Reprise du message précédent :

Ouais, je crois que je comprends. La non-détresse des autres fait mal plus qu'elle n'aide à voir qu'il y a une lumière au bout du tunnel. 'fin, c'est ce que moi je ressens.  
 
Et y'a pas moyen que tu changes de psy ? même provisoirement, en attendant le retour de l'autre ? Peut être ça t'aiderais à chasser au moins les idées noires... (mon conseil... ça vaut ce que ça vaut )
 
  courage !

Mademoiselle, ces "autres" n'ont pas forcément de petit nid si tu regardes bien. Et ceux que tu considères comme tes modèles, et qui "construisent leur nid", n'ont pas forcément un quotidien rose. Sont-ils toujours si enviables ? Les filles qui ne restent avec leur amant uniquement parce qu'elles ont terriblement peur de la solitude, sont légion. Que deviennent les sentiments ? Le plus important c'est "construire", bah. Mieux vaut rester seule, malheureuse peut-être (cen'est pas une fatalité), mais digne et intègre.
Tu te considères comme une conne au bord de la route, entre autre parce que tu es seule en ce moment, dis-toi "pour te rassurer" qu'on est deux/plein/des milliers dans ce cas.  
Bloquer sur les cases à remplir pour réussir une vie... dans quel but ? Te mettre la pression ? Courir après quelque chose que tu désires tellement que tu le laissera s'échapper par peur de le louper ? Les comparaisons ça m'a semblé toujours foireux, il est toujours si facile d'en faire... mais, peut-être qu'on a une vision erronnée de la vie de ces "autres".  
 
Enfin j'en sais foutre rien. En fait.
Courage à toi, ne démissionne pas zut. Si je pouvais te donner un peu de chance...  
Il doit m'en rester un peu, même si j'ai loupé le coche de la vie "réalisée" auquel tu aspires.

Connaissez-vous des recettes pour avoir confiance en soi ?
Je me dévalorise beaucoup, j'ai des incertitudes sur mon avenir professionnel (à la fois je veux maîtriser mon avenir mais on ne peut pas savoir de quoi il sera fait), à chaque difficulté je me dis que j'aurais dû prendre une autre orientation, etc.

Ho mais je ne crois pas aux contes de fées Je sais très bien que la vie de couple est faite de hauts et de bas, que ça s'entretient, et que rien ne garantit que ça marche toute la vie - c'est bien moi qui ait voulu que les choses soient "carrées" au niveau des paperasses de notre maison ou de notre PACS, "au cas où"... sa réaction à ce moment là il m'a fait penser à moi, quand j'étais pitite et que mes grands parents parlaient d'acheter une concession au cimetierre "honoooon papiii parle pas de çaaa" ...je me gausse.
Je me mets pas la pression, je n'ai plus d'illusion sur une éventuelle "vie parfaite" depuis longtemps (de par mon passé... mais aussi parce que, comme je le lui ai dit, il a le droit de ne plus m'aimer ! C'est la forme que je digère pas bien.). Non, c'est juste que j'aurais aimé avoir des emmerdes un poil plus classiques, en tous cas moins violentes et sans appel - c'est-à-dire pas un veuvage enchainé sur un pétage de plombs impitoyable.

[quote=Xeen]
 
 
Mademoiselle, ces "autres" n'ont pas forcément de petit nid si tu regardes bien. Et ceux que tu considères comme tes modèles, et qui "construisent leur nid", n'ont pas forcément un quotidien rose. Sont-ils toujours si enviables ? Les filles qui ne restent avec leur amant uniquement parce qu'elles ont terriblement peur de la solitude, sont légion. Que deviennent les sentiments ? Le plus important c'est "construire", bah. Mieux vaut rester seule, malheureuse peut-être (cen'est pas une fatalité), mais digne et intègre.
Tu te considères comme une conne au bord de la route, entre autre parce que tu es seule en ce moment, dis-toi "pour te rassurer" qu'on est deux/plein/des milliers dans ce cas.  
Bloquer sur les cases à remplir pour réussir une vie... dans quel but ? Te mettre la pression ? Courir après quelque chose que tu désires tellement que tu le laissera s'échapper par peur de le louper ? Les comparaisons ça m'a semblé toujours foireux, il est toujours si facile d'en faire... mais, peut-être qu'on a une vision erronnée de la vie de ces "autres".  
 
Enfin j'en sais foutre rien. En fait.
Courage à toi, ne démissionne pas zut. Si je pouvais te donner un peu de chance...  
Il doit m'en rester un peu, même si j'ai loupé le coche de la vie "réalisée" auquel tu aspires.[/suote]
 
J'pense que dans l'idée de construire y'a l'idée de se rassurer de ne plus avoir a rechercher de se coté là, avoir sa situation stable, posée et commencer a construire avec quelqu'un de sur ...
 
 
 
[quote=Maitre Po]
Ho mais je ne crois pas aux contes de fées Je sais très bien que la vie de couple est faite de hauts et de bas, que ça s'entretient, et que rien ne garantit que ça marche toute la vie - c'est bien moi qui ait voulu que les choses soient "carrées" au niveau des paperasses de notre maison ou de notre PACS, "au cas où"... sa réaction à ce moment là il m'a fait penser à moi, quand j'étais pitite et que mes grands parents parlaient d'acheter une concession au cimetierre "honoooon papiii parle pas de çaaa" ...je me gausse.
Je me mets pas la pression, je n'ai plus d'illusion sur une éventuelle "vie parfaite" depuis longtemps (de par mon passé... mais aussi parce que, comme je le lui ai dit, il a le droit de ne plus m'aimer ! C'est la forme que je digère pas bien.). Non, c'est juste que j'aurais aimé avoir des emmerdes un poil plus classiques, en tous cas moins violentes et sans appel - c'est-à-dire pas un veuvage enchainé sur un pétage de plombs impitoyable.
[/quote]
 
 
Effectivement c'est pas joli mais bon ... J'aimerais bien te dire que la vie ne s'arrete pas là ( mais j'prefere m'abstenir ... tu le sais surment mieux que moi ) mais j'peux toujours t'assurer qu'on ne sais pas de quoi est fait le lendemain ... Et moi je compte sur ça pour vivre ... et rien d'autre ... J'ai franchement aucune accroche mais je continue pour voir ce qui me reserve ( tiens ça me donne envie d'écrire le livre de ma vie ^^ encore une connerie passagere ) ... bonne chance

de mon côté j'ai décidé de discuter avec mon patron. ca ne va pas et ne me convient pas, je ne supporte pas le stress qui va avec le boulot. j'ai pas envie de recommencer à aller chez le médecin et d'additionner des jours/semaines de congé maladie + reprendre des médicaments pour un boulot qui finalement ne me plait pas...
 
surtout qu'au début ca me plaisait pas, mais je commence sérieusement à développer une haine envers tout ce qui touche à ce boulot. et vue les responsabilités qui en découlent cela pourrait mal se terminer.
 
Enfin bref, j'espère que la discussion ne sera pas houleuse, je me sens même pas le courage de discuter mais il va bien falloir. La bonne nouvelle c'est que j'ai trouvé un nouvel appart, car je deviens folle dans l'actuel (bruit insuppotable).
 
Retour probable à la case départ, mais cette fois j'aurai touché les 2000 francs

 
tu taffs ds quel secteur d activité ?

c'est un peu spécial, mais en résumé dans la formation supérieure

 
 
C'est assez évasif )
 
perso je vient du Marketing, question pression , on se pose là , heureusement j ai ete licencié ya 2 ans,je regrette mais alors pas du tout , entre le fait de devoir toujours rendre des chiffres positifs et de faire vendre des ignominies a des gens sans cervelle, c en etait trop.
 
Change de metier si tu peux , tu ne t en sentira que mieux, enfin ceci est mon avis perso.

tu peux pas comparer avec du marketing ou de la vente, c'est une place assez spécifique qui a mon sens demande quelqu'un de plus âgé et qui a plus d'expérience en général.
ce qui est dommage c'est qu'il y a beaucoup de points positifs, mais ça ne me convient tout de même pas. j'aimerais qqch de plus tranquille avec moins de responsabilités.
Enfin bref, toute façon je m'inquiète pas trop pour trouver autre chose, c'est surtout le fait qu'il faut à nouveau recommencer, c'est fatiguant à force.
de toute facon je vais en discuter demain avec mon boss, on verra bien ce qu'il pense et comment on pourra trouver une solution au problème.

c'est seulement anti depresseur ici , ou neuropletique aussi ?  
 
quelqu'un pourrait il m'expliquer les different type de neuroleptiques, et leur modes d 'action ?  
 

 
Pour cela, il faudrait mieux que tu ailles sur le topic des personnels de santé.

ça va souvent ensemble.....

j'en ai pris pas mal, mais de là à renseigner qqun...

essaies toujours ya des pro ici.

Je pose un flag sur ce topic. Je crois que depuis quelques années je fais un depression. J'ai lu beaucoup de trucs a ce sujet et les symptomes correspondent assez bien. Je n'ai pas encore franchi le pas des medocs.

 
tu veux savoir quoi sur quoi ?

j'arrette pas de focalizé ce soir, on viens de me mettre sous neuroleptique , risperdal, j'ai pris 2 imovan , mais j'ai toujours pas sommeil    
j'ai refusé de reste a l hosto cette nuit , apres 24H sans traitement en psychiatrie, j'ai perdu patience, et j'ai fait une sortie contre avis, la le doc m'a prescris du risperdal , et la , je suis de retour chez moi.  
 
mais je peux pas dormir

 
tu as pas un bon bouquin a te mettre sous la dent ou un film/doc/reportage/jeu ? ou tu veux juste dormir ?

je viens de me reviller subittement.    
 
j'ai du dormir 2H30 quelque chosse comme ca. par contre, l'angoisse s'est estompé un peu.  

ya du progrès alors

bof  
edit: ll'angoisse qui se manisfeste par crises, c'est vraiment la merde.encore une depression associé ,ca va, mais j'etait psychotic tout a lheure.
 
(ma boite de risperdal viens de tomber par terre, histoire de me rappeler que JE SUIS psychotique.)

bon après différentes discussions, je vais normalement donner ma dédit la semaine prochaine pour la fin du mois.
je vais devoir vivre quelques temps sur mes économies puis si j'ai pas retrouvé de boulot y'aura le chômage pour compenser.
le principal c'est que je pourrai enfin me reposer, je n'ai pas eu de vraies vacances depuis août l'année passée, et je pense que ce problème n'aide pas pour les autres problèmes.
 
en plus au vue de ce qui se passe ces derniers jours (tout faire en vitesse à la dernière minute) rien ne m'incite à rester ici. j'aurais voulu que mon patron me vire, mais il ne veut pas car il n'y aucune raison (apparemment tout le monde est même content de mes prestations). donc à moi de prendre ma liberté!

 
si tu veux te faire licencier, c'est facile, tu ne viens plus travailler. tu seras licencier pour faute grave (abandon de poste) tu toucheras les assedics derriere
 
courage !!

ca serait idiot pour 2 raisons majeures:
1) actuellement je peux partir en bons termes, là je ne pourrais plus
2) en suisse, si tu te fais licencier pour faute grave, tu as des pénalités (dans ce cas c'est 3 mois sans pouvoir toucher quelconque aide)
 
je pourrais aussi aller chez le médecin et me faire faire un certif, mais franchement je n'ai pas envie car tu passes pour le malade de service et ton employeur se fera un plaisir de préciser ça au prochain employeur qui lui téléphonera pour avoir des références.
 
donc essayer de profiter du système d'accord, mais il faut le faire en conscience de cause et intelligemment pour soi-même.
 
(après, si le système français vous permet de faire ce genre de choses, je trouve ça assez inadmissible, mais c'est mon avis de suisse xénophobe qui veut ca   )

ouinon attention, j'en connais une qui s'est faite avoir : elle a eu un licenciement "amiable" avec mention "abandon de poste" et les ASSEDICS l'ont jetée en lui disant "nan, ça c'est une démission déguisée, vous aurez pas un rond". Après chez nous y'a une nuance "faute grave" (où tu peux avoir des aides - si toutefois le motif ne leur semble pas bidon, donc) et "faute lourde" où là, t'as droit à rien du tout me semble-t-il.

On a droit aux ASSEDIC que ce soit une faute grave ou lourde, c'est sur les indem de licenciement que ça a une influence.

bon de toute facon pour le peu que je connaisse, les assedic représentent pas de grands sommes non?
on va pas trop s'étaler sur le HS par contre

Rentrée universitaire. J'ai morflé cette semaine
 
Stress, angoisses, plus une vielle histoire qui revient sur le tapis et une relation père-fils très difficile.
 
J'ai complètement craqué dans le cabinet de mon psy. Il m'a parlé d'hôpital psychiatrique
 
On va voir comment se passe la semaine suivante, mais c'est pas top...

Apres un peu de recul , je pense que le resiperdal / risperdal seulement, n'est pas adequat. je focalize toujours sur ma vie, mes echecs ,mon avenir.  
il me faudrais un sedatifs (un truc qui me ralentis le serveau quoi) parceque le risperdal ne suffit pas.  
 
on dit 15 jours avant de juger, mais en genereal , apres 48h on a deja une petite idée si le choix du medicament est le bon non  ?
bref, impossible de me concentrer / m'amuser / me detendre sur quoique ce soit . j'ai fait un peu de guitare, mais ca me blaze j'ai tout perdu de omn niveau , et de mes harmonies.
je tourne en ronds. bref, je suis fou , et j'en ai marre
 
ps: je crois que je suis l'intrus ici , car ma pathalogie n'est pas une "simple depression" , enfin je crois ...

mais finalement ta pathologie entraîne une dépression non?
enfin bon, les noms des choses, toussa...  

Pareil pour moi.

J'ai terminé mes études en gestion, et j'ai une chance de me faire embaucher dans le stage où je suis. Cela dit, je suis perdu... je suis un généraliste, j'aime bien différents domaines... et la suite logique du métier dans lequel je serais investi contient, au bout de plusieurs années, une part de négociation... or je n'ai pas beaucoup confiance en moi et suis très timide... donc je ne sais pas si on me propose ce poste je continue, soit je refais des études, mais dans ce cas dans où... et pour quoi faire exactement...

"ça" quoi ?

j'y suis allée pour moins que ca
meilleur temps d'y aller en volontaire et de pouvoir fouttre le camp rapidement

Je pense pas que ce sont les problèmes qui font qu'on est dépressif ou pas.
 
Les petites ou grosses histoires qui nous arrivent dans la vie ne sont que le support de la dépression.
 
Le problème est en interne. Tout dépend de comment on intériorise les choses.
 
Quelqu'un peut être très bien psychologiquement et avoir une montagne de problèmes. Et un autre fera une dépression pour un "petit rien"...
 
 
Pour mon cas , quand mon psy m'a parlé d'hospitalisation, c'était justifié. Si j'avais été dans le même état de détresse le soir, je sais pas si j'aurais passé la nuit. Quels que soit mes problèmes, la souffrance était là, et elle était insupportable.

Bonsoir,
 
depuis 1 an, et certainement plus en fait, tout ce qui faisait ma vie s'est effondré : j'ai commencé à me sentir vide, triste, j'ai pris sur moi ne sachant pas que ce qui m'arrivait était le signe avant-coureur d'une dépression. J'ai espéré que ça passerait, et finalement les circonstances ont eu raison de cet équilibre fragile.
 
Je suis sous prozac depuis 8 mois, et j'ai pris la décision de me faire suivre par un psy, avec qui ça se passe pas mal.
 
Au début le traitement m'a redonné de l'énergie et m'a permis de relativiser, de ne plus me sentir touchée par quoi que ce soit. Puis au fur-et-à-mesure ces moments de "pêche" ont alterné avec des moments de tristesse aigüe.
 
Maintenant je me sens perdue. Je me demande si le prozac n'a pas faussé mes raisonnements et ma façon d'envisager l'avenir, je me demande comment savoir quand il faudra l'arrêter, et j'appréhende les conséquences de cet arrêt. D'un autre côté je ne sens pas vraiment de progression via la thérapie, même si mon psy me dit que c'est long à venir et qu'il faut que je sois patiente.
 
Je me sens terriblement inutile, transparente pour les gens qui m'entourent, j'ai le sentiment de ne pouvoir intéresser personne.    
 
Est-il normal de ressentir ces choses alors que je suis traitée ?  

salut
 
Quel est l'effet des anti-déprésseurs quands on est en pleine forme? Se sens t-on joyeux comme avec certaine drogue?

 
Ici, on est pas en pleine forme, y aura personne pour te répondre  

Non évidemment, je compte principalement sur la psychothérapie.
J'ai commencé il y'a un peu plus de 6 mois, j'y vais une fois par semaine.  

si c'était le cas on prendrait de la drogue non?

 
Déjà les anti-dépresseurs ne font effet qu'à long terme (2 semaines-1 mois), ils n'ont pas un effet immédiat, contrairement aux drogues. Ensuite, la plupart des AD agissent sur les capteurs de la sérotonine, molécule qui n'est pas présente en quantité suffisante lors d'une dépression. Il me semble que si la quantité de sérotonine "attrapée" par les capteurs est suffisante ou trop importante, ceux-ci vont se bloquer au bout d'un moment, les AD n'auront donc plus d'effet positif.
Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte.

Immédiat peut etre pas, mais à court terme (quelques jours) y'a quelques effets quand même. Fatigue, nausées, etc. Perso, j'ai eu des baillements incontrolables