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Une figure de la vie publique brésilienne liée au monde français des affaires disparaît. Le patriarche brésilien Abilio Diniz s'est éteint dimanche à Sao Paulo des suites d'une pneumonie à l'âge de 87 ans. Milliardaire, il occupait la place de deuxième actionnaire de Carrefour, derrière la famille Moulin propriétaire des Galeries Lafayette, avec 8,8 % du capital. Il était également le partenaire de Carrefour Brésil dont il détenait 9 % des actions.
En 2012, Abilio Diniz a dû céder Pao de Açucar à l'autre Français, Jean-Charles Naouri qui levait une option achetée en 2005 quand le Brésilien voulait relancer son groupe et aussi assurer sa retraite avec l'achat des murs de ses magasins. Jusqu'au bout, comme les Moulin pour Monoprix, il aura tenté de contourner cette option fatale, jusqu'à monter une fumeuse opération de rachat baptisée « Gamma » avec la Banque nationale de développement économique et social (BNDES) et… Carrefour.
Depuis, Jean-Charles Naouri, dont les difficultés ont remis Pao de Açucar sur le marché, et Abilio Diniz avaient fait la paix. La société familiale du Brésilien, Peninsula, qui gère la fortune de ses enfants (quatre d'un premier mariage dont un décédé récemment et l'ancien pilote de F1 Pedro Diniz) et deux d'un second, conservera ses parts dans Carrefour comme sa dirigeante Flavia Buarque de Almeida son poste d'administratrice.
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