Reprise du message précédent :
Et pourquoi t'attendais pas tout simplement que le poulet refroidisse ?

 
+1

bah après l'echec du morceau de poulet j'ai attendu un peu.
 
J'avais faim, pas envie d'attendre

Ouais enfin on rend pas les gens malades en lachant un morceau de poulet sur une serviette. Ya pa de honte, suivant.

ça me rassure quelque part.
Ça voudrait dire que c'était une coïncidence.

Nan mais c'est clair, je cherche le rapport entre toi, ton poulet et la grand mère... je vois pas...

La première partie est drôle, très élégant le lâcher de Chicken Wings sur la serviette en face de sa copine

Il pense que la grand mère a défailli quand il a régurgité la volaille.

Bon après plusieurs semaines de lurkage, j’en ai une bonne qui me revient. (attention c'est long !)
 
Cela se passe aux USA, je suis au beau milieu d’une année de stage dans un studio design, au cœur de Seattle. C’est mon premier vrai voyage outre-mer en solo, la grande aventure quoi.
 
Cela se passe un mercredi soir, en sortie d’hiver, avec un collègue de boulot et une copine on se retrouve pour se faire une soirée drum&bass, car y’a du gros son prévu dans un club nommé le Chop Suey à l’autre bout de la ville.
Mais avant ça, on attaque comme il se doit à l’apéro chez la dite copine, la vinasse coule à flot , et dans le feu de l’action et sortant tout juste du boulot, j’en oublie de manger. (cela aura son importance)
Puis vient le moment de bouger, tout le monde en voiture, on traverse le centre ville en faisant les kékés les fenêtres ouvertes et le son à fond, ça sent bon l’Amérique !
 
On trouve le club, les premiers DJ chauffent la salle , et nous enchaînons vodka sur vodka au bar en attendant le guest star, le son est entraînant, bonne ambiance et tout, soirée parfaite me dis-je. Et c’est malheureusement là que les souvenirs s’arrêtent.
 
Je reprends conscience dans la rue, seul, congelé, et complètement arraché (mais vraiment). La rue est complètement déserte, à part quelques derniers fêtards qui se font raccompagnés. D’ailleurs je ne reconnais pas du tout l’endroit ni la rue. Je n’ai aucune idée de comment je suis arrivé là, mais sur le coup je m’en contrefiche à vrai dire.
Tel un zombie, il me faut 2 minutes pour me rendre compte, accroché comme je peux à un horodateur, qu’il est 5h30 du matin.
Encore 10 bonnes minutes pour réaliser que j’ai laissé clefs, portefeuille et téléphone de la voiture. Il ne me reste en tout et pour tout qu’un pauvre billet de 10$ sortir du fond de la poche.
 
Arraché comme je l’étais , l’instinct de survie ayant pris le dessus, je me suis mis à faire du stop, croyant naïvement que la première voiture s’arrêterait pour me raccompagner jusque mon lit. Après 40 minutes à me les geler, je n’ai pas vu un seul taxi, et toutes les voitures qui sont passées m’ont soit purement ignorées, soit carrément klaxonné genre « ‘tain regardez le déchet là «  
Après 1h, et plusieurs rencontres plus ou moins bizarroïdes, j’aperçois au loin  2 taxis garés. Je m’empresse de les rejoindre, et réalise que les 2 chauffeurs sont endormis.
 
Première honte : Je toque à la fenêtre du premier, qui visiblement se réveille et m’envoie salement paître.  
 
Je crois que le 2ème aura pitié de moi et prendra mes 10$, en essayant de ne pas rouler trop vite histoire de sauver sa banquette.
Par un heureux hasard, ma colocataire aura laissé la porte ouverte, et je m’effondre en quelques secondes pour un sommeil mérité.  
 
Réveil Jeudi à 15h30. La bouche pateuse, un mal de crâne comme rarement j'en ai eu.
Prise de conscience, faut que j’appelle la boîte pour les prévenir que j’aurai « un peu «  de retard ». La réceptionniste, qui était en plein milieu de l’open-space, réagit de vive voix à mon appel « Oh Bobijoe, are you Ok ? What happened ?? We were worried about you ! » ( il faut imaginer à cet instant précis le relèvement de tête et le sourire en coin de tous les collègues)
Mon collègue leur avait raconté qu’ils m’avaient « perdu » pendant la soirée, et ne me voyant pas arriver le matin, les ragôts avaient commencé à tourner.
 
Encore dans un brouillard à couper au couteau, je préviens qu’il sera difficile de pointer aujourd’hui, et sur ce je lui dis à demain et repars en hibernation jusqu’au lendemain matin
 
C’est là que la grosse honte arrive.  
Sachant que je ne pouvais couper aux chambrages et autres moqueries, j’arrive à la première heure, et me cache du mieux que je peux comme je peux derrière mon écran.
2 heures passent, et à part quelques vannes par ci par là, c’est plutôt cool, je m’attendais à pire.
Jusqu’au moment ou le grand patron, un Anglais relativement moqueur, se pointe à mon bureau pour me tendre la main et me remercier, le sourire aux lèvres, d’être venu aujourd’hui, que cela à du être difficile pour moi.
Je crois que le pire c’est qu’à ce moment précis, les 20 personnes du studio s’étaient arrétées de bosser, levées et on toutes applaudit.
 

 
Je ne saurai jamais ce qu'il s'est passé pendant ces 4 ou 5 h, c'est le blackout total...

 
 
Je recommande un copier coller ici: http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

Joli
 
Bien raconté, les smileys qui vont bien, mais j'avoue être un peu déçu par la grosse honte de fin. Juste un gros moment de solitude
 
Chapeau en tout cas

   
Très bien racontée  

@nixnbk : très bien raconté, je visualisais bien.    La vieille a lâché un macaron parce que tu l'as débectée?
@bobijoe : L'histoire a du traîner ensuite

Se faire prendre pour une péripapétipute par un collègue, la classe  

Jimmy Hendrix ?
 
Inconnu au bataillon.
 

 
 
Game Over

 
pas mal la honte  

 
Tu viens de poster une belle-honte en écrivant "Jimmy Hendrix."

haha une à l'instant
 
Je rentre après une journée de merd travail chez moi et me voici dans le métro du retour.    
 
C'est  bon on part, la sonnerie du métro retentit, on va démarrer.
Lorsque tout à coup avant la fermeture fatale une femme se précipite dans l'interstice  
Genre:
 
 
 
 
ouuff, elle est soulagée  et se calle à côté de la porte face à moi  
Moi: je me relève de ma torpeur et je la matte vicieusement le long du trajet    
 
 
Deux arrêts plus tard elle s'active... tiens on descend au même arrêt!  
Moi galant, je la laisse donc ouvrir la porte du métro pour pouvoir lui emboiter le pas et lui matter le cul    
 
 
On marche on marche dans la rue.. elle ouvrant le pas, moi suivant 5 m derrière    
Hmmm la garce elle est bien gaulée quand même    
 
Puis on croise trois gars... à son passage celui en face d'elle se retourne pour lui matter aussi le cul   (grrr j'aime pas partager mes mattages de culs)
 
Et pis il se retourne pour reprendre sa marche... et se prend un cylciste en plein dans la gueule      
 
 
Je ne me suis pas gêné,
moi:    
ses potes du coup:    

honte pour le gars je précise

Grilled

 
et après, t'es allé faire caca ? c'était comment ?  

j'ai pensé à toi c'était tout mou

et ct koi la blague en question ?

Réponds au modérateur!  
   

 
  en effet

   
 
ça me rappelle un pote qui a sorti une blague à un mec
 
"qu'est ce qui tape des pieds avant de mourir?"
"les supporter de bastia"
 
et le destinataire de la blague avait un membre de sa famille décédé lors du drame  

 
Ah ouais en plus violente la blague  

Pas drôle du tout comme blague, tu devrais avoir honte même si il n'était pas.
C'est très bas.

 
Ca t'a fait marrer toi ?

Effectivement, pas drôle du tout.
 
Par contre les moralisateurs en carton pâte

 
 
je pense qu'on doit rire de tout, une blague sur les arabes, les belges, les grands, les chauves c'est pareil pour moi      
après t'as le droit de pas trouver une blague drôle, mais si ça faire rire celui qui la raconte tant mieux pour lui
 
et en l'occurrence je trouve la situation drôle, pas forcément la blague, et on connait pas la situation dans laquelle il a dit ça

je suis d'accord

Elle m'a bien fait rire perso la blague :-)
 
Et comme d'hab on a droit aux moralisateurs bio-écolo bienpensant

Tiens c'est le topic blague maintenant?

C'est à cause de gens comme vous que l'antisémitisme remonte en france