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Alcatel-Lucent bondit de 4,4% à 3,35 euros dès l'ouverture parisienne, après la publication de ses résultats trimestriels et malgré un marché qui déprime. Bernstein estime que les résultats sont bons, dans le contexte des déceptions récentes de Nokia et Ericsson. Le chiffre d'affaires dépassa les attentes, ainsi que la marge brute.
L'analyste Pierre Ferragu est impressionné par la performance de l'équipementier malgré un marché amorphe en Amérique du Nord. "En conclusion cette publication de résultats réduit nettement le risque à court terme pour l'action et pour Nokia", poursuit le spécialiste, qui garde une opinion très positive de la fusion entre les deux acteurs européens, et recommande de tirer parti de la récente faiblesse de l'action pour jouer ce thème. L'analyste à une petite préférence pour le français par rapport au finlandais pour exploiter le rapprochement, car l'action pourrait bénéficier d'une renégociation et affiche une valorisation plus intéressante en solo, dans l'éventualité improbable ou la fusion n'aurait pas lieu.
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