Reprise du message précédent :

 
ah voila, ca me semble tout de meme plus cohérent. parce que pour moi, le 14 c'est bien le dernier. le 2 derniers chapitre du bouquin me semblent plutot limpide à ce sujet...

Oui, la fin du 14 pouvait être une fin ouverte, mais bon, comme c'est ouvert, ça laisse la porte ouverte à une suite (par exemple se situant 9 mois plus tard...).
A+,

Y a de quoi poursuivre avec Mesan, mais pas moyen d'avoir de grandes batailles navales spatiales ?  
Aprés, au final, ce que j'aime le plus dans HH c'est la petite echelle je pense.

Bah, pourquoi pas effectivement en voix off, voir texte ?  
Et skarsgard je le vois parfaitement jouer et la menace, et le sarcasme, cf Tru Blood et Succession...
 

Dans les 2 derniers volumes, on voit pourtant que l'alignement se construit une flotte (pas encore prête quand il font le raid sur Manticore).
Et vu la liste des systèmes impliqués dans l'alignement, il y avait de quoi faire des batailles dans ceux-ci.
Bon, j'ai pas lu tous les bouquins de l'univers Honorverse, juste une partie, donc c'est peut-être résolu dans ces derniers.
A+,

Marrant dans mon esprit le personnage principal est féminin (oui je sais que c'est un android et qu'il n'est pas censé avoir de genre).

moi je lui ai inconsciemment collé l'image de l’androïde d'aliens

Oui, mais elle est petite non ? relativement, par rapport aux tailles des flottes actuelles.
Enfin je me souviens plus bien, et l'auteur peut repartir sur un cycle "les gentils perdent les elections, et pis on a gagné, on démantele la flotte, oh mon dieu les méchants reviennent, qui peut nous sauver" ?  
Je vois que Weber n'a "que" 71 ans, y a moyen qu'on voit ca.
 
J'ai envie de me relire Dahak actuellement d'ailleurs.

Salut, est-ce que ça vaut le coup de commencer à lire les récits d’ Horus de WarHammer 40000? Car l’écoute du podcast c’est plus que de la SF sur le sujet m’a donné envie de les attaquer, mais j’aimerais bien avoir un retour de votre part. Merci

Y en a des dizaines non ?
 
Comme toute la litterature game Workshop, la qualité depend des auteurs. La serie Horus Heresy j'ai pas commencé au départ, et la je me sens dépassé

J'ai lu les premiers, mais franchement c'est pas forcément ce qu'il y a de mieux.

Par contre, ya beaucoup de bouquins dans l'univers qui sont assez géniaux : les fantômes de gaunt par exemple

Bientôt fini le premier volume de We're Bob, je continue avec les 2 autres ou ça ne vaut pas le coup?

Si t'as aimé le premier, tu peux continuer. Sinon non. C'est dans la même lignée.

J'ai bien aimé ( me manque pas grand chose pour le terminer), pas transcendant mais agréable.

Je l'avais déjà dit mais la trame m'a vraiment fait penser à un jeu vidéo de type 4X (un peu comme un mod de Stellaris)
3 ans après ça reste un bon souvenir de lecture

Intégrale Dune, work in progress

Comme on dit, c'est long mais c'est bon.

Dune est un de ces classiques que tout le monde connait, mais que je n'ai jamais pris la peine de lire.
 
Ca fait combien de pages, au total ?
Est-ce que ça n'a pas trop vieilli d'ailleurs ?
La qualité de livres décline en avançant dans la saga, non ?
Est-ce qu'on arrive à en sortir à la fin autre chose que le simple contentement de l'avoir lu parce qu'il le faut vu que c'est un "classique" ?

Faut lire au moins le premier, ça pose une ambiance et un monde incroyable
Et les deux suivants si tu as aimé.
J'avais arrêté en cours de lecture de l'Empereur-Dieu, c'est un peu difficile d'apprécier l'histoire d'un Dieu Vivant tout-puissant. Mais il faudrait que je le relise avec le bon état d'esprit.
Pour avoir vieilli, je ne sais pas trop, il y a certainement un manque de "technologie" mais ce n'est pas hyper remarquable... mais je lis plein de vieux livres donc je suis plutôt habitué à ne pas voir d'ordinateurs et de téléphones portables partout.
Ce n'est pas non plus vieillot comme les Asimov classique.

Non c'est plus métaphysico-politique que techno-futuriste, donc ça n'a pas trop mal vieilli. Bon ensuite, plus la métaphysique prend de l'importance, plus on peut trouver ça chiant. Perso je me suis arrêté à la fin des Enfants de Dune (et je ne me souviens plus du tout du Messie de Dune).

Oui, merci à toi: là je coupe avec un Manchette ( je vais tous me les relire ceux-là), et je passerai au tome 2.

Je change de sujet.
J'ai les 2 bouquins de La parabole des talents et je voulais me les prendre pour la liseuse (kindle): y a qu'un volume de sorti sous format numérique ?

 
Ok, merci.
Donc, en gros, lire le premier et le reste dispensable. Un peu comme l'anneau-monde en quelque sorte.
Pas sûr que je continuerai au-delà sur Dune cependant, car cet aspect "métaphysico-politique" me semble plus rebutant qu'attirant (l'emploi de ce terme me fait penser au cycle de Mars que j'ai lâché après 3 chapitres). Mais à voir, selon l'humeur du moment et surtout l'appréciation de la saga.

Le cycle de Mars est encore différent, c'est plus politique-réaliste.
Dune est bien plus métaphysique, et moins "réaliste", en tout cas après le premier tome, le côté religion/métaphysique devient plus important, là ou la trilogie Martienne, à part quelques moments bizarres, reste réaliste.

C'est sans commune mesure avec l'anneau monde. Herbert écrit mieux quand même...

C'est la partie politique la moins réussie en fait, le côté terraformation est bien plus sympa

C'est tout à fait ça.
Faut moins le voir je pense comme un livre de SF que comme une fresque politique sur l'exercice du pouvoir absolu, le tout dans un contexte mystico-futuriste.
 
Pour le Messie de Dune, le truc que j'ai trouvé dommage, c'est qu'on n'arrête pas de te parler du jihad et la main-mise de Muad'Dib sur l'univers connu, mais c'est tout le temps par ellipse, on ne voit jamais les légions Fremen débarquer sur une planète et prendre le pouvoir. On sait juste que "ils l'ont fait".

Oui, et le côté exploration qui va avec.
Le côté politique est un petit peu "idéalisé" dans le sens simpliste, y'a la figure centrale de John Boone, les Cent Premiers, puis la Résistance, et les Terraformateurs et les Préservistes, le milliardaire Terrien qui veut faire du fric mais dans le respé frère
Bon après c'est pas si mal, comparé à un Fondation par exemple mais c'est pas forcément ce qu'on a envie de lire.
L'orga du congrès là, c'est loooong à lire bordel
Après, je pense qu'il fallait qu'il y ait ce côté politique évoqué, mais j'aurais aimé que ça ne prenne pas autant de place.

En train de lire Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski. C'est très très bien écrit. J'y retrouve un peu la gouaille des Princes d'Ambre, le cynisme et la violence de la Compagnie noire et les intrigues et calculs stratégiques de Dune

C'est moyennement de la SF quand même.
 
Sinon ouais, j'en garde un bon souvenir. Si tu a aimé, tu a aussi Janua Vera qui est un recueil de nouvelles se passant aussi dans cet univers. Son cycle les Rois du Monde est aussi plutôt sympa dans un contexte de légendes nordiques ce coup ci. Un cran plus haut dans le style épique.
 
Sinon perso, j'ai passé un bon moment avec Burning Sky de Stéphane Przybylski (enfin eu le temps de finir). C'est une uchronie mettant en scène un monde où les Etats Unis ne deviennent pas la super-puissance dominante du fait d'un groupe de partisan pro-amérindien amateurs de dirigeables.
 
Bon, au niveau du scénario, c'est, disons-le, acrobatique et ça fait intervenir un peu de fantastique (grand-esprit, etc ...), mais ça reste fun à lire avec des personages attachants et l'histoire est bien rythmée.  C'est pas du niveau de sa fameuse tétralogie des origines, mais ça se laisse lire sans boudé son plaisir. Et c'est toujours très bien documenté au niveau militaire et historique.
 
J'enchaine avec Le Ministére du Futur de Kim Stanley Robinson. Je sens que je vais moins rigolé.

Commencé un Feu sur l'abîme de Vinge, je sais pas si je manque de concentration, trop de champagne à Noël ou quoi mais je capte rien, pas encore réussi à rentrer dedans (200p environ)  
Beaucoup de commentaires élogieux ici alors je vais essayer de m'accrocher

Niveau politique? Un groupe, voire une personne qui fait un truc "impossible" alors que la Fondation est dans une impasse = succès de la Fondation pendant 2 siècles
J'ai joué à des jeux vidéos avec des simulations plus complexes
Ca fait des récits qui sont prenants et sympa mais niveau politique, c'est léger.

Ah, j'ai mal lu, tu ne parlais que du côté politique ? Oui, c'est très léger effectivement. Mais bon, c'est su Asimov, il cherche comme souvent à nous embarquer dans une aventure facile à appréhender, pas à nous torturer l'esprit en nous faisant lire entre les lignes et multipliant les fausses pistes.
Un style simple et facile à lire, reposant.
 
Sinon, je me tâte un peu sur l’œuvre à lire après avoir fini ma série de fantasy actuelle. Un peu de SF ne ferait pas de mal, j'avais vraiment aimé le cycle de la Culture, je ne serais pas contre trouver un truc du genre. Pas trop de métaphysique, il y aura déjà Dune à creuser pour ce côté-là.

Ah mais j'adore Asimov et Fondation, même si je préfère laaargement le Cycle des Robots Je réagissais seulement au côté politique.
Même dans le Cycle des Robots c'est assez léger niveau politique mais le focus des histoires reste assez au niveau personnel, donc c'est moins gênant.

Je me suis tapé le cycle des robots il y a moins de 6 mois. Je trouve qu'avant les cavernes d'acier c'est mignon et ça passe encore. Et ça a surtout le mérite d'imaginer les robots, les lois de la robotique et leurs limites, c'est assez précurseur, et rien que pour ça, ça mérite d'être lu.

Mais alors après, soit tout le cycle Elijah Bailey / Daneel Olivaw, ça a super mal vieilli. Tu te tapes des pseudo-polars aux ficelles grosses comme des câbles d'ascenseur spatial, dans des sociétés futuristes telles que les années 1950 les imaginait (avec des robots, les femmes qui font des sandwitches dans des cuisines robotisées, et des téléviseurs), et du Deus Ex Machina pour résoudre la moindre intrigue.

J'ai trouvé ça franchement faible. :-(

J'avais beaucoup aimé aussi
On m'avait d'ailleurs offert le bouquin avec Janua Vera (lu juste avant Gagner la guerre).
Depuis, j'ai lu le 1er tome des Rois du Monde dans le monde celte si je ne m'abuse (voire même en Gaule vu le nom des peuples). J'ai acheté le tome 2 (1ère partie sur... 3 ? de la deuxième partie sur... 3 ? des rois du Monde   ) et il devrait y passer bientôt !

Je viens de le refermer. C'était mon premier KSR et c'est pas un coup de cœur. C'est pourtant un thème qui m'est cher mais j'ai trouvé ça longuet et un peu fouillis. C'est aussi globalement trop optimiste  

 
Arf, c'est original de la SF d'anticipation optimiste pour une fois. (ou alors c'est le signe qu'on est tellement dans la merde qu'il faut beaucoup d'imagination pour imaginer une sortie positive du problème ) Mais bon, le premier chapitre commence avec des gens entrain de crever littéralement de chaud. Sinon KSR, je n'avais pas accroché a sa série sur la terraformation de Mars. Pas vraiment accroché au style, je crois. Là, c'est la critique globalement positive sur le bouquin qui m'a motivé. Après sur l'écologie et le réchauffement climatique, j'ai déjà lu deux-trois truc aussi .  
 
Mais bon, il fera surement mieux que Neal Stephenson (Choc Terminal) sur le sujet. (et pourtant je suis plutôt client de Neal Stephenson).

J'avais essayé Mars la rouge de KSR. J'avais vite décroché, l'écriture faisait SF à l'ancienne.

 
Force m'est de reconnaître que je suis totalement de ton avis. Disons que c'est à lire pour la culture et parce que ce n'est pas difficile, mais ça s'arrête là. Autant la partie représentation du futur selon la vision que l'on en avait en 1950 ne me dérange pas trop, autant ce deus ex machina dont tu parles est bien déplaisant. Du coup, je ne les recommanderais que pour connaître et comprendre l'univers d'Asimov, mais pas pour les intrigues.
 
 
Sinon, j'ai aussi lu et très apprécié Janua Vera et Gagner la Guerre et attends la parution du prochain tome du Chevalier aux épines, normalement cet été, pour me mettre sur ce cycle, mais j'avoue ne pas trop comprendre ce que ça vient fiche sur ce topic.

j'ai bcp aimé Le ministere.  
 
Pour l'optimisme, je suis pas sur. J'aime que le truc se base quand même sur du dur : sciences, geo engineering, ecoterrorisme (visant les choses les plus polluantes, pour du coup inciter a faire autrement) , et accord avec le FMI et autres organismes financiers d"echelle mondiales pour créer une monnaie carbone, et ne promouvoit pas un truc purement utopique ou tout le monde devient gentil et coopératif de bonne fois et par pur altruisme.
Par contre, c'est vrai que ca manque de désinformation hostile, de mouvements religieux a la con, etc..

Les gens, mettez un peu des spoilers quand même, le bouquin est à peine sorti en France, soyez sympas pour ceux qui ne l'ont pas encore commencé

Je donnerai mon avis plus tard

J'ai récemment fini La chanteuse crystal, d'Anne McCaffrey, et bon dieu qu'est-ce que c'est nul. L'histoire ne présente guère d'intérêt (on a l'impression que c'est juste l'intro du cycle) et suit une jeune femme qui décide de devenir chanteuse crystal, i.e. tailleuse d'un cristal servant à un peu tout et n'importe quoi (propulsion spatiale, communications intersidérales...) sur la seule planète où il est présent. Donc on suit sa formation... Et c'est à peu près tout.
Si encore cet univers était intéressant à découvrir, mais l'auteure fait preuve d'un manque d'imagination sidérant, à tel point qu'on croirait le bouquin écrit dans les années 50, alors qu'il est 40 ans plus récent. Dans cet univers, donc, les gens se comportent comme des putain de Ricains de base, arrosent un repas succulent avec de la bière, qui semble être la seule boisson consommée, et s'appellent par leurs foutus diminutifs au bout de 3 échanges (parce que les mots dépassant 2 syllabes, c'est compliqué, quand même). Et comme ils passent littéralement leur temps à BOUFFER et qu'il n'existe apparemment qu'une seule bière buvable dans la galaxie, sur la planète Yarran, on a droit à l'expression "bière de Yarran" environ 857 fois en 300 pages.
En fait on dirait une nouvelle étirée en petit roman à grands coups de pauses-repas, menus compris, et de bières de Yarran. Je suis quand même assez déçu par McCaffrey, qui m'avait habitué à mieux.