Reprise du message précédent :
En même temps, j'ai tellement de truc en cours que j'ai pas touché la forge depuis des mois. Elle n'est toujours pas opérationnelle à 100%... Ca va finir que je vais la brader sur lbc et en acheter une vrai avec du vrai charbon (qui servira pas forcément plus, cela dit )

Et le back est au point mort, la structure est faite, mais j'ai toujours pas de galets...

il est pourri à ce point là le charbon ?

Ca dépend, je dois pas non plus l'utiliser correctement, mais entre le charbon, les briquettes, et la poussière/déchets, c'est pas fou niveau homogénéité de la chauffe, et surtout, question dégazement  

Après, a ce prix ( ), je l'utilise en connaissance de cause, mais j'avoue que pour un débutant ça doit pas être idéal de se rajouter des problématiques ^^'

ah bah désolé, revends le sur lbc

En vrai, faudrait que je le filtre un coup, pour récupérer le charbon, et virer le reste, mais ça prend du temps et ça salit, donc je fais avec
 

Une tarare et c'est fait en 3mn. je t'en prête une....

 
Idem, j'ai la bande collée sur la plate, je vais songer à ajouter du vitroceram....Niveau fixation, par contre, une colle en particulier ? un autre moyen de fix ? Pour les doigts, gants en cuir, gamelle de flotte, et en avant
Ton back, tu as mis un variateur ? J'ai le soucis d'être parti sur un monophase, qui a certes des chevaux, et du 2700 tr /min, parfois, j'aimerais assez pouvoir le ralentir un petit peu selon ce que je fais....sans claquer 600€ dans un boitier de régulation qui risque de toute façon de ne pas fonctionner....

Pour coller le vitroceram : https://www.amazon.fr/gp/product/B0 [...] NB96&psc=1
Attention, ça règle pas le souci de chauffe hein, mais comme ça frotte moins la plaque de contact n'est plus chaude, enfin moins vite.
Perso, je ne recommande pas du tout l'utilisation de gants avec le backstand. Ou alors des gants en latex ou nitrile, mais rien de résistant. Si une partie du gant passe entre la bande et une roue, ça risque d'arracher le gant et le doigt qu'il y a dedans...
Enfin, variateur obligatoire pour moi : la vitesse de ponçage du bois est pas du tout la même que l'acier. Du coup, moteur triphasé (quelques € sur LBC) et variateur de fréquence en conséquence (~60€ sur aliexpress).

Je me doute que ça ne règle pas la chauffe du métal, qui n'a rien à voir avec ^^ C'est juste que je trouve pas con du tout le fait de réduire la friction de la bande, ne serait ce que pour sa durée de vie
Ah oui, le soucis des gants, je n'avais pas pensé à ça. Ceux que j'ai sont très ajustés, mais le mm de couture est celui qui peut se faire choper....et autant avoir une reco avant d'en faire l'expérience

 
Perso j'utilise des gants (en plus de ceux en latex/nitrile) uniquement en cas de force majeure (bois toxique auquel je suis allergique par exemple), mais pour l'acier je bosse avec des gants fins en nitrile. Ils résistent pas mais au moins j'ai pas les mains trop dégueulasses une fois fini.

je suis parti sur un moteur tri 1,5kw 3000tr avec un régulateur a 90€ sur amazon qui me fabrique 3 phase 220v   .

Exactement ce que j'ai.
Perso j'arrive à freiner la bande quand je détoure du gros, m'enfin elle s'arrête pas hein...
Le prochain, je pense que je l'achète chez Lions Process.

Oui, je sens que je vais pas me faire chier longtemps. Acheter un tri, un p'tit boitier qui va bien, revendre le mono quasi neuf. ça va pas couter un bras et apporter pas mal de confort et de polyvalence

Bon, je commence tout doucement (mais vraiment doucement^^) à toucher les étapes post forge. La forge, comme elle est pas à domicile, je pense que je m'entrainerais sur les bouts de XC75 qu'il me reste.
Le backstand est relativement magique pour retravailler la forme générale en plus du reste.... (mouaip, l'enclume et le marteau, pour le moment, sont aussi loin d'être maitrisés )  
Forcément, première réalisation oblige, je tatonne. Mais j'éprouve un plaisir certain à tatonner et à tenter de rattraper les boulettes ^^
pour le moment, une petite preview du premier essai :
 

 
Enormément de chose qui ont foirés  
- la mitre. C'est foiré complet. Je ne suis pas arrivé à resté constant....et rattraper ça, j'avoue que je ne vois pas trop....peut être avec de petites limes rondes, faudra que je test.
- des impacts sur la partie épaisse de la lame...ça a bien marqué les rayures....le grain 80 pardonne pas quand on boulletise de trop...
 - des marques sur le dos de la lame. Pas énorme, mais je les vois ^^
 
Un manque de fluidité et de précision dans les mouvements. Mais bon, ça me plait de plus en plus ! l'affinage à la main au grain 400 / 600 a par contre "gommé" pas mal d'irrégularité sur la lame. (bon, OK, j'ai du poncer avec légèreté une bonne heure et demie)
y a encore du travail sur la lame, je terminerais par polissage / aiguisage.
 
Restera à attaquer le manche, ou j'hésite encore....j'ai une chute de chênes, j'ai du cuir (fourreau déjà fait, d'ailleurs...j'était motivé ^^)....manche en cuir tressé sur une base de plaquettes fines de chênes ? Full chêne ? Je me tâte encore.

C'est bien ça !
Par contre, qu'entends-tu par la mitre ? Tu veux parler du ricasso peut-être ?

ah. Oui, en effet !
ricasso. Me suis planté d'image en cherchant le bon terme Je pense que ça aurait été pas mal que je marque son emplacement sur la lame pour stopper au même endroit...(voir même dans un premier temps que je mette un "butoir", style deux baguettes bois de part et d'autre et papillon.)

Pour butoir j'ai utilisé 2 morceaux de plat d'acier en 4mm d'épais, je les ai percés et j'ai mis 2 ensembles vis/papillon pour les serrer autour de la lame à l'endroit ou je veux commencer mon émouture. C'est un guide qui permet de bien apprendre à gérer l'émouturage avant d'avoir à s'occuper d'être parfaitement opérationnel en main libre.

yep, c'est à ça que je pensais^^ En plus, je dois avoir ça qui traine en acier 5mm.
Après, je test en "main libre" pour la partie emouture, mais je me demande si dans un second temps je ne vais pas taper l'angle d'emouture via l'ensemble bande / plate de contact, que je peux incliner. lame dans un mini étau, perpendiculaire au plateau et en avant vent....j'inverse le jig, quoi ^^ La bande attaquerait avec le bon angle.....(voir même à graduer ça, tiens...."backstand du flemmard" )
Mais d'un autre côté, c'est pas comme ça que je maitriserais mieux le truc

Hop, un petit cuisine en xc75 et noyer +laiton.

*bave*
 
j'aime beaucoup la forme du manche

Joli le cuisine Neon !  

oui, très joli, j'aime beaucoup  
 
c'est quoi tes tiges Running?

Des pattes à sceller dans un mur pour y tendre du fil de fer et y faire grimper une vigne J'ai besoin de me refaire les bras et la peau des mains, j'en ai bavé sur la fin.

Et on peut savoir quel cépage tu vas y mettre camarade ?
 

Du cépage qui fait du vin de Savoie probablement, j'y suis en stage chez un ferronnier et c'est pour un château. Lucey si tu connais, il paraît que leur vin est bon.

Je connais de nom, jamais gouté. Ca me ferait marrer de gouter des vins qui auraient une genèse sur tes piquets Dis leur que j'exige de la mondeuse, la roussette c'est moins ma came  
Bon stage, fais signe si tu passes par Angers sur le retour

Sur le retour peut-être pas mais ce serait chouette de refaire une kiAngers, ça fait un bail !

 
Vu le nombre, je pense que oui, la peau des mains est en état

Bon ! le projet a bien avancé. Mais.....faire un manche avec un vieux reste de chêne sec depuis 40 ans n'était pas la meilleurs des idées avec les outils que j'ai. Pour le bois, me manque vraiment des trucs.....(un peu galère de couper en 2 l'épaisseur du truc....planche de 25mm dure comme de la pierre)  
Bon, je voulais un manche assez massif (multi usage, besoin de l'avoir bien en main), et d'aspect "roots - vieux - nature", je pense que c'est bon de ce côté là
Photo sous peu, même si il reste à parfaire le polissage et l'aiguisage de la lame.
 
 
edith tof' :
 
ma vieille planche pour les plaquettes.... Un brin costaude. Trop. Mais bon, faut bien tester !
 

 
"brut". Le bois est juste huilé. tout le ponçage en manuel, ça file quelques crampes à la longue. Sans variateur, le back carbonise bien trop vite le bois dur, donc "exit". (faut vraiment que je prenne 5 minutes pour un tri + boitier, moi)
 

 
en tous cas, esthétiquement, j'aurais préféré plus mince. J'avais planifié un petit décrochage, etc, etc, mais vu la dureté du machin et les outils pas adaptés, j'ai fait au plus "simple". Par contre, ça tombe vraiment bien en main. l'un dans l'autre....
 

 

 
Du coup, je souhaitais garder l'aspect brut.
 

 
reste à polir encore un peu la lame, aiguiser ça, peut être un ou deux petits trucs en plus.....Disons que pour une totale première, autant au marteau, qu'au back, que sur le travail du bois, je ne suis pas trop mécontent. Clairement, ça ne pourra que s'améliorer, au moins !

edit. oups.

bravo! j'imagine la satisfaction de voir son couteau prendre forme!

Globalement niveau ponçage, tant que t'as des zones planes sur le bois c'est que t'as pas assez poncé
 
Et n'hésite pas à donner quelques coups de rabot/plane/wastringue sur ton morceau de bois, histoire de réduire la masse a abraser.

C'est un bon début !
Pour le prochain il faut que tu procèdes par étapes, notamment pour avoir à éviter certaines choses (comme le polissage après montage du manche par exemple) car souvent ça apporte plus d'inconvénients esthétiques qu'autre chose.
Par exemple : forge de la lame, détourer, faire l'émouture, traitements thermiques, continuer l'émouture et débuter un minimum le polissage afin d'arriver à un stade ou la forme et l'épaisseur du couteau ne changeront plus du tout (je m'arrête au #400). A ce moment là, tu utilises le manche pour tracer sur le bois que tu découpes, tu le monte temporairement sur le manche (j'utilise des forets usés et des morceaux de tige à rivet) afin de délimiter parfaitement les contours du bois par rapport au manche.
Ensuite, si tu n'as pas de variateur sur ton back : tu grattes le bois au maximum avec par exemple un rabot ou une bonne râpe (c'est ce que j'utilise dans certains cas quand je veux retirer de la matière sans passer par le backstand). Puis ponçage grossier du bois quand tu arrives sur la forme définitive. Une fois que tu es sûr que ça n'évoluera plus à ce niveau, tu reprends le polissage de la lame pour qu'elle soit terminée. Perso, je monte jusqu'au grain #800 puis disque cisal et frotte coton pour une lame trempée intégrale (je monte plus haut pour les sélectives). Quand ton polissage est terminé, tu protèges la lame (scotch etc), tu colles le bois, quand la colle a séché, tu commences son polissage (je monte jusqu'à 400 minimum et je continue avec une roue scotch-brite ultra fine) et enfin huile du bois.

Par exemple, reprendre le polissage d'une lame après collage du bois, c'est un coup à créer des différences de polissage entre les parties facilement accessibles et les autres moins facile d'accès, genre vers le manche/ricasso, en plus de colorer le bois à cause des particules d'acier.
On dirait pas comme ça mais ça change énormément le rendu final... Enfin c'est ce que j'ai constaté pour moi.

 
Oui, surtout quand tu passe de la phase "bordel, dans quoi je me lance" à celle "finalement...j'aime."
D'autant que le "manuel", ça ne m'a pris qu'il y a 1 ou 2 ans....Mais j'avoue quelques phases de détresse.....ces moments ou tu te retrouve coincé, ou t'as l'impression de bosser des heures mais que tout empire au lieu de prendre forme....ou tu veux tout planquer dans la cave et oublier l'échec sur le coup de la déception. n'est pas -Neon- qui veut !
Mais finalement, baisser ses prétentions, se rappeler que je suis un  parfait débutant, que ce n'est pas mon taf, que je n'ai aucune contrainte, et que de toute façon, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron" et / ou, "c'est en faisant qu'on apprend" (avec des tips récupéré ici ou ailleurs ) ben....ça remotive. Surtout que la caresse du métal, le voir prendre forme, le voir se révéler de "truc vaguement en forme, calaminé" à "lame", idem pour le bois, c'est....assez jouissif
 

 
Clairement. Pour le bois, va falloir que j'investisse un peu. En tout et pour tout, j'ai une sauteuse bosch bleu, une scie à chantourner qui n'aime pas cette épaisseur de chêne, du papier à poncer et un établis de merde pliant qui part en sucette. ça limite un peu Mais rabot ou plane, c'est pas la mort niveau invest' et ça dégrossirait pas mal pour ça.
 
 
Edith -Neon- merci pour le pas à pas, c'est à peu près ce que je pensais suite à ce premier essai le hic, c'est que j'ai maintenant envie de passer au suivant, avec les différents points à faire autrement !

Le rabot c'est pas mal, mais tu en éprouveras vite la limite sur des plaquettes plus fines. Pour moi, le meilleur plan pour retirer de la matière au bois sans trop se prendre le chou, c'est les râpes et les limes. En plus ça coûte que-dalle dans les brocantes.
 
Et rappelle toi que les machines, c'est un moyen plus rapide d'arriver à ton but... mais aussi un moyen plus rapide de tout faire foirer !

Yep, je valide aussi la rape, j'avais utilisé ça pour le manche de ma hache, après, les limes, c'est long ^^'
 
Sinon une scie a ruban c'est pas mal aussi  

 
Ohhh ça, je suis plus à l'aise avec les outils manuels que les machines, donc tout ce que je peux faire sans rien brancher, je le ferais. Surtout sans contraintes de "quantité" ou de temps. (bon, l'émouture à la lime, j'ai tenté....là, faut avouer que je préfère tout de même le backstand )
Après, j'ai peut être pas pris le bois plus facile à travailler, ça....mais la râpe, oui, ça risque de m'être fort pratique si je dois réduire une épaisseur de 5mm ! (et comme tu dis, ça coute peanuts)

Une shinto ça doit être efficace pour ce genre de cas, enfin j'imagine  

Meilleur achat jamais la Shinto
Hyper efficace, s'encrasse pas, durable, moins de 20 balles  

Après pour faire tomber 5mm c'est pas forcément le mieux une râpe mais c'est le plus simple à utiliser et ça marche tout le temps, indépendament   du bois et de son fil.
 
La difficulté pas tjrs facile à surmonter sur le travail des plaquettes c'est leurs faibles dimensions qui peuvent poser des problèmes de fixation.
Mais rien n'empeche de travailler des épaisseurs de quelques mm au rabot, le plus simple étant d'utiliser du double-face et la plus chiadée de se faire un gabarit pour raboter à épaisseur constante.