Reprise du message précédent :

Je l'ai acheté hier.  

Idem. J'aime bien la couv'

J'avance dans Simetière.
J'aime beaucoup, j'en suis au quart et tout de met en place progressivement.

Petite question annexe : vous lisez en silence ou en musique ?
De mon côté plus jeune c'était en musique, par exemple le Fléau je l'ai lu en écoutant et en boucle avec la BO de Blair Witch 2 en 2003 et du coup les deux sont indissociables pour moi.

Tu ne trouves pas qu'il ne se passe rien pour ainsi dire dans ce premier quart ?  
 
Je lis en silence, avec un bruit de fond genre pluie ou vent ça passe, mais en musique, je n'y arrive pas, je n'arrive pas à me concentrer.
Sinon pas encore commencé Si ça saigne, je pense le commencer la semaine prochaine.  

 
Simetière! En le lisant, la musique macabre, je croyais l'entendre de plus en plus nettement dès la moitié du livre.

tient, c'est amusant comme réflexion, car parfois j'entends une chanson (souvent des 90's quand j'ai lu tout ce que j'ai pu de King) et je me remémore tel ou tel bouquin.

Incapable de faire les deux à la fois. Parce que quand j'écoute de la musique, j'analyse ce qui se joue.

Donc au calme obligatoire. La femme arrive à lire en écoutant une série, impossible me concernant.

+1

Ah tiens mon message d'hier ou avant hier n'est pas passé.
Je trouve au contraire qu'il se passe des choses mais ça prend son temps : présentation de la famille, du cimetière, du premier mort avec le heros qui se demande s'il n'hallucine pas... Je trouve que ça donne de la consistance et c'est ça que j'aime bien.

Je commencerai Si ça saigne ce soir.  

Later paraîtra mardi prochain aux États-Unis : https://en.wikipedia.org/wiki/Later_(novel)     Il est prévu pour novembre en France : https://club-stephenking.fr/later-stephenking-francais    
Et son prochain livre est déjà planifié : https://en.wikipedia.org/wiki/Billy_Summers    
Ce mec ne s'arrêtera jamais.  

 
Ce besoin d'écrire des histoires avec finesse, le plus souvent, c'est formidable quand on sait que depuis quelques années ses revenus de droits d'auteurs vont directement à des œuvres caritatives de son choix.  
 
Une certitude pour moi : SK n'écrit que par besoin d'écrire et de donner du plaisir aux lecteurs avec des histoires, même parfois des succès mitigés.  
 
Ce type d'écrivains sont, à qq part, prisonnier de l’écriture. Quand il ne sont pas en train de travailler sur un nouveau: C'EST L'ANGOISSE! Ou du moins un état dépressif.  

Il en a déjà parlé dans ses préfaces, autant des anciennes que des récentes; que l"histoire est là, et qu'il faut qu'il la couche sur papier pour qu'elle le laisse tranquille.
D'ailleurs il mentionne des histoires oubliées ou jetées ou pas finies, justement parce que "l'envie" était passée.

J'ai terminé hier soir la première novella, "Le téléphone de M. Harrigan". Très sympa.     Je commencerai la deuxième ce soir.  

 
Histoire de Lisey éclaire sur cet aspect, mais je ne l'ai perçue que lors de ma deuxième lecture, la première m'a donné du mal à le suivre dans cette intimité qui se dévoile avec parcimonie. Mais la symbolique de l'emprisonnement de l'écrivain est très bien exprimée dans ce roman qui n'est pas spécialement destiné à ses habituels lecteurs.

Mon message était encore passé à la trappe. Je te demandais justement si c'était bien.
 

De mon côté j'en suis à la moitié de Simetière, j'accroche vraiment.

Franchement oui j'ai bien aimé la première novella. Personnages intéressants, pas mal prenante.
La moitié de Simetierre, OK, ça devient de mieux en mieux pour moi. Et de plus en plus sombre. Si tu peux lire tard le soir seul avec juste une petite source de lumière, pour ce livre en particulier c'est l'idéal.  

Je me suis enfin lancé dans l'outsider à l'occasion d'une petite semaine au calme dans le Jura, pour l'instant j'accroche bien, j'en suis à peu près à la moitié.

Un premier tiers qui m'a totalement absorbé, ensuite le mystère m'agaçait un peu, mais le besoin de savoir comment ça pouvait tenir a retenu mon attention jusqu'au bout. La fin est discutable comme dans la majorité de ses romans, mais si, comme moi, on accepte la dimension fantastique, j'ai apprécié sans retenue.  

La fin est affreuse, franchement pour moi il fait partie des livres de SK qui a la pire fin.

Oui je suis d'accord que y a vraiment rien à tirer de la fin  

Le mystère est assez cool, et le développement dans son ensemble.

La 2e nouvelle de si ça saigne, je trouve qu’elle a ni queue ni tête :-/
 
La 1ère est sympa. Sans plus.
 
J’espère que les 2 autres rattrapent le tout.

Vous parlez de quel livre ?

L'outsider, mentionné au-dessus

Quand on parle de Stephen King c'est souvent les mêmes noms qui reviennent, et pour sortir de ces classiques, j'ai beaucoup aimé L'Institut, qui date de 2020. Vraiment très bien. Peut-être mon King préféré.

L’outsider on peut très bien le résumer en 3 smileys très évocateurs.
 
1er tiers :    
2e tiers :    
Dernier tiers :  

Oui l'institut c'est très très bon

 
 
Mais vous vous attendiez à quoi de l'Outsider ? Un bon polar classique ?    

Je l'ai finie hier. J'ai plutôt bien aimée, je l'ai trouvée un peu triste, mais la première partie (l'acte III) est étrange je trouve, je ne vois pas vraiment le rapport avec les deux suivantes...

Et pour moi la fin est réussie.  

Non, mais le genre de choses qu'on attend d'un livre :
Que le déroulé soit à la hauteur des prémices, et que la fin soit de qualité.
Globalement, que le livre nous tienne en haleine jusqu'au bout au lieu de faire l'inverse (devenir de moins en moins intéressant).

Non, juste que la fin soit un minimum cohérente avec le début.
 
Là, on dirait juste qu’il a commencé le livre et qu’il a donné la seconde moitié à un stagiaire de 1ère.
La fin est risible.  
 

Ce qui rendait le début si intéressant, c'était une situation logiquement insoluble. Le dénouement final devait fatalement nous sortir de la logique via le fantastique pour expliquer l'inexplicable.  
 
Le chef de police lui non plus ne pouvait accepter de devoir résoudre l'énigme par le surnaturel.

Ce n'est pas le fantastique ni l'illogique qui fait que cette fin m'a parue nulle :

Si ça saigne vient d'arriver dans la BAL, pressé d'attaquer ça ce soir .

Je me demande si ça vient de la traduction mais je trouve également que le livre contient un style plus travaillé qui m'a obligé à ouvrir un dico plusieurs fois.
Et des phrases que dit le père à sa fille qui résonnent fort, voire trop fort (sur la vie, la mort comment en parler à ses enfants) avec notre quotidien.
Bref, même si je n'ai pas fini de le relire, il entre directement dans les indispensables pour moi.
Et les quelques clients d'œil au reste de son univers, sont toujours bon à prendre.

Hâte que tu l'aies fini pour avoir ton avis définitif.    
 
Sinon Later paraît aujourd'hui aux États-Unis : https://www.amazon.fr/Later-Stephen-King/dp/1789096499   S'il y a ici des anglophones qui ont l'intention de se le procurer, qu'ils le fassent savoir.    

 
En attendant la fin, j'ai envie d'écrire un truc.  
En un mot ce roman sonne juste.  
Je veux dire les aspects médicaux semblent réalistes et je ne serai pas étonné si Stephen King s'est bien documenté dessus.  
Mais surtout j'en suis à l'évènement qui fait basculer l'intrigue et c'est pareil ça sonne juste : comment que Louis, le personnage principal, est traumatisé et se repasse sans cesse le film des évènements en y ajoutant des variations pour savoir ce qu'il aurait pu faire de différent, ou comment les choses auraient pu évoluer pour se reprendre dans la face la froide réalité du monde.  
Juste également à propos de l'entourage qui au lieu de poliment fermer sa gueule, essaie de réconforter avec des paroles qui leur paraissent censées, et qui le sont surement, mais qui au contraire donnent envie de rentrer dans le tas au vu de la situation : il y a des évènements tragiques et ça ne sert à rien de les hiérarchiser entre eux.  
Juste encore, l'impression de prendre du recul et d'assister à une comédie sociale où tout le monde attend de toi que tu joues un rôle (ce que semble faire à la perfection l'entourage la plupart du temps sans s'en rendre compte)
Juste enfin, comment on doit apprendre à vivre avec les fantômes de ceux qui auraient dû être là.  
 
J'avais lambiné la lecture de Cujo à cause d'un évènement du même type, mais comme il arrive en fin de parcours, on a pas plus de description de l'état d'esprit des personnages que ça.  
Tandis que là, bah c'est vraiment poignant et parfois difficile à lire pour moi (vous aurez surement compris que je vis avec l'un de ces fantômes).    
   

Bon j'ai jamais vécu de tel événement ni connu quelqu'un qui en avait vécu un, mais ce doit être difficile, si tu dis rien, on a l'impression que tu t'en fiches, si tu présentes juste tes condoléances, c'est presque ridicule, c'est démesuré, si tu dis des platitudes du genre "ça finira par aller mieux, avec le temps tout s'estompe", c'est presque insultant.
Sinon prépare-toi, le livre est de plus en plus sordide au fil des pages.

De toute ma vie simetierre est le seul livre où j'ai ressenti le besoin de le poser quelques secondes, respirer doucement, laisser la boule au fond de ma gorge s'evacuer. Si tu n'es pas prêt, il va te labourer le coeur.

C'est le top de la sombritude!  
 
Mon top10 d'il y a presque 3 ans. Il reste on number ONE!