FlatFab Motologiste |
Comme déjà dit (mais avec des erreurs), dans le dernier comparatif Motomag de gants d'hiver (numéro 303 de décembre-janvier), les Furygan Vent (et non Must) décrochent la palme du meilleur rapport qualité/prix.
La meilleure note technique est décernée aux V'Quattro Turismo, qui sont 20 euros plus chers.
Autres bonnes notes techniques : Revit Oceanus et Ixon Pro North.
Les anciens modèles de référence : MacAdam Baikal Evo (je les ai, très bons mais très épais) et Furygan Land (bons, mais se tassent rapidement).
Autre solution efficace : les gants "trois-doigts", style Segura Lobster.
J'ai un équivalent de Hein Gericke, c'est impressionnant d'efficacité.
Pour plus d'infos et une sélection de gants d'hiver issus des catalogues 2011 et 2012, voir :
http://www.moto-station.com/articl [...] 2012-.html
Probable qu'ils referont ce comparatif cette année...
Mais de toute façon, comme dit Gaffeur Mou, au-delà d'une heure sur la route (hors ville) et sans équipement chauffant, on aura forcément froid, quel que soit le gant.
D'où l'utilité d'une source extérieure de chaleur.
Avec des MacAdam Baikal (qui sont très épais, donc tu perds beaucoup en sensibilité des commandes), tu peux rouler une heure par 5°C ambiants avec juste des pare-mains et sans avoir les mains complètement gelées (mais tu sentiras le froid tout de meme).
Surtout si tu les as mis à chauffer auparavant sur un radiateur ou sur le moteur (le flat-twin est très pratique pour ça).
Sur une moto non carénée, sans pare-mains, sans poignées chauffantes, un gant qui donne juste une petite onglée par 0°C ambiants pendant 30 minutes de trajet à 100 km/h est déjà un très bon gant d'hiver.
Citation :
Les mains sont la partie du corps la plus difficile à protéger car il faut limiter l’épaisseur des gants pour garder une bonne sensibilité des commandes.
Ici aussi, évitez de tomber dans la « paranoïa de la couche » ! Rien de pire que des mains comprimées, sans couche d’air autour des doigts pour les isoler. En cas d’engourdissement, lâcher une main du guidon et la secouer pour rétablir la circulation sanguine.
Un truc de sportifs, les pommades qui stimulent les muscles et activent la circulation sanguine, comme l’Akileïne, qui tonifie grâce à son mélange de caféine et de piment.
Par temps sec, des gants mi-saison, doublés de sous-gants de soie, peuvent faire l’affaire. S’il pleut, c’est une autre histoire et seuls des gants étanches en Gore-Tex (respirant) ou néoprène (non respirant) peuvent réellement protéger.
Une solution est d’enfiler des sous-gants à l’intérieur de gants d’hiver choisis exprès une ou deux tailles trop grands, afin de laisser une couche d’air entre le sous-gant et le gant.
Inutile d’acheter des sous-gants si c’est pour les mettre en plus de vos gants habituels. Les sous-gants risquent alors de comprimer les doigts, réduisant le flux sanguin, ce qui entraîne forcément un refroidissement plus rapide. Ils ne sont efficaces que dans des gants plus grands.
La solution « traditionnelle » la plus efficace par grand froid: les gants « trois doigts », dérivés des célèbres Segura Lobster (homard). Principe simple: l’index et le majeur d’une part, l’annulaire et l’auriculaire d’autre part se réchauffent mutuellement. A mi-chemin de la moufle et du gant, ils offrent plus d’efficacité contre le froid que les gants traditionnels, mais nécessitent un temps d’adaptation.
Certains mettent des sous-gants en plastique, comme des gants de chirurgien. C’est une solution, mais il est bien plus utile d’avoir la couche « coupe-vent » à l’extérieur du gant, et non à l’intérieur. La bonne vieille recette est donc de porter un sur-gant en caoutchouc, type gants Mappa de vaisselle. C’est ultra-moche, mais efficace et pas cher.
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Citation :
Choisir un gant d’hiver
Comme tout gant, un gant d’hiver se compose avant tout d’un revêtement extérieur (cuir, textile ou mixte).
Peu importe que la couche extérieure soit en textile ou en cuir, c’est l’épaisseur de ouate qui compte. Mais il faut veiller à conserver les qualités de préhension et de sensibilité des commandes. Tout gant d’hiver sera un compromis entre ces deux impératifs.
Sous ce revêtement, on trouve une doublure en matériau synthétique. Elle peut être en polyester, tissu polaire ou solutions techniques propres aux fabricants. Cette doublure doit rester chaude, sans gêner les mouvements et ne pas se retourner lorsqu’on retire son gant.
En-dessous de la doublure, une membrane assume plusieurs rôles directement liés à l’efficacité globale du gant : maintenir la chaleur, assurer l’étanchéité et évacuer la transpiration. Par exemple, sous le matériau extérieur (souvent traité pour l’imperméabilité), on pourra trouver un rembourrage ouaté pour assurer la chaleur, une feuille d’aluminium pour une chaleur constante et un film latex qui fait barrière à la pluie.
Les membranes Gore-Tex se sont largement imposées dans le domaine de l’habillement moto et particulièrement des gants, été comme hiver. C’est désormais un matériau incontournable des gants d’hiver. Le label Gore-Tex ne suffit pas, il existe plusieurs qualités de membranes et la membrane est parfois intégrée par le fabricant sans concertation avec la société Gore.
Essayez vos gants de moto grand froid… avec votre veste d’hiver !
Essayez d’enfiler la paire de gants convoitée avec votre blouson d’hiver habituel : cela permet de déceler certaines difficultés en usage courant et d’éprouver la bonne tenue en place de la doublure et de la manchette.
Ni trop courts, ni trop étroits !
Pour limiter la sensation de froid et la stagnation de la transpiration, choisissez vos gants avec un peu de place au bout des doigts. C’est la chaleur de l’air emprisonné à l’intérieur des gants qui garantit leurs qualités thermiques. Trop courts ou trop serrés, ils ne permettront pas de porter des sous-gants, lesquels rendront le bout de vos doigts encore plus froid s’ils arrivent « en butée ». Vérifiez que les protections intégrées « tombent » tout de même au bon endroit.
Si vous prévoyez de porter régulièrement des sous-gants, prenez des gants hiver une taille plus grands. Avec votre taille normale, la sur-épaisseur créée par les sous-gants comprimerait votre main et réduirait la circulation sanguine, ce qui accélérera le refroidissement.
Pour quel usage ?
Si vous ne roulez qu’en ville, l’impact du froid ne sera pas le même que si vous devez affronter trois heures d’autoroute. Il vous faut choisir vos gants hiver en fonction de votre usage principal. Privilégiez la souplesse et le ressenti des commandes si vous êtes essentiellement urbain, la chaleur si vous faites partie des routards, et la rapidité de séchage si vous vivez dans une région bien arrosée…
Sous la pluie
Un petit accessoire bien utile pour une utilisation en saison humide est la raclette « essuie-glace » : une fine lame de caoutchouc fixée sur le gant qui permet d’essuyer l’écran du casque quand le vent relatif n’est pas suffisant à évacuer les gouttes d’eau qui gênent la vision.
Souvent, c’est juste une petite raclette dure de 3-4 cm sur le pouce gauche, mais elle est plus efficace quand elle mesure 5-6 cm de long, est souple et implantée sur l’index gauche.
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Plus d'infos ?
Choisir ses gants moto
http://moto-securite.fr/choisir-gants/
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