Reprise du message précédent :
Les enfants sont cruels  
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(Je viens de me griller à me marrer )

une tite honte pour ma femme qui remonte aux premières vacances passées ensemble, accompagnés d'un autre couple de potes à Biscarosse.

dans notre camping digne du standing de patrick chirac, nous sommes cernés par les familles de bourgeois qui logent tantot dans des mobile-homes tantot dans des bungalows trigano et c'est dans ce décor que nous plantons notre camp de manouche composé de tantes et de tonnelles posées à l'arache, sur un emplacement triangulaire, sans eau ni électricité qui s'avère etre en fait plutôt un bout de terrain libre au carrefour de deux chemin au sein du camping. idéal pour placer à la pointe de celui ci les bennes à ordures que personne ne veut pret de son emplacement. (c'est dejà presque une honte en soi)

là où chacune des familles qui nous entoure peut avoir un semblant d'intimité, nous devons composer avec notre campement et faire profiter à tous de chacune des étapes de notre vie. la double toile de notre tante ayant été oubliée, un Kway vite fait fixé au sommet servira à nous proteger des regards indiscrets au travers de la moustiquaire.

dans une ambiance décontractée, nous vivons au rythme des albums que mon pote a ramené et qu'il fait gueuler sur l'auto radio de sa voiture (pas de poste et encore moins d'électricité pour l'alimenter), avec une préférence pour l'album de Gainsbourg et les wailers.
La femme de mon pote connait quasi par coeur toutes les paroles de ces chansons et une en particulier "Johanna" nous amuse beaucoup, pour situer voici un extrait (un peu élagué) des paroles :

Joanna est aussi grosse qu'un éléphant
C'est la plus grosse de toute la Nouvelle Orléans
Et pourtant
Joanna Joanna Joanna tu sais danser léger léger

Joanna est bien de la Louisiane
Quand elle suit un régime c'est un régime de bananes
Et pourtant
Joanna Joanna Joanna tu sais danser léger léger

Joanna a un faible pour les tabourets
Elle en consomme deux ou trois dans la soirée
Et pourtant
Joanna Joanna Joanna tu sais danser léger léger

C'est sur cette chanson que ma femme attrape une chaise de jardin un peu fébrile et en s'asseyant dessus explose littéralement un pied, se retrouvant les 4 fers en l'air sous les regards hilare de tout le camping et bien sur mes potes et moi même, mort de rire reprenons en coeur le premier et dernier couplet de la chanson pendant qu'elle galère à se relever.
Ma femme nous en veut encore un peu aujourd'hui et surtout cette chanson est littéralement bannie de son répertoire musicale, pour ainsi dire je peux etre sur que si je la fait tourner sur la chaine, elle va faire la gueule.

Toi par contre on devait bien se foutre de la tienne...

 
Ca va être ta fête Simpson

+1, j'ai failli être élué vice-déléguée contre mon gré (j'avais rien demandé, j'avais pas du tout l'intention de me présenter, mais une partie de la classe s'était mis ça en tête). J'ai perdu à une voix contre l'autre vice-déléguée, parce que j'avais voté pour elle, ouf  

 
   terrible

Bonne grosse honte de ma jeunesse (ok ma therapie est officielement lancée)
Ma grande chance/malheur c'est d'avoir fait ma scolarité dans les années 80, les enfants etaient moins salauds que maintenant mais bonjour les modes fringues/vetements/coupe de cheveux et tout ça...
 
Ma mere achetait toutes mes fringues au marché du coin. Heureusement de mon temps, y'avait pas trop le phenomene marque etoussa (a l'epoque c'etait nafnaf, best montana et ce genre de trucs). Ca irait encore si les fringues etait pas "ultimate ringardise". J'avais par exemple droit aux pantalons velours cottelés "tres classes" selon ma mere.  
Connaissant ma mere (plus tétue qu'une mule y'a pas), j'avais fini par me resigner. Le top de mon traumatisme restait qd meme les especes de tshirt col roulés moulants (style les brigades du tigre ou les charlots) que je mettais sous un pull "pour tenir chaud". En plus ils me grattaient trop le cou, ca me rendait fou. J'avais beau les plier plusieurs fois vers l'interieur du col, rien n'y faisait.
Je vous passe les questions de mes camarades de classes : "tu les achetes où tes vetements ?"  
"ben au centre ville..."
"où ?"
"ben aux galeries lafayette..."
"ah ouai..."
"...ouai..."
Bref, un jour au bahut, j'etais jeune dans les 15 ans, je bossais tranquille sur mon cours quand soudain j'entends une nana qui se leve en gueulant :
"mais putain ! foutez lui la paix à la fin ! et s'il aime les cols roulés c'est son droit, non ?!"
la mega honte absolue. Heureusement, personne n'a rien repondu et j'ai pu me replonger dans mon cours, style j'avais rien entendu.
 

A l'époque ( y'a 15 ans quand même ), ma mère m'achetait des cartables roses. Je suis un garçon. Au collège, c'était la honte en permanence. Enfance traumatisée. Merci maman.

 
Tu les achètes toujours aux marchés tes fringues    

 
c'est donc toi... mon frère perdu ?

De manière générale, les mères sont bien lourdingues pour ce qui concerne les fringues et tout le reste

la chemisette avec un gros mickey dessus  

mais carrément, les femmes enceinte c'est charmant et pis elles ont la libido qui travaille.
 
bon à partir du 7 / 8eme mois, on plus l'impression de jouer avec un culbuto mais ca reste faisable

 
Excellent
 
Il fallait la faire

 
"pour etre à la mode"

 
vous aussi
 
aller faire ses courses tout seul    

qd ma mere insiste encore pour m'offrir des calebuttes ou des chaussettes qui me plaise pas, elle le refile à mon beauf
Qd j'en parle autour de moi, le pire c'est que les gens me disent "rooh ! t'es mechant ! c'est ta mere... c'est sympa qd meme qu'elle pense à toi"

 
Ma mere m'achetait mes fringues chez "Z" ,le kiabi discount des enfants    
Les genoux de pentalon en cuire,les tee shirt LC Waÿkiki,les sur chemise de bucheron,les sous pull bleu ciel en chèpakoi qui faisaient des étincelles le soir en les enlevant dans le noir    
Dans mon grenier,ma garde robe de l'école primaire est un musée  

Niveau fringues ma mère m'avait fait une surprise y'a 10 ans en m'achetant des converses allstars rouges.

Je les ai mise qu'une fois étant un peu un starfox dans ma période collège j'ai eu droit au surnom de bozo une bonne partie de l'année.
En primaire c'était aussi Z et Kiabi et le cartable waikiki gris de deux fois ma taille mais on s'en fout des fringues à cet age.

 
Putain les chaussures, ça me rappelle les baskets lumineuses   .
 
Je sais pas si vous avez connu ça, mais à une époque ça a été la "mode" ce genre de choses, avec des petites loupiottes qui s'allument dans la semelle qd on marche. Moi je trouvais ça marrant (en primaire) donc je m'étais fait acheter ça, mais v'là la honte à l'école avec tout le monde qui donnait des coups de pieds dans mes chaussures    et à la fin de la journée c'était redevenu des chaussures normales   .

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Le détail de la chute j'étais plié

Pluzun pour les fringues des années 80, les sous-pull que je croyais qu'il faudrait me couper la tête pour me l'enlever tellement c'était serré, les cheveux qui veulent toucher le plafond quand tu l'enlèves, les couleurs fluos (ouais, bon, ça, c'était plus les années 90, mais ma mère m'a acheté des fringues jusque tard), la coupe au bol qui m'a valu le surnom de "champignon" jusqu'en seconde...
 

Putain, ça m'est arrivé aussi, en cinquième, sauf que la seule voix... c'était la mienne.  
 
 
N'empêche, ce genre d'histoire, racontée avec la larme à l'œil sur le ton de "j'ai pas eu une enfance facile, j'ai été teeeeeellement malheureux", ça te met les filles à tes pieds. (testé et approuvé)

 
Oh putain, j'avais les meme et je les avais meme oublié ! des fois je flippais le soir en les enlevant.
J'avais aussi les genouilleres cuir. Et des bretelles en primaire, que mes camarades de classe aimaient faire voler.

Je les aimais bien moi ces pulls à étincelles qui tiennent chaud

 
tu m'a fait plié de rire. Oui j'avais oublié les cheveux qui touchent le plafond Y'avait aussi l'episode ou ma mere m'emena chez ce "petit opticien de quartier bien gentil" pour me choisir une "belle" monture

Les sous-pulls à col roulé c'était une horreur, les short mega-courts moulants en éponge c'en était une autre

 
dedicacé a la honte d'une jeune femme sur youtube qui ce frotte frenetiquement le pul avant de mettre de l'essence dans sa voiture... et partir en courrant quant une grosse flamme sort du reservoir avec l'elect statique  

Pour la fetes des écoles au primaires,ma mere m'avait acheté le truc ultime pour etre la star de la soirée:Le neud pape en cuir rouge qui s'attache en le passant autour du cou avec un élastique blanc tout fin    
 
En arrivant j'étais effectivement le seul a porter le neud pape,en plus du joli bolero....mais la réaction ne fut pas celle attendu de la part de mes camarades.....j'ai terminé la soirée à esquiver les attaques de tirage de neud pape pour qu'il vienne se claquer sur mon cou,l'élastique blanc étant tres extensible,mais faisant trés mal lorsqu'on le tendait et qu'on le lachait    
Le soir j'avais un collier rouge intégré dans la peau de mon cou