Reprise du message précédent :
C'est l'orthographe en Anglais et d'autres langues.
Il me semble que c'était aussi une orthographe en Français mais ancienne, ce qui insinuerait l'idée d'ancienneté du Bazar en question, mais je n'ai pas retrouvé l'historique du mot en Français.

Je viens de regarder le film Jessie : c'est vraiment une bonne adaptation  
Quant au réalisateur (Mike Flanagan) , il est né à Salem, normal qu'il adore Stephen King  

Apparemment l’orthographe ancienne est "bazard", avec un "d" final : https://fr.wiktionary.org/wiki/bazard

 
Quel boordel !  

J'ai toujours vu ça comme un moyen de donner un côté étrange, bizarre au titre.

Un peu comme "Simetierre"

Oui, mais avec la nuance qu'il y a aussi des fautes d'ortographe dans le titre original de Simetierre (Sematary au lieu de cemetery).

Oui.
Pour le fun, j'ai vu un vrai cimetière d'animaux cet été dans une forêt

Il me semble que ce sont des gamins qui ont fait le panneau, avec la faute et c'est resté au fil des années.
(il faudrait retrouver l'explication dans le bouquin)

 
Oui c'est ça  

 
Alors normalement si je ne me suis pas loupé : j'ai détaillé les recueils de nouvelles longues uniquement.  Quant à la note globale, je comprends ce que tu veux dire, mais des fois "Le tout est plus que la somme de ses parties" donc je laisse la liberté de noter ou ne pas noter.
 
Je ne savais pas pour "à la dure". Mais dans la mesure où c'est une nouvelle courte et qu'en grand format elle est dans Le bazar(sans double a)  des mauvais rêves, je serai d'avis de ne pas le bouger    

Jessie
Encore une découverte pour moi et quelle découverte !
Au départ en lisant le 4e de couverture je m’étais dit « mouai, ça risque d’être chiant de suivre un seul personnage tout du long ». Mais au final non : la tension est présente tout du long, et les pages défilent sans quasi-temps mort.
Je dis quasi, car j’avoue qu’au départ les phases de flashback sont un peu moins prenantes. Et puis finalement, je me prends au jeu et j’ai envie de savoir comment Jessie va se sortir de cette situation mais également comment elle a fait pour s’y mettre et ce qu’elle a vécu lors de cette journée particulière de l’éclipse.
Vraiment, c’est bien fichu et si on prend l’histoire comme le truc banal de savoir comment l’héroïne va s’en sortir toute seule on se trompe. Car Stephen King nous explique que nous ne sommes jamais seuls : il y a toujours quelqu’un avec nous. Nous-mêmes et nos différentes facettes de notre personnalité.
Tiens d’ailleurs pendant que vous lisez ces lignes, vous entendez surement votre voix qui prononce dans votre tête ce que je suis en train de rédiger. Et je pense qu’il vous arrive de vous interpeller vous-même : « quel con ? pourquoi j’ai fait ça ? je suis sûr que je vais arriver à … »
Et bien là l’auteur pousse les potentiomètres à fond et se demande ce qu’il advient à une personne dont ces voix seraient quasi-autonomes : instinct de survie ? traumatisme refoulé qui essaye de ressortir ? lutte entre conscient et inconscient ? Il ne nous donne jamais la réponse mais sème des petits cailloux.
Tout comme il instille le doute concernant un étrange visiteur que perçoit Jessie : hallucination ? manifestation paranormale de la mort qui attend de la faucher ? voyeur qui profite pour se rincer l’œil ? Là, nous avons la réponse mais qu’à la toute fin du roman.
Fin qui je l’avoue est tout à fait satisfaisante, surtout qu’elle fait des clins d’œil à Bazaar
Bref, un roman qui non seulement m’a tenu en haleine mais qui me fait également me poser des questions : que ferais-je si c’était moi ? jusqu’où est-on capable d’aller pour survivre ? comment nos expériences du passé, parfois anciennes et occultées, nous façonnent aujourd’hui et nous poussent à suivre certaines routes ? comment est-ce que nos vies peuvent basculer suite à la rencontre de la bonne personne au bon moment ?

J’ai également commencé la lecture de Dolores Clairborne : c’est également une découverte. Et le ton ainsi que la façon dont il est écrit me pousse à en vouloir toujours en lire plus. Et ça sent effectivement le bon ouvrage. Et mine de rien, ça fait un paquet de bons romans à la suite ; ça me rappelle la suite Dead Zone, Charlie, Chantier, Cujo, Différentes saisons

Très bien tes impressions de ce roman que j'ai apprécié aussi. +1

Tu n'en as pas marre de ne lire que du SK ? J'aime beaucoup Dolores Claiborne, je l'ai lu plusieurs fois, pour moi c'est peut-être son meilleur livre des années 1990.

J'aime beaucoup tes analyses Narm.

Non  
En général j'ai toujours un ou deux magasines en cours à côté, il m'arrive de lire d'autres choses comme roman quand je sature vraiment  
Genre je pense qu'après Dolores, je vais embrayer sur de la science fiction ou de la Fantasy pour changer un peu

Pour changer je regarde des adaptations : avant hier la part des ténèbres.
Je l'ai trouvé plutôt quelconque.

Par contre là je suis en train de regarder l'adaptation de 1994 du Fléau.
Je suis agréablement surpris : pas mal de têtes connues, des plans travaillés, une musique sympa.
Même si niveau casting certains choix le laissent dubitatifs, globalement pour un truc qui a 30 ans, ça se regarde encore  

Oui l'adaptation de 1994 est pas mal. La seconde sortie il y a quelques années est très mauvaise par contre il paraît.

J'en ai fini avec Dolores : quelle pépite ! Du moins si on accroche au style.  

Un des meilleurs en haut de la longue liste de ses romans...
 

j'ai lu Misery rapidement, j'avais abandonné après une première tentative trouvant que "ça n'avançait pas", et j'ai aimé

Il est très bon oui. Il peut rebuter au début (style oral, aucun chapitre ni sous-chapitre, c'est "juste" un très long monologue), mais il vaut vraiment le coup.

 
 
En matière de romans d'épouvante bien flippants, en dehors des œuvres de Stephen King, que me conseilleriez-vous de récent ?
 
En ce moment, je dévore Hex, de Thomas Olde Heuvelt.
 
Mais après ?  

Si tu n'as pas lu ou vu la série, il y a la trilogie La lignée, de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan.
La trilogie Le passage, de Justin Cronin. Elle a aussi eu une adaptation TV, mais elle n'a duré qu'1 saison.
Du côté des zombies, j'ai bien aimé la trilogie Zombie story, de David Wellington.
Si tu lis l'anglais, la série des Nécroscope, de Brian Lumley m'avait bien marqué. 3 tomes ont été traduits, mais il y en a 15 autres qui n'ont pas franchi notre frontière (et que je n'ai pas lus).

Après, on peut aussi compter sur les prolifiques Graham Masterton, Dean Koontz, Dan Simmons...

J'ai du mal avec l'anglais malheureusement et j'ai déjà lu les Zombie stories.
 
Je note pour La Lignée et Le Passage, merci  

La lignée, je n'avais pas du tout accroché.

Je conseille pour ma part
Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist. Une histoire aussi bouleversante que terrifiante.
Le film (la version suédoise) tiré de ce livre est dans mon top 3.

 
Très bon choix "Hex" !
Ayant lu tout une grande majorité de l'oeubre de King, et étant très fortement déçu par sa production de ses 10-20 dernières années, je me suis mis en quête d'autres auteurs dans le domaine du fantastique :  
 
Je te conseille les livres de Patrick Sénécal, Peter James, Adam Neville ("le rituel", "personne ne sort d'ici vivant" ), Jack Ketchum ("morte saison" ou encore le glaçant "une fille comme les autres"), Paul Tremblay, James Herbert
 
En vrac :
 
"les somnanbules" de Chuck Wendig
"American Elsewhere" de Robert Jackson Bennett
"Faerie" de Raymond E Feist
"Anno Dracula" de Kim Newman
"méchant garçon" de Jack Vance
"Les ruines" de Scott Smith
"Une cosmologie de monstres" de Shaun Hamill
 
Et pour la fin, un livre qui m'a beaucoup marqué, lu ces dernières années, "Le mystère du Lac" de Robert Mc Cammon, extraordinaire ce bouquin

C'est le film Morse ? Si oui c'est très bien !

 
oui c'est celui là !

Merci pour toutes vos idées !
 
 

Dolores Claiborne

Bon d'habitude, je réfléchis à un mini-plan sur la critique que je fais du Stephen King que je viens de finir. Je me dis toujours "comment leur donner envie sans spoiler".
Car les spoilers ça gâche énormément tu ne trouves pas ? Mais non, je ne parle pas des spoilers de bagnoles  
Là tu vois, je n'ai pas réfléchis et je le fais en live. En gros, je ne dirais qu'une seule chose à ceux qui me lisent : lisez-le c'est un chef d'œuvre qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie.
Oui, je sais ça fait beaucoup de "lire", t'as raison : vivez le. Et utilisez la molette si vous me trouvez trop lourd  
Parce que j'ai trouvé que c'était une sacré tranche de vie qui nous est dépeinte. Et c'est vraiment atypique dans la bibliographie du maitre. Oui, j'ai le droit de dire que Stephen est mon maitre  , arrête de m'interrompre.
Donc, c'est atypique par la forme et le ton. Vraiment, si comme moi t'as l'habitude de te dire "je finis un chapitre ou deux et j'éteins", t'es mal barré. Sisi, je n'exagère pas, il n'y a tout simplement pas de chapitre.
Tu te dis qu'à la fin de ce paragraphe ou de cette scène, tu arrêtes. Sauf que si par malheur ton œil traine, tu vas lire quelques mots et paf, une demi heure plus tard t'es encore sur Little Tall.
Ouaip, petit grand. Mais ça va, le traducteur n'a pas fait comme dans le trône de fer à traduire la moitié des noms de lieux, sinon ça aurait faire bizarre. Bref, c'est une île qui se trouve au large du Maine... oui, oui comme dans la nouvelle "Le Chenal" de Brume. Y a un microclimat et c'est une micro société où les gens croient se connaître et où les ragots se répandent encore plus vite que certaines font des raccourcis entre immigration et punaise de lit ? Tu ne vois pas de quoi je te parle ? Tant mieux pour toi ; à l'époque non plus on n'aurait pas raconté sur une chaine nationale des conneries pareils.
Parce que oui, le récit se passe en 1992 mais Dolores nous ramène bien loin en arrière : comment elle a succombé à son bon à rien de mari à la sortie du lycée en 1947, comment elle est entrée au service d'un riche couple (les Donovan) dès 1949, tout ça pour arriver au décès de sa patrone dont certains sur l'île l'accusent. C'est que Dolores étaient déjà fort suspecte quand son mari est mort dans des circonstances obscures 29 ans avant, et que sur l'île ça fait jaser.
Non, je ne vais pas rentrer dans les détails : Dolores raconte ça vachement mieux que moi. Vraiment, faut la lire son histoire.
Ce qui est bien en plus, c'est qu'elle n'est pas si longue que ça mais qu'elle est intense. Et puis, y a des petits clins d'œil avec l'histoire d'avant, ça fait toujours plaisir.
Quoi ? Si je peux développer plus ?
Bah sans spoiler, ce que j'aime bien c'est que ça raconte que malgré ce que l'on voit depuis l'extérieur on ne sait jamais ce qu'il se passe vraiment dans un couple et que les apparences sont souvent trompeuses. Et par couple, si on pense surtout à homme / femme, ça peut être aussi employée / employeuse. Et puis, d'autres choses qui raisonnent : qu'est-t-on prêt à faire pour ses enfants ? pourquoi parfois on a l'impression de se réveiller, de voir des choses et de se dire "mais, j'étais endormi ou quoi ? comment ai-je fais pour ne pas voir ce truc avant ?"
Oui, tu as raison : la forme risque d'en rebuter certains, mais tout le reste est tellement bien ficelé que ça devrait passer. Et puis également, le manque de surnaturel risque d'en surprendre quelques un : mais bon, les monstres ne sont pas forcément sous le lit, parfois ils sont à côté de toi dedans.
Mais je vais trop en dire, mais vraiment de la trilogie de romans de femmes écrite par Stephen King, je n'avais lu que Rose Madder dont je n'ai pas de bons souvenirs. Comme quoi les apriori si nous nous y tenons nous font louper des pépites.
Vraiment, Dolores va m'avoir marqué et c'est pour moi un chef d'œuvre qui se hisse au niveau de Simetière. C'est un registre différent, mais c'est aussi excellent.
Bref, à lire. Si vous l'avez lu et que vous avez aimez, je pense que vous comprenez ce message, aussi bien sur le fond que sur la forme. Et si vous n'aimez pas, venez en discuter, je serai ravi de comparer nos points de vues.

J'avais commencé DC, mais j'ai été rebuté par le style "argot" mal fait. La traduction n'arrange probablement pas cet aspect.
Je vais le retenter...

Ah ça ne m'a pas choqué, je trouvais ça cohérent avec quelqu'un qui n'avait pas fait d'études autre que le lycée de trifouillis les oies durant la seconde guerre mondiale et qui vit sur une petite île

Je suis entièrement d'accord avec ton avis.

Au niveau du casting y a quand même des trucs qui choquent :
Stu je le voyais plus âgé, Franie plus jeune, Harold est trop maigrichon, ils ont fusionné Rita et Nadine, ce qui réduit l'impact de l'arc de Larry.
Et surtout j'en suis au troisième épisode sur 4, et la vache les elipses temporelles qui sont mises en place.
C'est fidèle au roman : ça se dégrade plus ça avance  

J'ai commencé Rêves & Cauchemars
Les trois premières nouvelles sont sympas, mention spéciale à la 4e de couverture de l'édition de poche qui est capable de mal orthographier le nom de Dolan qui en plus est dans le titre de la nouvelle  

Dans ce recueil j'aime bien notamment les nouvelles suivantes : "La Cadillac de Dolan", "Laissez venir à moi les petits enfants", "Popsy", "Le Dentier claqueur", "Le Doigt télescopique", "La Saison des pluies". Je ne me rappelle pas les dernières.

Excellent la Cadillac de Dolan  

La couverture de la nouvelle traduction de Shining qui paraîtra le 2 novembre :
 

 
Sobre mais j'aime bien. On ne sait pas si les deux chapitres mystérieusement non traduits l'ont été (la version originale contient deux chapitres supplémentaires).

Du coup qu'ont-ils écrit

 
Dollan    
Pour l'instant j'ai un peu laissé le recueil de côté, mais j'apprécie la variété des récits.