Reprise du message précédent :
-5% Google, ça va swinguer demain!

mes googl

Google ne mérite pas ça

Petit Interlude info

Ça va être la merde en Inde

 
Le monde appartient aux optimistes   (pas aux arbitragistes)
 
PS : 2 actions Tesla, je suis un optimiste raisonnable

3 cas et 2000 isolés ça fait un sacré % de la population indienne effectivement

 
 
 
J'ai TOUJOURS les meilleurs conseils.
C'est ça qu'est bien.

Vu l'hygiène en Inde c'est le coronavirus qui risque de tomber malade.

C'est vache

Hein ?

Je vais prendre du DTBX4 en masse.

Oui, mais sacrée.

 
Non mais détends-toi, c'est juste quelques crétins sur Robinhood et WSB qui font monter le truc jusqu'aux étoiles, comme ils l'ont fait avant avec le Bitcoin, les actions cannabis, Beyond Meat etc. ça va finir par se calmer, les plus bêtes (= les derniers à rentrer) vont se faire rincer un bon coup et Tesla trouvera sa valeur d'équilibre. C'est juste une micro-bulle typique d'une fin de cycle - comme il y en a eu plusieurs récemment et comme il y en aura encore (Virgin Galactic ? les stocks du secteur de l'environnement ?)
 
Pour Tesla, un autre facteur est le short squeeze : il reste encore du potentiel puisque les shorts représentent encore 18% du flottant. Finalement, le "short burn of the century" promis par Musk avec ses 420$ a bien lieu, à un cours nettement supérieur.

Point d'arrêt
Objectif le trillion  

 
Une bonne façon de raisonner, je pense, c'est d'évaluer la capacité d'"argent crétin" (si je puis dire) : c'est l'argent investi en dépit du bon sens, sur des actifs alakon à la valeur intrinsèque très douteuse. C'est l'argent qui "déborde de la casserole" - sachant que les taux obligataires souverains sont ultra bas, ceux des obligations corporate IG aussi, ceux du HY aussi compte tenu du risque, que les valos boursières globales sont assez élevées et que les valos du PE sont très élevées. Quand on continue à injecter de la liquidité compte tenu de tout ça, ben l'argent "qui déborde" est dirigé vers des actifs douteux. On peut essayer d'évaluer à la très grosse louche cet argent crétin :
 
1) les cryptos (valeur intrinsèque = 0) pèsent actuellement 250 milliards $ (pic à 800 milliards $ début 2018)
 
2) les stocks cannabis (valeur intrinsèque faible) pèsent actuellement (à la louche) environ 50 milliards (pic à 100-120 milliards $ début 2019)
 
3) Beyond Meat (valeur intrinsèque très incertaine) pèse actuellement 6,5 milliards $ (pic à 15 milliards $ mi 2019)
 
4) Tesla (valeur intrinsèque très incertaine) pèse actuellement 140 milliards $ (c'est le pic, pour l'instant)
 
Donc l'argent neuneu, ainsi défini, pèse actuellement environ 500 milliards $ (ça peut monter encore plus haut comme on l'a vu avec les cryptos) - à comparer avec une capitalisation boursière mondiale d'environ 80 trillions $. Cet argent neuneu ne va pas disparaître du jour au lendemain, même s'il est investi en dépit du bon sens, simplement parce que la casserole est pleine (les valos de tous les autres actifs sont déjà élevées). Donc cet argent crétin passe simplement d'un support à l'autre, des cryptos au cannabis aux steaks vegan puis à Tesla, recherchant en permanence de nouveaux supports avec des thèses à la noix. Même si on a raison en pensant que les cryptos ne valent rien, le cannabis pas grand' chose et Tesla moins que sa capi actuelle, on a toutes les chances de se brûler en passant short, parce que cet argent crétin ne peut simplement pas disparaître compte tenu de l'excès de liquidité globale, et qu'on est tributaire des modes suivies par les utilisateurs de Reddit et Robinhood. Cela dit, avec une calibration très prudente des shorts, un gros mental, des poches profondes et un horizon suffisamment long, il doit y avoir moyen de gagner de l'argent, parce que sur le long-terme tous ces actifs vont à zéro, ou pas grand' chose (bon, j'exagère pour Tesla, qui ne vaut quand même pas rien).

Demain c'est mon action choucou qui publie
 

Les futures US dans le rouge

Les quelques frers chez saxo, quelle retenue sur les dividendes US ?
J'ai l'impression que c'est un peu à la tête du client.
Pour savoir si je ferme mon compte ou si j'en fais finalement quelque chose
 

Mon W8 BEN a été correctement traité, je suis à 15%. J'ai ma position BX dessus. J'ai du échanger avec le backoffice pour y parvenir, ce n'est pas demandé ni implémenté par défaut.

Si des frers surveillent la valeur, possible point d'entrée demain sur Sanofi ?
 
https://www.bfmtv.com/police-justic [...] 51775.html

 
Donc les fuites ont commencé et les résultats sont donc bons

Vous noterez pour le cas TSLA que quand une valeur se casse la gueule en bourse, on hésite pas à suspendre la cotation. Par contre, quand ça monte n'importe comment, là pas de problème, on coupe rien  

Pourtant il y a limite à la baisse et limite à la hausse, non ? En tout cas sur Euronext.

https://www.mataf.net/fr/edu/glossa [...] -la-hausse

 
Je pense que l'inflation commence à perdre de sa pertinence comme indicateur vu comment elle est calculée, vu que toute la pression sur le marché du travail n'a pas engendré une réevaluation significative des salaires (je parle des US) et vu les personnes ayant besoin d'une aide gouvernementale pour se nourrir (plus de 40 millions, 3x qu'en 2000), on n'est pas prêt de la voir venir de ce côté là cette inflation à mon avis.
Par contre si on regarde les prix sur les marchés boursiers, on peut se poser légitiment des questions, rien que sur les 4 derniers mois, le sp500 est à +12% et le Nasdaq à +16%, pile-poil avec le début de l'intervention de la FED sur le marché repo, depuis fin septembre/début octobre, qui a fait passer son bilan de $3.8 à $4.2 trillion.
J'espère que l'inflation n'est pas la "vraie" vraie limite.
No free lunch, même pour une banque centrale.

 
2,3 Rafale en une séance

Great

 
Tiens d'ailleurs ils ont enfin donné des détails sur YouTube (et sur le Cloud) :
 
https://www.businessinsider.fr/us/y [...] out-2020-2
 

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Je suis d'accord sur le fait que l'inflation n'est pas près de revenir en force : effectivement, le marché du travail, notamment US, semble s'être transformé : avec l'uberisation (probablement) la hausse des salaires reste très contenue même quand le marché du travail est proche du plein emploi.

La Fed et la BCE regardent non seulement l'inflation, mais aussi et surtout les anticipations d'inflation, telles que reflétées par exemple par les swaps d'inflation, les obligations du Trésor indexées sur l'inflation, et les sondages (+ des modèles macros de prévision). Et ces anticipations d'inflation sont désespérément basses, malgré tous les efforts des banques centrales pour faire repartir l'inflation.

Il faut bien comprendre que les banques centrales vont continuer à injecter de la liquidité et à garder des taux bas tant que l'inflation ne revient pas : c'est leur mission et leur mandat légal, elles n'ont pas d'autre choix.

La politique monétaire est au service de l'économie réelle, et selon la doxa l'économie réelle marche de façon optimale avec une croissance des prix à la consommation près de la cible de la banque centrale (2% en zone euro et aux USA). Donc tant qu'on reste en dessous de cette cible, on injecte et on garde les taux bas, c'est le job.

Les marchés boursiers sont secondaires dans le fonctionnement de l'économie réelle : en gros c'est un marché qui sert au transfert de richesses entre une toute petite portion de la population - majoritairement des bourgeois qui ne vont pas changer leur comportement de consommation et d'investissement s'ils font une PV de 10% ou une MV de 10% (même s'il y a bien sûr des effets de richesse). La politique monétaire ne se fait pas "à la corbeille", en suivant les marchés boursiers : la boussole c'est l'économie réelle, et l'inflation des prix à la consommation. (Perso je trouve que Powell porte beaucoup trop d'attention aux fluctuations boursières.) D'un point de vue orthodoxe, une correction boursière est une bonne chose : c'est un processus de destruction créatrice, qui réalloue la richesse d'investisseurs imprudents/incompétents vers des investisseurs plus compétents - c'est positif pour l'économie réelle.

Je suis d'accord sur la corrélation entre les bilans des banques centrales et les marchés boursiers : il faut bien que la liquidité injectée par les banques centrales se retrouve quelque part, donc les prix de la plupart des actifs montent (actions, obligations, PE, immo), et ça va continuer tant que l'inflation ne revient pas vers sa cible. Pour l'instant l'augmentation des prix des actifs ne se traduit pas par une augmentation des prix à la consommation, malgré des effets de richesse sur leurs détenteurs. Possible que les inégalités sociales soient un frein pour une meilleure transmission à l'économie réelle.

Les pavés à 2h35 du mat

Même en Chine y a rien

 
Oui mais... il suffit de changer de mode de calcul de l'inflation pour que tout change.
Comme tu dis, les liquidités doivent bien arriver quelque part. Et cela arrange tout le monde que cela parte dans des actifs qui ne sont pas pris en compte dans les anticipations d'inflation.
 
Pour autant, la véritable raison est d'éviter de faire défaut sur la dette. Donc on peut imaginer que les taux vont rester bas. Eventuellement avec beaucoup d'inflation.

j'ai déjà pris mon café du matin et fait ma première réunion.

Une banque (dans sa fonction de collecte des dépôts) attire l'épargne des déposants contre une promesse de rendre cet argent disponible à tout moment (alors qu'un dépôt bancaire est économiquement un prêt non sécurisé à une entité extrêment leveragée et avec un bilan complexe et opaque).

Une banque centrale émet des actifs (des billets signés par son gouverneur) avec la promesse qu'ils ont et auront toujours une certaine valeur (alors que ce ne sont que des bouts de papier).

Dans les 2 cas, la confiance est essentielle :

- Aucune banque au monde ne résisterait à une perte de confiance généralisée de ses déposants et créditeurs, se traduisant par des retraits massifs.

- Quand les agents économiques perdent définitivement confiance en la monnaie, c'est l'hyper inflation - la banque centrale perd toute crédibilité.

Donc dans les 2 jobs, il faut un certain talent de conviction, pour donner confiance en quelque chose de naturellement fragile, qui ne tient que par la confiance qu'on lui porte. Donc oui, la communication dans les 2 jobs est essentielle, et c'est même la première arme du banquier central (= ancrer les anticipations des agents économiques autour de ce qui lui semble désirable - par exemple la stabilité des prix, la solidité du système bancaire etc., ces anticipations devenant alors auto-réalisatrices).