Samedi, lors de la conf', Benoit parlait des deux différentes méthode pour obtenir une énergie plus constante en provenance du ressort moteur :
la sélection de la partie "centrale" du ressort moteur, grâce à un arrêtage, qui était l'exercice imposé aux élève de sa promo,
le "lissage" par une fusée couplée au barillet, avec transmission par chaine (le profil de la fusée compensant celui de la force du ressort),
l'écretage, qui consiste à laisser "perdre" la partie "superflue" de la force, grâce à un remontoir d'égalité, par exemple.
Pour la version la plus haut de gamme des springdrive manuel montés dans les credor, le 7r08 (variante du 7r88), Seiko a développé un système qui ressemble à un système écreteur, mais qui maintient une courbe de couple ressort non pas constante mais descendant plus régulièrement, surtout au début (cf schéma) et qui se désarme ensuite.
L'intérêt ici n'est pas tant la force du ressort (le ressort n'agit pas de la même façon sur l'échappement avec le spring drive, pas d'échappement avec contact par frottement ou choc, mais un frein electro magnétique), mais d'améliorer la reserve de marche => ça utilise le couple en trop au début pour remonter le barillet.
Sur le papier, ça a l'air assez simple et ingénieux. Ce système a été présenté dans le dernier Watch Around, j'ai numérisé l'article pour le lui envoyer, en voici une copie.
L'article n'en parle pas, mais sur le même mouvement, pour améliorer la régularité, Seiko a "alourdi" avec un fil d'or (?) une roue de frein electro magnétique, pour augmenter l'inertie.
ça devrait intéresser Prozac et Paul klee, notamment
(Au passage, je recommande watch around, j'y suis abonné et j'ai tout les numéros - en même temps, il n'y en a que 9
- , une des rares revues valables)
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