Reprise du message précédent :
Messieurs bonjour,
 
ça faisait un bail que je ne m'étais plus intéressé aux trackers et je voulais savoir si depuis quelques années il y avait eu du changement sur les principaux ETF disponibles en PEA (du nouveau chez Vanguard en physique ? Lyxor Core ? ...)
 
J'ai en tête les ETF suivants :
World : CW8
S&P500 : PE500 (Amundi)
MSCI EUROPE : PCEU (Amundi)
MSCI EMERGING MARKET : PAEEM (Amundi)
Japon : PTPXE (Amundi)
 
J'ai déjà une grosse exposition chez Amundi via mon PEG, aussi, est-ce qu'il y a des ETFs meilleurs ou aussi bon que ceux cités au dessus par zone ? (Si possible en réplication physique)
 
   

Hello
 
J’ai du bx4 et dsp5 à respectivement -38% et -45% par rapport au pru.
Que feriez-vous ? Prendre la perte ou conservez (ca me derange pas de les garder quelques années)
Merci par avance

 
le mieux c"etait la BRI ....j"etais actionnaire  1 titre   acheté à 16800....french francs.....spolié sur  OPR vers les 10400 Zeuros je crois mais le Tribunal de LA HAYE(pas Brigitte) nous a donné une resucée  de pres de 5000  Zeuros......à reverifier c'est si vieux
 
mais quel pied de faire raquer Trichet Greenspan et compagnie...
https://cdbf.ch/71/
 

Petite question "philosophique"
 
A quel moment vous pensez arrêter de "jouer" en bourse?  
Avez vous un objectif de date, de date de projet particulier (somme à sortir pour achat immo par exemple) de somme atteinte par le portefeuille? Quand vous en aurez marre? Jamais

 
Jamais.

 
 
Je t'ai parrainé sur le PEA Fortuneo en 2017  
Donc avant décembre 2019, sauf si tu as clôturé

 
 
Jouer en bourse ?  
Je n'ai jamais joué en bourse, en revanche cela fait une 10aine d'années que j'investis.
Et je vais bientôt (normalement ) acheter ma RP, sans avoir à toucher mon PEA ni mon CTO.

Merci mon cher nico
La vérité la vraie et pas de celle rt news
 

 
Je n'ai pas connu l'action BRI, mais Larbinator, en face, avait fait un joli coup dessus : https://www.devenir-rentier.fr/p328050#p328050

 
Des actions sont indispensables dans un patrimoine financier un minimum significatif (i.e. allant au-delà des liquidités de précautions), a fortiori dans un contexte de QE rendant les autres classes d'actifs peu attractives.
 
Il faut réfléchir à un patrimoine cible diversifié, avec une allocation a% immo, b% liquidités de précaution, c% obligations / fonds €, d% actions, e% or.
 
Il ne faut pas avoir trop de liquidités de précaution, car elles ont coût d'opportunité. Idem pour les fonds €, de moins en moins attractifs. Et l'or ne rapporte rien, c'est juste un hedge contre des scénarios catastrophes.
 
Donc une fois que tu as acheté ta RP (ou budgétisé son achat), le patrimoine "productif", i.e. moteur pour la capitalisation, doit être alloué en immo d'investissement (sous ses diverses formes) et en actions. Si tu investis tout en immo, ton patrimoine est déséquilibré, exposé à une baisse du marché.
 
Donc investir (et non "jouer" ) en actions est indispensable pour enclencher la capitalisation, a fortiori en France où on dispose avec le PEA d'une niche fiscale très avantageuse.

@Scipion8 , as-tu dans tes screeners la boite PROSUS N.V (PRX) ? ça sort comment ? Bon c'est une holding, pas facile...
Merci

 
Je ne l'ai pas dans mes screeners, mais en portefeuille   Je suis actionnaire Naspers, j'ai récupéré des actions Prosus lors du spin-off. Mais j'ai des ADR (PROSY), et non les actions cotées à Amsterdam (PRX) (ce qui est sans doute sous-optimal, mais bon...). J'ai acheté Naspers et gardé Prosus d'abord par intérêt pour la participation dans Tencent (avec une décote), mais les autres actifs internet (russes notamment) me semblent aussi intéressants.
 
C'est une valeur de croissance, elles sont rares en Europe donc à mon sens elle a sa place dans un portefeuille diversifié avec une orientation croissance. Le PER (32 2021e) ne me semble pas scandaleux au vu du reste du secteur et d'une croissance annuelle du CA prévue à 15-25%.
 
Mais je ne surpondère pas car on voit avec Softbank, un profil similaire, que ces holdings diversifiées de la nouvelle économie peuvent parfois bien se planter, et j'ai davantage confiance en l'expertise d'un Google (par exemple) en la matière.
 
Pvbe, d'en face, en a fait une présentation sur son blog (http://ratioratingranking.blogspot [...] prise.html) et l'a en portefeuille (http://ratioratingranking.blogspot.com/2020/ - je ne pense pas que ce petit portefeuille de démonstration recouvre l'ensemble de ses positions). Il a d'excellentes performances sur la durée, donc c'est un facteur qui m'encourage plutôt sur Prosus.

Je partage ton avis et je vais m'en prendre un peu sur PEA  

Donc tu as menti à un moment ou un autre, ou tu joue entre un pea ouvert pas utilisé et un pea pas ouvert.
 
La différence que le fond? T’es un mytho et même en remplaçant la timeline par « décembre 2019, se rend compte qu’il a un PEA » rien ne change.
 
   
 
Ta crédibilité doit déjà être plus ou moins au niveau d’une fosse septique donc  
 
 
Aucun problème, c’est l’avantage de quote et d’être factuel. Je ne peux pas mentir  

on est sur un forum...
Chiesse,ça vous parle?

Quelles sont les actions que tu es le plus fier d’avoir en portefeuille Scipion ? Celles qui sont ecofriendly et compatible avec les critères de ta copine ?

 
Tu dois avoir un problème psy pour avoir la tête dans le caca et te persuader encore d'avoir raison
Je ne vais pas perdre plus de temps à te répondre
La vérité a été donné, tu peux continuer à parler dans le vide désormais

Scipion est celib' depuis peu    

 
Je cite Scipion mais je suis intéressé par toute réponse. Pour ceux qui ne veulent pas/ peuvent pas acheter leur résidence principale (ie sur Paris, immo trop cher tout ça) vous conseillez quoi comme répartition actions vs le reste? Et quoi dans le reste? (car plus ça va plus je vais me diriger vers 95% actions)

 
 
Ah mince. Au moins il peut acheter du McDonald’s maintenant  

 
Ça dépend de ton aversion au risque mais 95% action me paraît bien trop exposé à la bourse

Ou du beyond meat

95%
Si ça tombe de 30/40% comme en mars, tu feras quoi ?
Mieux vaut passer par de l'etf déjà dans ton cas, mais revoir le pourcentage que tu es prêt à mettre ne serait pas une mauvaise chose

*Quel courtier ? Bourso team confort
*Quelles enveloppes fiscales (PEA, PEA-PME, CTO, AV) ?  PEA
*Horizon de placement ? LT
*Montant ou % de ton patrimoine investi ? 20%
*Quelle taille est ta "louche" (c'est le montant moyen quand tu investis en une fois) ? 500€ on optimise les frais
*Secteurs privilégiés, géographie, capitalisation ? France
*Années d'expériences ? 0
*Professionnel du secteur ? Quel métier ? Non, étudiant
 
Bonsoir, actuellement investi sur total BNP et orange (que je vais larguer des que positif), il me reste quelques liquidés à placer suite à des A/R,  
Je songe à SCOR (mon domaine d'études donc avis biaisé) et worldline que je trouve intéressante car je crois à la disparition de la monnaie liquide.  
Des avis les frer?

bordel je suis mort
 
https://www.youtube.com/watch?v=SYc6QmaGnYc

Moi je vois ça :

Si señor
 
Idem je dois « demander l’autorisation »

Perso je pense que plus les cours sont volatils, plus il faut réfléchir à long-terme, de façon macro :

1) Je n'aime pas trop le marché action français en ce moment, même si je reste acheteur du CAC 40 sous les 5500. L'endettement public, massivement accru à l'occasion de cette crise, va peser sur la croissance et la performance des entreprises françaises sur le long-terme. Je crains beaucoup un scénario d'"italianisation" de la France = performance pourrie sur le long-terme.

2) Si on est pas convaincu qu'une action peut battre un ETF Monde sur la durée, alors il vaut mieux prendre un ETF Monde. Un ETF Monde, sur le long-terme, ça tourne à environ +8% / an, avec une volatilité assez faible grâce à la diversification. Des entreprises françaises qui ont un chiffre d'affaires, un EBITDA, un cours de bourse qui croissent structurellement d'au moins 8% par an, il y en a assez peu : LVMH, L'Oréal, Dassault Systèmes, Sartorius Stedim... mais pas Engie, pas Danone, pas Société Générale, pas Unibail, et certainement pas Renault. Airbus non plus, mais au moins ils sont co-leaders sur un marché en croissance structurelle, au-delà de la grosse perturbation occasionnée par la pandémie.

3) Je pense que c'est un jeu dangereux de raisonner en termes de "décote", car le plus souvent cette décote s'explique par de vrais facteurs de risque. Peut-être qu'Unibail, SocGen, Airbus sont décotées actuellement (Renault, non, à mon avis). Ou peut-être que le marché, qui est relativement efficient, intègre simplement le nouvel environnement et ses risques. Je préfère choisir des entreprises saines croissant structurellement (CA, EBITDA...) au moins aussi vite qu'un ETF Monde.

4) En termes de secteurs, il y a de grosses différences entre les valeurs que tu cites :
- Renault est une valeur sans aucun moat sur un marché ultra compétitif et en décroissance structurelle
- Airbus est un co-leader mondial, avec un vrai moat, sur un marché en croissance structurelle forte (au-delà de la tempête COVID)
- SocGen est une banque sérieuse mais sans moat évident, dans un secteur qui va structurellement souffrir du fait des taux ultra-bas
- Unibail a de beaux actifs, mais les foncières de commerce sont probablement un des secteurs qui perdra le plus, sur le long-terme, des nouvelles tendances de consommation auxquelles le COVID aura servi d'accélérateur

Donc, sur les prix actuels, je serais plutôt acheteur d'Airbus (et de Safran, voire Dassault Aviation, aussi), par conviction sectorielle de long-terme. Sans toutefois forcer la dose en raison de la politisation du secteur. J'ai pas mal renforcé Boeing (et TransDigm, Heico etc.) car je suis plus confiant du côté américain (par exemple l'endettement public massif devrait avoir moins de conséquences néfastes pour les budgets de la défense aux USA qu'en Europe).

SocGen, sur les niveaux de prix actuels, ça s'achète, mais là aussi sans forcer la dose, car une fois la "décote" résorbée c'est une action qui va clairement sous-performer face à un ETF Monde, année après année.

Renault, je reste à l'écart évidemment, et Unibail je maintiens mes positions sans renforcer.

Il y a peut-être (et même sans doute) des coups à jouer sur d'autres valeurs car la remontada du CAC 40 devrait continuer, mais je n'aime pas raisonner sur un horizon court, ni compter sur d'éventuelles "décotes" dont l'existence me semble très incertaine voire douteuse. Si je devais acheter en France aujourd'hui, je me focaliserais sur les valeurs de qualité habituelles.

Aux USA, j'ai moins d'hésitations à m'engager sur des paris contrarians : en pleine tempête en mars, j'ai renforcé l'aéronautique (Boeing, TransDigm, HEICO, Honeywell...), la construction immo (Lennar), les lieux de socialisation (Starbucks, Disney, McDonald's) et même les croisières (Royal Caribbean). Je reste acheteur du secteur aéronautique, les autres secteurs ont bien remonté et sont à mon sens à peu près à leur prix compte tenu des risques.

Oui bon, j'ai hésité sur le terme, le classement en catégorie Loisirs m'a fait pencher vers le "jouer" avec les guillemets

Oui alors Boeing attention, la dette monte à vue d'oeil et le 737 Max, qui représente le gros des commandes, est toujours immobilisé. Il faudra certainement indemniser les clients, dans l'actualité il y a eu un accord récent avec TUI ou Boeing va couvrir une grande partie des pertes. C'est un pari bien plus risqué que Danone, Engie que tu cites car au moins il n'y a pas une grosse inconnue qui rode dans les parages.
 
 Le reste je serais plutôt d'accord
 
Edit : Boeing est noté BBB- chez S&P et a levé récemment 25 milliards de dette à des taux que je trouve très élevés :
 

Je viens de réactiver le partage pat lien. Ca devrait aller mieux

Un Jacuzzi d’Interessement
Une Jarre de Participation
 

 
Toujours  
All in sur le fonds le plus large possible, même si c’est tjs des fonds à la con chez natixis.
 
Il reste 20% pour aller chatouiller les 6000 sur le CAC.
Pour le moment le « monde d’après » semble toujours être repoussé à plus tard.

Validé chef  

 
ça faisait lgt frr.
 
Je m'inquiétais.

 
Je ne joue pas.
 
J'investis pour ma retraite en 2030. Ne comptant pas sur le système de répartition qui explosera tôt ou tard, je n'ai pas trop le choix...

  mais bon par définition c’est toujours remis à plus tard    

  donc tu fais des projections dans un monde parallèle où le Covid n'a pas existé - mais en conservant l'hypothèse des offrandes des banques centrales. Pas étonnant que tous tes scénarios soient bullish.
La formule de Gordon Shapiro, c'est mignon mais elle fait quoi à part donner un définition à la prime de risque ?  
Prime de risque dont tu montres toi-même qu'elle n'a pas  de corrélation forte avec l'orientation de la bourse.
Enfin soit, si on n'accepte l'idée que les bénéfices ne chutent que de 25%, alors on est loin d'être en bulle. Malgré mes critiques, merci d'avoir situé ces grandeurs et leur contexte.

Quelques années? Ces positions shorts sont pas faites pour ça. Regarde les graphiques long terme, le beta slipping va grignoter tes billets
 
Personne voit l'avenir. Si tu sens pas une grosse correction dans les jours immédiats, vaudrait mieux alléger sans doute

SCOR j'en ai, donc c'est bien  
Conseillée récemment par Le Revenu (objectif 38)
C'était plus sympa de rentrer il y a une semaine, mais elle est encore loin du niveau d'avant-crise

Ben si, je prends en compte le COVID, mais je considère ça comme un choc de court-terme : l'année 2020, ça représente environ 4% de la valorisation DCF d'une action US. Si tu considères que les profits du S&P500 vont être à zéro en 2020 (évidemment, ça pourrait être encore pire), et qu'il n'y aura plus d'effet du COVID après 2020, alors la valeur intrinsèque du S&P500 devait baisser de 4%. En février-mars les indices ont baissé de 35% ; pour moi c'était clairement exagéré.

Et ça, c'est avant l'impact (massif) des baisses de taux et QE des banques centrales...

L'intérêt principal de la prime de risque du marché actions, c'est d'éviter la myopie naturelle qu'on a tous, le focus excessif sur les perspectives de court-terme : si on n'utilise que des ratios de valorisation du type PER ou VE/EBITDA, en prenant les résultats (très mauvais) attendus pour 2020, alors forcément on trouve la plupart des valeurs très chères. Mais acheter une action, ce n'est pas acheter le cash-flow 2020, mais aussi les cash-flows 2021, 2022, 2023 etc. jusqu'à un horizon infini. La prime de risque égalise le cours actuel avec les perspectives (de long-terme) de cash-flow : c'est une approche bcp plus rigoureuse pour estimer le niveau de valorisation d'un marché qu'un PER ou VE/EBITDA moyen.

Après, tu as raison : quand la prime de risque n'est pas à un niveau extrême, éloigné de sa moyenne historique, on ne peut rien en déduire sur l'orientation de la bourse. On peut juste en tirer un indice sur l'existence ou non d'une bulle. Aujourd'hui, la prime de risque du marché actions US est à 5,8% (ou un peu moins, ça dépend de l'impact du COVID qu'on projette sur les cash-flows futurs), donc nettement supérieure à sa moyenne de long-terme de 4,2% : il n'y a pas de bulle. Mais ça peut partir d'un côté comme de l'autre. Avec les QE massifs qui ne font que commencer, à mon avis, les risques sont clairement à la hausse.

 
Pour les obligations souveraines, perso je décompose le rendement :
 
1) le taux sans risque (déterminé par la BCE) va à mon avis rester à son niveau actuel très bas pour longtemps, car je ne vois pas la menace de déflation en zone euro se dissiper de sitôt
 
2) la prime de maturité (term premium), c'est-à-dire la pente (naturellement positive) entre les rendements à long-terme (comme l'OAT 10 ans) et les rendements à court-terme devrait rester faible, "écrasée" par le QE (qui "propage" les taux bas des maturités courtes vers les maturités plus longues)
 
3) la prime de risque de crédit, c'est-à-dire la rémunération requise par les investisseurs pour se protéger contre le risque d'un défaut de la France (qu'on peut aussi mesurer par le Credit Default Swap à 5 ou 10 ans sur la France), devrait à mon avis augmenter structurellement, accompagnant la hausse massive de l'endettement public (un scénario extrême, auquel je ne crois pas pour le moment, étant une convergence du risque de crédit sur la France vers celui de l'Espagne ou de l'Italie)
 
4) la prime de risque de liquidité est négligeable pour les OAT françaises, très liquides, et le restera
 
Donc la trajectoire du rendement de l'OAT 10 ans sera essentiellement le résultat d'un bras de fer entre des forces qui le poussent vers le bas (la BCE et son QE) et des risques qui le poussent vers le haut (la dette publique et un risque politique). J'aimerais affirmer que ce sont les premières qui prévaudront sur le long-terme, mais j'en suis moins convaincu depuis la pandémie.