Comme tu ne sais pas comment ça marche en pratique, on va descendre une à une les principales lignes d'un modèle d'impairment standard et t'expliquer ce qu'un CAC est en mesure de challenger ou pas, en prenant l'hypothèse que le modèle n'écrit pas des choses objectivement fantaisistes
- Revenu, composé de :
Volume : challengeable sur les données marché et les historiques, mais toujours pipotables via le "on va lancer des nouveaux produits" ou "on va lancer de nouveaux marchés" via quelques slides (à autant d'échéance, ce n'est rien d'autre que de l'intention de toute manière)
Prix : inchallengable, car complètement discrétionnaire
- Coûts de production : inchallengeable, repose sur des hypothèses internes de productivité
- Coûts marketing : inchallengeable, complètement discrétionnaire
- Coûts de structure directs : inchallengeable, complètement discrétionnaire
- Coûts de structure indirects : inchallengeable, n'importe quelle clé d'allocation peut avoir une bonne justification
- investissements (capitalisés) : inchallengeable, complètement discrétionnaire
- Amortissements/Dépréciations : inchallengeable car dépendent des rubriques de coûts et des investissements
- Taux d'imposition : en général, ça ne se pipote pas
- Taux d'actualisation, normalement le WACC, composé de :
Coût de la dette : challengeable évidemment car connu, néanmoins toujours arbitrable entre corporate et régional en fonction du plus favorable, si une dette spécifique n'a pas été levée pour l'acquisition
Coût du capital (equity) : challengeable si anormalement bas pour le secteur ou déconnant par rapport au rendement spot div/cours