C'est le cas le plus courant.
Sauf que c'est très difficile à apprécier avec une précision absolue car si on ne propose à l'élève que des exercices totalement à sa portée, il ne progresse pas ou très peu.
Donc il faut lui apporter des savoirs techniques, un apport théorique, bien expliquer, démontrer, décomposer, l'accompagner pour les premiers essais, le convaincre d'essayer...
Mais à un moment, il faut bien qu'il se lance seul.
Et en effet, à partir du moment où l'élève est seul(e) sur la moto, surtout si c'est à plus de 5-10 km/h, ça va être dur de rattraper le coup si ça foire...
Et tout ça, c'est quand il commence l'exercice.
Sauf que son niveau évolue dans le temps, il peut se fatiguer, se déconcentrer très vite et chuter sur un exercice qu'il maîtrisait bien.
Là encore, c'est au formateur de savoir détecter quand l'élève arrive à maîtriser techniquement l'exercice demandé et quand le faire évoluer sur un autre avant que l'élève se lasse (inconsciemment) ou se fatigue.
Perso, j'essaie de me dire que si l'élève tombe, c'est toujours de ma faute.
Cela dit, j'ai eu des cas de chute où sincèrement, en y réfléchissant, je n'y pouvais rien.
Mais il y en a eu d'autres où rétrospectivement, je sais que j'aurais pu faire ci, dire ça... et ça me sert pour la suite, pour les autres.
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