Reprise du message précédent :

 
On dit ce qu'on veut sur Bourso mais au moins on peut faire des approvisionnements immédiats par CB    

-24,38%    

 
Tu sous-entends que post-covid, les avions vont rester clouer au sol, le tourisme ne repartira jamais, et que tout le parc de véhicules passera instantanément en électrique plutôt qu'en 25 ans ?
 
Bon pour les bagnoles, c'est un point de vue qui se défend. Moi le mien, dans l'immédiat en tout cas, c'est que les gens vont faire comme moi : devant l'incertitude économique, ils vont garder leur mazoutière qui roule encore très bien plutôt que de dépenser du pognon inutilement dans une boite à roues  

 
J'ajoute que Total est propriétaire de Saft qui est lui même le futur fabriquant de batteries automobiles Francaises à travers sa JV avec PSA

Pourquoi tu viens d'en prendre 200, alors ?

 
Saft n'est pas un fabricant de batteries comme les autres.  
 
 

Il y a une confusion que bcp de gens font (les médias, la plupart des investisseurs amateurs etc.) : ils croient que la bourse doit être le reflet de la conjoncture économique. C'est absolument faux : la bourse c'est le reflet de la profitabilité des entreprises sur un horizon infini. Quand tu achètes une action, tu achètes un flux de cash-flows sur un horizon infini. Pour calculer la valeur intrinsèque d'une entreprise, on actualise ces cash-flows futurs à un taux qui dépend du taux sans risque (en gros déterminé par la banque centrale) et d'une prime de risque.

Déjà en mars/avril, on pouvait affirmer que le COVID n'était qu'un choc temporaire, comme toutes les pandémies avant lui (plusieurs centaines, hein). Et je l'avais expliqué ici, DCF à l'appui, et j'avais acheté massivement quand bcp paniquaient.

Mais alors maintenant, on peut affirmer que c'est un choc de très, très court-terme, car le gros du choc est derrière nous, on a des dizaines de vaccins en préparation etc.

Ce choc va affecter les résultats des entreprises pour combien de temps ? Allez, disons un trimestre, peut-être 2, maximum 4 (pour les plus pessimistes). Dans une valorisation DCF, aux niveaux de taux actuels sur les marchés occidentaux, la première année de cash-flows représente environ 4% de la valorisation totale. Donc un trimestre représente en gros 1% de la valorisation totale. Si tu penses que le prochain trimestre sera "blanc" à cause du COVID (= zéro profit), alors ça justifie une baisse de la valorisation intrinsèque de 1%. Si on doit avoir une année entière "blanche", alors ça justifie une baisse de 4% : c'est le scénario où aucun des 934 candidats vaccins, dont bcp sont en phase III, dont certains sont déjà injectés aux publics prioritaires (en Chine), ne marcherait. C'est en gros ce que price le CAC 40 ce matin. 4%, hein, pas 10%, pas 20%, pas 30%. Et à nouveau, c'est dans le scénario le plus pessimiste.

A un moment il faut comprendre que (i) les valorisations boursières, (ii) la conjoncture économique actuelle, et (iii) mon angoisse personnelle face à une pandémie, sont 3 choses entièrement distinctes. Il faut considérer (i) sans se laisser intoxiquer par (ii), et surtout pas par (iii). Pour dire les choses clairement, je pense que j'ai beaucoup plus de chances de mourir du COVID que mon portefeuille d'être en perte à un horizon de 3-5 ans. Si tu souhaites transposer ton angoisse dans ta gestion perso, libre à toi, mais tu perdras de l'argent.

Le Nasdaq 100 à 11 478, à peine -6% par rapport au point haut, ce n'est même pas une belle opportunité pour loucher

Spéciale dédicace à tout ceux qui ne touchent pas au Nasdaq, pas même avec un bâton, parce que c'est une bulle

Je cherche à continuer à m'auto convaincre à travers les arguments des autres, pour en acheter encore plus  

Perso je suis sous Scipionix© 6mg  matin midi et soir, le meilleur anxiolytique du marché jeu  

Si on prend ton exemple et qu’on a 10 trimestres blancs alors la valorisation devrait baisser de 10%.  
 
Laisse moi penser que même des fleurons du cac avec deux ans et demie d’année blanche, iront à la cave. Déjà qu Air France est en grandes difficultés actuellement alors que c’est pas totalement blanc. De l’argent rentre un peu. Et il faut pas oublier que sans le prêt de l’état, les avions auraient du être vendu pour rembourser les dettes.  
 
 
Quand une société commence à se séparer d’actifs alors c’est que les temps sont durs. Je reste pessimiste sur le court terme car d’autres pays européens peuvent annoncer des mesures strictes anti covid. Il ne faut pas oublier que la France est le pays européen le plus touché actuellement.
 
Tu sous estimes (i) l’évolution exponentielle de l’épidémie (II) l’effet cascade.

Un titre définitivement tourné vers le vert  

Ces 2 messages montrent que tu as peut être trop investi par rapport à ton profil psychologique.
Commence petit et augmente quand tu seras plus à l'aise (= quand tu auras vécu un krach à -30% minimum sans sourciller).

La France représente 3% du marché mondial.
Donc l'impact d'un confinement chez nous est quasi nul sur un indice diversifié mondialement.

Maintenant il faudrait que MCPHY ENERGY puisse remonter à 22,500€ EUROS ce serai cool Siouplait ce serait gentil merci !!!!

 
Parce que microsoft doit être gêné par un confinement français ?

 
après tu considères qu'un trimestre blanc / un problème court terme n'a pas d'influence sur le long terme, ca ne me semble pas si évident que ce soit en termes de cash flow, d'investissements,....
ca me semble être une vision très comptable et pas business
mais je peux me tromper évidemment  

Courses du jour :
- LVMH
- Hermès  
- Mini louche Renault (pari sur De Meo mais à dose homéopathique )  
Ordres non exécutés pour l'instant :
- Michelin
- LDLC

Pour ceux qui sont sur bourse direct : je viens d'acheter 100 FP au marché en plus des 200 achetés un peu plus tôt. Sur mon portefeuille en temps reel, il est indiqué que j'en possède que 200. Ça vous est déjà arrivé ?

Le scénario le plus pessimiste, ce n'est pas l'année blanche (= zéro profit), c'est surtout des pertes. S'il y a 0 revenus mais que des charges se maintiennent, il y a bien un profit négatif, pas nul.
 
Il y a des mesures (chomage partiel, temporisation des loyers, etc.). Mais il est difficile de penser que toutes ces mesures seront payées par de l'argent gratuit. à la fin, ce sont bien les profits futurs qui devront être amputés pour payer les dépenses d'aujourd'hui.

 
1) 10 trimestres blancs coûteraient moins de 10% (peut-être 8-9%) sur les valorisations intrinsèques, car le poids des cash-flows futurs décroît graduellement. C'est le prochain trimestre qui pèse le plus lourd. Cela dit, avec un taux sans risque à 0%, cette décroissance des cash-flows avec le temps est très graduelle.
 
2) Air France était reconnue comme une bouse déjà avant le COVID. Forcément, avec le COVID c'est encore pire. C'est pour ça qu'il faut arrêter d'acheter des semi-bouses pas chères et plutôt privilégier des valeurs de qualité : elles sont plus résilientes face à des chocs imprévisibles (là, avec le COVID on a un bon exemple). C'est pour ça que je dis que le problème c'est pas le COVID, mais un mauvais stock-picking.
 
3) Si tu penses que le COVID va pénaliser les cash-flows des entreprises pour 2-3 ans, alors la réponse logique ça doit être de privilégier des entreprises dont les cash-flows tomberont plutôt après cet horizon : des valeurs de croissance, technologiques par exemple. Et bien sûr, c'est exactement ce que fait le marché. Quand tu achètes des valeurs de croissance, tu te protèges des chocs de (plus ou moins) court terme, car la part des cash-flows de long-terme (disons après 5 ans) est bcp plus importante, dans leur valorisation DCF, que pour une valeur mature de rendement. C'est toute ma stratégie, hein.
 
 
 
Je suis plutôt d'accord avec toi sur le plan économique, surtout en Europe où les marges de manœuvre budgétaires deviennent de plus en plus réduites. D'ailleurs on l'a bien vu après 2008-2009 : on a eu un gros après-choc en 2011-2012 avec la crise de la dette souveraine en zone euro.
 
Mais je suis plutôt en désaccord avec toi sur le plan boursier : aux USA l'année 2008 a été désastreuse et l'année 2009 excellente pour le S&P500, alors que c'est précisément en 2009 que la récession aux USA a été la plus sévère. Les marchés anticipent, donc il ne faut pas attendre la fin de la récession pour repasser long.
 
Sur les faillites des boîtes, j'en ai une vision ambivalente : c'est triste, mais enfin une boîte qui ne survit pas à une grippounette malgré le déluge d'argent des banques centrales, les prêts garantis par l’État etc., ne mérite sans doute pas de survivre, c'est sans doute de la destruction créatrice. Après, je n'élargis pas forcément ce raisonnement à tous les secteurs (certains étant très affectés, même quand le management est très bon), ni aux PME, forcément plus fragiles.

Il y a un petit temps de rafraichissement des fois

 
J'ai joué "petit" (+-10% de mon épargne de cash) . C'est plutôt mon aversion à accepter l'échec  , même à court terme. Dans tel cas mon psychologique peut facilement vaciller, j'y travaille.

 
Oui, ben si on attend une année "noire" où la perte représenterait une année de profits habituels (ce qui serait assez énorme), ça justifierait une baisse des valorisations d'environ 8%.
 
Après, si tu regardes les entreprises qui dominent aujourd'hui le classement des capitalisations (les GAFAM, Visa/Mastercard, LVMH etc.), ce sont des entreprises qui ne font jamais de pertes, qu'il pleuve ou qu'il vente. Pas sûr que leurs CFOs sachent même les traiter comptablement.    Donc supposer une année "noire" pour ces entreprises là, c'est vraiment très pessimiste. Et à nouveau, ce sont les entreprises qui dominent les indices : les bouses sur lesquelles tout le monde se concentre ici (Renault, Unibail, Natixis, Air France etc.), ça ne représente plus rien dans les indices.
 
Cela dit, sur les coûts de long-terme de la crise, je suis d'accord avec toi, ça doit se traduire par une prime de risque plus élevée sur les actions (du fait d'un risque souverain plus grand), des cash-flows futurs plus faibles (du fait d'impôts plus lourds etc.), et peut-être aussi d'une croissance tendancielle des profits plus faibles. En fait, c'est ça le vrai impact (économique et boursier) de long-terme du COVID, bien plus que les discussions sur le reconfinement etc. (des mesures très temporaires).
 
Quand je vois les ratios de dette publique de l'Italie, je m'interroge sur l'opportunité de continuer à y investir, et malheureusement, sur le long-terme, cette question se pose aussi sur la France.

Stéphane Déo (LBPAM) :"On peut avoir une correction des marchés de 15% dans les mois qui viennent !"
https://www.boursorama.com/videos/a [...] 2b913f6a6d
 

il prêche pour sa paroisse mais c'est vrai que ça sent pas bon    
 
Bon à la recherche des liquidités perdues, je viens de vendre les 3/4 de ma position sur Bel ( légère PV de 4% ), pour acheter un broc  de total @25.15 et renforcement sur orange @ 9.06 .
 
Ma ligne PEA orapi déjà en PV
ça semble vouloir remonter    

Si l'horizon est infini, pourquoi est-ce qu'il y a une baisse aujourd'hui, et pourquoi la conquête du système solaire n'est-il pas déjà pricé, ainsi que la conquête de la galaxie avec notre futur Warp Drive ?
 
Le S&P devrait déjà être à 218 000 points présentement  

 
  DOMAJ car on a des belles boites comme AI FP VINCI

Le futur très lointain a bien un impact sur les valorisations boursières, mais il est fortement atténué par l'actualisation des cash-flows.

Par exemple : une entreprise qui dégage actuellement un cash-flow de 100€, qui opère sur un marché avec un taux sans risque de 0%, qui a une prime de risque de 5% et dont les cash-flows croissent de 2% par an vaut 100/(0%+5%-2%) = 3333€

Le cash-flow de l'année 100 vaut (100*(1+2%)^100)/((1+5%)^100) = 5,5€

La somme des cash-flows entre l'année 100 et l'année 1000 ne vaut que 118€, soit seulement 3,5% de la valeur intrinsèque.

Donc si un oracle, avec une certitude et une crédibilité absolues, nous annonçait que dans 100 ans on découvrira une planète exactement similaire à la Terre, où LVMH pourra générer les mêmes cash-flows que sur la Terre sur le millénaire suivant, l'impact sur la valeur intrinsèque de LVMH ne serait que de +3,5%.

Au contraire, c'est bon pour Teams, O365 et Azure  

Vous pensez quoi de Lenovo ?

Je suis pas trop positif sur ce secteur d’activité, my 2 cents.

 
Je pense quand meme que l'optimisme ambiant est tout de meme un peu too much ou traduit un vrai manque de connaissance du monde pharma. On en parle du vaccin SARS-COV-1 qui a jamais été trouvé en 10 ans ?
 

Vous pensez quoi de Lenovo ?

Apres est ce que l'on avait les mêmes moyens / techniques pour la recherche du vaccin?  

Perso, je pense toujours que cette crise est gravissime. Mais j'en suis aussi arrivé à la conclusion (beaucoup plus tard que toi...) que boursièrement parlant, il est possible d'en profiter :
- toujours plus de taux bas, donc TINA encore plus fort : il n'y a aucune alternative dans un scénario de QE perpétuel,
- entreprises cotées plus résistantes en moyenne : entre votre resto de centre-ville et le McDo du coin, vous pariez sur qui ? moi aussi la réponse me déprime, mais voilà...
- accélération à coups de pied aux fesses de la transformation numérique : ça veut dire que la tech peut croitre même en l'absence de croissance globale, destruction créatrice touça
- il y a encore beaucoup de liquidités qui ont résisté au TINA, elles vont bien devoir se résigner à s'investir
- même sans vaccin (perso j'ai encore des doutes sur le vaccin), l'économie va finir par s'adapter, comme nos vies, certains vont en souffrir, d'autres en profiter, inventer, se transformer, etc.
 
Je ne nie ni les drames que ça cause (y compris pour des secteurs entiers de la cote !) ni l'éventualité d'une grosse correction, mais voilà en gros ce qui me pousse à investir aujourd'hui.
Sachant que j'ai la grande chance d'avoir également un petit patrimoine immobilier et un toit sur la tête.

 
Une exposition pan européenne a toujours un sens : si les impots devaient exploser à la hausse en France pour les societés, ce dont je doute car la competition entre les pays pour attirer le capital va continuer d'être saillante, un Total irait se relocaliser en Irlande ou au Luxembourg.
 
Je vois plutôt une baisse accelerée des prestations sociales, un renforcement de l'impot auprès des particuliers et un recrutement de plus en plus faible de fonctionnaires en France.

Bons chiffres Boeing

Ca sera bien insuffisant.
Il faut aussi s'attendre à de l'inflation assez importante.

Euh année noire ça veut dire année POSITIVE en anglais (et même en français de la comptabilité) donc pour pas embrouiller tout le monde, vaut mieux dire année négative ou année violette, que sais-je encore... Le terme "in the black" signifiant profit est TRÈS utilisé aux USA et dans tout le monde anglo-saxon...  
https://www.investopedia.com/terms/ [...] ch%20debt.

Question de noob:
 
J'ai compris que le BX4 est un double short du CAC donc une couverture quand ce dernier baisse.
 
Psychologiquement, je vois une baisse plutôt comme l'opportunité d'acheter. Du coup, ce matin j'ai renforcé sur des titres vifs ou des ETF sur lesquels je souhaite rester sur le LT et du BX4 en me disant que cela faisait une couverture supp si la baisse s'accentuait.  
C'est idiot ?
Mon BX4 est à l'équilibre mais c'est un truc qu'on ne garde qu'à CT, correct ?