Citation :
Depuis décembre 2013, elle a commencé à ralentir le rythme de ses achats nets au titre du programme QE3. Cette politique, dont le principal objectif est de faire baisser les taux d’intérêt à moyen terme, est couplée à des taux d’intérêt à court terme quasi nul. Le quantitative easing a consisté pour les banques centrales des pays développés à élargir la base monétaire en fournissant aux banques des liquidités par achat de titres ou l’octroi de prêts. La sortie du quantitative easing (QE) signifie que l’on vise à terme le retour à la taille « normale » du bilan de la banque centrale et à la politique conventionnelle de taux d’intérêt. Pour ce faire, la banque centrale doit céder les titres qu’elle a achetés et les prêts qu’elle a octroyés. La sortie est plus ou moins difficile selon la réduction nécessaire de la taille du bilan, mais aussi selon qu’il est constitué de titres ou de prêts.
Dans le cas de la Fed, la situation s’annonce plus compliquée : la banque centrale américaine a quadruplé la taille de son bilan (qui aujourd’hui s’élève à environ 4 trillions de dollars) en achetant des titres [1].
Une étude réalisée par des économistes de la Fed estime que la composition du bilan de la banque centrale américaine ne sera pas pleinement normalisée avant 2025.
|