Reprise du message précédent :
Idée encore plus lumineuse qui me vient de je ne sais où. Un endroit divin, la 4ème dimension???  
Bref, va savoir...
En plus de la présence des deux parties, on pourrait assigner d'office et bénévolement des avocats. Ainsi qu'une instance suprême ayant le pouvoir et le devoir de condamner ou d'approuver les agissements de chacuns!
 

On se ferait rémunérer pour les bons offices que l'on procurerait et, rapidement, on pourrait investir dans une prison pour enfermer les femmes adultères et les maris volages.

Mythomane!   J'le savais!  

Il faudrait élir, de manière démocratique, un procureur.
Preums!!!

 
Nan tu serais plutôt le bourreau qui applique la sentence...

Je ne me permettrai pas le luxe de refuser une telle décoration. J'accepte donc volontier ce titre honorifique, noble à mes yeux, devant toute l'assemblée.  
Que dieu vous garde.

Mon etat d'esprit en ce moment me fait penser que meme si on passe parfois les meilleurs moments de sa vie avec quelqu'un, aimer vraiment signifie se mettre deliberement dans une situation ou a tout moment notre vie peut etre brisee, personne n'est a l'abris, et ca me fait trop flipper...    
 

 
J'ai toujours pensé qu'on ne pouvait être blessé (pas physiquement, bien sûr) que par quelqu'un pour qui on a des "sentiments" (quels qu'ils soient).
 
Si quelqu'un dans la rue, un parfait inconnu, essaie de me blesser (profondément), il n'y arrivera pas. J'aurai peut-être la haine, mais jamais il ne pourra me toucher comme pourrait le faire un de mes proches.
 
Aimer (au sens large, donc amitié et amour), c'est baisser sa garde. Aimer, c'est montrer les endroits où notre blindage est plus mince. Aimer, c'est être faible (au sens non péjoratif, par opposition à fort). Et c'est pour ça que c'est beau : on est aimé dans notre état le plus "brut de décoffrage". Et c'est pour ça que ça fait si mal quand ça foire.
 
Mais, après avoir vécu ce que j'ai vécu (vécu qui n'a rien d'extraordinaire, ça arrive à "tout le monde" ), j'ai la chance de m'être rendu compte que dans mon cas au moins, les blessures sont le moteur de la progression. A moi de faire en sorte que je ne fasse pas volontairement en sorte d'être blessé, dans le but de progresser. J'espère bien ne jamais faire ça

+10.000!
 
Je l'ai tellement compris que je chercher à présent à être accompagné non pas pour vivre un "amour" mais pour progresser encore, ouais je sais, c'est fou

je sais pas si le fait d'etre blesse fait vraiment avancer ou apprend des choses... J'ai l'impression d'avoir beaucoup plus appris lors de ma relation que lorsque que ca s'est fini, ou j'ai juste appris que je me sentais trop mal quand je suis seule.

Il suffit d'être "ouvert" et les évidences de nos comportements nous saute à la face, nos erreurs, nos insuffisance, c'est une opportunité d'aprentissage exceptionnel l'amour, ca met en exergue l'apprentissage journalier de la vie

Tu veux dire que on se rend compte de nos erreurs et qu'on les reproduira pas avec le prochain?

 
Non justement, si nous sommes attentif à notre souffrance, nous saurons y prendre les mesures adéquates pour éviter les causes de cette meme souffrance à l'avenir et apprendre.
 
Souffrir à un aspect super positif, ce mal être ressentit nous pousse à vouloir le rejeter et à ne plus en vouloir, la seule solution --->se remettre en question.
 
Ou bien accuser le monde de tout nos maux, mais là on risque de finir aigri

euh... sachant que les topics "love" d'HFR ont une fâcheuse tendance à fermer les uns après les autres, faudra plutôt demander un mass-delete
(va éditer dans un topic fermé...)

Ah oui j'en suis pas la encore...  

en meme temps, un conseil n'est jamais la vérité
un conseil est un conseil et cai too

Je sais pas, parce que quelque soit l'attitude que tu adoptes tu es jamais a l'abri dans une relation amoureuse... Bien sur c'est bien de se rendre compte de choses sur soi meme, mais ca ne servira pas forcement dans les prochaines relations. Peut etre que je me rend pas compte encore mais je vois pas ce que j'ai appris dans cette rupture. Sauf que maintenant j'aurais encore plus peur de me faire larguer...

Je ne sais pas mais comment peut on aimer en ayant peur de se faire larguer ? Avoir peur de se faire larguer n'est ce pas aimer à la sauvette ?
 
C'est quelque chose que je ne comprends pas bien (mais on est tout différent bien sur). Je suis tombé deux ou trois fois vraiment amoureux fou dans ma vie (quarante ans) Mais je n'ai jamais eu peur. Je pense que cette peur est lié à un choc quelque part. J'ai eu une déception amoureuse terrible. Mais je n'ai jamais eu peur. C'est tellement beau de tomber amoureux, moi à ces moments j'étais complètement planant. Je n'ai jamais d'ailleurs imaginer que cela pouvait m'arriver avant que cela me tombe dessus. Et même aujourd'hui cela me passe à 10 000 lieux, j'aime c'est tout. Et d'aillleurs si on me largue est ce que cela ne sera pas de faute aussi ?
 
   

 tu poste ici mainteneant lol
 
Sinon tout a fait d'accord avec twa
 
 

Pour moi au contraire je trouve que c'est "normal" d'avoir peur quand on est amoureux (bien sur c'est genial pour ceux qui sont sur d'eux et qui ont pas peur),l'amour etant un sentiment extreme et tres fort, et dependant entierement de 2 personnes, nous et l'autre, qui peut savoir que ca va pas s'arreter d'un instant a l'autre? Comment peut on ne jamais penser a cette eventualite ou etre assez sur de soi pour croire qu'il n'y a pas de risques?  
J'admire les gens comme ca, je connaitrais jamais ces sentiments...

   
 
on poste où on veut non ?
 
 

Je n'ai pas dit que je n'avais pas peur, mais j'ai dit que cela ne me venait pas à l'idée. En fait c'est le mot de larguer qui me parait aberrant quand on peut être amoureux.
 
Il ne s'agit pas de dire qu'on est sur de soi. J'ai toujours le doute. Mais le sentiment amoureux est quelque chose qui transcende, et on ne se reconnait plus. DOnc à partir de là l'idée de se faire "larguer" est à mille lieux, c'est ce que je voulais dire (pour moi)
 
 

 
Ca dépends des personne mais pour twa je pense que c'est bon    
 
 

Quand je dis larguer je veux dire que j'ai peur que le mec m'aime plus quoi, ou qu'il tombe amoureux d'une autre (ma hantise)

comme je le disait tout à l'heure, il est facile d'être heureux en ignorant tout
maintenant, on passe à côté de grandes choses, aimer en fait partie, il faut accepter la possibilité de grandes souffrances quand on connait un bonheur immense
 
c'est toujours facile à dire, mais ensuite, redouter le pire, c'est la meilleure manière pour passer à côté du meilleur

Je suis tout à fait comme toi à ce sujet  
Je suis avec qqn depuis longtemps, pourtant je ne peux pas dire "ça durera toujours". Je l'espère, de tout mon coeur; je l'aime vraiment, mais je n'arrive pas à être "aveuglée" par l'amour

 
héhé... c'est justement tout ce que je déteste dans l'amour (sans parler qu'on vive dans une illusion de perfection mais bon...)  
 
et je suis en train de chercher un moyen de ne pas se mettre dans cette situation... mais le compromis n'est pas si simple a trouver puisque si on voulait aimer sans risquer de souffrir il ne faudrait pas s'attacher a la personne en question. mais est-il possible d'aimer sans s'attacher (sans etre dépendant) de la personne aimée ????
 
c'est en test... p-e qu'un jour je trouverai le moyen

 
sache que plus tu as peur plus tu as de chance que ce qui te fais peur arrive...

Dans ce cas je dirai que je ne suis pas amoureux (pour ce qui me concerne toujours)
 

D'ailleurs peut-être que le mot 'larguer' est ambigue, c'est un mot un peu trop vialain je vais dire. Il suppose que l'autre peut avoir des idées basses. Qu'il puisse me quitter car i l ou elle aime quelqu'un d'autre ok après tout. Mais qu'on puisse le ou la larguer non !
J'ai vraiment aimé, s'il ou elle me quitte c'est qu'il ou elle ne m'aime plus. Cela peut être très dur, d'accord mais quand on aime on s'expose, ou alors on cherche une compagne ou un compagnon mais là c'est autre chose...
 
 

Toi tu postes issy ?
 

Oui c'est une des choses que cette rupture m'a appris, je le savais bien sur confusement mais ca s'est bien illustre cette fois et c'est pour ca que je me dis " plus jamais"... Je ne regrette pas un seul instant mon histoire avec lui, meme avec la souffrance que ca me donne maintenant, mais je veux plus courir ce risque...

C'est pas tout a fait comme ca dans mon cas, je m'etais vraiment dit que ca pouvais durer toujours justement, malrgre ma peur. Je conjuge cette peur avec cet aveuglement de l'amour meme si ca peut sembler paradoxal.

C'est absolument impossible, malheureusement...

 
rien n'est impossible  y'a toujours un moyen suffit juste de le trouver !

Comment veux tu aimer passionement avec aucun risque en retour?? Il y a toujours un moment ou la personne va te faire souffrir, meme si vous restez ensemble jusqu'a la mort... Et, a nos ages (du moins au mien) il y a enormement de chance pour que ca dure pas jusqu'a la mort (et oui je ne crois meme plus vraiment a l'amour toujours, meme si j'essaye de toutes mes forces   )  

 
Oh... my... god (Janice Style).
 
Bon, en même temps ce n'est pas grave, elle pourra y constater l'évolution de mon amour, à partir de la petite graine jusqu'au buisson touffu  

 
Je n'ai jamais ressenti cette peur, mais c'est justement un peu dommage. Parce que ça veut dire que je ne suis jamais tombé sur quelqu'un (jusqu'à peu) qui ne serait pas "interchangeable". On n'a pas peur d'une rupture quand on se dit qu'il y a d'autres filles et que ce n'est pas si grave.
 
Là où on peut avoir peur, selon moi, c'est quand on se sent vraiment bien avec quelqu'un. Si tout colle, tout correspond, si on envisage son avenir avec cette personne, je suppose que quelque part, au fond de soi, on a toujours l'inquiétude d'être le seul à penser ainsi.
 
C'est facile de carper le diem quand on est avec quelqu'un qu'on apprécie. C'est plus difficile quand c'est quelqu'un que l'on aime.

 
Il faut aussi différencier la passion de l'amour. C'est difficile de maintenir sur la durée l'extase des premiers jours, la sensualité des premiers instants, la découverte de l'autre. Après plusieurs années de couple (pire, en cohabitation), on a moins de secrets, on est plus prévisible, et une certaine routine s'organise.
 
Ca ne veut pas dire que c'est moins bien, au contraire. Cette complicité instinctive et confortable, c'est ce que beaucoup de gens recherchent. Même si le feu du début se réduit à des braises, les braises restent chaudes, elles suffisent à emplir la pièce, et elles sont moins dangereuses.

Quel poète ce GB.
J'en ai la larme à l'oeil.