Reprise du message précédent :

 
T'as pas du bien lire mes messages
J'avais arrêté depuis TROIS SEMAINES quand j'ai mis les patchs et c'est une tabacologue qui me les a prescrit. Et NON ça n'a pas réactivé la dépendance, j'ai arrêté les patchs sans aucun souci, pas du tout d'effet de manque comme à l'arrêt de la clope.  
 
Y a pas de "méthode", t'arrête comme ci et tu vas gérer ça et puis tu vas gérer ça... c'est un ensemble, c'est un état d'esprit.
Le sevrage nicotinique se fait avec les patchs justement (différents dosages et arrêt).  

Combien de temps t'as été sous patchs?

 
C'est beaucoup moins violent que Hermes et mon transit va très bien    
Je pense avoir commencé à dépasser la dépendance physique, de toute façon je sais pour ma part que tout se joue dans ma tête et là c'est un peu compliqué mais sans être insurmontable non plus.
C'est paradoxale je trouve, c'est à la fois difficile et très facile, un peu bizarre comme expérience...

 
Je ne sais pas, je trouve ça un peu bête de me remettre de la nicotine dans le corps mais bon je ne m'interdis rien si ça commence à être un peu difficile.

 
Je ne sais plus du tout, un mois, deux mois... Je sais que j'en ai encore plein chez moi, j'ai dû arrêter assez brutalement parce que j'étais devenue allergique à la colle
Mais j'aurais pu continuer très longtemps sinon parce que j'adorais les rêves hyper puissants que je faisais avec les patchs

 
C'est ce que j'avais dit à la tabacologue, mais elle m'a convaincue du contraire et elle avait raison
Mais je m'en fous, c'est ton corps, ta vie, j'ai pas d'actions chez les fabricants de patchs

 
Ah ben content que pour toi ce se soit bien passé et comme je le disais, je ne suis pas tabacologue, ça me semblait juste logique.  

 
J'ai arrêté tellement brutalement, sans aucun calcul de ma part et je me retrouve un peu face au truc en me disant "maintenant tu dois tenir !".
Si j'avais un peu prémédité mon arrêt je serais certainement passé par les patchs.  
Maintenant, et c'est psychologique, mettre des patchs, je le sentirais presque comme une régression après 9 jours à tenir sans.

Tu étais donc largement en surdose... c'est quand même con car ça fout en l'air absolument tout ce que tu dis

 
Pareil, j'ai arrêté comme ça sur un coup de tête. Mais j'étais dans un état de nerfs pas possible, j'avais une boule dans le ventre en permanence, c'est pour ça que j'ai fini par appeler un tabacologue pour savoir ce que je pouvais faire pour calmer tout ça.  
 

 
Et bien non, pas du tout, même avec les patchs les moins dosés ça me faisait ça, mais je me souviens déjà toujours de mes rêves à l'état normal, ça a juste amplifié le truc.  

Entre 1 et 2 paquets mais plus proche de 1 pendant 21 ans. Pas crapoté à priori. Genre plutôt comme on fume un bédo, même. En gardant bien tout au fond. Un manque physique de ouf au bout d'une heure et demi tant que j'avais pas décidé d'arrêter. Un manque physique violent mais relativement court quand j'ai essayé d'arrêté "à la volonté". J'ai essayé deux autres fois au substituts type gommes, j'en bouffais plein mais j'ai ralenti vite puis arrêté. Avant de reprendre la clope...
La vap j'ai essayé aussi, c'est pourri, c'est pas assez mauvais au gout.
Puis j'ai lu Allen Carr. J'ai écrasé la dernière, ressenti le manque quelques jours et c'était fini.  
On est pas tous égaux fasse à cette saloperie. J'ai eu du bol en fait. Je ne m'en plains pas

Exactement ce que j'ai ressenti. Je crois qu'il faut se servir de ce sentiment pour mépriser la dépendance qu'on a subit pendant toutes ces années mais aussi s'en méfier.
Faut rester humble quoi. Oui, ce n'est pas l'adversaire que tu croyais. Tu l'avais surestimé. Mais on sait jamais : il est nul mais fourbe.

 
Effectivement. Je t'envie pour cela.  

 
Oui effectivement j'avais surestimé le manque et sous estimé ma volonté mais ça reste quand même, comme tu le dis, extrêmement fourbe et je rajouterai sournois comme sensation.
Je tiens facilement mais j'ai quand même presque constamment l'envie d'une clope...

J'adore et +1 sur le ressenti. je me rends compte que celles qui me manquent le plus pour finir c'est :
- Les "trajets" a pieds : aller prendre le metro, aller de Monop jusqu'à chez moi, aller à la poste, la fameuse promenade canine... bref "marcher dehors".
- Les attentes : la réunion qui commence dans 10 minutes, l'école des mômes qui va ouvrir, le   bus, en bas de chez un pote...

Mais bon, plus ca va mieux ça va. Pour moi : 4 semaines demain  

Avec aujourd'hui THE "test" : une très mauvaise nouvelle, un décès, proche, brutal, dégueulasse, jeune. Bref en raccrochant (ces nouvelles là viennent tjs par tel... c ptetre pour ça que je déteste le tel ) en raccrochant donc, la méchante envie de fumer... un paquet ou une cartouche.
Je me suis juste répété "ça la fera pas revenir" et j'ai pas fumé. Et l'envie a fini par passer (ca a duré un peu qd même). Enfin voilà je raconte ma vie aussi mais ma vie de non fumeur hein, chuis pas HS  

T'inquiète, ça passe tout ça. On trouve d'autres réponses quand on se retrouve face à ces situations.  
On n'a plus cette impression de vide dans les mains.  
Courage !

J'en suis maintenant à environ 3 semaines (j'ai même pas noté la date de ma dernière ), les effets secondaires commencent à se faire sentir... littéralement
 
Flatulences non-stop et prise de 5kg (65->70, j'ai pris 4 bons cm de tour de taille mais c'est pas facile à estimer à cause du ballonnement constant) sans véritable changement de régime, également un souci dans la partie haute de la tuyauterie, entre gaz et remontées acides.
 
Niveau régime alimentaire, il semblerait que je doive me recentrer sur ce qui a pour ainsi dire toujours constitué ma base : la viande rouge... les légumineuses provoquent une fermentation intestinale digne d'un ruminant et les fibres ne font que me donner la chiasse depuis toujours, il ne reste donc que la base protéinée qui ne pose pas de souci digestif, et pas de n'importe quelle origine (la volaille, ça passe pas, qu'on parle du poulet, de la dinde ou du canard, l'œuf a l'air de passer mais impose une grosse consommation de pain, donc de glucides et fibres prompts à fermenter).
 
Bref, pour le moment c'est pas encore ça, je vais tenter d'augmenter mon activité physique pour éviter que seul le tour de taille augmente.

c'est pas top d’arrêter la clope et de devenir vegan la même semaine donc, je note  

Ca a mis dans les 2 semaines à bien s'installer la fermentation, avec 2 repas de lentilles (+ oignons + carottes) et 4 de couscous (pois chiches) dernièrement.
 
D'ici la fin de la semaine je serai en mode pâtes/œufs/tartiflette/fondue savoyarde donc ça devrait aller un chouia mieux même si l'odeur risque de pas s'améliorer.

33 jours    et un petit kilo en plus...
Ça va pas être beau l'été prochain  
Bon. M'en fous jsuis déjà marié

Pas de soucis digestif particulier pour ma part  en fait ça va plutôt bien physiquement, à part de temps en temps cette sensation désagréable d'être un peu "saoul" d'avoir la tête qui tourne, que j'associe au manque de clope (c'est ce que je ressentais lorsque je devais passer un long moment sans fumer, "avant" :-D ).

Bref ajd je viens pour la première fois de ma vie (d'adulte) d'assister à des obsèques sans fumer, je suis pas peu fier  

 
Les épisodes de tête qui tourne sont liés à la bradycardie du au manque de nicotine et à la sur-oxygenation du fait de l’absence de monoxyde de carbone sur tes globules rouges. Tu es en réalité habitué à manquer d’oxygène en permanence et maintenant ton corps reçoit trop d’oxygène sans effort.  

Bon, je confirme : pas de souci particulier avec les patates (hier soir, + fromage blanc) et les pâtes (hier midi capelleti + coulis de tomates, ce midi + bolo maison rôti de bœuf coupé main/basilic).

Pour mes 5 boîtes de cassoulet, va falloir que je tienne compte de la fermentation exacerbée.

En fait, en pensant à la chose, ça doit avoir un rapport avec l'oxygénation "excessive", l'intestin étant pas mal vascularisé, ça peut peut-être influencer la flore, qui du coup pourrait "mieux" digérer et nous transformer plus ou moins temporairement en "ruminants de fortune", il faudrait donc éviter pendant les premières semaines la consommation de légumineuses (au minimum).

re-drap, re-arrêt
 
 
petit historique de ma situation (merci le topic pour se souvenir )  
- arrêt d'un mois début 2007
- reprise à la con mais apparemment en mode "leger"
- depuis au moins 5-7 ans aucun essai d'arrêt sérieux / grosse conso (enfin d'un point de vue personnel vu que ça me choquait en terme de quantité les rares fois ou je descendait 1 paquet en une journée, je dirais 1 fois tous les 3 mois quand je faisait des grosses journées de boulot qui commençaient a 6h mais le reste du temps j'étais a 10-15/jour quand même... )  
 
 
donc la arrêt avec ma compagne (c'est mieux à 2 vu que sur les précédentes tentatives elle m'avait pas suivi, ce qui forcément ne m'a pas fait tenir plus de 3 jours)  
 
- depuis 12 jours aujourd'hui (point de départ le mois sans tabac et le fait d'avoir terminé des cartouches ramenées de l'étranger)
 
- gros manque sur les 3 premiers jours, heureusement je m'étais fait un week end prolongé, mais ça fait vraiment réflechir sur le coté drogué de ma consommation + effets genre coups de stress / 3 premières nuits agitées...
 
- j'ai ressorti une clope elec pour les passages difficiles. (genre 2-3 taf après le repas le soir)
(en dosage a 12mg on a noté que c'était trop)
et pour les attentes longues (cf. addams)
les patchs j'avais essayé, ça m'avait pas du tout convaincu, les chewing gum a la nicotine j'avais trouvé ça vraiment trop degueu
 
- B00lay Ier : je partage tes ptits soucis    c'est marrant parce que j'ai aucun souvenir d'avoir eu autant de changements "métaboliques" lors de mes précédents arrêts, faut dire j'avais 10 ans de moins quasiment et moins d'historique de conso...
 
- j'ai pas mal crachoté la première semaine
niveau amélioration du souffle je fais du vélo pour aller au boulot tous les jours (c'est pas nouveau), mais j'arrive pas à me rendre compte si une éventuelle amélioration du souffle ne serait que psychologique pour l'instant
 
- arrêt qui tombe bien avec une grosse baisse de revenus    (surtout que j'achetais souvent les clopes pour 2)
 

Je drap également. Arret depuis 3 jours apres avoir fumé pendant quelques années 3 a 5 roulées par jour.
 
Et c'est duuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur !!!!
 
Surtout le soir avec un verre de vin ou une biere entre les mains.

Je sais pas dans quelle mesure ça peut jouer, mais il y a vraisemblablement eu pas mal de changements dans ce qu'on peut manger sur ces 10 ans... j'ai souvenir d'avoir mangé des lentilles brunes toute mon enfance par exemple, maintenant plus moyen d'en trouver à part en boîte, rien ne permet d'affirmer que les produits plus ou moins industriels qu'on consomme actuellement sont bien identiques à ceux d'il y a ne serait-ce que 10 ans (variétés ultra-productives vs traditionnelles, je parlerai pas des modes imposées pour marger plus).

Pas fumé une seule clope depuis mi aout, et depuis quelques jours j'ai des envies de ouf, quasi incontrolables et qui durent assez longtemps. Hier soir je buvais un coup apres une répet' de musique avec des potes , bon sang qu'est ce que j'avais envie d'en fumer une
 
Idem l'autre soir après bouffer, boum, comme ca sans raisons.
 
C'est pénible

Essaye de demander à une copine si elle veut bien être présente pour lui rouler une pelle quand t'auras une envie soudaine de clope?

Oui ça c'est super relou. Pose toi toujours la question en ces termes : est-ce que tu as vraiment envie d'être à nouveau dépendant ? De quoi as-tu envie exactement ? Du truc qui n'a pas bon gout et qui va légèrement te tourner la tête une minute ? Sérieusement ?

 
Ben, j'ai lu Alen Carr moi aussi, et ca a marché. Pendant 2 ans presque. Et puis j'ai fait l'erreur d'en fumer une , en soirée , alors que j'avais bu. J'ai repris quelques mois plus tard. Depuis je fume quelques mois, je stop quelques mois, puis je reprends etc ..
 
L'auto-conditionnement - car c'est bien cela la méthode d'Alen Carr, quasiment de l'hypnose - ne fonctionne plus pour moi, et tous les trucs que tu me dis , je les ai lus, plusieurs fois, et donc je sais. Mais poser les choses rationnellement n'a plus aucune incidence sur mes envies à un instant T.
 
Comme je le disais il y a quelques temps, je pense que je n'y arriverais jamais finalement. Là je fais du sport à bloc, et les 95% du temps je ne pense même pas à fumer. Mais à un moment je vais me faire avoir, c'est quasiment certain, et je me sens totalement impuissant vis à vis de ça, comme si c'était une fatalité
 
Le pire c'est que je sais que tout ce que j'ai à faire tient en 3 mots : ne pas fumer. Tout mon esprit rationnel me le hurle. Mais la petite voix qui me dit doucement de fumer, que c'est bon, qu'on ne peut pas apprécier une soirée de fiesta sans s'enfiler un paquet de clopes, semble ne jamais vouloir se taire totalement.  
 
Mon addiction est tapie dans l'ombre, elle attend son heure, et le moindre faux pas de ma part, pour revenir plus forte que jamais.
 
Je donnerais gros pour n'avoir jamais commencé

Pas cool
Ben je sais pas trop du coup. Tiens bon, et ça va peut-être passer.
Moi j'ai "craqué" en soirée une fois ou deux il y a un an. J'ai vraiment trouvé ça dégueu en fait. Donc ça m'a pas donné envie de recommencer.  
D'un autre côté, je ne fais plus trop la fêtes ces dernières années. Si je sors, c'est un resto avec une majorité de gens qui ne fument pas ou plus. Donc ça aide.
Ma femme fume cela dit. Mon meilleur pote aussi. Mais je ne sais pas pourquoi, eux, ils ne me donne pas envie. Ca doit être le conditionnement

Merci Hermès pour l'explication : ça se calme, mais ça m'arrive encore (je veux bien croire que 20 ans à presque un paquet par jour, j'étais en sous oxygénation chronique)...  
 
V4mpir3 ce que tu racontes résume précisément ce qui me fait flipper : ne jamais être débarrassé des pulsions de ouf d'envie.
 
Mon appli me dit 41 jours / 741 (!!!) cigarettes évitées (et 270 € économisés). Je tiens plutôt bien,  faut admettre que je le vis de mieux en mieux.
 
Anecdote du jour : cette nuit j'ai rêvé que j'avais fumé, et j'étais DEGOUTE.  
Pas physiquement par le goût ou la clope en elle même, mais dégouté d'avoir "craqué" et d'avoir refumé : je m'en voulais à mort. Du coup gros soulagement au réveil genre "ah mais non en fait c'est bon", et aussi bizarre que ça puisse paraître, de rêver ce que je ressentirais si je replongeais m'a d'autant plus déterminé à ne pas replonger  
 

20 ans avec plutôt 2 paquets sur les dernières années... l'économie est nette, en fait ça me coûtait plus cher que ma bouffe.
 
Pour ce qui est du souci de V4mpir3, je dirais que la nicotine est responsable, auquel cas des patchs pourraient aider à se défaire de ces pulsions en compensant par ailleurs.
 
Il est trop souvent fait un lien entre effet physiologique de la nicotine et action de fumer, alors que ce lien est supposé... la réalité, c'est que la nicotine a agi au fil des années comme un hypnotique et a ouvert la porte à l'installation d'un automatisme et certainement pas "l'action de fumer déterminée psychologiquement sur la base de la dose courante de nicotine" (plus que sous-entendu par le terme de "dépendance psychologique" employé).

 
Il y a aussi probablement d'autres substances cachées qui rendent accro le consommateur, car une part non négligeable de fumeurs n'arrivent pas à se passer de vraies cigarettes, même en utilisant la cigarette électronique qui pourtant associe le geste à la prise de nicotine.
 
 

Je peux parler que pour moi, mais déjà y'a une grosse différence entre une clope et la vape. C'est un peu le même souci que pour gros le fumeur de roulées qui n'apprécie plus les industrielles qui ont beaucoup trop de tirage.

Vapoter avec de la nicotine est ce qu'on peut faire de pire car on entretient le geste et on persiste dans l'installation de l'automatisme, il faut vraiment trouver autre chose que ce geste et reporter la pulsion dessus, ce qui finira par la remplacer.

De mon côté, je n'ai pas compensé, en fait rien n'a vraiment changé si ce n'est l'arrêt de la clope... quand une pulsion se présente, je me contente de l'analyser (recherche de déclencheur) et j'attend qu'elle passe.

 
Tu n'étais pas en sous-oxygénation chronique. Ton corps avait compensé la mauvaise fixation de l'O2 sur tes globules rouges par une surproduction d'autre globules rouges (cet épaississement sanguin a lui même des conséquences néfastes pour les zones du corps et du cerveau irriguées par les artérioles et la micro-vascularisation -> risque de formation de caillots, AVC etc...)
Du coup, quand tu arrêtes de fumer, tous des globules rouges libérés du monoxyde de carbone fixent correctement l'oxygène et tu as trop de globules rouge par rapport à tes besoins.

Y'a une période de transition (~4 mois) surtout.
 
Entre la meilleure oxygénation et la diminution des divers "poisons" qui passent dans le sang quand on fume, on comprend pourquoi la flore intestinale change après l'arrêt...

 
Oui, c'est ce que j'ai pu observer.
 

 
Oui.
 

Bah dis-donc, tu sauves tes poumons pour finalement crever d'une Athérosclérose, c'est ballot.

 
En fait c’est pas tout à fait cela. tu passes d’un risque élevé d’infarctus, d’AVC etc... à un risque plus réduit d’athérosclérose due à un excès de graisse.

 
A compter de lundi je ne fume plus. L'addictologie représantant une bonne moitiée de mon taf je pourrais enfin donner aux gens des conseils que j'applique à moi-même.  

 
Pareil ici, dés Lundi. On pourra se soutenir mutuellement du coup.