retouché depuis. Zéro manque.
 
Si j'ai donc un conseil a te donner, c'est de laisser le temps au temps et de pas forcer les choses

 
 
Pour info j'avais déjà arrêté la clope un moment grâce à la vapote et j'avais rechuté quand je suis passé à zéro de nicotine (combiné à un enterrement de vie de garçon avec des fumeurs   )
 
Donc effectivement c'est pour ça que je prends mon temps (le passage de 6mg à 3mg a été effectué un peu après les 2 ans aussi, j'avais démarré à 12 au tout début)
 
Mon envie de baisse vient de problèmes gastriques depuis un sacré moment qui ne sont liés à rien d'après les analyses que j’ai faites donc je commence à suspecter la vapote (y'a des cas remontés sur le net mais en très faible quantité).
 
En fait, assez souvent je vape par envie de vaper (dans le sens faire de la fumée et avoir un gout sucré) et parce que j'ai un créneau plutôt que par manque.

bah, c'est une expression du manque, faire de la fumée avec un goût sucré ...
quand j'allumais une clope, c'était pas par sensation de manque, mais par envie d'avoir la fumée ... enfin, c'est ce que je me disais

 
J'ai eu quelques problemes de gorge apres l'épisode chainvape, mais je faisais mes liquides et résistances, donc ca peut aussi venir de la. Apparemment l'additif qui fait un "gout frais" ne fait pas du bien quand on vape toute la journée
 
Je pense honnetement que l'aspect "réutilisable" de la vapoteuse pose des problemes d'hygiene, doit y avoir du développement de germes dans le coton, le liquide etc ...  
 
L'envie de vaper dont tu parles c'est une expression du manque de nicotine. Si cette envie vient souvent, essaie de remonter le taux de nicotine un peu, ca baissera ta conso. L'aspect "je vape parce que j'ai rien d'autre a faire et que je m'ennuie" par contre, tu peux tenter de le remplacer par boire un verre d'eau

Je vise les sucettes sans sucre    

Je doute que saliver toute la journée soit top pour l'estomac.

Après une pseudo tentative infructueuse en février (la motivation n'était pas franchement au rendez-vous, moins de 3 heures sans allumer une clope, l'arrêt en mousse total ), nouvelle tentative en cours, plus brutale, sans aucune aide ou substitut.
 
J'ai tout foutu en l'air hier sur un coup de tête, cendriers, briquets, tabac, difficile à expliquer mais je me sentais prête, je n'avais même pas envie de terminer mon paquet pour ne pas "gâcher".  
Bref, j'avais envie d'entrer en guerre contre cette saloperie, et après des mois de réflexion, c'était le moment
 
Du coup, aujourd'hui je viens de passer ma première journée sans tabac en 22 ans
 
Quelques constats :
 
-J'en suis à une dizaine de sucettes depuis ce matin, achetées pour l'occasion
-La clope ne me manque pas plus que ça pour le moment, trop récent forcément, léger manque au niveau des gestes et habitudes (après le repas surtout), mais supportable, je m'occupe.
-Je n'ai VRAIMENT pas envie d'allumer une clope, du moins psychologiquement, ce qui est assez nouveau pour moi.
 
Une journée ce n'est rien, certes, mais je me sens particulièrement fière, aussi stupide que cela puisse paraitre, c'est la première fois que j'entreprends cette démarche, et l'arrêt brutal, avec lequel je me sens en accord, me donne la sensation d'être assez forte pour poursuivre.
Je suis vraiment étonnée par ce point.
 
Bref, ça va le faire, il le faut

Bravo, super !
 
A la place des sucettes, un verre d'eau, c'est bien aussi !
 
Profites-en pour lire le bouquin d'Allen Carr, ça aide.
 
Et n'hésite pas à mettre des patchs si jamais tu en ressens le besoin.  
Moi j'ai tenu 15 jours et j'étais sur les nerfs tout le temps, j'ai contacté un tabacologue qui m'a dit direct de mettre des patchs et ça m'a beaucoup aidée.  
Et ça fait 10 ans maintenant que j'ai arrêté de fumer

Bravo et tiens bon  
 
Moi j'ai utilisé des cure-dents au début, ça permet d'avoir un truc en main ou en bouche

Je m'étais mise au tricot moi  
Et j'avais des balles anti-stress aussi.

Connais pas, je regarde ça de suite    
 
Une fois la sucette terminée, je garde le bâton en bouche un bon moment pour jouer avec oui
(Bordel cette phrase... )
 
Merci à vous deux

Pour l'instant ça se passe merveilleusement bien, et j'en suis la première surprise.

En revanche je n’arrête pas de bouffer

La sensation de manque est bien présente, pas de méprise, et elle même assez intense (surtout le matin et après les repas, c'était sacré ces moments là), néanmoins je vis très bien cette dernière pour le moment et l'idée d'allumer une cigarette malgré le manque ne effleure même pas l'esprit. Pas un instant.

C'est assez difficile à expliquer, mais une sorte de réponse automatique de mon cerveau semble s'être mise en place, si une grosse sensation de manque se présente, ça donne quelque chose comme ça : "oui oui c'est bien t'es en manque, voilà bravo, golden osef par contre hein, autre question ? non, bon on va continuer notre activité normalement alors"
Et ça fonctionne pour l'instant, de manière assez radicale même, c'est magique

Il va sans dire que si des difficultés se présentent j'irai chercher un substitut plutôt que de faire machine arrière  

Tu m’as l’air bien partie  

Mayway tavu §§§ je suis en train d'arrêter de fumer pour de vrai dans la vraie vie c'est trop bien
D'avoir les pieds dans le concret là, me donne une sacrée patate et aucune envie de retour arrière  

Gaffe aux "cravings", 2 mois et demi après mon arrêt sec j'en ai encore
Il faut rester sur ses gardes et ne jamais craquer

Bien.  

La craving c'est la sensation ignoble après un repas par exemple ? genre quand tu serais capable de tuer des gens pour pouvoir en rallumer une ?
Si oui, ça va le faire, le manque pourrait me faire pleurer et vomir du sang que je n'allumerai pas une clope pour autant, je VEUX avoir le dernier mot sur cette sensation, et je pèse mes mots.
Je considère ces moments de manque comme un défi, et je suis mauvaise perdante

C'est justement cette motivation qui est la chose la plus efficace quand on arrête de fumer ! Bravo !

 
joli    
 
Perso les tentatives d'arret comme ca ont fini par le cerveau incapable de pense a autre chose que "FUME BORDEL" , jusqu'a craquage. Y'en a qui y arrivent, perso la méthode brutale n'a pas marché  
 
bonne chance

Merci
 
Je suis davantage obsédée par le fait d'être véritablement en train de faire ça, comme si je n'arrivais pas à réaliser m'être lancée dans cette démarche, que par le fait de vouloir allumer une clope.
Je suis tellement surprise de me voir faire ça, et surtout de m'y tenir, que je ne peux envisager un échec.
Ce qui est plutôt une bonne chose, car cet état d’esprit balaye toutes les sensations de manque qui se présentent, comme expliqué plus haut.
 
Plus les heures passent, plus je suis heureuse d'arrêter.
Plus je suis heureuse d'arrêter, moins j'ai envie de fumer.
Je suis ravie
 
Le stress du premier jour, "vais je vraiment y arriver ?", est en train de se dissiper, pour laisser place à un esprit plus combatif, j'en ai même arrêté les sucettes aujourd'hui. C'est la guerre, et je vais gagner, point

Coucou, bientôt ma 27000eme ( environ) cigarette non fumée, après 6 ans et 2 mois d’arrêt (sans substitut)  
 
Bisous sans haleine de coyotte cuit sur le bitume au mois d’aout dans le Sud  

Tiens, marrant comme calcul.  
Alors 15 ans, 365 jours/an, 30 clopes/jour.
 
   
 
164 500 cigarettes non fumées.

1600 clopes et 500 euros d'économie en 2 mois et demi

Ca m'intéresse si tu en sais plus vis a vis de pb gastrique ?
Car moi jai constaté l'inverse en remplaçant la clope par la ecig.
Avant j'avais des RGO au taquet, gastrite et hernie hiatale.
Et depuis plus de rgo. Plus de langue blanche à cause de remontées.

Par contre...jai clairement remarqué que j'avais beaucoup mais alors beaucoup plus de gaz qu.'avant.
Mais il paraît que cest courant.

Après 1 an et demi d'arret, j'en ai toujours de temps en temps. Mais plutot sur des situations genre énervement, barbecue...
Par contre, c'est plus facile à gérer
Mais c'est jamais très loin

Ça c'est un truc qui me fait chier.... Il n'y a pas une appli qui te demande dans quel pays tu fumes et qui calcule automatiquement tes économies en tenant compte des hausses de prix.

Je suis censée être en plein dans le pic là, et je n'ai AUCUNE envie, de près ou de loin, nada  
Pire, penser en boucle à l'arrêt et ses conséquences depuis le début de ce dernier, commence à me saouler, donc je passe vite à autre chose quand j'y pense maintenant... en gros, d'une certaine façon, je n'en ai déjà plus rien à foutre du tabac    
 
Je schématise, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir accepté le fait que plus jamais je ne toucherai cette merde suite à la décision initiale, du coup toutes les contraintes (angoisses, manque, etc) sont perçues par mon cerveau comme des éléments à balayer au plus vite, puisque ces dernières n'existent que pour compliquer ma démarche, déjà actée.
 
En gros ça donne quelque chose comme ça :
Sensation de manque -> rappel que j'ai arrêté de fumer -> bonheur -> on passe direct à autre chose donc, inutile de perdre du temps -> le manque disparait.
 
Je pense que je n'aurais pas à me tourner vers un substitut  
 
3 jours

 
tu décroches vraiment quand t'en a plus rien a foutre, et que tu ne re-fumerais pas même si on t'offrais les cigarettes
 
J'en suis là (mais je triche, il parait) l'odeur du tabac me répugne, je peux rentrer dans une bar tabac sans avoir peur, je peux même être seul dans une pièce pendant 2 heures avec 3 paquets ouverts qui trainent, j'en ai plus rien a foutre

Je l'ai lancé avant hier
 
Je ne cherche pas à précipiter les choses, pas de méprise, j'écoute les signaux que m'envoie mon organisme, et en l'état, le manque si redouté (je n'étais pas fière face à cette perspective pour être parfaitement sincère), est une simple formalité pour le moment, ce qui est rassurant pour la suite
 

J'ai déjà vu des gens reprendre après 1 ou 2 ans d'arrêt, ça fait peur n'empêche.

Ça marche aussi avec 10 et 20

 
De ce que j'ai constaté, c'est souvent au bout d'une paire de semaine que c'est difficile, avec souvent grosses envies en cas de problemes.
 
Une fois passé ces moments c'est "plus facile", mais ca reste un combat permanent j'ai l'impression (comme l'alcool)