glandoll a écrit :
Après la descente a tjs été suivi d'un v rapide et indécent, est-ce que cela sera le cas jusqu'en 2035? À voir. On oublie que certaines années, la bourse perd 10%, même aux us
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L'investissement est un jeu relatif entre classes d'actifs, et le QE change la donne en détruisant tout rendement sur les obligations souveraines, et progressivement sur les obligations corporate IG. Et une généralisation de la rémunération négative du cash (aujourd'hui l'exception) n'est pas à exclure.
Donc liquider un portefeuille actions de valeurs de qualité (avec des fondamentaux excellents et un dividende croissant, comme Microsoft) c'est très bien, mais la question c'est où replacer cet argent ? Et il n'y a pas de bonne réponse à mon sens dans un monde à QE ad infinitum.
Pendant longtemps, j'ai pensé que le QE (ou l'anticipation de QE, ce qui est presque la même chose) limiterait, pour cette raison, l'ampleur des corrections boursières - comme un "amortisseur". La violence du krach de février/mars 2020 a démenti cette thèse, mais peut-être que le paramètre essentiel à observer c'est la recovery period : peut-être considérablement raccourcie (aka rebonds en V) dans un monde à QE, par rapport à l'ancien monde.
Si ça se vérifie, la conclusion serait qu'il faut être aussi prudent (voire davantage) avec le niveau du levier que dans l'ancien monde, parce que la probabilité d'un -40% ou -50% n'a pas fondamentalement changé, mais qu'il faut être davantage agressif dans le creux (ou avant le creux), compte tenu de la rapidité des rebonds.