Citation :
Le dossier de l'AFIS suscite les observations et remarques principales suivantes.
Un nombre considérable de points controversés et non des moindres a été complètement passé sous silence s'agissant des explications données à la ruine des tours jumelles.
a) On pense tout d'abord aux multiples indices d'utilisation d'explosifs pour lesquelles pas un mot n'est prononcé alors qu'ils justifient à eux seuls d'approfondir l'enquête et à défaut, des suspicions d'une variante dans le modus operandi des attaques, bien avant de se poser la question des auteurs. J'ai fait une compilation des témoignages les plus significatifs pris en direct : http://forum.reopen911.info/p25475 [...] ml#p254756
Ainsi, Mr M. Levy, directeur du bureau d'expertise Weidlinger, ayant produit le rapport d'expertise sur les causes des effondrements en faveur de la société de L. Silverstein, propriétaire et leaseholder d'une partie non négligeable du complexe du WTC, en ce compris des tours jumelles, affirme-t-il que du kerozène a coulé dans les cages d'ascenseurs et escaliers. Monsieur Levy s'abstient dans le même temps de démontrer que cet écoulement ait pu être responsable des explosions majeures qui se produites dans le bas des tours, quelque trois cent mètres plus bas, au moment des crashes, comme le prétend le rapport du Nist, mais aussi bien après, une heure après les crashes mais encore juste avant les effondrements des tours jumelles, causant outre des dégâts matériels majeurs, de nombreux morts et blessés, selon plusieurs témoignages concordants.
L'existence et le caractère significatif des explosions ayant retenti peu avant la destruction des tours jumelles a été récemment confirmée par une nouvelle théorie qui en attribue la cause à une réaction thermitique spontanée s'étant produite lors de la rencontre entre entre l'aluminium fondu et la l'eau, à certaines conditions particulières. Sans même s'appesantir sur les invraisemblances de cette nouvelle théorie, ne serait-ce que pour expliquer des explosions meurtrières s'étant produites trois cent mètres plus bas et bien avant les effondrements, il suffit de constater que la très maigre explication qui est donnée dans le dossier de l'AFIS pour déterminer l'origine de ces explosions manque son objectif de lever une controverse capitale, étant celle de la cause de la mort d'une partie non négligeable des occupants des tours préalablement à leur effondrement.
b) Les chaleurs extrêmes et les phénomènes en découlant tel que la fusion de métaux ne reçoivent aucune explication plausible étayée, pas davantage que ce ne fut le cas dans le rapport du Nist qui a tout simplement passé sous silence cette problématique important, sous prétexte que son analyse ne portait que sur le comportement des tours jusqu'au moment de l'initiation des effondrements des tours jumelles.
La seule explication est fournie par le métallurgiste M. Brilich. Ce-dernier attribue le phénomène jusque là incompris et qualifié par le principal expert de la Fema qui était chargé de l'expliquer de "plus profond mystère du 11 septembre", à savoir un phénomène de fusion intergranulaire de l'acier constaté sur diverses sections d'acier, à des phénomènes anarchiques de réactions chimiques postérieures à la ruine des tours qui se seraient produites dans le tas de décombres. L'AFIS prétend appuyer cette explication assez vague sur de la littérature scientifique en citant trois article qui pallieraient à l'absence de cet examen par le Nist dans son rapport et dont les auteurs auraient reproduit le phénomène de fusion intergranulaire en laboratoire. Cependant, le seul article qui s'étend un peu sur la question a été écrit précisément par les scientifiques du Nist et ne fait que postuler une hypothèse ,sans en apporter la moindre démonstration par des expériences en laboratoire. http://forum.reopen911.info/p26121 [...] ml#p261212
En outre, selon le Physicien F. Henry-Couannier ayant examiné cette réponse, contrairement à ce qui est affirmé dans cet article, l'un des échantillons provenant du WTC 7 révèle un phénomène de fusion de l'acier "dans la masse" et non uniquement superficiel, ce qui est l'hypothèse retenue dans l'article critiqué. D'autres ingénieurs métallurgistes excluent par ailleurs catégoriquement, en vertu de la seconde loi de thermodynamique, que des réactions chimiques aient pu se produire dans les décombres qui aient été capables de produire durant une longue période des températures à même d'expliquer le phénomène de fusion de l'acier qui semble avoir été observé en grande quantité dans le champ de ruines par de nombreux témoins. Enfin, l'explication donnée par l'AFIS est manifestement incompatible avec celle avancée dès 2002 selon laquelle les très hautes chaleurs capables de produire la fusion de l'acier dont des indices probants ont été retrouvées dans des poussières recueillies non seulement dans les ruines fumantes de de Ground Zéro même mais également dans un immeuble situé à proximité de celui-ci, ont été, selon cet organisme (RJ Lee), générées au moment même où les tours sont tombées en ruine. Vous avez dit qu'il n'y a pas de controverse sur ce point?
c) Quant aux raisons de l'initiation de l'effondrement lui-même des tours jumelles, les experts consultés leurs apportent pour toute caution, des modèles informatiques invérifiables censés démontrer comment elle s'est produite. C'est à nouveau Monsieur Lévy qui affirme avoir développé un modèle d'effondrement qui aurait prédit à la minute près les effondrements des tours (sic). Le drame c'est que ce modèle diffère de façon fondamentale de celui qui est sorti des travaux du Nist sur deux points au moins qui n'ont rien de négligeable : Tout d'abord, le nombre de colonnes ayant perdu leur fonctionnalité dans chaque tour est considérablement surévalué par rapport aux simulations du Nist. http://www.engr.psu.edu/ae/WTC/Sil [...] tement.pdf Ensuite, et c'est infiniment plus important, le rapport Wendlinger a spécifiquement exclu tout rôle des "floor trusses" lors de l’initiation de l’effondrement alors que le rôle attribué par le Nist - à savoir celui de tirer les poutres externes vers l'intérieur - est central. http://www.journalof911studies.com [...] linger.pdf
Il est permis de se demander s’il était très recommandé d’inviter un scientifique dont le travail et les simulations ont, au moins implicitement, été largement mis en cause par le rapport postérieur du Nist, censé représenter la version la plus aboutie et crédible de la version officielle. Voici qui met en tous les cas à nouveau formidablement en perspective la soi disant opinion une et indivisible de la bien-pensante communauté scientifique que Monsieur Quirant et ses invités ont cru pouvoir monopoliser le temps de la rédaction de ce dossier... A la décharge de l'AFIS, l'on notera que le rapport du Nist contient en réalité la propre démonstration de son insuffisance quand il admet que les tests réels autant que les simulations qu'ils ont effectué n'ont pas permis de reproduire le scénario de tirage des poutres d'acier sur les fixations, pourtant crucial pour la fiabilité de leur modèle. http://www.darksideofgravity.com/WTC_init.pdf
d) Ce qui frappe aussi, c'est le silence radio complet - tout comme dans le rapport du Nist - sur l'effondrement lui-même dans l'article de M. Levy! Il n'y pas la moindre description et encore moins d'explication de la théorie de l'effondrement dit progressif dans cet article, cette théorie qui est tant décriée par de nombreux architectes, ingénieurs et scientifiques, dont certains ayant le même domaine de compétence que les experts consultés, quoique le dossier SPS tente d'insinuer... Exit Z. Bazant, donc, et sa théorie dite du marteau, pourtant si chèrement défendue par Monsieur Quirant. On, cherchera dès lors vainement dans les différentes contributions des auteurs consultés une explication cohérente à tous les phénomènes qui se sont produits lors des prétendus "effondrements" des tours tels que les "squibs" (éjections puissantes de matières) et éjections de pans latéraux des tours bien en dessous du front théorique d'effondrement, les coulées de métal fondu dont tout porte à croire qu'il s'agit de l'acier, désintégration dès les premiers instants du bloc supérieur de la tour Nord, avant l'initiation même du front d'effondrement théorique à partir des étages ayant été touchés par l'impact des avions.
2. Pour le WTC 7, les experts consultés se livrent à une synthèse des explications que le Nist a finalement délivrées mais sans jamais que les critiques adressées par de très nombreux ingénieurs et scientifiques à cette théorie soient davantage adressées. A titre d'exemple, dans l'enchaînement des événements ayant conduit à la ruine de ce troisième immeuble, les experts laissent paraître que la ruine interne de cette tour préalable à l'effondrement des façades - ce qu'ils appellent "la ruine en chaîne horizontale - soit des plus logique et naturelle. Pourtant, sur le forum de l'association ReOpen911, Monsieur Quirant a affirmé qu'à partir du moment où l'une des colonnes dans le penthouse east perdait sa stabilité, non seulement, la stabilité du penthouse était perdue mais en outre, le report de charges qui s'ensuivrait au niveau de la paroi externe était tel que cette-dernière ne pouvait pas résister et allait immanquablement flamber. Dans la version développée par le Nist - reprise par les experts précités, avant ce flambement localisé à l'est de la tour 7 qui aurait, dans les conditions décrites par Monsieur Quirant, produit l'effondrement dissymétrique du bâtiment immédiatement après l'effondrement du penthouse, la tour se voit privée progressivement mais en quelques secondes par un jeu de domino de la stabilité des 47 colonnes de son noyau, sans le moindre signe extérieur visible attestant d'un tel phénomène, avant donc l'effondrement visible d'un bloc et quasiment parfaitement symétrique de ses parois externes soutenues par un treillis de poutrelles, incapable par lui-même de supporter le poids de la tour. Nombreux sont les scientifiques à ne pas vouloir se contenter de simulations informatiques comme seules cautions de ce type d'explication d'un effondrement aussi atypique, surtout quand ils constatent à leur plus grand étonnement que les paramètres et calculs ayant servi de fondement à la simulation sont gardées confidentiels pour des raisons alléguées par le directeur du Nist de "sécurité publique" et pire, quand la visualisation de cette simulation non seulement offre un rapport très lointain avec la réalité visible de l'effondrement telle qu'elle se dégage des nombreuses vidéos mais en outre, s'écarte manifestement de l'enchaînement des événements décrits dans le propre rapport. Mais de cela encore, aucun des experts consultés pour la rédaction de ce dossier ne paraît s'émouvoir...
3. En ce qui concerne la réfutation de la thèse alternative de la démolition contrôlée, Monsieur Muzeau commence par dire que la thèse de la démolition contrôlée est ridicule pour admettre à la page suivante que cette hypothèse est théoriquement possible. Il affirme ainsi que, dans la pratique, la démolition par explosifs était excessivement complexe et demandait à une équipe de spécialistes de mettre au point une opération complexe "qui ne se fait pas en quelques jours" ayant du reste impliqué de mettre des grandes quantités d'explosifs dans les tours, à des endroits stratégiques. Un autre expert consulté va plus loin en soutenant qu'il est impossible d'avoir placé des explosifs au moment où les tours vivaient leurs derniers instants.
Cependant, primo, les truthers ne prétendent pas que cette opération aurait été réalisée en quelques jours. L'un des chercheurs les plus actifs, K. Ryan, a en revanche mené une enquête assez fouillée sur les différentes sociétés impliquées en tant qu'occupants des étages concernés par les crashes et les explosions, sur les sociétés assurant la sécurité des tours, sur certaines administrations et départements d'état et personnages clés de celles-ci, sur certaines institutions financières et industrielles. A l'issue de celle-ci, il a pu ébaucher une piste de recherche et d'enquête alternative dans laquelle un réseau de personnes ayant un accès privilégié aux tours et aux techniques potentiellement mises en oeuvre pour les détruire, aurait pu concevoir, des mois voire des années auparavant, une opération d'une telle ampleur dans une relative discrétion et moyennant des techniques faisant appel à des substance de la dernière génération développées durant les années 90, pour la destruction des tours. Les "explosifs" auraient pu être installées en profitant des travaux (réfection de la protection anti-feux, modification de certains étages, rénovation des ascenseurs juste avant les attentats, ...) que les tours ont subis. Seule une enquête non orientée dès le départ et effectuée dans les formes aurait pu ou permettrait de connaître la validité d'une telle hypothèse alternative qui n'en est qu'à ses prémisses, mais qui a l'avantage de pouvoir donner une explication à de nombreux phénomènes sur lesquels la théorie officielle et les experts de ce dossier restent peu diserts. En attendant qu'elle soit conduite, un nombre impressionnant de faits demeure figé comme autant de "coïncidences", ce qui fait sans doute de la théorie officielle la plus improbable de toutes, comme l'a démontré le récent article paru sur le site ReOpen911: http://www.reopen911.info/11-septe [...] s-hasards/
Secundo, un ingénieur du nom de J. Cole a démontré via des expériences qu'il n'était pas nécessaire de disposer d'une grande quantité de thermite pour sectionner une poutre et encore moins pour sectionner les jointures. L'expérience montre que cela pouvait se faire dans une grande discrétion, tant lors de la pose que lors de la réaction elle-même http://www.youtube.com/watch?v=Duf3mtz98eI Monsieur Muzeau a-t-il envisagé une telle possibilité avec ses étudiants ou leurs a-t-il seulement parlé d'explosifs classiques bruyants? Que font les scientifiques ayant contribué à ce dossier des standards régissant de tels événements catastrophiques et enjoignant les responsables de l'enquête à rechercher si des explosifs ou des incendiaires de quelque type que ce soit ont ou non été utilisés? http://www.youtube.com/watch?v=Ksb [...] ture=share Cela suppose à l'évidence de faire des examens visant à détecter l'éventuelle présence d'explosifs ou d'incendiaires, ce qui ne fut le cas ni de la part de la Fema ni de la part du Nist, qui comptait pourtant en son sein une belle brochette de grands spécialistes de la chose, spécialement en matière de nanothermites, dont la présence au sein des poussières de ground zero a été démontrée dans un article publié et peer reviewé auquel aucun scientifique n'entreprit de répondre par la même voie?
Enfin, si ces scientifiques se persuadent autant que leur auditoire qu'aucun spécialiste ne figure parmi les scientifiques, ingénieurs et architectes partisan d'une hypothèse alternative de démolition contrôlée, on peut sérieusement questionner sa connaissance du sujet autant que l'objectivité de sa démarche, voire l'intérêt de son intervention... Car les scientifiques, ingénieurs et architectes qui remettent en question la théorie des effondrements qui est dominante dans les médias sont aussi nombreux qu'indépendants de l'enquête et qualifiés pour se prononcer sur le sujet. http://www.dailymotion.com/video/x [...] wtc-7_tech
4. Le sujet du Pentagone est abordé par Monsieur Quirant de façon particulièrement indigente. La controverse y est caricaturée et certains points majeurs de celles-ci mystérieusement oubliés, en particulier quand ils sont des plus sérieux, ce qui constitue un peu la marque de fabrique de ce dossier de l'AFIS. Il s'agit pourtant d'un sujet qui nourrit un foisonnement de questions dont les réponses sont tout sauf aisées pour les chercheurs confrontés à insuffisance effective d'éléments probants et cohérents. Dans ce cas, il faut avoir l'humilité d'admettre que ces éléments sont à l'analyse incapables de fournir un scénario solide de ce qui s'est exactement produit au Pentagone, en oubliant pas que, comme pour tout autre versant de ce dossier tentaculaire, la charge de la preuve appartient aux enquêteurs qui ont échoué à convaincre de la véracité de leur version, en produisant des preuves qui n'en sont pas, si l'on prend la peine d'examiner objectivement les choses, en utilisant les principes applicables.
5. De façon générale, les rares fois où le dossier de SPS cherche à réfuter les hypothèses ou théories alternatives, c'est pour n'en retenir que les aspects les plus aisément "débunkables" que les truthers ne soutiennent pas, plus, ou n'ont jamais soutenu (sauf une fraction marginale du mouvement) et se retenir d'exposer les plus solides à l'encontre desquelles aucune explication n'est fournie dans ce dossier. On en vient souvent à se demander si les experts consultés ont pris personnellement connaissance des explications et questionnements de ceux qu'ils sont censés taire, résumés dans le lien cité à la fin de cette réponse ou s'ils se sont contentés des explications de l'initiateur de cette initiative collective.
Ce travail collectif est en tous les cas d'une très superficialité, quand bien même il paraît imposant par son volume. Il tient donc davantage de l'argument d'autorité que d'un travail de vulgarisation convainquant. L'AFIS n'a pas retenu la suggestion faite à l'un de ses membres (le Webmestre) de confronter les thèses et hypothèses en présence, ce qui aurait permis aux lecteurs de se faire leur propre idée notamment sur les arguments en présence dans les domaines suivants : Possibilité d'une démolition contrôlée, présence ou absence de nanothermite, aspects sismiques et, dans un tout autre domaine, indices de délits d'initiés. Il eût pourtant certainement été intéressant de recueillir les avis de pour ne citer qu'eux, K. Ryan, N. Harrit et al, A. Rousseau et M. Chesney sur les sujets discutés. Au lieu de cela, on a une litanie de propos péremptoires qui ne prennent même pas la peine de résumer correctement avec un tant soi peu d'objectivité les arguments adverses ni davantage ne les sourcent afin de susciter la curiosité des lecteurs...
En clair, ce travail de SPS, malgré son aspect clair et didactique indéniable - qualité qu'on ne peut du reste dénier à Monsieur Quirant - son initiateur, échoue à faire taire les questionnements légitimes des truthers dont l'association reopen911 assure la diffusion. Il est déplorable qu'une association qui se propose de dénoncer la pseudo-science ait adopté une méthodologie aussi critiquable de fermeture au débat alors que l'occasion était rêvée de laisser s'exprimer les uns et les autres pour chacun puisse déterminer, à partir d'arguments rationnels, qui des uns et des autres produit cette "pseudo-science". A présent, posez-vous la question suivante : les articles de vulgarisation qui figurent dans le dossier de l'AFIS mettent-ils fin au questionnement des truthers? http://www.reopen911.info/11-septe [...] -jumelles/ Les contributeurs de ce dossier de l'AFIS sont-ils en mesure de nier l'existence même de la controverse relative au mode de destruction des tours? Assurément, non.
|