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Auteur Sujet :

[Topic écriture alternatif n° 3] Nouvelle du printemps, VOTEZ !

n°8004341
Abstro
Posté le 28-03-2006 à 00:07:08  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
De gagner

mood
Publicité
Posté le 28-03-2006 à 00:07:08  profilanswer
 

n°8004374
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 28-03-2006 à 00:09:55  profilanswer
 

Ben là ce qui est important pour elle c'est de participer visiblement [:spamafote]


---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°8004375
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 00:09:56  answer
 

Ca se [:tartragnan] beaucoup, mais ça ne participe toujours pas :o

n°8004387
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 00:10:43  profilanswer
 


C'est en cours, Monsieur :o


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8004400
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 28-03-2006 à 00:11:34  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

C'est en cours, Monsieur :o


Moi aussi, mais je ne suis pas sûr que l'on réponde à la même partie du message :ange:


---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°8004403
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 00:11:49  answer
 

En fond de cours ouais :o

n°8004411
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 00:12:17  answer
 

Nicky_rr a écrit :

Moi aussi, mais je ne suis pas sûr que l'on réponde à la même partie du message :ange:


Shocking ! :ouch:

n°8004429
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 00:14:20  profilanswer
 

Oh je suis trop, trop distraite, moi :/


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8004439
cassebrik
RIP upsa
Posté le 28-03-2006 à 00:15:08  profilanswer
 

Nicky_rr a écrit :

Ben là ce qui est important pour elle c'est de participer visiblement [:spamafote]


certes parce que j'ai besoin d'exercice [:meganne]

n°8006325
TOMATOBILL​I
Comme une ombre
Posté le 28-03-2006 à 08:09:13  profilanswer
 

Spoiler :


Les dimanches étaient  
Monotones
 
On ne recevait jamais  
Personne
 
Dans ce désert  
Sonore
Où  
Près de mes pieds moulés  
Dans le coeur triste du plancher de chêne
 
Une flamme  
Qui me surprend et qui me grille
Avec douceur
Empoisonne mon âme
Nue
 
Et dans ce trou à rat  
D'une ville  
Paumé(e)
Par le branle-bas électrique des grèves
Moissonant au dehors
 
Egale à moi-
Même
Je suis en  
Train
 
De mariner mauvais
Dans ma p'tite maison de poupée
 
Au centre  
De cette ruche  
Etroitement liée
 
Au  
Bout du compte
Et au passé  
Qui galope et revient
Face la première
 
Visage sage  
Comme une image
Sur ma joue
Fardée  
Aux couleurs de l'enfance
Tu dis qu'il faut parfois
Savoir tendre  
L'autre joue
 
Mais il est bien court
Le temps  
Des cerises
Sur les gâteaux
Et des grosses tranches de pomme de pain chauffées  
Sous des branches de palmiers
Et trempées dans une boîte de corned-beef
 
Trop court
Le temps
 
Des albatros aux ailes de géant
Et aux pansements adhésifs  
Qui plombent  
Le miracle
 
Une porte  
Sans personne derrière
Se déhanche
A ma vue
Aveuglée
Par mon soleil perdu  
 
A l'horizon
 
La turlutte est une dure lutte
Pour quiconque
 
Mordille le chalumeau tuméfié
Tout en simulant
 
Le trouble
Comme conséquence de la fusion  
D'un caïpirinha excitant et de sa glace pillée en morceaux
Solubles sous la langue et  
Qui tape du poing contre ses doubles low ball
 
De loin
 
La voix
 
D'un homme
 
Peut être anonyme
 
Me caresse  
 
La peau
Qui ne saurait s'endormir  
Sur une rivière de lait onctueux  
Portée par je ne sais quel amour
 
Mais contre la manche
Sombre
D'un kimono de soie sauvage
 
Me dit
S'il te plait chérit
 
Chut
 
Je pose mon doigt encore humide
Sur ses lèvres noires
Dans le noir
 
La bétise consiste à vouloir conclure
 
Je continue
A  
 
Conclure
Et  
 
A jouer  
O  
Comme si  
Tu n'étais pas là
 
Toujours impudique  
Et contrainte  
De se lacérer de câbles  
L'esprit  
Qui se perche trop haut  
 
Comme un funambule qui  
Monologue  
Soliloque
Solo
En ruminant dans son coin  
Des phrases sans tête ni queue
Surtout
Je maudis  
 
Les p'tits rigolos
De leurs yeux de poissons globuleux
Lancent des lames pointues  
Entretenues au hamburger
Cola light
 
Prenez un Pépito et allez vous en
Petits garnements
 
Vous n'avez pas inventé l'hydraulique
Et bien essayez donc  
 
Pendant que je retournerai vos draps de gros minet
Aux yeux de vampires rouges  
Sous vos masques de  
Zorro bien caché
Je vous confisquerai vos stétoscopes
Aux battements de coeur
Battements de vie  
En plastoc
Qui d'ailleurs me sortent par  
 
les oreilles
 
Et n'oubliez surtout pas vos p'tites luges
Débordant de la cave
Pour aller vous choper  
Des coups  
De soleil
Et des insolations
Sur les terrils qui m'ennuient  
Jusqu'ici
Jusque cette heure fatiguée
A ciao bonsoir
 
Alors même que je revenais
Derrière le paravent
Aux roses papillons  
Amoureux d'une aube cruelle
 
J'ai déposé les lilas sur la pierre tombale
De mon amant des songes
Passé par les armes  
Qui se montrent  
Un jour de gloire et  
 
Je t'ai tué
 
Je me souviens  
 
De toi et
De toi  
En silence  
 
Tu es parti
Poser ta tête-aimée
Au pied d'un pommier de sodome  
Fouiner ses feuilles au goût de feu
Et ses fruits croquants  
Au jus amer
 
Entre les branches hérétiques
Qui te pénètrent de partout
Et le corps abstrait de l'autre
Que je ne connaît pas
 
Jamais  
Je ne couperai les ailes de ton ange gardien
Puisque  
La fin  
Canine
A sonné  
 
Moi qui vous voyais
Moi qui vous vois
 
Moi qui suis  
Retenue  
 
Tel un spectre  
Inutile  
Au soupir de l'immobile
 
Spectatrice d'un rire fou  
Et d'un torse velu
Et  
Adoré
Et
Insensé
Qui avala ce jour
Une pastèque par le mauvais trou
J'avoue  
Que le combat était gratiné à souhait
 
 
Les dimanches monotones
Je les désire et les chantonne
Car depuis peu je  
M'étonne
D'être consciente
Du fait  
 
Que
 
Un lila  
Deux lilas
Trois lilas
Quatres lilas
Cinquième lila
 
De ma maison de poupée de cire fondue dans le miel à l'odeur de mort
 
Les fleurs fanées
S'envoient en l'air  
Au final  
 
Pour se faire flouter
Derrière les anges disgracieux


 
spoiler: mise en page :hello:

Message cité 1 fois
Message édité par TOMATOBILLI le 29-03-2006 à 21:07:14
mood
Publicité
Posté le 28-03-2006 à 08:09:13  profilanswer
 

n°8006483
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-03-2006 à 09:29:55  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Je fais un sondage si tu veux ?


 
 
La je crains le pire.  :ouch:

n°8006610
Nostri Tem​poris
Posté le 28-03-2006 à 10:02:40  profilanswer
 

Spoiler :

Les dimanches étaient monotones : on ne recevait jamais personne.  
 
Raymond lisait, je déployais des trésors d'ingénuité pour m'astiquer.
 
La page nécrologie était le dada de Raymond, il pouvait passer des heures à décrypter des épitaphes qui n'avaient de morbide que la forme.  
 
"Tu aimais la Caïpirinha et le corned-beef "  
"On a tous un air d'évasion dans le sang ou dans les veines"
 
Il est bien court, le temps des cerises...  
 
Raymond aimait le dimanche. Son journal, ses morts, et le cortège de fourmis qui s'était matérialisé il y a quelques mois, traversant le salon fièrement pour pique-niquer.
Oh, ce n'est pas qu'il était sale mais il aimait les fourmis et ne perdait pas une occasion pour déposer ci une croûte de pain, là un bout de mimolette. L'objectif fut très vite atteint: les premières exploratrices ne mirent pas plus de quelques minutes à transmettre le maintenant fameux "J’ai apporté des lilas" qui suffisait largement à avertir le royaume des trésors à conquérir.  
 
Elles aimaient cette maison, petite fermette aux plafonds bas et à la charge alimentaire élevée.  
 
Le piège à souris, au fond à droite, était l'attraction qui remportait le plus de succès. Même les plus déterminées à porter une part des denrées précieuses s'aventuraient sur le socle en bois, un frisson traversant leurs mandibules.
 
Les fourmis n'étaient pas mon dada.  
 
Pas depuis que j'avais découvert ma turlute.  
 
Après 20 ans de besogneux devoir conjugal, j'avais une idée disons arrêtée sur la chose. Un bain d'orties aurait été une idée que j'eusse caressée avec plus de plaisir.
Ce n'était pas les tentatives de préliminaire qui m'enthousiasmaient plus, irritant encore.
 
Le 8 avril sortit le dernier Mademoiselle, avec comme cadeau, un canard jaune. Un slogan adhésif sûrement ajouté par un anglais, annonçait la couleur.
 
Je l'avais repéré. Pas pour son écharpe rouge, ni pour le souvenir de la deuxième marine (même si, encore une fois, j'en caressais l'idée) mais pour le titre du torchon "La VIBE en toi". Oui, la vibe. Rigolo n'était pas le mot.
 
Roooo.
 
Marche bien le canard. Onctueux. Il aurait pu être hydraulique mais il était juste vibrant.  Une vraie lame.  
 
Malheureusement Humphrey n’était pas du genre taiseux.  
 
Son ronronnement gourmand nécessitait des rangements hâtifs et maladroits. Ou des feuilletages de pages bruyants. Parfois cela ne suffisait pas.
 
Si Raymond, une turgescence naissante, se doutant des vagues de plaisir qui me secouaient se levait, mes pièges fonctionnaient presque toujours. Le carrelage décelé au pied du fauteuil, ce dernier qui trahit son maître le quittant, l'odeur de ginseng précédant mon besogneux. Branle-bas de combat, nue sous les draps, je disposais alors de quelques secondes pour allumer une cigarette, enfiler mon kimono et prendre le Design@home de janvier de l'année dernière.  
 
Penser à une question. La meilleure défense est l'attaque.  
Sage comme une image, j'interrogeais, écarlate: "Tu penses qu'on devrait repeindre la chambre ?".  
 
Humphrey acquiescait lubriquement, tintant plus encore mes joues déjà cramoisies.  
 
Souvent cela marchait tout juste. Le combat était gratiné à souhait mais chaque seconde gagnée en diminuait la difficulté d'autant.  
 
Malheureusement la tentation était parfois trop forte.
 
Et la bêtise consiste à vouloir conclure.
 
Raymond n'était pas dupe. Paraître sage comme une image ne suffisait pas si le canard ne se retirait pas avant.  
 
Le drame.
   
Ecarlate et moite, une pastèque avalée par l'autre trou, mais heureuse, je devais passer par les armes et subir le gourdin soluble de Raymond, émoustillé par l'idée même que sous ces draps aurait pu se jouer le théâtre du plaisir. Je devais tendre l'autre joue.
 
Sodome n' était parfois pas loin, guettant comme une rivière hérétique le terril maudis.
 
- S'il te plaît, chéri
- Prenez un Pépito, et allez-vous en, pleutre !  
 
Cette facile pirouette faisait mouche, la queue entre les jambes et soliloquant de frustration, Raymond prenait le Pépito mou et s'en allait.  
 
Je bénéficiais alors de précieuses minutes pour retrouver mon canard, mon stéthoscope ruminant qui, tel un adhésif vibrant floutait ma vision pour quelques précieuses minutes. Je devenais un albatros, une canine sur un marshmallow, lacérée de plaisir.
 
La turlute est une dure lutte quand Raymond, de Vénus, me guette.
 

 [:kbchris]

Message cité 2 fois
Message édité par Nostri Temporis le 28-03-2006 à 19:01:11
n°8006634
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 10:07:34  profilanswer
 

Bonjour les gens inconnus qui participent :jap:
 
Ce serait gentil de mettre des spoilers, s'il vous plaît [:kbchris]


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8007383
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 11:56:07  answer
 
n°8007543
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 12:21:08  answer
 
n°8007708
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 12:51:40  profilanswer
 

Des gens inconnus, hein http://img489.imageshack.us/img489/7657/peufpeuf0hq.gif


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8008145
TOMATOBILL​I
Comme une ombre
Posté le 28-03-2006 à 13:58:16  profilanswer
 

:)  
bonjour et désolée d'avoir oublié les spoilers...

n°8008179
cassebrik
RIP upsa
Posté le 28-03-2006 à 14:01:04  profilanswer
 

TOMATOBILLI a écrit :

:)  
bonjour et désolée d'avoir oublié les spoilers...


tu peux éditer  :)

n°8008563
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 28-03-2006 à 14:38:26  profilanswer
 

Je n'ai relu que trés rapidement... :sweat:  

Spoiler :

Les dimanches étaient monotones: on ne recevait jamais personne. Alors, des fois, on allait chez Mamie. C'est que Papy était mort (qui était passé par les armes, avant d'en passer une à gauche) après que le chirurgien ait oublié son stéthoscope dans son ventre lors de son dernier pontage; alors, forçément, elle recherchait la compagnie, la vieille. Son chien aussi, il était mort. Il a fini façon corned-beef sous les roues d'une voiture. Elle l'avait vaguement fait empailler, pour s'occuper la semaine... Posé sur la télé, avec de l'adhésif sous les pattes pour pas qu'il bouge. De toute façon, un yorkshire, ça bouge jamais vraiment; par contre, ça sait faire deux chose: chier, et faire chier. Spécialité canine: la mousse au chocolat, onctueuse et délicate. Sur le canapé en velour côtelé, bien sûr. Et bon appétit, Mamie.
 
Ce dimanche-là, il pleuvait. On a mis nos K-Way, et direction la voiture.
  - J'ai apporté des lilas!
  - Oh, mes enfants, quelle surprise!
La théïère était déjà sur la table, avec nos petits bols bretons nominatifs. En demi-cercle autour du plateau à gâteau... Comme d'habitude.
  - J'ai fait du thé, mais j'ai du café soluble et du Banania. Tu sais, avec le noir rigolo sur la boîte.
Je crois qu'elle votait FN, Mamie, des fois. Un de ses nombreux défauts... Il y avait aussi l'alcool. Caïpirinha, Ricard, vodka-melon, elle biberonnait comme si sa vie en dépendait. Fallait la voir, écarlate, ronde comme une queue de pelle, à imiter des oiseaux dans son kimono, à batailler avec le Papy qui n'était pas non plus le dernier à pochtronner. Le combat était gratiné à souhait.
  - Tu veux du sucre, Mère-Grand?
  - Oui, s'il-te-plaît chéri...
Je la taquinais souvent sur son petit nom. Mamie Albatros, Mémé Rougeaude... Quand on pique-niquait, c'était Mamie Saucisson, parce qu'elle amenait toujours le sien.
 
Branle-bas de combat: avec cette pluie qui devenait un orage, il était temps de rentrer.
  - Oui, oui, prenez un Pépito, et allez vous-en!
  - Mais on reviendra. Au printemps, à la cueillette.
  - C'est ça. Comme tous les ans. Mais à chaque fois, il est bien court, le temps des cerises... Vous en boulottez la moitié avant de repartir trois jours plus tard.
On abandonnait alors la vieille, qui repartait dans son soliloque auto-adressé.
 
Aveuglés par les phares adverses, des essuyes-glace qui semblaient rayer le pare-brise comme des lames de couteau en ne faisant que flouter la route, on était pas arrivés. Une fois à la maison, on irait mariner dans un bon bain chaud, avant de profiter de nos culs nus. Et propres. Et je pensais à ce que racontaient mes parents:
  - "La turlutte est une dure lutte...", disait mon père.
  - "... Surtout, la bêtise est de vouloir conclure!", répondait ma mère, qui n'était pas du genre à tendre l'autre joue au moment de la-dite conclusion.
Les deux étaient au moins d'accord sur le fait que la voie de Sodome, c'était comme avaler une pastèque par le mauvais trou. De coquins cathos, quoi; sages comme une image... D'un Playboy des années 40. Mais nous, on était athés. Limite hérétiques. On avait même fait ça devant le 20h de PPDA; l'affaire de l'anglais qui lacérait des ruminants dans les vieux terrils britons, ça ne nous avait pas dérangé le moins du monde.
 
A peine arrivés, la vieille nous appelle:
  - Avec toute cette pluie, la barrage hydraulique a cédé, et la rivière déborde... Vous pourriez venir me chercher avant que je sois inondée?
 
C'était reparti pour un tour...


---------------
Tees et autres trucs pour geeks | Mon Instagram il est bien. Suis-le.
n°8008584
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-03-2006 à 14:40:09  profilanswer
 

Les dimanches étaient monotones : on ne recevait jamais personne au château de Buckingham (mais le lundi c'’était sodomie).  Bien décidée à rompre le pesant rituel, la marquise sortit à cinq heure (Paul Valéry si tu nous regardes), vêtue de sa plus belle toilette d’apparat. S’il fallait décrire la marquise, nous pourrions dire en substance que c’'était une fieffée salope. Héritage d’'un système monarchique anglais décadent, de mariages consanguins en cascade, et d'’une mère junkie qui s’était elle-même passée par les armes avec la lame  rouillée d’'un cutter, les veines horriblement lacérées, retrouvée agonisante à demi nue dans l’évêché (fermé de l’intérieur) où elle pissait des rivières de son sang-bleu dégueulasse et dégénéré.  
Le dimanche après-midi dans les rues de Londres, les distractions sont rares pour une aristopute. Pourtant, Eléanore Rugby (tel était son nom, son ancêtre ayant inventé un sport de voyou pratiqué par des gentlemen) ne semblait pas avoir la démarche hésitante, comme si elle savait déjà avec certitude que ses pas la mèneraient à bon port sans faillir.
Elle poussa la porte d’un club très privé, fit un signe de tête au préposé, déposa sa longue tunique en gabardine, empoigna le flacon de vaseline qu’on lui tendait, et pénétra dans les salon du Sodome. Ce club était le refuge des nantis oisifs et désabusés. Les riches pratiquaient une forme de fatalisme désenchanté. Lorsque la vie vous a tout donné, à quoi bon lutter ? Ils n’étaient pas dupes de leur « réussite » qui tenait au hasard d’une bonne naissance. C’est un milieu où, si l’on peut dire, seule la turlute est une dure lutte. L’air diffusait comme une odeur venue d’orient, une senteur envoûtante qui la prit à la gorge lorsqu’elle s’avança vers les lits pleins d’odeurs légères, les divans profonds comme des tombeaux (Charles si tu nous regardes) où s’encanaillaient nos élites échangistes. Ici un député au visage boursouflé et écarlate avait les jambes attachées à la table par des adhésifs, tandis qu'’il regardait avec avidité sa femme se faire bourrer par un jeune éphèbe tout droit sorti d’une orgie grecque, qui imitait à merveille le mouvement cadencé du vérin hydraulique.
- S'il te plaît, chérie, tourne-toi sur le ventre que je puisse mieux te voir
- Tais-toi esclave, reste sage comme une image ou je te prive de corned-beef ! (évidemment c’est la punition suprême pour un Anglais)
Le député fit rouler ses gros yeux ronds sous ses paupières, et imitant le bruit du porc mâtiné du gloussement du dindon en rut, il s'’agenouilla à même le sol et commença à se caresser lascivement le bas-ventre, ce qui fit penser à la Marquise : « tiens, le temps se gâte, les bites branle-bas aujourd’hui ».
Légèrement écoeurée par cette scène, la marquise plissa les yeux afin de flouter ce qu’elle voyait. Elle se dirigea vers le bar dans l’inavouable dessin de commander une Caïpirinha. Elle avait bien besoin d’'un petit remontant. Elle savait parfaitement à quelle sauce elle allait être mangée, déjà les regards des mâles se tournaient vers elle, et ils la reluquaient insolemment en se léchant les babines. Un léger frisson parcouru son échine, aux palpitations croissantes dans sa poitrine, elle sentait le désir l’envahir peu à peu. Elle ne pouvait mariner plus longtemps dans cet état où tous ses sens étaient tournés vers la jouissance.  
Un homme bien mis s’approcha d’elle, «  j’ai apporté des lilas, parce que les bonbons c'est périssable » lui dit-il avec un sourire qui se voulait charmeur. C'’était là l’expression d’une classe naturelle chez le baron John Terril. Il baise, il burine, il défonce, il bourre, il avale des pastèques par le mauvais trou, mais il offre encore des fleurs aux femmes. Le charme discret de l’aristocratie anglaise, en somme. (Luis Bunuel si tu nous lis)
- Puis-je vous accompagner dans la chambre jaune ? (Rouletabille, si tu nous écoutes)
- Merci John, mais je ne suis pas d'’humeur aujourd'hui, lui répondit-elle d'’un ton tranchant.
- Mais je croyais que…
- Que ?
- Hé bien, votre présence ici…
- La bêtise consiste à vouloir conclure quoi que ce soit. Je ne suis pas venue là pour ça.
- Plaît-il ?
- Tenez, prenez un Pépito et allez-vous en ! Je veux être seule.
- Comme il vous siéra marquise. Et l’homme s’éloigna en ruminant un soliloque pas piqué des hannetons.

 

A la vérité, Eléanore elle-même n’avait aucune idée des raisons de sa présence ici (elle sait pas ce qu’elle veut, psychologie féminine, toussa). Elle avait perdu toute excitation sexuelle et se trouvait désemparée dans ce lieu voué à la luxure la plus débridée, alors qu'’elle aurait sans doute préféré  pique-niquer au bord de la mer sur un kimono rigolo en guise de nappe. Ainsi, elle aurait pu déguster un onctueux caramel blanc sur le corps dénudé de son amant, tout en admirant le vol plané des albatros, vastes oiseaux des mers, qui suivent indolents compagnons de voyage, le navire glissant sur les gouffres amers (Charles si tu nous regardes). Aveuglée sous le soleil, se livrant à la comédie de l’amour, elle finirait par poser sa tête sur la poitrine velue de Hans, et tel un stéthoscope elle écouterait les battements infinis de son coeœur. Ainsi au Sodome rêvait la Marquise, entourée de sadiques dépravés démoniaques. Car en effet, et c’est un fameux coup de théâtre, ce qu’elle croyait être un gentil club pour aristos désoeuvrés légèrement sadiens n’était autre que le repère du plus ancien clan de vampires de Londres. C’est ce qu’elle comprit, mais trop tard, en voyant les hommes qui se léchèrent soudainement les babines d’une manière plus explicite, et qui avancèrent vers elle tout en laissant apparaître leurs canines disproportionnées. Elle se fit la réflexion que oui, décidément, il est bien court, le temps des cerises et des illusions perdues.
Notre Marquise voyait déjà sa dernière heure venue, lorsqu’on lui fit la proposition suivante : si elle parvenait à vaincre Buffette la vampire, sa vie serait épargnée.
- Mais pourquoi… que lui veut-on ?
- C’est une hérétique, elle se fait des infusions avec ses propres tampax ! (notez, c’est amusant, le correcteur de Word me propose de remplacer tampax par tampon. On a tout prévu chez cro$oft !) au lieu d’'utiliser du sang soluble d’'enfant mort-né comme tout le monde (S’'il Naisseclapsé©, pas la peine d’en rajouter)

 

Que dire de ce combat sans trop rallonger ce récit déjà fort consistant ?
En résumé, vous vous en doutiez, le combat était gratiné à souhait, d’autant que la Marquise n’'était pas adepte du tendre l’autre joue. Il y eu des griffures, des moulinets d’avant-bras, des cris, du capillotractage, de la gélatine, bref tout ce qu'’on est en droit d’'attendre d’'un combat de femmes.    
La Marquise en sorti vainqueur et put couler encore beaucoup de jours heureux. Il lui arriva de revenir au club Sodome, où elle devint membre honorifique. Elle eut beaucoup de rapport non protégés, et vécu ainsi jusqu’au jour où elle devint Reine d’'Angleterre et eut plein de petits bâtards, mais ceci est une autre histoire…

Message cité 1 fois
Message édité par panchopa le 16-02-2008 à 01:00:51
n°8008695
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 14:52:07  answer
 

Excellent :)
 
(juste que le "soliloque auto-adressé", ça me semble être une tautologie)

n°8008785
Miguelito ​Loveless
Non Serviam
Posté le 28-03-2006 à 15:05:25  profilanswer
 


 
Pas vraiment. Tautologie=pléonasme, ou en logique, un système fermé, dans lequel les résultats sont vrais mais ne le sont que parce qu'ils ne sont que la construction  de prédicats idoines (100% des gagnants ont joué)

n°8008809
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 15:08:30  answer
 

"si l'on puit dire" avec un "t" :o
le "s" de Charles
répétition du mot "odeur"
"s'encanaillaient" au pluriel
 
Mais c'était vraiment histoire de faire chier le monde, parce que sinon j'ai trouvé ça trop bon :d
Mention spéciale pour :
"ou je te prive de corned-beef ! (évidemment c’est la punition suprême pour un Anglais)" : [:xp1700]
"les bites branle-bas" : [:xp1700] [:xp1700]
 
Marc Dorcel n'a qu'à bien se tenir :o
 

n°8008816
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 15:09:24  answer
 

Miguelito Loveless a écrit :

Pas vraiment. Tautologie=pléonasme, ou en logique, un système fermé, dans lequel les résultats sont vrais mais ne le sont que parce qu'ils ne sont que la construction  de prédicats idoines (100% des gagnants ont joué)


Bon alors si c'est pas une tautologie, c'est une lapalissade ! :o

n°8008820
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 15:09:43  profilanswer
 

Putain, si on demande des spoilers, tête de bite, c'est pourquoi :D ???


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8008828
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 15:10:40  answer
 

In Ze Navy II a écrit :

Putain, si on demande des spoilers, tête de bite, c'est pourquoi :D ???


oui au fait, c'est pour quoi ? [:dks]

n°8008830
Miguelito ​Loveless
Non Serviam
Posté le 28-03-2006 à 15:11:07  profilanswer
 

Oh putain, je suis crevé, moi [:leg9] Je viens de comprendre ton post...Oui, dans ce cas, effectivement c'est une tautologie [:leg9] con de moi...


Message édité par Miguelito Loveless le 28-03-2006 à 15:11:23
n°8008913
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 15:20:52  profilanswer
 


 
Moi, par exemple, je déteste lire les histoires des autres, surtout les bonnes :D avant d'avoir fini la mienne. Après je me rappelle comment Untel ou Unetelle a casé tel ou tel mot, ça me bloque, et j'ai l'imaginaire si fragile en plus d'êtrès fainéant :D


---------------
n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8008925
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 15:22:17  profilanswer
 

Je laisse ce lapsus grandiose qui atteste de mon épouvante :o


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8008926
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-03-2006 à 15:22:24  profilanswer
 


Merci, j'ai trouvé le tien très bon aussi. Au début je comprenais pas où tu voulais en venir (début in medias re si l'on peut dire :o), et puis tout s'est mis en ordre et c'était vraiment excellent  [:coch]  
 
(j'ai un doute sur l'ortho de medias re... media res plutôt ?)
 
(J'ai édité l'otho que tu m'a suggéré, mais laissé odeur vu que ça touche plutôt au style)

n°8009416
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 28-03-2006 à 16:16:55  profilanswer
 

Spoiler :

    

Les dimanches étaient monotones : on ne recevait jamais personne. Maria traînait en kimono toute la journée, lisant les suppléments dominicaux de la presse anglaise, lacérant les pages santé d’une lame alerte avant de les coller à l’aide de petites pastilles adhésives dans ses dossiers documentaires qu’elle rassemblait pour son boulot d’infirmière, qu’elle prenait très au sérieux.

 

Hugo, lui, aveuglé par sa traditionnelle gueule de bois du dimanche matin, errait dans l’appartement, gracieux comme un albatros, quasi-nu à part un affreux caleçon et l’air d’avoir avalé une pastèque par le mauvais trou, avant d’aller se concocter un mélange abominable de corned beef et d’œufs brouillés qui seul, clamait-il, réussissait à flouter les angles de sa migraine nauséeuse causée par l’abus de caïpirinha. L’après-midi se déroulait devant la Playstation.

 

Quant à moi, je marinais tranquillement dans mon bain, la peau écarlate à force de me frotter au loofah, quand Maria fit soudain irruption, tout excitée,  interrompant mes amusements hydrauliques :

 

- Eh, il fait super beau, c’est le printemps, j’ai même apporté des lilas du marché, si on allait pique-niquer au bord de la rivière ? Après tout, il est bien court, le temps des cerises ! Allez ! Branle-bas de combat ! Rester à l’intérieur ne serait qu’œuvre d’hérétique ! Allons nous rouler nus dans l’herbe ! Faire l’amour aux arbres !

 

Il faut savoir que Maria était à peu près aussi rigolote que l’exécution de mon grand père, passé par les armes par les Boches au pied d’un terril du côté de Noeux les Mines. Son regard de ruminant ne s’animait que devant les émissions médicales, d’une lueur purement professionnelle. Imaginez donc ma surprise devant ma coloc, sage comme une image, se lançant dans un grand soliloque sur les vertus sensuelles du printemps, alors que dehors il pleuvait des cordes.

 

Damned, notre Maria, si pure, prête à tendre l’autre joue comme on lui avait appris, était-elle tombée dans les pièges de Sodome, le stupre et la luxure, qui étaient NOTRE spécialité à Hugo et à moi ?

 

Ce n’était pas possible. Avec le sérieux et l’esprit de sacrifice qu’elle mettait dans tout ce qu’elle entreprenait, si elle se lançait dans le péché, dans trois mois on la retrouvait en infirmière fetish, déblatérant sur les vertus érotiques du stéthoscope et sur la nécessité d’un service destiné aux malades pour qui la turlutte est une dure lutte!

 

Je devais éclaircir ce mystère.

 

- Hugo, s’il te plaît, chéri, susurrai-je d’une voix onctueuse, tu peux nous rejoindre ?

 

Hypnotisé par le « chéri » et la perspective de nous voir à poil, Hugo abandonna sa console en raclant d’un ongle une miette de corned beef incrustée sur sa canine. Un peu déçu de voir mon peignoir, il me considéra, un sourcil relevé. Pendant ce temps là, Maria trifouillait d’un air fasciné dans un panier rempli de pastilles solubles et effervescentes pour le bain, emballées dans du papier alu de couleurs vives.

 

- Hugo, Maria, ici, veut que nous allions pique-niquer. Comme tu peux le constater, il pleut à verse, les conditions optimales d’un pique nique ne sont donc pas réunies et notre colocataire ici présente semble bizarrement fascinée par mes pastilles Kneipp. La bêtise consisterait à vouloir illico conclure que tu y es pour quelque chose, mais je sais que la bêtise est un truc que tu affectionnes particulièrement…
- J’y suis pour rien ! s’écria Hugo, par pur réflexe. Enfin, je pense…
- Raconte, l’interrompis-je d’un air soupçonneux.
- Eh bien c’était cette nuit. Vers 5/6 heures du matin. Je jouais un peu, en attendant que le thé fasse effet avant d’aller me coucher, et Maria est rentrée du boulot avec ses collègues, là, la moche et le velu. Ils ont voulu discuter, mais moi, je jouais, tu comprends ? Le combat était gratiné à souhait, en plus…
- Ouais, ouais, accouche…
- Ben à un moment, ils m’ont gavé, alors je leur ai dit « soyez gentils, les enfants, prenez un Pépito et allez vous-en parler haricots et perfusions ailleurs »
- Hein ? Un Pepito ?
- Oui. Sauf que j’avais oublié que c’était pas des Pépito, mais des space cookies…


Edit mise en page, le copier coller word sur le wysiwyg, c'est pas top   :o

Message cité 1 fois
Message édité par lorelei le 29-03-2006 à 13:11:05

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Rock'n Roll - New Noise
n°8009545
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 28-03-2006 à 16:29:08  profilanswer
 

Ca sent le vécu :whistle:


---------------
Don't fuck me, I'm anonymous.
n°8009556
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 16:30:36  profilanswer
 

Merci madame, j'édite le premier post ce soir, sur mon Mac, ça me fatigue trop :o :D


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8009633
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-03-2006 à 16:38:52  profilanswer
 

Je m'auto-réponds, ce n'était ni medias re, ni media res, mais medias res  [:bighead]

n°8011075
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-03-2006 à 19:22:03  profilanswer
 

moui mais non je ne suis pas d'accord avec vous. Je trouve que le spoiler est un raffinement inutile dans ce concours. Car autant une phrase courte ou une image peuvent vous sauter incidieusement à la figure, autant un long texte représente un bloc qui demande un effort, une vraie volonté de lecture.  
AMHA face au bloc texte, vous êtes devant le choix de lire ou pas, exactement comme devant un spoiler vous êtes face à celui de cliquer ou non.  
C'était ma minute sérieuse et inutile.  
 
- M. Cyclopède  [:toph]

n°8011093
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 19:24:25  profilanswer
 

panchopa a écrit :

moui mais non je ne suis pas d'accord avec vous. Je trouve que le spoiler est un raffinement inutile dans ce concours. Car autant une phrase courte ou une image peuvent vous sauter incidieusement à la figure, autant un long texte représente un bloc qui demande un effort, une vraie volonté de lecture.  
AMHA face au bloc texte, vous êtes devant le choix de lire ou pas, exactement comme devant un spoiler vous êtes face à celui de cliquer ou non.  
C'était ma minute sérieuse et inutile.  
 
- M. Cyclopède  [:toph]


 
 
C'est vrai aussi. Je dois être un peu hystérique  [:in ze navy ii]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8011222
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-03-2006 à 19:42:44  profilanswer
 

Une verveine, peut-être ? [:pingouino]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°8011243
Profil sup​primé
Posté le 28-03-2006 à 19:45:16  answer
 

Excellente chute [:xp1700]

n°8011397
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 28-03-2006 à 20:06:25  profilanswer
 

Nostri Temporis a écrit :

Spoiler :

 

Branle-bas de combat, nue sous les draps, je disposais alors de quelques secondes pour allumer une cigarette, enfiler mon kimono et prendre le Design@home de janvier de l'année dernière.
 

  [:kbchris]


Bon du coup, j'ai lu les textes et je tenais, pour l'exactitude documentaire de ton histoire, à dire que Design@Home avait commencé à paraître en décembre 2005 et que donc, il ne peut pas et ne pourra jamais y avoir, vu qu'il s'agit d'un bimestriel, de "numéro de janvier de l'année dernière".
Sinon : :D


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Rock'n Roll - New Noise
n°8011498
Nostri Tem​poris
Posté le 28-03-2006 à 20:19:00  profilanswer
 

lorelei a écrit :

Bon du coup, j'ai lu les textes et je tenais, pour l'exactitude documentaire de ton histoire, à dire que Design@Home avait commencé à paraître en décembre 2005 et que donc, il ne peut pas et ne pourra jamais y avoir, vu qu'il s'agit d'un bimestriel, de "numéro de janvier de l'année dernière".
Sinon : :D


 
Je me devais d'essayer d'introduire le doute. Tout n'est pas forcément vrai.
Merci pour la correction Lorelei  :jap:
 
EDIT: Désolé pour les édits du texte initial, j'arrête. La médiocrité ne s'améliore pas en ajoutant 3 mots.
Et +1 pour les autres textes, tous bien aimés.


Message édité par Nostri Temporis le 28-03-2006 à 20:50:54
n°8012649
panchopa
le lama de Lima
Posté le 28-03-2006 à 21:50:41  profilanswer
 

Tu es peut-être la réincarnation d'une compagnie de CRS  [:phoenxrebrth]

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